L'AGRICULTURE
L'agriculture, si elle ne rapporte pas beaucoup au pays, occupe la majorité de la population et la totalité dans les zones rurales (70% des Sénégalais sont cultivateurs ou éleveurs). Ainsi, sur dix millions d'habitants, près de sept sont paysans. Sur onze millions d'habitants plus de cinq habitent en zone rurale. Sur les 200.000km² du pays, plus de 80.000 sont directement et en permanence consacrés à l'activité agricole, et près de 60.000 à l'activité pastorale. Cette agriculture ne permet néanmoins pas de nourrir l'ensemble de la population et le Sénégal importe hélas encore la plus grande partie de son riz : 390.000 tonnes de riz ont été importées l'année dernière. La diversité des cultures n'est pourtant pas à revoir : le riz (150.000 tonnes), le mil (600.000 tonnes), le maïs, le fonio (100.000 tonnes), le coton (50.000 tonnes et en progression constante grâce à la Sodefitex, société nationale d'exploitation des textiles) et l'arachide sont les principales. Mais chaque chacune est synonyme d'une activité et d'un revenu différent.
Voir
aussi la page sur les statistiques agricoles détaillées
(chiffres et données de la FAO de 1994 à
2003)
Carte
IRD (en PDF) sur la géographie des différentes cultures
et activités agricoles du Sénégal
Il y aurait tant de choses à dire sur le riz. Principale source de nourriture, le riz a forgé des civilisations (les Diolas de Casamance par exemple), est devenu en enjeu régional (barrage de Diama dans la région du fleuve pour favoriser l'irrigation), un enjeu économique (balance commerciale du riz déficitaire avec l'importation massive de riz thaïlandais), et un enjeu culturel avec l'abandon injustifié de céréales traditionnelles pourtant produites en masse et aux qualités nutritionnelles incontestées.
Les espaces dédiés à cette production sont relativement stables et se concentrent en Casamance et dans la vallée du fleuve Sénégal.
La récolte et le repiquage du riz sont le plus souvent effectués par les femmes alors que le labour des rizières et confié aux hommes.
Photo ci-dessus : récolte du riz à Ziguinchor
En Casamance, les surfaces cultivées sont parfois immenses alors que les exploitations dans la vallée du fleuve sont plus modestes. Ces deux régions ont d'ailleurs un rapport au riz vraiment différent. Les casamançais cultivent des terres qui leur appartiennent et de manière familiale avec des outils et des techniques qui leur viennent des leurs parents depuis des centaines d'années. Le riz n'est d'ailleurs pas commercialisé puisqu'il sert exclusivement aux besoin alimentaires de la famille. Au contraire, au Nord, la culture du riz est relativement récente et se fait sur des terrains souvent prêtés en concession. Ce riz en en partie destiné au commerce.
Photo à gauche : rizières de Dilapao, près de Bignona
Riz des villes, mil des champs en pays Sérère
de Lombard
L'administration et le
paysan en Casamance de Dominique Darbon, Centre
d'étude d'Afrique noire
La rizière et la valise
- Irrigation, migration et stratégies paysannes dans
la vallée du fleuve Sénégal de Philippe Lavigne
Delville
Si le mil appartenait à une ethnie, ce serait les Sérères qui en ont fait leur aliment et leur culture de prédilection. Mais si le mil est cultivé sur l'ensemble du territoire, les plus grosses concentrations se trouvent dans les régions de Thiès, de Kaolack et de Fatick. Le mil se présente sous la forme d'une tige et de feuilles semblables au maïs. Un seul épi se trouve néanmoins en haut de cette tige. Les petits grains ronds du mil sont utilisés de mille manières : concassés pour faire du couscous (le thiékhé), des desserts, mais aussi réduits en farine ou utilisés tel quel, c'est vraiment la céréale populaire même si elle est beaucoup moins consommée que le riz. Son prix est d'ailleurs 3 à 4 fois inférieur à celui du riz. Comme les autres céréales, c'est une production saisonnière de la saison des pluies. Les champs sont souvent immenses. Vous en verrez des centaines d'hectares le long des routes entre Rufisque et Joal-Fadiouth.
