La religion au S�n�gal
L'Afrique
est un continent o� la plupart des religions du monde cohabitent parfois bien,
parfois moins bien. Si l'Islam est la religion dominante dans la partie Nord,
ce sont les religions chr�tiennes et traditionnelles qui font le plus d'adeptes
au Sud d'une ligne partant du Cameroun � l'Ouganda. Le S�n�gal ne d�roge pas
� la r�gle. Officiellement, il y a 88% de musulmans pour 12% de catholiques.
On peut en fait affirmer que les musulmans constituent plus de 90% de la population
mais qu'au moins 15% de la population pratiquent une religion traditionnelle.
C'est particuli�rement le cas dans les parties au Sud du pays, de la Casamance
au S�n�gal oriental. En outre, une grosse partie
du pays s�r�re (r�gion de Thi�s,
Fatick et Kaolack)
est constitu�e de nombreux catholiques. A part quelques agit�s int�gristes et
fanatiques, on peut dire que l'entente entre les communaut�s religieuses est
tr�s cordiale. Les mariages inter-religieux sont nombreux. Quelques incidents
�clatent n�anmoins sporadiquement, notamment entre musulmans de confr�ries diff�rentes.
Soulignons tout de m�me que les mourides sont particuli�rement agit�s.
Ils n'ont d'ailleurs pas h�sit� � saccager puis � br�ler une mosqu�e il y a
peu de temps dans le quartier dakarois de Niari Talli. Malgr� tout, reconnaissons
aux S�n�galais, de quelque confession qu'ils soient, la palme de la tol�rance
tant en Afrique que dans le monde. Mieux vaut n�anmoins �viter les discussions
autour de la religion... sous peine d'y passer des heures dans un dialogue de
sourds.
Photo en haut � droite : depuis le 11 septembre, Mister
Bin est devenu une star au pays. La plupart des transports en commun arborent
un autocollant du terroriste survol� par un Concorde. Les autocollants comme
les T-shirt viennent du Pakistan et du Nigeria, pays islamistes bien connus
pour leur tol�rance... Amateurs de mauvais go�t bonsoir. No comment !
F�tes
religieuses et traditionnelles au S�n�gal
Le Troupeau des Songes, Le sacrifice du
fils et l'enfant proph�te dans les traditions des Peulhs de Souleymame
Bald� et Diawne Diamanka
Contes et mythes wolofs, du tieddo au
talib� de Babacar Dieng. Les r�cits fabuleux recueillis ici contiennent
l'h�ritage du syst�me de valeurs des Tieddo, guerriers nobles et pillards, auquel
s'est adjointe la religion musulmane aux principes humanistes.
L'islam au S�n�gal, demain les mollahs
? de Moriba Magassouba. �tat actuel de la question musulmane
au S�n�gal, l'activisme islamique, �volution de la soci�t� civile musulmane.
Indices ou signes de l'expansion : une r�publique islamique est-elle concevable
au S�n�gal ?
Dakar et les ordres soufis. processus
socioculturels et d�veloppement au S�n�gal de Adriana Piga
Radicalisme islamique au sud du Sahara
de R. Otayek. Au sud du Sahara, le r�veil de l'islam voit l'�mergence
d'intellectuels radicaux qui entreprennent d'instruire le proc�s de l'Occident.
Sont restitu�s ici quelques itin�raires de cet islam politique : des foyers
de formation des �lites musulmanes (Arabie Saoudite, Libye) � l'�tude de situations
contrast�es (Nigeria, S�n�gal).
Le temps des marabouts : Itin�raires et
strat�gies islamiques en Afrique Occidentale fran�aise 1880-1960 de
Jean-Louis Triaud et David Robinson.
Photo : les jours de f�te musulmans (tabaski, korit�, etc...)
les
mosqu�es sont trop petites et les fid�les prient �
l'ext�rieur
Comprendre la religion au S�n�gal, c'est avant tout comprendre comment fonctionnent les diff�rentes confr�ries maraboutiques du pays. Une confr�rie, au sens s�n�galais du terme, est un ensemble de croyants se r�clamant d'un guide spirituel commun, le marabout. Unique au monde, cette organisation de la religion musulmane au S�n�gal attirent les foudres des plus orthodoxes qui y voient de la pure idol�trie envers ces marabouts richissimes qui n'h�sitent pas � s'octroyer des pouvoirs quasiment divins. En outre, de nombreux Musulmans orthodoxes (souvent parmi les Peulhs ou les Toucouleurs) pour qui la repr�sentation graphique de proph�tes ou de guides religieux est sacril�ge ont du mal � comprendre ces murs s�n�galais couverts de peintures, d'autocollants et de photos de marabouts divers. Des marabouts Lay�nes qui font reculer la mer, aux marabouts mourides qui marchent sur l'eau, voici une br�ve pr�sentation des confr�ries maraboutiques au S�n�gal.
