Bulletin N�30 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui le Soleil et AFP)
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des s�n�galiens
4- La m�t�o du jour (aujourd'hui Ziguinchor)
5- Infos diverses (Maison � louer,Nouvelles et f�tes, l'agenda, )
6- L'Association du Jour (Connexion sans Fronti�res)
7- Le site du jour (Les Po�tes du S�n�gal)
8 - Le chanteur du jour (aujourd'hui Doudou N Rose )
9-  L'auteur du jour (aujourd'hui Boubacar DIOP)

 


Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/m�dias de www.planete-senegal.com)

1 - March� des jeunes de Nioro : protestation contre le ravinement des rues
L'UN DES PLUS ANCIENS DEPARTEMENTS du S�n�gal, Nioro, la capitale du Rip traditionnel n'en demeure pas moins l'une des contr�es les plus d�pourvues de ce pays. Ce qui tient lieu de capitale du Rip, s'ouvrant sur la Gambien et les r�gions Sud du S�n�gal, souffre aujourd'hui d'un manque terrible d'infrastructures routi�res mais aussi d'un plan d'assainissement ad�quat qui mettrait la cit� � l'abri des d�sagr�ments li�s � l'�rosion hydrique. En effet, Nioro est devenu aujourd'hui la capitale des ravins depuis que les art�res principales sont devenues impraticables du fait des eaux de ruissellement qui ont pratiquement divis� la ville en deux parties bien distinctes. C'est justement pour protester contre cette situation pour le moins d�favorable que les jeunes de la cit� ont organis� mercredi une marche qui les a conduits de la Pr�fecture � la sortie de la cit� en passant par les grandes art�res. Aussi, ces jeunes tenaient � interpeller les autorit�s du pays sur l'ins�curit� qui a gagn� la ville du fait de l'absence depuis fort longtemps de tout �clairage public. Selon le coordonnateur des jeunes Matar Tamsir B�, il est inadmissible qu'une cit� capitale de l'un des d�partements les plus anciens du pays soit plong�e dans une effrayante obscurit� une fois la nuit tomb�e. Autre point de revendication des jeunes, c'est la d�gradation des locaux abritant la circonscription m�dicale, le manque de m�dicaments et les mauvaises conditions d'hospitalisation des malades, ce qui oblige les populations de s'orienter vers la ville gambienne la plus proche ou se rabattre sur le centre de sant� de Paoscoto une communaut� rurale situ�e � quelques Kilom�tres de Nioro. Aussi les jeunes exigent la construction d'un deuxi�me lyc�e, celui existant aujourd'hui ne remplissant aucune norme. Pour boucler la boucle, les jeunes ont barr� la route � l'entr�e de la cit� obligeant les automobilistes � emprunter les voies d�fonc�es de la ville. Une mani�re disent-ils de montrer les v�ritables plaies de la capitale du Rip. M. C.