Photo à droite : bottes d'épis de mil près de Mbour (photo C. Montaillié)
C'est souvent le seul moyen de subsistance pour les populations rurales les plus excentrées. Une mécanisation de cette culture est en marche (on voit déjà quelques tracteurs mutualisés à droite à gauche mais très peu). Cela donnerait à coup sûr un second souffle à cette «céréale des pauvres» un peu délaissée par la population.
Riz des villes, mil des champs en pays Sérère de Lombard
Cette céréale est encore hélas peu cultivée au Sénégal. C'est dommage car en Casamance et au Sénégal Oriental, les abondantes saisons des pluies pourraient offrir un bon rendement. Le maïs est souvent vendu au bord de la route par des femmes qui vous font griller les épis au feu de bois. Un délice. Cette céréale est néanmoins de plus en plus utilisée sous forme de semoule dans des couscous ou des desserts. Il n'y a que très très peu de grands champs de maïs. Il s'agit le plus souvent d'une petite part du jardin où les femmes vont planter quelques graines pour avoir un revenu supplémentaire et des repas plus diversifiés. Le rendement est pour le moment mauvais du fait de la mauvaise qualité des semis. Les épis sont relativement petits. Mais l'avenir promet un grand essor du maïs avec des races particulièrement adaptées au milieu tropical. C'est dans la région du fleuve, dans le Siné-Saloum et en Casamance que vous verrez le plus de maïs. Mais cette culture s'étend sur l'ensemble du territoire durant la saison des pluies.
L'arachide
est en grande partie une chasse gardée des marabouts
mourides à qui appartiennent de nombreux
champs. Tout au long de l'année, les Baye
Fall travaillent gratuitement dans ces champs
pour le seul bénéfice des marabouts. Néanmoins les arachides
de ces chefs religieux sont pour leur plus grande partie
destinées à l'exportation. Produit phare longtemps
resté monoculture, l'arachide produite avoisine selon
les années et la politique gouvernementale entre 500.000
et 1.000.000 de tonnes ! Elle est aussi transformée
sur place pour de nombreuses utilisations : huile, savon,
détergeants, chocolat, etc...
Photo : gigantesque montagne d'arachide prête
pour la transformation à l'usine SONACOS de Ziguinchor
(P. Clément).
Les marabouts de l'arachide : la Confrérie mouride
et les paysans du Sénégal de de Jean Copans.
Approche anthropologique de la confrérie mouride qui
remet en cause les stéréotypes et les mythes des descriptions
disponibles depuis 50 ans.
L'arachide au Sénégal
: un moteur en panne de Claude Freud
Facteur hydrique
en agriculture pluviale au Sénégal : le cas de l'arachide
de Mbaye Diop
C'est une des cultures industrielles les plus récentes. Sa principale zone de production est la région du fleuve. Richard Toll est le fief de la canne à sucre. Néanmoins, l'intégralité de ces cultures est détenue par le groupe industriel Mimran. La polémique autour du monopole accordé au groupe Mimran pour la culture de la canne à sucre défraie régulièrement la chronique avec notamment des accusations d'importation "sous le manteau" de sucre étranger. Les potentialités et l'enjeu économique sont néanmoins énormes et le pays pourrait s'autosuffire aisément. Richard Toll ne doit sa survie économique qu'à la canne à sucre qui a réussi à créer de nombreux emplois dans la région, y compris des emplois très qualifiés au sein des usines de la CSS.
Site internet de la CSS (Compagnie Sucrière Sénégalaise) :
LES FRUITS ET CUEILLETTE SAUVAGE
Les fruits, contrairement à d'autres pays comme le Ghana ou la Côte d'Ivoire ne sont pas une grande source de revenus pour le Sénégal. En effet, il n'exporte presque pas (à part dans les pays limitrophes). Néanmoins sur le marché local, les fruits sont innombrables. Dans le tableau ci-dessous vous pouvez voir le calendrier de récolte des principales cultures fruitières du pays. Nous ne pourrions citer tous les noms des fruits du Sénégal tant ils sont nombreux. Certains fruits sauvages de Casamance ne sont même connus que des Casamançais ! Bananes, ananas, govayes, corossoles, oranges, papayes, mangues, avocats, etc...sont autant de fruits que l'on peut se procurer chacun à une certaine période de l'année sur les marchés du pays.
Photos : ci-dessus à gauche les fruits du baobab, ci-dessous à droite, une mangue sénégalaise vendue dans un supermarché français.