Voir la carte IRD au format PDF sur les hauts-lieux de l'islam au S�n�gal
Les Mourides
Cette
confr�rie comporte moins de membres que les Tidjanes ou les Orthodoxes mais
�tant la plus bruyante et la plus vocif�rante, on la voit partout. L'importance
commerciale des baol-baol, commer�ants mourides illettr�s, investissant en masse
dans le secteur informel et �migrant dans le monde entier gr�ce � l'argent des
marabouts, finissent de faire conna�tre cette d�rivation de l'islam � l'observateur
�tranger. Le fondateur, Mamadou Bamba, est n� � Mback�-Baol en 1853. Il fut
un adepte d'abord d'un Musulman orthodoxe, puis d'un Tidjane avant de cr�er
lui-m�me sa petite confr�rie en 1895. D�s 1884, il avait r�ussi � regrouper
autour de lui un nombre grandissant d'adeptes. L'augmentation rapide de ceux-ci
suscita les soup�ons des autorit�s coloniales qui craignirent que le marabout
ne f�t tent� de recourir au Jihad � l'instar d'El-Hadj Omar. Ces soup�ons se
trouv�rent d'autant plus justifi�s que des �l�ments appartenant aux familles
royales d�chues avaient rejoint le camp de M. Bamba. C'est pourquoi celui-ci
fut arr�t� et d�port� au Gabon de 1895 � 1902, puis en Mauritanie de 1903 �
1907, puis plac� en r�sidence surveill�e d'abord au village de Thi�ene dans
le Djiolof de 1907 � 1912, puis � Diourbel jusqu'� sa mort. Mais le mouridisme
se d�veloppa de fa�on exponentielle plus particuli�rement dans les provinces
du Cayor et du Baol, aujourd'hui r�gions � cheval des provinces de Kaolack,
Djourbel, Thi�s et Fatick.
Un tr�s bon
site pour en savoir plus sur cette confr�rie :
Photo � droite : sur de nombreuses enseignes de commerce, le cheikh est dessin� par des artistes loacaux
Les Baye-Fall
: qui sont ces troubadours que vous voyez demander l'aum�ne partout dans le
pays ? Souvent habill�s d'un grand boubou en patchwork multicolore et affubl�s
de grigris en tous genres, ils se laissent pousser les cheveux � la fa�on dreadlocks
des rastafaris. Ce sont avant tout des Mourides, disciples ou plut�t Talibans
(talib�s) des marabouts mourides. Il se disent descendant de Cheikh Ibra Fall,
appel� aussi Lamp Fall ou Baye Fall (Baye signifiant �p�re�) qui
lui-m�me �tait le compagnon du grand Cheikh Amadou Bamba, le premier des Serigne
Touba. C'est � ce titre qu'ils ne font que rarement le je�ne du Ramadan. Cheikh
Amadou Bamba, pour remercier son disciple, exempta Lamp Fall du je�ne pour le
r�compenser de ses services. Ses descendants de fait en sont exempts. Ils ont
leur propre conception de l'islam. Un islam plut�t lib�ral puisqu'il n'est pas
rare de les voir fumer la Yamba (le chanvre indien s�n�galais). Comme Cheikh
Ibra Fall, ils ne vivent que par et pour leur marabout qui les loge et les nourrit.
Tout le produit de leur mendicit� va d'ailleurs � ces marabouts. En plus de
cette t�che quotidienne, ils se rendent chaque ann�e dans les champs d'arachide
des marabouts et cultivent gratuitement durant toute la saison des pluies. D'un
naturel souriant et bon enfant, ils sont malgr� tout born�s et n'allez surtout
pas discuter religion avec eux sous peine d'en avoir pour plusieurs heures de
monologue montrant la v�racit� de leur foi. Ils sont pour la plupart issus d'une
classe moyenne s�n�galaise dont les jeunes priv�s de travail voient dans cette
d�votion au marabout un moyen de donner un sens � leur vie. Certains restent
dans la capitale et principalement sur l'avenue Pompidou tr�s fr�quent�e des
Europ�ens. Mais la plupart sillonne le pays � pieds recevant la charit�, le
g�te et le couvert de la population. Parfois vous verrez de v�ritables manifestations
compos�es d'un groupe d'une vingtaine (ou plus) de Baye Fall chantant et jouant
de diverses percussions. Un Baye Fall, des Baye Faux....
Un
site int�ressant sur les Baye Fall
Touba
: c'est la ville sainte des Mourides o� r�side le chef de la confr�rie, le Serigne
Touba (qui est un titre et non un nom). Sa mosqu�e (photo � droite) est
l'une des plus grandes du continent. Cette cit�, qui n'�tait qu'un village il
y a vingt ans, a connu depuis une explosion d�mographique sans pr�c�dent au
S�n�gal. Ce serait, d'apr�s les Mourides, la deuxi�me ville du pays. En fait,
elle l'est si on compte les nombreux p�lerins de passage pendant quelques jours.
Mais les v�ritables r�sidents sont tr�s peu nombreux compte tenu du prix du
terrain et de la construction qui est l'un des plus �lev� du pays. Tous ces
r�sidants sont donc de riches propri�taires souvent marabouts. Le r�ve du Mouride
�tant de se faire enterrer � Touba, on comprend que de nombreux retrait�s d�pensent
leur retraite pour habiter dans la cit� o� est enterr� Cheikh Amadou Bamba.