2- M�dicaments : attente du boom g�n�rique
40 milliards de FCFA environ constituent le chiffre annuel du march� int�rieur pharmaceutique. Le priv� �treint encore la plus grosse part, laissant encore le secteur public � la tra�ne. Ainsi, pour faire face aux nombreux probl�mes de sant� publique, donc aux demandes en m�dicaments, l'Etat a entrepris un programme de promotion de m�dicaments g�n�riques, copies des "sp�cialit�s" pharmaceutiques tomb�es au bout de 20 ans, dans le domaine public et qui peuvent �tre acquis � des prix bas par une large partie de la population. Le programme n'a enregistr� aujourd'hui que des r�sultats timides. Des pharmaciens et des m�decins s'y avancent avec lenteur. Certains, ont frein� depuis le d�but des quatre fers. Nos reporters ont fait un tour sur la question avec des acteurs du secteur, dont le Pr Mamadou Keith Badiane, sp�cialiste en chimie th�rapeutique et directeur de la Pharmacie et du M�dicament depuis un peu plus de deux mois. La Pharmacie nationale d'approvisionnement en premi�re ligne Structure publique charg�e d'approvisionner les pharmacies r�gionales et les districts sanitaires en m�dicaments, la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement voit son chiffre d'affaires en mati�re de m�dicaments g�n�riques �voluer selon les ann�es. Ce chiffre a atteint, l'ann�e derni�re, plus de six milliards. Et pourtant, il y a seulement cinq ans, il n'�tait que d'un peu plus d'un milliard. Pour cette ann�e, il y a donc fort � parier que ce chiffre va �voluer de mani�re tr�s sensible. C'est dire donc que la vente des m�dicaments g�n�riques marche bien. M�me si nous n'assistons pas encore au "boom du g�n�rique", selon l'expression d'un pharmacien, il y a lieu, selon lui, de dire que la vente se fait bien. Les S�n�galais seraient alors de grands consommateurs de m�dicaments g�n�riques, comme l'a soulign� M. Khalifa Ababacar S�ne, directeur g�n�ral de la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement (PNA). Cela est confirm� encore davantage par le chiffre d'affaires de cette structure publique de distribution de m�dicaments. En cinq ann�es, ce chiffre d'affaires a �t� presque multipli� par quatre. En 1994, la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement a fait un chiffre d'affaires de 1 milliard 990 millions rien que sur les m�dicaments g�n�riques. En 1995, c'�tait le double avec 2 milliards 514 millions. En 1996, elle a fait 2 milliards 931 millions contre 3 milliards 228 millions en 1997. En 1998, ce chiffre a atteint 4 milliards 107 millions, et 6 milliards 123 millions en 1999. L'�volution tr�s significative de ce chiffre d'affaires d�montre certainement que la vente des m�dicaments g�n�riques marche bien dans les districts sanitaires. Les raisons, telles que donn�es par Khalifa Ababacar S�ne, sont d'abord li�es au fait que ces produits sont de qualit�. Ensuite, ils sont tr�s accessibles aux diff�rentes couches de la population. Enfin, la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement proc�de � des appels d'offres internationaux, et elle fait passer tout par son laboratoire de contr�le de m�dicaments qui proc�de � une analyse syst�matique des produits. Dans le rapport d'ex�cution budg�taire de la PNA o� l'ensemble des ventes au 30 septembre de cette ann�e �tait consign�, 25 % des ventes �taient consacr�es � Dakar. Cette r�gion abrite en m�me temps le magasin central � partir d'o� le " dispatching " au niveau des autres r�gions est fait. Il faut rappeler qu'il y a une pharmacie r�gionale d'approvisionnement dans les r�gions de Ziguinchor, Tamba, Kaolack et Dakar. " L'objectif de la PNA est de mettre sur pied une PRA dans chaque r�gion conform�ment aux recommandations des Assises nationales sur la sant� ". La Pharmacie r�gionale de Dakar a vendu, au 30 septembre de cette ann�e, 35 %. Celle de Saint-Louis vient en seconde position avec 14 % des ventes, ensuite Kaolack avec 11 %, Ziguinchor 9% et Tamba 6 %. La part importante de la Pharmacie de Dakar est li�e au fait qu'elle a non seulement le droit de vendre dans la r�gion, mais aussi celle de Thi�s et une partie de Diourbel. La PRA de Kaolack assure la vente dans cette r�gion et dans la seconde partie de Diourbel. Sadibou MARONE