De grands vergers sont entretenus dans l'ensemble du pays. Ils concernent particulièrement les manguiers, les anacardiers (noix de cajou), les bananiers et les orangers. La cueillette de fruits et légumes sauvages est également une activité très pratiquée. Le baobab est le plus populaire des fruits sauvages. Mais le kinkéliba, certains haricots, de nombreuses baies et des fruits tels que le ditax, le tamarin ou le made sont également récoltés dans la nature et génèrent des revenus non négligeables aux populations rurales.
Voir aussi la page flore
de Planete-Senegal.com
Voir aussi le dossier "kinkéliba"
présentant la plante, ses propriétés
et sa récolte
|
Le maraîchage fait l'objet depuis quelques années de nombreux micro-projets, le plus souvent lancés par des ONG. Ainsi Dakar est désormais bien alimenté en produits maraîchers. Il en est de même pour de plus en plus de village. Certains fruits et légumes qui n'étaient consommés il y a dix que par les étrangers se sont démocratisés. D'autres reste l'apanage des riches mais sont enfin cultivés dans le pays. Ces fruits et légumes sont variés : salades, fraises, carottes, navets, courgettes, pastèques (en très grande quantité), sésame, épinards, oignons et oseille sont des denrées que tout le monde peut manger.
Photo à droite : groupe de femmes dans un jardin maraîcher près de Kédougou
Dans
les zones rurales, ce sont souvent les femmes qui travaillent
dans ces petits jardins alimentés en eau par des puits
parfois équipés de moto-pompes. Elles s'investissent
réellement dans cette activité à côté de travaux plus
occasionnels comme la récolte et la transformation de
la noix de palme (huile) et de la pulpe de baobab.
Le maraîchage est vraiment l'avenir du Sénégal dans
le sens où il procure des sources alimentaires continues
grâce à l'irrigation et qu'il diversifie enfin les vitamines
et nutriments d'une alimentation composée jusqu'ici
exclusivement de riz ou de mil.
Le kinkéliba, plante
médicinale dont on cueille les feuilles
de l'arbuste resté à l'état sauvage
et le bissap, boisson dont on cueille les fleurs pour
préparer des boissons festives et d'agrément
sont aussi des activités agricoles d'appoint
et de diversification.
Photo à gauche : pied de bissap en pleine floraison.
Voir aussi la
page sur l'exploitation agricole du kinkéliba
et ses propriétés pharmaceutiques
4 milliards pour relancer la culture du coton (extrait de Sud Quotidien):
Après sa traversée du désert, suite au
déficit pluviométrique pour le bouclage du cycle du
coton et aux attaques parasitaires avec comme conséquence
une baisse considérable des rendements, la filière coton
vient de mobiliser 4 milliards pour la relance. Les
contraintes climatiques ont eu comme effet un manque
de précocité des levées estimées à seulement 32%, à
la date du 15 juillet dernier considérée comme période
de bouclage des semis.
Ainsi, l'objectif de 17.120 ha n'a pas été atteint,
seuls 13.371 ha ont été réalisés. A cela, s'ajoute la
baisse des prix du coton sur le marché mondial avec
la crise des pays de l'Asie qui consomme environ 80%
de la production. Cette année, les ristournes n'ont
pas été payées aux producteurs, contrairement aux années
précédentes. Pour Michel Kamara, le directeur de la
production cotonnière :
«la campagne précédente a été éprouvante pour nous, du fait des calamités enregistrées. Mais cette année, d'importantes mesures sont prises. Environ 4 milliards ont été débloqués pour cette campagne agricole et une stratégie de lutte contre les parasites, en partenariat avec nos voisins du Mali, du Burkina et de la Gambie est mise en place. Le dispositif de l'encadrement de base a été renforcé et l'arrêt des semis est prévu au plus tard le 20 juillet pour tous les producteurs». »Au début, certains producteurs hésitaient à cultiver le coton, mais finalement, avec les rencontres tenues, nous avons pu les convaincre. La commission a enregistré 50.000 personnes intéressée par la culture du coton. En partie, l'implication de la fédération a été pour beaucoup. Je puis affirmer qu'il n'y a aucun nuage entre la Sodefitex et les producteurs». Selon certains producteurs : «malgré ces importantes mesures prises par la Sodefitex, les autorités doivent leur payer les ristournes et les dédommager, car les dégâts enregistrés ont diminué leur revenu, entraînant l'installation prématurée de la période de soudure».