La ville est moyennement propre et d'une monotonie unique ! Les maisons individuelles
modernes s'alignent sans aucune originalit� et on dirait une cit� surgit au
beau milieu du Sahara. Les plantes et arbres sont tr�s rares. Lors des Magals
comm�morant les diff�rentes �tapes de la vie de Cheikh Amadou Bamba le nombre
de p�lerins est �poustouflant � tel point qu'on a l'impression que le S�n�gal
entier est � Touba.
Les Talib�s (talibans) : Ce ph�nom�ne, m�me s'il n'est pas l'apanage des Mourides, est h�las tr�s pratiqu� par les petits marabouts de cette confr�rie. Le talib� est normalement un simple �l�ve d'une �cole coranique qui apprend l'arabe et le coran aupr�s d'un instructeur. Aujourd'hui, au S�n�gal, il s'agit de milliers de gosses entre trois et douze ans qui sont envoy�s dans tout le S�n�gal pour mendier. Mal nourris, non soign�s, non habill�s, c'est un v�ritable scandale dont s'�meuvent tous les visiteurs du pays. Les maigres recettes de ces enfants reviennent �videmment au marabout sous peine d'�tre punis avec de bons coups de baguette. Les parents qui confient leurs enfants � ces marabouts vivent souvent eux-m�mes dans le d�nuement et pensent donner une chance � leur enfant en lui apprenant le Coran. Le ph�nom�ne des marabouts et par l� des talib�s engendre tous les futurs criminels du S�n�gal. Les trois-quarts des apprentis dans les transports en commun et des coxers qui sont des bandits notoires s'affichent avec des m�dailles de S�rigne Touba. Soulignons une fois de plus que les S�rignes Touba d�consid�rent cette pratique honteuse et qu'il s'agit le plus souvent des petits marabouts oeuvrant dans les grandes villes (Tidjanes et Mourides principalement).
Voir aussi la page au sujet
de la mendicit� au S�n�gal
Un bon site r�sumant parfaitement
la situation catastrophique des talib�s et l'origine maraboutique du ph�nom�ne.
La confr�rie s�n�galaise des Mourides de Cheikh Tidjane Sy
Les marabouts de l'arachide : la Confr�rie
mouride et les paysans du S�n�gal de Jean Copans. Approche anthropologique
de la confr�rie mouride qui remet en cause les st�r�otypes et les mythes des
descriptions disponibles depuis 50 ans.
Les Tidjanes
C'est
la deuxi�me confr�rie dans le temps et la premi�re en nombre. Son premier propagateur
au S�n�gal fut El-Hadj Omar Tall (1794-1864) qui s'y convertit au cours de son
p�lerinage � La Mecque en 1827 et se consid�ra comme le Khalife ou repr�sentant
de son fondateur au Soudan occidental et œuvra d�s son retour � sa propagation
avec fougue. Il eut recours aux armes (1852-1864) pour �tablir un Etat musulman
tidjane et se heurta aux forces traditionnelles et coloniales. Incapable de
mobiliser les Musulmans et de les amener � le doter d'une force arm�e pouvant
r�sister aux troupes fran�aises et leurs alli�s africains et s'�tant impliqu�
dans un conflit contre les musulmans du Macina et leurs alli�s, le conqu�rant
tooroodo, en d�pit de son courage et sa d�termination, p�rit sans r�aliser son
entreprise en 1864.
Photos : � droite la grande mosqu�e tidjane de Tivaouane, ci-dessous � gauche Abdoulaye Niass
Des
marabouts enseignants qui surent privil�gier la voie pacifique tels que El-Hadj
Malick Sy, El-Hadj Abdoulaye Niasse, El-Hadj Abdoulaye Ciss�, etc. r�ussirent
� propager le tidianisme dans le pays aux XIX�me et XX�me si�cles. La ville
sainte du tidjanisme est Tivaouane
mais Kaolack, gr�ce au rayonnement
du grand marabout Baye Niass, est �galement un grand lieu de cette confr�rie.
Son fils Abdoulaye d�c�d� en mai 2001 a r�ussi � donner une unit� aux Niass�nes
trop souvent �clips�s par les grandes gesticulations mourides. Le Gamou constitue
chaque ann�e le grande �v�nement des tidjanes de Tivaouane
avec des dizaines de milliers de p�lerins qui se rendent dans la ville
� l'appel de leur marabout.
Voir aussi l'article du bulletin 14 sur l'influence
de la confr�rie Tidjane dans l'enseignement
Voir
aussi l'article du bulletin 34 sur le Gamou de Serigne
Samba Fall � Kaolack
La Tijaniyya, une confr�rie musulmane � la conqu�te de l'Afrique
de Jean-Louis Triaud et David Robinson. Confr�rie souvent controvers�e, la Tij�niyya
a �t� fond�e en l'ann�e 1195 de l'H�gire (1781-1782 de notre �re), � la suite
d'une vision du Proph�te, dans l'oasis alg�rienne d'Ab� Samghun, par le savant
et mystique Ahmad al-Tij�n� (1737 - 1815). Depuis cette date, la Tij�niyya s'est
impos�e comme la grande confr�rie africaine des XIX�me et XX�me si�cles. Au
sud du Sahara, son nom est associ� au jih�d d'al-Hajj Umar al-F�t� (m. 1864).