3- Crise ivoirienne : Impact mitig� sur le port de Dakar
La crise ivoirienne aurait pu �tre b�n�fique pour le Port autonome de Dakar. Mais en r�alit� cela ne s'est pas produit. Certes au niveau du transbordement il y a eu un impact positif car, � ce niveau, les statistiques montrent une nette progression entre le derni�re semestre 1999 et le premi�re de l'ann�e en cours. " L�, on peut dire que m�me les armateurs ont anticip� ", nous affirme une source proche de la direction du Port. Mais sur le plan transit qui aurait pu �tre beaucoup plus important pour le port de Dakar, �conomiquement parlant, le mouvement n'a pas pour autant connu de changement. Cette crise n'a pas permis de renverser les tendances �volutives sur les parts de march� du trafic maritime que le Port d'Abidjan, devenu un concurrent s�rieux, a r�ussi � d�tourner � sa faveur. En effet, compte tenu de sa situation g�ographique qui fait de lui le premier port africain, presque la porte de l'Afrique par rapport aux autres continents, le PAD d�tenait 60% des parts de march� contre seulement 35% pour la C�te d'Ivoire. Mais cette tendance s'est renvers�e, particuli�rement en 1999, � cause des probl�mes qu'a connus l'axe ferroviaire Dakar - Bamako. " Mais , ce n'est pas du fait du co�t trop cher car les services du PAD ne pas �lev�s du tout. Nous avons m�me des tarifs tr�s concurrentiels ", affirme notre interlocuteur. L'�volution du transit malien au cours de l'ann�e 1999 a accus� le contrecoup impos� par les ruptures de voies qui n'ont pas manqu� de p�naliser l'axe Dakar-Bamako. Cette situation qui a particip� largement au basculement du trafic du PAD au profit du Port d'Abidjan est devenu aujourd'hui le principal goulot d'�tranglement qui tarde � trouver une solution. Laquelle d'ailleurs ne serait venir que de l'existence d'un axe routier reliant Dakar � Bamako. Un projet tant souhait� des deux c�t�s d'ailleurs puisque devant permettre aux op�rateurs �conomiques des deux pays de gagner du temps et en terme de r�duction du co�t du transport. " Tant que l'on a pas cette d�serte, on ne peut pas atteindre Bamako par la route ; ce qui va forc�ment r�duire nos capacit�s de transits", se d�sole notre source. Contrairement � la capitale ivoirienne qui est reli�e � toutes les autres villes africaines. L'existence de cet axe routier Dakar - Bamako est d'autant plus utile et important pour le PAD car il lui permettrait � ce dernier de s'ouvrir aussi aux autres villes africaines de l'UEMOA et de se positionner comme Abidjan. " Tenez, par exemple en 1999, nous avons embarqu�es au port de Dakar 9000 tonnes d'engrais des ICS, d�barqu�s � Abidjan pour �tre achemin�s � Bamako ", r�v�le notre source. Ce qui para�t tout de m�me paradoxal. D'autant que si l'on dispose d'un port de transbordement ou de transit, c'est pour financi�rement, �conomiser certaines escales ou gagner en temps. Dans ce cas, l'on voit mal des armateurs ou op�rateurs �conomiques choisir uniquement de faire plaisir au PAD sachant qu'il leur faudra imp�rativement repasser par Abidjan pour atteindre les autres villes africaines de l'UEMOA qui ne peut s'ouvrir au PAD qu'� partir de Bamako. Mais il faudra d'abord trouver le moyen d'arriver � la capitale malienne ce qui ne peut se faire que gr�ce � la r�alisation de l'axe routier Dakar -Bamako. C'est le seul espoir pour le PAD de d�velopper des activit�s de transit importantes avec les autres villes de l'union mon�taire ouest africaine. En ce qui concerne l'axe ferroviaire Dakar - Bamako, c'est pour rem�dier aux contre-performances de ces derni�res ann�es, que les r�seaux des chemins de fer du S�n�gal et du Mali se sont retrouv�s � Dakar en juillet 2000 et se sont fix�s un objectif de r�aliser 42.000 tonnes de transits soit 32.000 � la mont�e, c'est � dire � partir de Dakar vers Bamako et 10. 000 tonnes � la descente, dans le sens contraire. En terme de projets ils ont ainsi retenu d'aller vers un objectif de 9 trains par semaines. En attendant que cette route bitum�e Dakar - Bamako, tant esp�r� voit le jour. Le PAD serait alors seulement le Port d'�clatement que toute la communaut� portuaire appel de tout son vœu. Adama MBODJ