Par ailleurs, un moratoire de dix ans
a été accordé aux producteurs pour le remboursement
de leurs dettes.
Pour cette campagne, la Sodefitex a fixé un objectif
de 50.000 ha, avec un rendement de 900 Kg à une tonne
à l'hectare. La mise en place des engrais et produits
phytosanitaires a démarré selon les responsables.
Lamine DIEDHIOU
Voir aussi le site de l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles :
Il n'y a pratiquement pas d'élevage industriel au Sénégal. Le seul animal commençant à faire l'objet de ce genre d'élevage est le poulet. Mais ce ne sont que de rares initiatives. Le plus gros élevage avicole de Dakar se trouve à Mbao. Mais celui situé sous le pont de Colobane est relativement important.
Pour comprendre la faiblesse de cette
activité, il faut connaître les causes géographiques
et sociologiques:
Tout d'abord, tous les animaux ne peuvent pas survivre
dans toutes les régions du Sénégal. Certaines races
sont plus adaptées à certaines régions. C'est le cas
par exemple de trois espèces de bœufs :
ceux qui paissent dans le nord du Sénégal au dessus
d'une ligne Kaolack-Tambacounda
sont les bœufs blancs avec une gigantesque bosse de
graisse au-dessus du cou et des grandes cornes. Il s'agit
de zébus qui supportent la sécheresse et peuvent se
passer d'eau pendant plusieurs jours (race D'jakore).
Ils ne supportent en revanche pas les piqûres de certaines
mouches que l'on trouve dans le Sud. Dans le département
de Kédougou
comme en Casamance
les bœufs élevés seront de race plus petite, plus trapue
avec des petites cornes et de couleur foncée (race N'dama).
Ils ressemblent plus à nos vaches européennes. Ils résistent
aux différents insectes mais ne pourraient supporter
plusieurs jours de privation d'eau. Concernant ces derniers
il y peu de grands élevages. Chaque famille peut posséder
un ou deux bœufs. Seuls les zébus sont constitués en
grands troupeaux. Le nombre total de bovins au Sénégal
est estimé à trois millions de tête en 2003.
Voir
aussi la page sur les statistiques agricoles détaillées
(chiffres et données de la FAO de 1994 à
2003).
Les deux espèces de bœufs les plus courantes au Sénégal
: le D'jakoré élevé au Nord et le N'dama au Sud
Les causes sociologiques
de la faiblesse de l'élevage au Sénégal sont au nombre
de trois :
- La première étant la «spécialisation» ethnique.
Ce phénomène disparaît peu à peu mais il existe encore
: chaque ethnie à une spécialité qu'elle exerce de père
en fils. Les Bassaris
sont chasseurs, les Diolas
cultivateurs, les Manjaks
tisserands... Ainsi l'élevage de masse des bœufs est
laissé à la quasi-exclusivité des Peulhs
ce qui réduit considérablement le nombre potentiel de
bêtes.
- La seconde raison tient justement aux Peulhs. A l'instar des Massaïs au Kénya, les bovins ont quelque chose de sacré et tant leur richesse que leur respectabilité tiennent au nombre d'animaux possédés. Ils ne sont donc que très rarement tués (lors des grandes occasions uniquement) et encore moins souvent vendus. Aujourd'hui le résultat est affligeant puisque ces troupeaux sont en partie la cause de la désertification du Nord Sénégal-ferlo et de l'extrême pauvreté des Peulhs ruraux du Nord et de l'Est du pays.
- La dernière raison est que tout simplement la majeure partie des Sénégalais habitent sur la Côte Atlantique et sont traditionnellement un peuple de pêcheurs dans une des eaux les plus poissonneuses du monde. La viande n'est donc mangée qu'occasionnellement car elle est beaucoup plus chère que le poisson. Un thon de 5 kilo est environ trois fois moins cher qu'un poulet ou qu'un morceau de bœuf de 1 kilo !
Le mouton, l'animal le plus noble pour les musulmans est élevé à la fois en troupeaux et «à la maison». En effet de nombreuses familles, même dans le centre de Dakar en achètent un pour l'engraisser durant quelques mois en prévision de la Tabaski ou d'un baptême. Mais vous verrez à l'approche de la Tabaski (l'Aïd El Kébir) le pays entier accueillir des moutons de toute l'Afrique orientale dans des parcs à moutons situés autour de chaque ville et village. En effet, les pasteurs parcourent chaque année à pied des centaines de kilomètres pour vendre leurs moutons là où ils sont les plus chers c'est à dire au Sénégal. Ces pasteurs sont souvent Toucouleurs.