Pendant la p�riode coloniale, c'est la confr�rie qui a connu, en Afrique de
l'Ouest, les plus grands d�veloppements. C'est aussi celle qui suscite les passions
les plus vives, de la part de tendances soufies rivales ou de mouvements anti-confr�riques.
La Guerre Sainte d'Al-Hajj Umar
de David Robinson. Al-Hajj Umar Tal, connu dans la litt�rature sous le
nom d'El Hadj Omar, est une des figures dominantes de l'histoire ouest-africaine
au XIX�me si�cle
Les Lay�nes
La quatri�me confr�rie fut cr��e par Libasse Thiaw plus connu sous le surnom
de Limamoulaye (1843-1909). P�cheur illettr�, Libasse ne s'en lan�a pas moins
dans la pr�dication religieuse en 1884 en pr�tendant r�incarner sous la peau
noire le Proph�te Muhammad mort � M�dine en 632. C'est pourquoi ses partisans
le consid�rent comme un proph�te. Sa confr�rie se r�pandit dans la presqu'�le
du Cap-Vert notamment parmi les L�bous,
de Kayar � Rufisque.
Photo � droite : Mausol�e de Seydina Limamoulaye � Yoff
Baye Laye Amoul Mass ,Yallah ko djangal ( Baye Laye n'a pas d'�gal, c'est Allah
qui l'a dit !). Les Lay�nes constituent la quatri�me confr�rie musulmane apr�s
les Tidjanes, les Othodoxes et les Mourides. Chaque ann�e une grande manifestation
se d�roule � Yoff, ville sainte des Lay�nes o� est
enterr� Baye Laye, le marabout � l'origine de la confr�rie. Ce tombeau se trouve
sur la plage de Yoff et de nombreuses croyances en font un lieu magique. L'eau
avant la mort de Baye Laye recouvrait parait-il une zone beaucoup plus importante
de la plage. Le tombeau du marabout aurait au fil des heures repouss� la mer
de 200 m�tres. Les Lay�nes ont eux aussi une conception particuli�re de l'islam.
Les chants des croyants sont gais et en langue l�bou. De nombreux rassemblements
tout au long de l'ann�e vous permettront d'entendre ces chants o� femmes et
hommes chantent en coeur en battant des mains.
Voici
quelques �claircissements de lecteurs lay�nes qui ont eu la gentillesse de nous
�crire.
Merci � Libasse Ka. qui nous propose les d�tails suivants :
L'enseignement du fondateur de la confr�rie Seydina Limamou Laye (Libasse
Thiaw) repose sur le suivi scrupuleux de tous les pr�ceptes de l'Islam et notamment
les cinq piliers dont le Ramadan. En plus il apporte des compl�ments � la pratique
quotidienne. Pour �tayer mes propos, ces quelques exemples suffiront :
1- Les ablutions
: Seydina Limamou Laye demande � ses disciples en lavant leurs pieds de ne pas
s'arr�ter � la cheville comme tout le monde mais de continuer jusqu'au genou.
Il recommande aussi de faire ses ablutions avant toute pri�re rel�guant au second
plan le "t�me"(*).
2- La pri�re : En plus de la pratique
quotidienne des cinq pri�res, le Saint Ma�tre recommande de chanter les louanges
de Dieu avant chaque pri�re pour qu'on puisse se d�tacher de ce bas monde et
communier avec le Seigneur. Seydina Limamou Laye demande � tout Lay�ne de vivre
avec le "Zikr"(**) car elle constitue la nourriture de l'�me.
3- Le Ramadan : Le je�ne en milieu lay�ne rev�t un caract�re particulier
vu l'intensit� dans laquelle il est v�cu. Le Ramadan constitue un moment de
communion et de recueillement. Durant cette p�riode, les Lay�nes c�l�brent chaque
soir la nuit du destin (qui n'est f�t� que lors du 26�me jour par les autres
musulmans) dans une grande ferveur religieuse traduisant une volont� de vivre
pleinement les bienfaits de ce mois b�ni.
Je vous recommanderais vivement
de bien lire un ouvrage du Professeur Assane Sylla intitul� Le Mahdi ce qui
vous permettra de mieux vous impr�gner de la doctrine lay�ne qui m�rite d'�tre
mieux connu.
Libasse Ka.�
(*) t�me : faire ses ablutions de mani�re
mimique.
(**) zikr : chants religieux (en wolof ou en arabe)
Et
merci � Abdoulaye Ndiaye qui apporte ces rectifications :
Votre
article sur les Lay�nes a attir� mon attention car j'y ai rep�r�
des erreurs :
1- Baye LAYE ne pr�tendait pas �tre Mohamed
mais Mohamed r�incarn� avec la peau noire.