4- 120e anniversaire de l'Appel de Baye Laye
Camb�r�ne accueille la premi�re �tape dimanche matin C'EST DIMANCHE MATIN, � Camb�r�ne, que Seydina Mame Alassane Lahi, Khalife de Seydina Limamou Lahi, donnera le coup d'envoi des manifestations marquant la comm�moration du 120e anniversaire de l'Appel du saint homme de Diamalaye. La c�r�monie se d�roulera devant le mausol�e du premier khalife de Baye Laye, Seydina Issa Rouhou Lahi. Comme � l'accoutum�e, Seydy El Hadj Abdoulaye Thiaw Lahi, fr�re et porte-parole du Khalife, d�gagera le sens de la comm�moration de cet �v�nement exceptionnel qui a �t� d�terminant dans la vie de Mame Limamou. Car il marque le d�but, non seulement d'un d�ferlement de foules immenses vers Diamalaye, mais aussi de d�m�l�es avec les autorit�s coloniales de l'�poque. Cela lui a valu un internement � Gor�e, mais qui n'a pas dur� du tout, parce que des faits miraculeux ont contraint les adversaires de sa d�marche � abandonner leur projet machiav�lique. Par la suite le saint homme, � l'image de Seydina Mohamed dont il se veut l'incarnation, s'est exil� avec ses plus proches compagnons au lieu dit " Ngu�di�ga " (Malika). L� aussi, ce fut la ru�e des adeptes vers celui-l� qui ne cessait d'�tonner plus d'un. Pourtant son message n'avait rien qui p�t heurter quelqu'un, � moins qu'il ne f�t anim� d'intention inavou�e. Car comme ne cesse de le rappeler quotidiennement son descendant Ch�rif Ousseynou Lahi, Seydina Limamou a toujours pr�ch� la conformit� aux enseignements de la Charia et de la Souna, la droiture, le travail, le patriotisme, etc. C'est pourquoi Ch�rif Ousseynou Lahi invite toujours ses fr�res et sœurs en Islam " � se r�f�rer aux sermons toujours actuels de Baye Laye ". Une fa�on d'appeler " � un retour � Dieu le Tout Puissant. Sachant que toutes les id�ologies et doctrines qu'Occidentaux et communistes ont mises en œuvre pour contrecarrer l'islam ont lamentablement �chou�, car elles ont plong� le monde dans la pauvret�, la mis�re, la haine, les guerres meurtri�res, les d�viations sociales caract�ris�es par une jeunesse aux antipodes de la morale et qui s'est d�marqu�e de tous les id�aux nobles d'une soci�t� saine ". En cons�quence, le marabout est convaincu que seuls les enseignements de l'Islam sont le meilleur recours pour r�soudre l'ensemble des probl�mes de d�veloppement �conomique, social culturel du monde ". Sans doute que pendant les deux jours de c�l�bration du 120e anniversaire de l'Appel de Seydina Limamou Lahi, le khalife Mame Alassane Lahi, ses fr�res, le porte-parole Ch�rif Abdoulaye, et Ousseynou, leurs neveux Dial Lahi Thiaw, Cheikh Mback� Lahi, Mandione y reviendront. Ils d�velopperont, en effet, avec le talent qu'on leur conna�t, des th�mes ayant trait � la situation qui pr�vaut dans le monde, et les rem�des pr�conis�s par Baye Laye. Outre le coup d'envoi qui sera donn� � Camb�r�ne, le programme pr�voit dans l'apr�s-midi du dimanche, un p�lerinage � la Grotte de Ngor. Et lundi matin, � Yoff Diamalaye (toutes les c�r�monies s'y d�roulent), il y aura une ziara au mausol�e de Seydina Limamou. Les manifestations seront cl�tur�es par une c�r�monie officielle qui d�butera � 15 H. Elle aura pour cadre la vaste place Diamalaye et elle donnera l'occasion � la d�l�gation repr�sentant le pr�sident Abdoulaye Wade de livrer le message que ce dernier a adress� au Khalife de Baye Laye et � l'ensemble de la communaut� Ahlou Lahi. Par ailleurs, la jeunesse regroup�e dans " Farlu Ci Din� Ji " (voir notre �dition de Mercredi dernier), mettra en œuvre un vaste et riche programme socio-culturel et religieux. Il sera marqu� par des causeries et conf�rences qui feront monter au cr�neau Ch�rif Ousseynou Lahi, son neveu Cheikh Mback� Lahi, etc. En plus il y a une exposition qui replongera les fid�les dans ce qu'ont �t� la vie et l'œuvre de Seydina Limamou Lahi Al Mahdil Mountassar et ses illustres et saints descendants. Avec la particularit�, cette ann�e, que l'art plastique sera de la partie. Khaly TALL