Plusieurs races sont présentes au Sénégal. Elles se ressemblent. Beaucoup d'européens pensent que ce sont des chèvres et en effet, tout le monde a du mal à s'y faire. Tous blancs, à poils raides et durs et avec des cornes digne de la biquette de Monsieur Seguin, ces races s'adaptent bien au climat et à la rareté de la nourriture (en ville ils mangent du papier et les déchets ménagers !). Même des gens de la campagne venant au Sénégal ne veulent pas croire à «l'ovinitude» des moutons sénégalais. Le culte du «M'as-tu vu je suis plus riche que toi» étant plus important que le rite musulman lui même, le prix des moutons durant la Tabaski s'envole chaque année un peu plus. Ainsi à Dakar on voit certains moutons s'arracher à 1 000 000 de CFA (1530€) avec un prix moyen de 100 000CFA (153€).
Les porcs quant à eux sont exclusivement élevés par les Sérères et les Diolas catholiques (forcément...). L'épidémie de peste porcine de 1996 à Koalack a considérablement ralenti la progression de cet élevage. Aujourd'hui plus de 300.000 cochons sont élevés au Sénégal. Le porc n'est pas un animal commercialisé. Il est en effet destiné à être mangé par la famille qui l'élève et sera très rarement vendu. Les espèces sont celles que l'on trouve en Europe. La viande de porc est très bon marché. Contrairement au bœuf, au mouton ou au poulet, il n'existe pas véritablement de cours officiel. Un cochon de lait de 7 à 10 kilos dépassent rarement les 10000CFA (15€). Deux espèces sont présentes au Sénégal, le petit cochons d'origine sauvage, très résistant aux maladies, et le gros cochon européen beaucoup plus fragile.
Les chevaux : Pour finir, parlons du cheval. Cet animal n'est pas élevé pour sa viande qui n'est pas mangée au Sénégal. Il s'agit en fait d'un animal qui sert de traction pour les transports ruraux et l'agriculture (ex: à Mbour, les «taxis» sont des charrettes). Leur nombre confondu avec celui des ânes est estimé à 900.000 (chiffres 2003). Si vous allez à Fadiouth, vous verrez des dizaines de ces ânes gris, soignés amoureusement par les gosses qui les possèdent et s'en servent pour aller aux champs.
Les chèvres qui sont mangées au Sénégal sont rares et une famille peut en élever une ou deux. Là encore il n'y a pas de troupeaux. Le nombre de têtes de caprins est estimé à quatre millions (chiffres 2003). C'est au Sénégal oriental et en Haute-Casamance que l'on rencontre le plus de chèvres.
Voir
aussi la page sur les statistiques agricoles détaillées
(chiffres et données de la FAO de 1994 à
2003).
Site de la NMA fabricant des aliments pour bétail
et volailles au Sénégal
Page de l'INRA détaillant l'élevage des petits ruminants
en milieu villageois au Sénégal
Élevage dans la révolution agricole au Waalo
de D.Tourrand "
Évaluation de l'élevage
bovin dans la zone sahélienne au Sénégal
Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page
Bonjour, je suis titulaire d'un BTS en Conduite et Gestion d'une Exploitation Agricole avec de l'expérience et je suis à la recherche d'un emploi dans le domaine agricole
bonjour je vous remercie d'avoir valider mon message se portant sur l'agriculture avec la de protection de nos sols en se basant de la méthode agrobiologique qui vise a rendre nos terres plus fertile avec plus de rendement productive tout ce que je souhaite, est d'obtenir un financement ou être mis en contacte avec des partenaires afin de mettre en oeuvre mes idées et pratiques accompagner par une campagne de sensibilisation aux prés des autre agriculteurs. je dispose de 22 hectares de terre avec un projet bien ficeler qui vise a produire bio pour le renforcement de notre santé et c'elle des sols veuillez me contacter sur ce numéro 770121984 OU par mail bapsy137@yahoo.fr ou au ndiayeagroalimantaire@gmail.com merci