2- Son nom n'est
pas Libasse THIAW mais Limamou THIAW, Libasse �tant son surnom. A son
appel, il a chang� son nom de famille pour prendre celui du "Tr�s
Haut le Seigneur des Mondes" c'est � dire LAHI ce qui lui a valu
le surnom de Baye LAYE parmi d'autres surnoms.
3- La date de son appel
est 1883 et non 1884, car cette date correspondait � ses 40 ans, l'�ge
auquel le proph�te avait fait son appel. Il est le Mahdi annonc�
par Mohamed.
4- Il n'est pas consid�r� comme un marabout
mais comme le proph�te venu en seconde mission sur terre pour r�organiser
la religion telle qu'elle a �t� enseign�e par le Saint
maitre l'imam des deux lieux saint.
5- "Baye Laye amoul mass, Yalla
ko djangal" veut dire "Baye Laye n'a pa d'�gal, c'est Dieu
qui lui a souffl� la connaissance" et non "c'est Dieu qui l'a
dit". Cette traduction que vous avez fait m�rite d'�tre �clair�e
car cela peut amener des confusions ou des sujets de contreverse. Merci de votre
compr�hension et en esperant que cela pourra vous �tre utile.
Un site internet tr�s complet sur le confr�rie lay�ne au
S�n�gal
Voir aussi l'article du bulletin 30 sur le 120�me anniversaire de l'Appel de Baye Laye
La confr�rie layenne et les L�bous du
S�n�gal de Claude Laborde.
La Quadiriyya
C'est la repr�sentation la plus orthodoxe des Musulmans au S�n�gal. Loin de
l'influence des marabouts talibanisant les enfants du pays, c'est �galement
la plus tol�rante. La branche anim�e par la Zawia des Kounta exer�a tr�s t�t
une influence durable sur les familles religieuses de l'AOF. La branche mauritanienne
(le mouvement est n� au Maroc) dirig�e par la famille du Cheikh Mohammed Fadel
a �t� � l'origine de l'implantation du mouvement au S�n�gal.
S'ils
sont tr�s largement minoritaires, leur ferveur est incontestable. La plupart
des Diolas,
des Balantes, des Manjaks, des Mankagnes, des Bassaris,
des Tendas-Bediks, des Coniaguis, et de nombreux S�r�res
et Ba�nouks sont catholiques. Certains
le sont traditionnellement depuis le d�but de la colonisation (S�r�res), d'autres
ont �t� �vang�lis�s au milieu du si�cle (Diolas), tandis que les Bassaris et
les Bediks viennent � peine de recevoir les premiers missionnaires. Cette chronologie
est d'ailleurs flagrante lorsqu'on �coute les pr�noms chr�tiens des diff�rentes
ethnies. Les pr�noms s�r�res sont souvent d�mod�s depuis longtemps en Europe
(comme ceux des Antilles) : Rose, Rosalie, Justin, Bernardin, Saturnin, Th�r�se,
Augustin, Yvette, L�opold, Honorin, Marcel, Felicie, Firmin, Anatole, Aim�......
A l'inverse, dans les ethnies plus r�cemment converties, les pr�noms sont ceux
que l'on entend aujourd'hui en France : Phillipe, Eric, Jean-Marc, S�bastien,
Nad�ge, Sophie..... Des manifestations spectaculaires sont organis�es par le
clerg� local et toute l'op�ration marketing (T-shirt, t�l�vision, casquette,
radio ....) font de ces rassemblements des succ�s : p�lerinage � Popenguine
(photo � gauche), F�te Nationale de la Jeunesse, etc....
Apr�s de
tr�s nombreuses ann�es de dominance europ�enne dans la hi�rarchie religieuse
s�n�galaise, les croyants s�n�galais sont d�sormais pr�sents � tous les �chelons
jusqu'au plus haut : �v�ques, archev�ques (Th�odore Sarr est archev�que de Dakar
depuis 2001) et un cardinal (s�r�res et diolas) repr�sentent le pays � Rome
! Les missionnaires restent n�anmoins europ�ens (en bas � gauche la mission
de K�dougou).
A
l'inverse des Musulmans, il n'y a pas au S�n�gal de temples monumentaux. La
cath�drale de Dakar datant du d�but du si�cle (construite par le fondateur des
orphelins apprentis d'Auteuil, Daniel Brottier) est tr�s sobre et finalement
tr�s peu africaine. Diff�rentes autres �glises et chapelles ont �t� construites
sans pour autant en faire des chefs-d'œuvre d'architecture (en haut � droite
la cath�drale de Saint-Louis du S�n�gal). L'effort humain des organisations
catholiques donnent aux chr�tiens s�n�galais une tr�s bonne image qui n'est
d�mentie nulle part m�me pas dans les r�gions les plus musulmanes du pays. (Caritas,
Enda Tiers-Monde, et les centaines de dispensaires qui soignent sans distinction
Chr�tiens et Musulmans). Les ministres catholiques du gouvernement de l'ancien
pr�sident Abdou Diouf (comme Robert Sagna � l'agriculture ou Jacques Baudin
� la justice) donnent en outre une reconnaissance nationale aux Chr�tiens du
pays. Le nouveau �pr�sident-talib� semble beaucoup moins tenir
� cet �quilibre au sein de la nation.