5- L'identit� culturelle des S�r�res Ndut revisit�e
L'organisation des Journ�es culturelles de Mont-Rolland, (d�partement de Tivaouane), qui a pris l'allure d'un cercle d'�tudes et de r�flexions, a servi de test aux populations de cette localit� de 30.000 habitants regroup�s dans vingt-trois villages. Le comit� d'organisation, dirig� par le Pr Thomas Gana Diouf, chercheur en tradition orale du Sereer Nd�t, a travaill� de concert avec les dirigeants au plan institutionnel, spirituel, intellectuel et social qui ont tous contribu� � la r�ussite de ce forum. La bonne ma�trise des th�mes de ces journ�es culturelles ouvertes officiellement par le Premier ministre Moustapha Niasse, a donn� un signal fort � ces assises. L'occasion a �t� donn�e aux organisateurs dont Mlle Mireille Marie Tine, �tudiante � l'UCAD, de rappeler le texte r�dig� � la m�moire de feu Joseph Saala Diouf par le Pr Jules Jacques Di�ne. Il fallait d�s lors que les participants � ce forum s'inspirent des recueils rassembl�s comme acquis par l'�crivain d�funt qui fut un compagnon de lutte po�tique et litt�raire du pr�sident Senghor. Les id�es contenues dans divers documents expos�s et discut�s en commissions ont permis aux participants d'esquisser les grandes lignes et d'explorer les circuits par lesquels ils parviendraient � trouver les moyens pour r�aliser leurs objectifs. L'essentiel de ces assises portait d'ailleurs, entre autres, sur la revalorisation de la morale, la revitalisation de l'identit� culturelle de l'ethnie sereer nd�t. D'apr�s la tradition orale, les premiers peuplements sereer sont venus du Fouta Toro � l'issue de mouvements migratoires dont on n'arrive pas � cerner tous les contours. Il s'agit l� d'un constat fait par Charles Becker, selon qui la tradition orale semble accr�diter la th�se de la conqu�te islamique, notamment celle des Almoravides. D'apr�s le Pr Thomas Gana Diouf, les groupes sereer avaient entrepris, apr�s Boutilimit, une longue marche jusqu'� Ka�di avant de se disperser. Pour le chercheur, cette dispersion est due � plusieurs facteurs qui n'ont pas �t� expliqu�s jusqu'ici et qui accr�diteraient la th�se d'une " force hostile " rencontr�e dans le Waalo et qui a beaucoup contribu� � la scission des groupes pr�cit�s. Le Pr Thomas Gana Diouf, tenant compte des conclusions tir�es au terme de ce forum, est revenu sur la qualit� humaine et sur les vertus cardinales du sereer nd�t, rappel�es � travers des contes, des l�gendes, des proverbes et des �nigmes. Selon lui, le sereer nd�t, fier d'appartenir � la soci�t� universelle au plan originel, se veut honn�te, travailleur courageux, d'o� la n�cessit� pour les nouvelles g�n�rations de s'inspirer de leurs anc�tres. Il faudrait aussi une bonne politique de conservation de ce patrimoine culturel oral, gage d'une fid�lit� r�elle � un peuple en pleine �volution, a affirm� le professeur. L'id�e d'implanter une Maison de la Culture, sous forme d'�comus�e, � Mont-Rolland, a �t� retenue par les organisateurs de cette rencontre. Les sereer nd�t, qui sont catholiques ou musulmans, ont renonc� � la r�sistance farouche qu'on leur connaissait, en privil�giant le dialogue et la concertation. Le Pr Diouf a soulign� ce que repr�sentait pour eux le refus que les anc�tres utilisaient comme cheval de bataille. Il a mis l'accent sur le refus de perdre une identit� et l'assimilation d'une langue par rapport � d'autres, qui seraient une sorte de domination culturelle. C'est pourquoi, il a �t� demand� l'augmentation du temps d'antenne accord� au magazine sereer nd�t � la Radiot�l�vision s�n�galaise et qui est de vingt-cinq minutes depuis 1996.
BEN CHEIKH

6- Ins�curit� et pauvret� � Ross-B�thio : P�tition des population � l'administration
DANS UNE PETITION adress�e aux autorit�s administratives de la r�gion, les d�l�gu�s des quartiers de Gad-Ga, Santhiaba, les imams de ces localit�s et le pr�sident de la maison des jeunes, les populations de Ross-B�thio (Saint-Louis), ont attir� l'attention des pouvoirs publics sur les conditions p�nibles et d�sagr�ables dans lesquelles elles vivent. Selon cette p�tition qu'elles nous ont fait parvenir mercredi : "il est � craindre des d�bordements tr�s f�cheux de soul�vement populaire, si les autorit�s comp�tentes ne r�agissent pas dans les plus brefs d�lais pour r�soudre leurs probl�mes". La famine s�vit � Ross-B�thio, selon les signataires de ce document : "nous sommes confront�s � d'�normes difficult�s li�es au manque notoire de moyens de production, d'assistance, de terres cultivables. Notre cuvette qui couvre une superficie de 2.500 ha est totalement d�grad�e, parce qu'elle a subi depuis une vingtaine d'ann�es des agressions de toutes sortes. A l'�poque, ces terres produisaient 6 � 7.000 tonnes de riz et nourrissaient presque 10.000 habitants". "Le moyen d'approvisionnement des populations en eau brute de consommation, soulignent-ils, est moyen�geux et effroyable. L'eau de la rivi�re, qui est constamment souill�e, pollu�e par les urines et les excr�ments des �mes attel�es, est recueillie dans des f�ts de 200 litres et, r�guli�rement propos�e aux populations moyennant une somme qui oscille entre 150 et 200 francs. Le probl�me de l'eau constitue, sans doute, le point central des revendications de Ross-B�thio. Il est vrai que certains villages comme Mboundoum ont un r�seau hydraulique ad�quat, mais Ross-B�thio, chef-lieu de l'arrondissement attend toujours son ch�teau d'eau. Le Lac de Guiers, situ� � quelques encablures de cette localit�, approvisionne toutes les grandes villes du pays. C'est paradoxal". Aussi, poursuit la p�tition, "l'ins�curit� r�gne � Ross-B�thio o� l'on note la pr�sence de ressortissants �trangers et des malfaiteurs s�n�galais. On recense de nombreux cas de vols, viols, d'assassinats, d'agressions physiques et dans cette localit� l'�clairage public fait d�faut. Si le gouvernement ne fait rien pour r�soudre nos probl�mes, nous prendrons nos responsabilit�s" ont affirm� les auteurs de la p�tition.
Mbagnick DIAGNE


Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut � tous les s�n�galiens. Nang�nedef  Cette lettre d'information est envoy�e aujourd'hui � 3927 personnes � travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Beaucoup de nouvelles pages ont vu le jour sur Planete-Senegal.com. N'h�siter pas � fouiller pour trouver l'info tant recherch�e.

AVIS DE RECHERCHE : Une tr�s gentille dame m'a t�l�phon� � propos de Yoff Djily Mbaye. Je la prie de m'excuser mais mon t�l�phone �tant tomb� en panne et n'ayant ni son mail ni son t�l�phone je n'ai pas pu la recontacter. Qu'elle sache que tout est r�gl� et qu'elle peut me ret�l�phoner !

>>>Voici un message d'ENZO TROVATO, qui nous �crit d'Italie (j'ai traduit) :
"Nous avons une ferme bas�e en Sicile. Nous faisons pousser (uniquement l'�t�), des l�gumes ethnique (j'imagine que ce sont soit des l�gumes tropicaux soit des l�gumes bio !). Nous fournissons 100% du march� du l�gumes ethnique en Sicile et 60% de march� italien. Nous avons aussi une entreprise agro-alimentaire d'aliments ethniques frais et en conserve. A ce propos, nous cherchons des contacts avec des fermes ou des entreprises  au S�n�gal pour une coop�ration.
Plus pr�cisemment, nous sommes int�ress�s par un partenariat avec une entreprise de transformation de poissons s�ch�s et/ou fum�s. Nous sommes partant pour un partenariat avec une entreprise ou un particulier.  Contacter TROVATO enztrova@tin.it


Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel � photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la Gambie et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment marqu� sur la photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance. Christian


Les messages des senegaliens

(disponible �galement sur le nouveau forum de
planete-senegal.com � www.planete-senegal.com/forum/) :

>>>Voici un message d'ENZO TROVATO, qui nous �crit d'Italie (j'ai traduit) :
"Nous avons une ferme bas�e en Sicile. Nous faisons pousser (uniquement l'�t�), des l�gumes ethnique (j'imagine que ce sont soit des l�gumes tropicaux soit des l�gumes bio !). Nous fournissons 100% du march� du l�gumes ethnique en Sicile et 60% de march� italien. Nous avons aussi une entreprise agro-alimentaire d'aliments ethniques frais et en conserve. A ce propos, nous cherchons des contacts avec des fermes ou des entreprises  au S�n�gal pour une coop�ration.
Plus pr�cisemment, nous sommes int�ress�s par un partenariat avec une entreprise de transformation de poissons s�ch�s et/ou fum�s. Nous sommes partant pour un partenariat avec une entreprise ou un particulier.  Contacter TROVATO enztrova@tin.it

>>>Tohe et son amie, deux Anglais, recherchent des correspondants du S�n�gal de plus de 25 ans pour discuter du pays, chater en direct etc... Vous pouvez le contacter sur son E-mail :
DOYLED43@aol.com