Bonjour,je m'appelle khadim FAll , je suis éléve en 2 année Brevet de Technicien horticole au CFPH de Cambéréne-Dakar-Sénégal.Je sollicite vivement un poste de stagiaire au niveau des structures agricoles en vue de me familiariser progressivement avec l'univers professionnel .voici mes contacts :+221778796945/+221765391680/ email:khadimfall797@gmail.com
L'agriculture c'est bien, surtout au Sénégal, il y a beaucoup de soleil. Bisous de courage et de travail. a+
bonjour je suis président mon propre GIE a richard toll je dispose de 22 hectare de terre cultivable.je cherche un partenaire pour une culture maraîchage BIO dont j'ais une large expérience accompagner de l?élevage qui accompagnera les enfant TALIBE et protégera nos terre contre la perte de se valeurs 770121984 mail bapsy147@yahoo.fr
bonjour, j'ai une ferme d'1,2ha que j'exploite à Mbour. Mon forage a des problèmes actuellement ce qui bloque mes activités. je cherche un partenaire qui pourrait m'aider à réaliser un autre forage afin de poursuivre mes activités. mon mail est fayerimatine@gmail.com
nous sommes étudiants en première année a la Faculté des sciences économiques et de gestion,nous préparons un dossier sur la modernisation de l'agriculture au Sénégal.les idées sont là mais nous n'avons pas les moyens et l' encadrement nécessaire. pour nous aider et en savoir plus ,contacter nous au 776099595 ou 773906225 ou 774956840
salu c djiby gueye je suis a la recherche d'emploi en qualites de technicien agricole...merci contact: 776905511-761310725- 707990135
Bonjour j'ai beaucoup d'hectar dans la région de Kaolack,je cherche des partenaires financiers pour exploiter mes terres cultivables.si vous avez des propositions à me faire je reste à votre disposition sinon j'ai mes propositions on peux en discuter
merci pour vos efforts même si c'est votre travail. j'ai pas pu voire une évolution de la production des céréales des importation et des aides alimentaires afin d'analyser la pertinence des politiques agricoles Sénégalaises bien sur de 1960 à 2015....
salut à tout le monde je recherche des partenaires pour financer un projet à saint louis basé sur l'agriculture et de l'élevage pour participer à l'amélioration des conditions de vie de mon pays
Mr Lélé vous n'avez pas laissé votre contact. Veuillez m'écrire: agbosakran5@yahoo.fr
je suis un jeune africain qui produit assez d'huile rouge , maintenant je cherche un acheteur potentiel qui pourras bien acheter mes produit je suis étudiant vraiment je veux les moyens pour vendre sil vous plaire contacter moi pour plus de renseignement et de la j'ai des beur de karité voici mon mail :gerarddalin@gmail.com d'huile rouge beur de karité noix de acajou
Sommes desireux de lancer des Projets novateurs au Senegal
Bonjour recherche un partenaire financier et technique pour l'exploitation de ma surface agricole dans le nord du Sénégal. Eau et terre à perte de vue.
Au niveau de l'enseignement supérieur, la fermeture des universités se déroule tout juste après la saison de l'hivernage. Ce phénomème réduit considérablement le rendement de la production ce que freine un peu le développement et cause certains problèmes de nutrition au milieu rural car la majorité des étudiants sont des cultivateurs qui cultivaient pendant cette saison.
bonjour j m appel hamidou j suis futur technicien de l agriculture j lance a l état de jeter un coup d ?il sur les étudiants du CFPH de camberene pour un recrutement pour qu ils puissent partager leurs savoir au producteurs puisse que notre pays veut atteindre autosuffisance alimentaire
je cherche un projet de financement pour un projet agricol et je cherche un partenaire
Bonjour, dans le contexte d'un projet fictif de fabrication d'amendement organique, nous avons besoin de quelques informations au sujet des élevages dans la région de Thies. Serait-il possible de nous donner les noms des principales exploitation bovines/ ovines et le nombre de têtes qu'elles possèdent ? Merci d'avance.