Voir la
page sp�ciale sur le catholicisme au S�n�gal
Voir aussi la page sur Popenguine
Voir aussi la page sur
les "coins du S�n�gal"
L'Abbaye de Keur Moussa connu pour ses chants et ses produits du terroir.
Le site des joyeux p�res piaristes espagnols d'Oussouye qui avec leurs actions
dans les domaines de la formation et de l'�ducation sont une b�n�diction pour
le Kassa.
Le bienheureux Daniel Brottier d'Alphonse Gilbert. Le p�re
Daniel Brottier, b�atifi� en 1984 par le pape Jean Paul II, est un h�ros fabuleux
de notre temps: missionnaire spiritain au S�n�gal, il se r�v�le un �ducateur
hors pair ; aum�nier volontaire au front durant la guerre de 1914, il brave
le danger pour demeurer constamment en premi�re ligne avec ses soldats. Avec
l'appui de Clemenceau, il fonde l'Union Nationale des Combattants. Au retour
de la guerre, son prestige suscite la g�n�rosit� de milliers de Fran�ais � travers
tout le pays pour �difier � Dakar le fameux Souvenir africain.
�glise locale et crise africaine
: Le dioc�se de Dakar de L�on Diouf. Si cet ouvrage traite
d'abord de Dakar et de sa r�gion, il y a assez de similitudes entre pays d'Afrique
noire pour qu'une bonne part de ce qui se passe dans un pays en mati�re de crise
se retrouve, mutatis mutandis, dans les autres pays. Le t�moignage recueilli
� partir d'un seul pays peut servir � ancrer la r�flexion dans la r�alit� africaine
la plus profonde.
Que
dire de l'animisme si ce n'est que c'est la religion officieuse de 75% des S�n�galais
! Certes seuls quelques Casaman�ais, Bassaris, Coniaguis ou Tendas sont ouvertement
et uniquement f�tichistes. Leurs noms, leurs f�tes, leurs rites sont ancestraux
et rendent hommage aux esprits et aux anc�tres. Les amulettes, masques, gri-gris
et potions magiques pr�par�s par quelque sorci�re ermite sont utilis�s quotidiennement
par la famille. Mais � c�t� de ces animistes �de souche� se trouvent
la majorit� des S�n�galais certes catalogu�s comme catholiques ou musulmans
mais qui craignent ou v�n�rent les esprits autant voir plus que les premiers
! Si rares sont les S�n�galais qui ne portent pas de gri-gris pr�par�s � l'�cart
par un marabout. Le nombre d'amulettes ou d'ingr�dients magiques vendus au march�
Til�ne
� Dakar montre ce besoin de �paranormal�.
Les gu�risseurs font �galement partie de cet univers tr�s africain qui respecte tant les pouvoirs r�els ou suppos�s des forces de la nature. Souvenons-nous (et que ceux qui nous contrediront se cachent car les t�moignages et les articles de journaux s�n�galais sont nombreux) que pratiquement chaque ann�e dans tout le pays et m�me � l'Universit� de Dakar on lynche ou m�me on tue des soit-disant �r�ducteurs de sexe�.... Photo � droite : f�te traditionnelle diola en Casamance.
Rituels divinatoires et th�rapeutiques chez les Manjaks de Guin�e-Bissau
et de Casamance de Maria Teixeira. Dans le royaume de Babok en Guin�e-Bissau
et dans les communaut�s originaires de ce territoire, �migr�es au S�n�gal, les
prises en charge des infortunes personnelles et communautaires sont faites de
mani�re privil�gi�e par les femmes. Par des rituels divinatoires et th�rapeutiques
au cours desquels elles connaissent parfois des �tats de conscience modifi�e,
elles r�ajustent la soci�t� manjak � un environnement mouvant, donnent une intelligibilit�
aux �v�nements et permettent � la communaut� d'affronter les perturbations du
monde.
M�decine traditionnelle, religions et
divination chez les S�r�res Sin� : la connaissance de la nuit de S.
Kalis
Les Bassari du S�n�gal : fils du cam�l�on
de J. Girard
Voir �galement le site de la Fraternit� des Juifs Noirs de France
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Salut a tous! jaime le senegal surtout parceque les senegalaise, alhamdoulilah, sont tres gentils et acculients, que Allah vous benise! timiz556@gmail.com
Dieuredieuf Mawlana Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass (R.T.A)
Dieuredieuf Mawlana Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass (R.T.A)
Il serait mieux que vous vous informiez davantage sur le mouridisme et surtout sur son fondateur,franchement vous passez completement a coté. Reetudiez le mouridisme sans prejuges et revenez nous en parler,sans rancune,salut.
DIEUREUDIEUF MAME MAODO, TOI QUI A SU RETRACER LA VIE DU PROPHETE DE MAGNIERE SUBLIME...