>>>Patrick et Mich�le CLEMENT nous transmettent cet avis de recherche :
"Nous entretenons des relations depuis plusieurs ann�es avec un jeune africain r�fugi�. Nous l'avons fait sortir de son pays toujours en guerre civile � ce jour. En 1998, il s'installait comme coiffeur � la gare routi�re de Ziguinchor. En 1999 il partait � Bissau en Guin�e pour ouvrir une boutique sp�cialis�e dans le Batik qu'il fabrique lui-m�me.
Depuis janvier 2000, o� nous l'avons rencontr� pour la derni�re fois � Ziguinchor, nous sommes sans nouvelle de sa part.
Il s'appelle �mile CONTE. �g� d'une vingtaine d'ann�es, il est de corpulence assez forte Sa boutique se situe face � la Poste de Bissau, devant une maison coloniale d�saffect�e. Occasionnellement, il continue de couper les cheveux et va r�guli�rement � Banjul s'approvisionner en tissus et colorants. Il �tait avec une am�ricaine du nom de Lise Jhonson.
Nous cherchons une personne allant � Bissau ou y r�sidant pour obtenir des informations aussi minimes soient-elles.
Nous vous remercions d'avance pour la moindre information � son sujet,
Patrick et Mich�le CLEMENT
patclement@nordnet.fr


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Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoy�e � plus de 3000 internautes!
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La M�t�o

Venez d�couvrir la m�t�o
de nouvelles villes (Cap Skirring, Dakar, Diourbel, Kaolack, K�dougou,
Kolda, Linguere, Matam, Podor, St-Louis, Tambacounda, Ziguinchor )

Aujourd'hui Ziguinchor

Mis � jour: 15:00 GMT le 6 novembre, 2000
observ� � Ziguinchor,
Les temp�ratures95� F / 35� C
Index de chaleur105� F / 40� C
Humidit�49%
Point de saturation73� F / 23� C
VentCalme
Pression29.80 pouce / 1009 hPa
Conditions m�t�oInconnu
Lever du soleil07:00 AM (GMT)
Coucher du soleil06:37 PM (GMT)
Lever de la lune03:04 PM (GMT)
Coucher de la lune02:17 AM (GMT)

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Infos diverses

= Pour les touristes d�sirant se rendre � Saint-Louis, un vol DIRECT Paris/Saint-Louis est assur� tous les mercredi (d�collage de Paris � 10h00, arriv�e � Saint-Louis � 15h00). Pour le retour, le d�collage � lieu � Saint-Louis � 16h00 (transit � Dakar � 17h00) puis l'atterissage � Paris a lieu � 01h00 du matin. Compagnie : Star Airlines, vendu par Look Voyages.

= Les Amis de Baback : Notre Assembl�e G�n�rale aura lieu le samedi 21 octobre 2000 � la Salle des F�tes de La Croix Blanche � 14 heures 30 "prrrrr�ciz�ment". Tout le monde est invit� � y participer. On y parlera, entre autres sujets, de tous les sujets dont on a pas l'habitude de parler.

Une tr�s bonne affaire � Saly,  � 100m de la plage Maison avec petit jardin ,Type F1 mezzanine (56 m�), permettant de loger 4 personnes (lit + divan) Jusqu’au 20/12/2000 : 1170FFau lieu de 1950FF la semaine  T�l�phonez � Agn�s au T�l : 06 16 94 01 61 Site avec photos : http://fabc.free.fr/salylocation   / e-mail : agnes_guinefolleau@yahoo.fr  

= Cheikh Tidjane Ndiaye loue �galement sa villa situ�e dans le quartier r�sidentiel d'HANN � Dakar, pr�s du club de voile et du club d'�quitation de Hann. Il nous en fait ici la description.Elle est enti�rement meubl�e avec des meubles de style Louis XIV, 2 salons, une salle � manger Lous XIV et un piano au rez de chauss�e. 1 salon moderne avec t�l�vision et TV 5 & salle � manger style moderne au 1er �tage, climatis�s. 7 chambres � coucher avec lits dont 2 pour couples climatis�es. 15 lustres. Cuisine avec meubles de cuisine modernes avec cuisini�re �lectrique, gaz, frigo et cong�lateur. 5 Salles d'eau avec baignoires. 2 Garages pour 7 voitures. 1 cour de 320 m2. 1 Terrasse avec une grande case au 2e �tage. Le contacter : t�l�phone/fax : (813) 5758-2129.  Pris location mensuelle : FF. 7.000,oo  Adresse : Cheikh Tidiane NDIAYE Beauxarts Fukasawa 8-10-14, Fukasawa Setagaya-ku TOKYO 151-0081 tidiane@tkk.att.ne.jp

= Yves, qui nous a envoy� de belles photos pr�sentes sur Planete-Senegal.com loue sa maison � Saly. Vous pouvez voir de belles photos et des renseignements sur son site pleinde bonne humeur. http://www.multimania.com/bs172606
Vous pouvez �galement lui t�l�phoner en Belgique au (0032) 712 18267 ou au (0032) 756 00 333. .