slt je suis en 2em année au CFPH de Camberene. Incha Allah j'obtienderai mon BT en Juin 2016. le métiérs hortcicole est un métiers tres noble. Ns sommes pré a accompangé les GIE. contacte: kaomoussaba@yahoo.fr/ Tél: (221) 770326489 Tél: (221) 781254830
bonjours je suis entrepreneur tres motivè par lagriculture je dispose des hectar dans la zone des niayes je suis a la recherche des partenaires financier cest un projet tres fiable et avantageux contact boubacar49@yahoo.fr tel +221779544906
je cherche des partenaire ou financement pour crée une pôle agricole et utiliser une site cultivable de 50 ha qui est disponible à Mpack (ou Mpak) est un village du Sénégal situé en Basse-Casamance. Il fait partie de la communauté rurale de Boutoupa-Camaracounda, dans l'arrondissement de Niaguis, le département de Ziguinchor et la région de Ziguinchor. Poste-frontière, c'est la dernière localité avant la Guinée-Bissau. pour cultivé des produit maraichages et céréales
Nous sommes des producteurs de plus de 25 ans de boîtes et relais électroniques pour les pompes à eau submersibles. Nous espérons rendre nos produits sur le Sénégal. S'il vous plaît visitez www.avel.eu pour voir notre gamme complète de produits.
je dispose de 20 HA de terres à Richard TOLL je cherche un partenaire pour exploiter cette terre. Merci de me contacter si vous êtes i,intéressez
Bonjour J'habite au nord est du sénégal ou il existe de vastes plaines de terre et aussi au bord du fleuve sénégal.Je suis propriétaire de plusieurs centaines d'hectares,je souhaiterai avoir un prtenaire financier qui pourra s'adjondre à moi pour la mise en valeur de ces terres. J'attends quelqu'un qui pourrai s'y intérré offre alléchant.
Suite au message posté par Frédéric le Breton. Je possède un grand jardin en Casamance, et je voudrais l'exploiter. Je ne sais pas si mon projet t'intéresse, mais le site est bien placé, bord de mer, pas loin du Cap Skiring et l'île de Carabane. Je suis joignable à ce numéro; 221 33 991 49 09
bonjour bien que le lycée technique agricole forme de techniciens superieurs en agriculture,mais la reconnaissance de ce diplome BTS reste; puisque les appels d'offres des structurs agricoles pour un recultement sont rares. Donc les autorités étatiques doivent tourner un regarde à cette école qui forme des techniciens competents pour un Sénégal émergent,merci
Bonjour je suis etudiant au lycée technique agricole de Bignona en fin de formation en BTS CGEA. j'ai un projet de production agricole. je cherche un partenaire qui pourra financer mon projet vous pouvez me contacter au 777846730 ou par courrier electronique: kuleassine@hotmail.fr merci
Nous sommes un Groupement d'Intérêt Economique (GIE) fondé par une jeune équipe composée de diplômés ambitieux et dynamiques qui s?investissent dans l?Agriculture. Ils ont acquéri de l?expérience aussi bien dans le domaine du maraîchage et de l?aviculture que dans divers autres domaines, tel que le commerce. Nous avons un projet sur la culture maraichère déjà ficelé. Nous cherchons un financement pour démarrer le projet.Merci
vous possedez un terrain en bordure d'une riviere,j'en assure l'irriguation et la casse moteur pour une economie de 50%. pareil pour le traitement sur place des recoltes,deshydratation,congelation production electrique etc....il faut voir chaque cas.tel 00 221 77 787 47 18
Bonjour je suis ingénieur des travaux d'élevages je cherche un bon emplois voici mon numéro: 77 240 18 76 Et je pense que satisfaire l'autosuffisance alimentaire dont veut l?État il faut retourner vers la terre(l'élevage)
Bonjour, je suis un étudiant en master2 à la FASEG (Faculté des Sciences Economiques et de Gestion)de l'UCAD (Université Chaikh Anta Diop) de Dakar en économie de la micro finance. je fais des recherches pour compléter mon mémoire portant sur l'intervention du secteur de la microfinance dans le financement de l'agriculture au SENEGAL. Aidez moi si vous avez des données fiables sur l'évolution de l'agriculture et les produits cultuvés ainsi que la contribution des institutions de micro finance dans le financement de l'activité agricole au SENEGAL. Voici mon email : avecmoussadiagne@gmail.com
L'agriculture est l'avenir du Sénégal
je pense qu'il faudrait retourner vers l'agriculture car c'est le seul moyen de lutter contre la pauvreté et la faim les gens ne veulent plus cultiver la majeure d'entre eux restent à Dakar sans faire grand chose. Il est temps de lutter contre ce phénomène.
immigre en europe je veux fair la production de mais au senegal