Bonjour, Merci pour ces articls es bien intéressants. J'ai découvert dernièrement un tableau inédit du cheikh Ahmed Tijani, fondateur de la Tijaniya. Peinture sur verre faite du vivant du Cheikh ahmed tijani, peint vers 1800. C'est totalement unique. Ce tableau est visible sur un blog que je viens de créer : cheikhahmedtijani.wordpress.com
Vous avez une vue superficielle et aérienne du mouridisme,je vous recommande pour plus d'éthique de vous rapprocher de quelqu'un à même de vous informer sur "le bruit et la vocifération"
Article très bien écrit j'ai lu vraiment avec grand plaisir, j'ai trouvé que l'auteur est très talentueux; bravo! ça m'a permis de voyager un petit peu dans ce pays qui certainement est magnifique
Les éditions Globophile ont édité Pèlerinage en Mecque d'Afrique d'Emmanuel Brisson. C'est un reportage sur les Baye Fall et le grand Magal des Mourides à Touba. Des extraits sur www.globophile.com
Je pense que beaucoup de gens arrangent la religion comme ils veulent. Je m'occupe d'une association au Sénégal qui vient en aide aux enfants talibés. C'est une honte que ces enfants soient exploités sous couvert de la religion.
encore une fois je constate dans ce post la non acceptation de l'autre que ce soit religieux ou athé alors je voudrais vous expliquer, je suis athéiste a fond parce qu' effectivement d'après mon expérience personnelle je veux avoir la possibilité de penser seule sans être influencé par des croyants de tous bords qui ne le sont que pour l'intérêt financier, ou posséder le pouvoir sur des êtres fragiles dans la plupart des cas,des personnes qui ont besoin qu'on leur dicte leur comportement pour combattre leur propre faiblesse , mais justement mon esprit étant libre de toutes influences,ça m'a permis de vivre 2 ans dans ce beau pays du sénégal que j'adore avec un musulman et le laisser faire tout ce qu'il pensait être bien pour lui sans intervenir,j'ai fait la cuisine a sa convenance, respecté son ramadan, etc.... après sa mort je suis rentré en france et je vis aujourd'hui avec un chrétien qui lit sa bible tous les matins avant de partir travailler, et comme le précédent il ne m'impose pas de penser comme lui alors moi je dis si ces personnes ont besoin de prier pour trouver de la force dans leur vie je leur accorde cette liberté tant qu'ils m'accordent la mienne, alors je crois que le respect de chacun quelque soit sa croyance c'est la véritable position que nous devons avoir, ne doit influencer dans notre vie que la paix, l'amour,et la compréhension de l'autre même si cet autre est différent et la plupart des croyants devraient commencer par appliquer ce qu'ils préconisent l'amour la paix et la compréhension alors PEACE
Salut Tamsir Laye,je suis desole de votre reaction vis a vis de cet article.Vous avez dit que Limamoulaye a dit de son vivant qu il est le prophete venu en chair et en os.La parole d'Allah ne peut point se comparer et celle d un etre humain,je vous ordonne d'aller lire la sourate Ar-rad(le tonnerre) verset 40 ce verset nous dit ceci:Mouhamed(Saw)n a jamais ete le pere de l'un de vos hommes mais le Messager d'Allah et le dernier des prophete.Seul la parole d'Allah est parfaite et absolue.
Je suis desole pour les gens qui disent que Limamoulaye est le prophete Mouhamed(SAw) venu en chair et en os.Je regrette pour eux,il ya un verset du coran a la Sourate Ar-rad(le tonnerre) verset 40 qui dit:Mouhamed n a pas ete le pere de l un de vos hommes mais le Messager d'Allah et le dernier des prophetes.Donc dire que Limamoulaye est un prophete est un blaspheme vis avis de la religion Islamique.
je vous félicite mais aussi vous encourage à aller vers l'information concernant Cheikhou Amadou Bâ de wouro mahdiyou au Fouta et du fondateur de Thiénaba (1882)Serigne Amary Ndack Seck qui prena le wird tidjane avant 1870. Pour plus d'infos:www.thienaba.com
je crois que chacun doit pouvoir vivre librement sa religion,mais aussi s'abstenir de critiquer l?autre.si on ne t'offense pas n'offense personne,seul la raison doit nous guider,la personne est béni de dieu alors pourquoi se laisser berner par des gens qui n'en ont que pour leur poche,qu'ils soient mouride,tidiane ou autre.la ou dieu est reléguer au second plan je crois que le mieux c'est de changer de cape.au senegal on s'est tellement égarer que l'on ne fait mm plus la difference entre le bien et le mal.wassalam
as salamou wa hanlayka wa barakatou frére musulmans soyons prudent au niveau des confréries
vs nous casser les couilles avec vos histoires a la con la rèligion divise l humanitè interdisons pour une foi toutes formes de rèligion vive un monde sans rèligon a bas les usurpateurs les dèmagos et les soi disant prophètes de pacotille le jour du jugement vs verrez ce seront de sacrèès bamboclat
les héritiers potentiels des khalifs de toutes ses confréries religieuses sénégalaises se livrent tous à des pratiques faisant appel à des fétiches ou à leur marabouts cachés pour prétendre à des postes de responsabilité au sein de leur communauté. Ceci illustre la profondeur du culte animiste dans notre société. On n'hésite pas à y faire appel quand on pressé de prendre certaine ascension sociale; dixit la lutte sénégalaise où l'islam se pratique dans les arènes à côté du fétichisme.