Cette rubrique vous est consacr�e. Si vous avez un message � passer n'h�sitez pas � me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'association du jour

Connexion Sans Fronti�re
http://www.ifrance.com/cgn-csf/

L'objet de Connexion Sans Fronti�re :
Le r�seau a pour objet principal de r�unir les acteurs du d�veloppement � la base : mouvement de jeunes filles, mouvement de femmes, associations sportives et culturelles, associations de d�veloppement de quartier, autres organisations communautaires et centres de formation communautaire dans le cadre de programme, d’�tude, d’initiation et d’int�gration des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans leur plan d’action et de d�veloppement afin d’exposer le savoir-faire et de mieux s’ouvrir dans le monde en vue de la d�mocratisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les pays en voie de d�veloppement.

Visitez �galement la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

LES POETES DU SENEGAL

Pour les amoureux de belles lettres, et particli�rement ceux qui ont pu d�couvrir le premier jet des Encyclop�dies de S�n�galaisement.com (Litt�rature, Musique et Cin�ma), allez vite d�couvrir si ce n'est d�j� fait le nouveau site des Po�tes du S�n�gal sur http://www.wokhtan.com
Voici donc une nouveaut� qui ne manquera d'enrichir le patrimoine "internetesque" du S�n�gal. A voir en priorit� !

Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail vos textes et photos qui seront
transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

Doudou NDiaye Rose : Griot d'origine Wolof , il a �tudi� d�s l'age de 7 ans la percussion et l'histoire de son pays, le S�n�gal. Professeur de rythme � l'Institut National des Arts de Dakar et Chef Tambour Major des Ballets Nationaux, il fut remarqu� par Maurice B�jart . Il s'est produit pour la premi�re fois en France, avec sa propre troupe compos�e de cinquante batteurs en octobre 1986.
Commence alors une fulgurante ascension dans le monde entier. Devenu l'un des premiers ambassadeurs de son pays, il propose au monde une musique moderne et inventive tout en restant fid�le � l'inspiration traditionnelle africaine. Il est d�sormais per�u comme un v�ritable chef d'orchestre symphonique de musique classique et contemporaine. Sorte de Boulez de la percussion, il dirige avec force, pr�cision, gr�ce et virtuosit� de v�ritables symphonies au tambour �blouissantes dans leur superposition de rythmes.

D�couvrez les albums de DNR et �coutez des extraits de ses chansons en direct dans la page DNR de l'Encyclop�die de la musique S�n�galaise de Planete-Senegal.com. Vous pouvez �couter ci-dessous les 20 morceaux de l'album "Djabote"

Djabote

Retrouvez �galement tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclop�die de la musique S�n�galaise" de Planete-Senegal.com


L'�crivain du jour

Boubacar Boris DIOP :N� le 26 octobre 1946 � Dakar. Conseiller technique au minist�re de la Culture, professeur de litt�rature, puis de philosophie pendant une dizaine d'ann�es. Actuellement journaliste, il collabore � diff�rents journaux dans son pays, ainsi qu'au quotidien zurichois "Neue Zucker Zeitung" (depuis 1991) et au mensuel africain d'analyses �dit� � paris : "Afrique, perspectives et r�alit�s".Boubacar Boris Diop est aussi l'auteur de trois pi�ces de th��tre. Il a �galement travaill� pour le cin�ma comme sc�nariste.  --http://www.arts.uwa.edu.au/MotsPluriels/MP999bbd.html

>>LES TRACES DE LA MEUTE
>>LE CAVALIER ET SON OMBRE
: C'est le p�nible parcours de cet Orph�e des temps modernes que le romancier s�n�galais Boubacar Boris Diop retrace dans son quatri�me roman. Peu � peu, se dessine le portrait de Khadidja, cette femme �nigme qui s'est d�rob�e � l'amour du narrateur "comme on dispara�t dans des sables mouvants". Ecrit par petites vagues s�ches, "Le cavalier et son ombre" est un roman fascinant, myst�rieux et quotidien. Boubacar Boris Diop cerne au plus pr�s la mont�e de l'angoisse chez son h�ros, les ravages qu'exerce sur son esprit cette douleur sourde qui mine plus s�rement que le d�sespoir : l'incertitude.

>>Le Temps de Tamango
>>Les Tambours de la M�moire (r��dit� en 1990)

Retrouvez �galement tous les auteurs et leurs livres sur la page "Litt�rature du S�n�gal" de Planete-Senegal.com


www.planete-senegal.com

bulletin 30 / octobre  2000


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