slt limamou é l prophet vs avé le plein droi de croir ou pa é si 7té pa l cas les autres khalif mourid tidjan niass... laurai dementi aller leur demandé é vs auré verité ya salam
A coucoul 75 tu penses que ton intelligence qui t'a été légué, peut cerner Dieu. le Seigneur est insondable par nos esprit, autrement la foi n'aurait pas de sens. quel challenge aurait l'être humain à croire ce qui est déjà apparent et tangible ? ne soit pas simpliste !!!
vive le sénégal ! c'est un super beau pays
vive le senegal pays de la Teranga...
dieureudieuf seriñ touba j8 musulman ma femme est español et musulman ,ahora raza i practica como debe la religion estoy muy orgulloso de mi misma i de ser musulmana
Salaam sur vous Aant vu le message qu, a poste Abdoulaye Ndiaye, j,ai senti necessaire d,apporter des refutions aux mensonges enormement graves qu,il a dit, car en contradiction avec lCoran et la Sunnah authentique ""1- Baye LAYE ne prétendait pas être Mohamed mais Mohamed réincarné avec la peau noire"": la base dans l,adoration est l,interdiction, jusqu,q ce qu,il un texte revele venant demander de faire tell ou telle autre chose ou de croire a telle ou telle autre chose. Et ALLAH Le Tres Haut n,a jamais dit dans Coran que le Prophete se reincarnerait dans une quelconque perssonne. C,est donc la un mensone enome contre ALLAH Le Tres Haut "3- La date de son appel est 1883 et non 1884, car cette date correspondait à ses 40 ans, l'âge auquel le prophète avait fait son appel. Il est le Mahdi annoncé par Mohamed. ": il est difficile d,imaginer qu,il existe des personnes fanatiques au point d,etre si refractaire par rapport aux dire du Prophete pl> Le Prophete a dit par rapport a Mahdi qu,il est de la meme ethnie que lui psl et que son pere aurait le meme nom que celui du pere du Prophete, que ses cheveux serait longues. pour ne citer que cela. Oser donc croire qu,un homme noir, senegalais, illettre et le mahdi, c,est la chose grave. le temps jouant conte moi, je laisse tout en souhaitant que la raison vous revienne
tous ces messages (la plupart) relevent de l hysterie, de l idolatrie!!que de guerre au nom des religions!!....pour 1 dieu qui n existe que dans la tete des gens!!....affirmer son existence est delirant!!.....reconnaissons humblement que PERSONNE ne connait l origine, le pourquoi de nos vies;ce mystere de la vie est suffisant! vivons en respectant l etre humain ce sera deja tres bien sur cette terre!NON aux opiums du peuple et aux profiteurs
pourquoi les baye fall ne prient pas?je critique pas seulement je veux savoir parce que suis un ignorant
Religions : opium du peuple et abrutissement des masses !
La lecture des messages de ce forum montre à quel point la religion sème la contradiction et les problèmes. Beaucoup perdent la foi. C'est la mème chose que l'on soit musulman ou appartenant à la chrétienté. C'est dommage. Pourtant,les raisons de croire en Dieu sont nombreuses et logiques. De plus, la Bible a annoncé tous les tristes évènements que nous vivons aujourd'hui et elle parle aussi de l'avenir et d'une nouvelle terre juste et paisible.
Je recherche des personnes interressées par une étude gratuite de la Bible.Pourquoi ? Nous vivons une trés triste et trés difficile époque et beaucoup se demandent comment sera le futur. Et aussi: si Dieu existe, pourquoi ne fait'il rien? La Bible répond à ces questions et à beaucoup d'autres. Par exemple, savez vous qu'elle a annoncé tout ce que nous vivons aujourd'hui et aussi ce qui est sur le point d'arriver ? Savez vous qu'elle nous transmet la promesse divine d'une " nouvelle terre ou la justice habitera"? C'est avec plaisir que je répondrai à vos questions. Bonne journée.
Je pense que maitre Jacques BAUDIN est musulman et non chrétien.Merci
julio t 1 profane alrs chut ta po 2 place ici
je ne sui pa dacor sur tou c polymique sur les mourides ,tijane ;layenes ,hadres et les catholiques . Prions pour k allah nou guide sur son bon chemin mé pa ceux des perdants.Voila c qi é essentiel
JESUS qui a vi entre les plus pauvre qui est mort pour nous pardoner nos peché.toute ces cofreries sont des sectes ou ils controlent et magent lŽargent des gents comment on peut jurer sur une personne qui est comme toi.seulement je veux que vous pensez un peu
Bonjour! Je m'adresse à MAGALI64. Je viens ce mois-ci au Sénégal. Y-a-t-il une salle du royaume à M'Bour?
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