Tourisme durable & écotourisme
C'est la mode ! Des myriades d'étudiants et d'étudiantes du tourisme autant que de crétins dont l'altruisme a toujours l'effet inverse de celui escompté veulent faire du "tourisme durable, équitable, responsable, etc."... Si l'intention est louable, il convient d'analyser la situation actuelle de ce secteur, son impact réel et ses perspectives. Alors que tout ce qui touche à l'industrie, autant que ce qui touche à l'économie ou à la société ne devrait être guidé que par le bon sens paysan, le débat est pollué par les manipulations médiatiques (comme celle de cette pauvre gamine effrayante, Greta Thunberg, qui "voit le CO2" et dont les parents devraient être privés de garde) autant que par des considérations absurdes et des mesures inefficaces.
Qui n'a jamais vu sur les marchés de hipsters dégénérés des grandes villes d'Europe la prolifération des stands se réclamant du "commerce équitable" ? Le commerce équitable sur nos marchés européens ce sont généralement quelques gentils voyageurs qui se disent dans un éclat d'ingéniosité : "tiens, je vais faire du commerce équitable". Alors ça part d'une bonne intention et ça commence souvent par la création d'une association, d'un voyage et d'un semblant d'organisation. Ca se finit sur les marchés de commerce équitable qui fleurissent sur les places publiques de France et du reste de l'Europe... Sans aucun contrôle évidemment sur la réelle "équitabilité" de ce business. Car le plus souvent, il n'est pas déclaré en France, mais il n'est pas déclaré non plus dans les pays de production. Bref, c'est du black, du début jusqu'à la fin de la chaîne avec toute la précarité et l'illégalité qui en découlent...
La question à se poser est donc la suivante : Qu'est-ce qui est le plus équitable ? Le petit thaïlandais de 15 ans qui bosse dans une usine Nike de Chang Maï pour fabriquer des baskets vendues dans un magasin Eram de Marseille ou Mamadou qui fait fabriquer des colliers afro par des apprentis non payés sur commande d'une donneuses de leçon altermondialiste qui fait son business sur les marchés de France ?
La réponse, généralement, on la trouve en demandant au Thaïlandais de 15 ans qui bosse dans l'usine Nike de Chang Maï s'il voudrait échanger sa situation avec les travailleurs du "commerce équitable" sauce féministe altermondialiste qui se ne rase pas sous les bras.
Hé bien, le tourisme "équitable ou durable" au Sénégal, fonctionne de la même manière que ces commerces équitables. Et ceux qui se pointent dans le campement rastafaraï du coin en se disant que ce sera plus profitable à la population locale que refiler son fric à un grand hôtel se trompent très clairement : ce ne sera profitable qu'au gérant et à sa famille. Aucunement aux employés qui rêvent TOUS de travailler au Club Med...
Le Sénégal a un système de protection sociale plutôt complet et performant. Même si les prestations n'atteignent pas des sommets, un salarié sénégalais déclaré cotise pour sa retraite, pour sa sécurité sociale et celle de sa famille ainsi que pour diverses prestations telles que les allocations familiales. De plus, le code du travail règlemente strictement les licenciements abusifs et un Conseil des Prud'hommes existe au Sénégal.
Ainsi, la première question que devraient se poser des personnes honnêtes et intelligentes s'investissant dans la durabilité et l'équitabilité du tourisme est : "Suis-je en règle avec les lois garantissant des droits sociaux aux travailleurs ?".
Or non ! Justement pas ! 99% des commerces avec le Sénégal dits "équitables" et la même proportion de structures touristiques dites "durables" ne déclarent pas leur personnel, leurs ouvriers et ne contrôlent pas la chaîne de production pour voir si tous les maillons légaux sont solides ! Pourquoi s'emmerder avec des formalités n'est-ce pas ? On est entre nous ! Le Sénégal, c'est si pratique : on peut tout faire "au(x) black(s)"...
Le résultat ce sont des milliers
de touristes qui en toute bonne foi vont dans des campements
ou des petits hôtels en se disant que leur argent
sera plus profitable au pays alors que :
1 - le personnel n'est jamais payé correctement
2 - il n'est JAMAIS déclaré (ça
c'est une règle)
3 - ses conditions de travail sont souvent plus déplorables
que dans les grands hôtels de la place
On s'aperçoit donc qu'autant en terme de "durabilité" qu'en terme "d'équitabilité", l'hôtel Framissima et ses soirées chansons stupides accueillant 15.000 retraités lillois en maillot de bain et employant les mêmes jardiniers depuis 15 ans n'a de leçon à recevoir de personne car le personnel a une condition enviable grâce à un contrat de travail en bonne et due forme.
Il convient ainsi, quand on a la volonté de créer ce type de structure ou d'y passer quelques jours de vacances, de vérifier que tout le personnel est déclaré. Lorsque la femme de chambre n'aura pas à payer 500.000CFA pour faire hospitaliser son fils à l'hôpital ou lorsque le réceptionniste arrivé à 60 ans pourra percevoir une petite retraite sans vivre aux crochets de sa famille, ils s'apercevront tous deux de la "durabilité et de l'équitalibilité" du tourisme....
Il convient également d'avoir un esprit critique acéré sur ces nombreuses agences de voyages où tour operateurs qui se réclament d'un tourisme "durable" ou tout au moins "éthique". Car eux aussi fourmillent sans contrôle ! Quand eux-mêmes déclarent (parfois) leur personnel sénégalais sur place, la situation de leurs sous-traitants est souvent proche du sordide. En effet, il faut savoir que la plus grosse partie du personnel sollicité par un TO opérant au Sénégal ("équitable" ou non) n'est pas directement employé par ce tour opérateur. Tous les abus sont donc possibles.
De bien grands mots donc que "tourisme équitable" ou "tourisme durable" alors que "respect du code du travail", terme certes moins hipsterisé et moins poétique mais au combien plus concrêt, suffirait à améliorer la vie de bien des salariés du secteur du tourisme. Et ce respect du cadre légal, y compris sous le terme un peu fourre-tout de tourisme responsable ou durable, est devenu une nécessité.
Cependant on peut noter certaines initiatives organisées en dehors du cadre légal du travail mais sans but lucratif. Grâce à des associations ou à des projets communautaires, plusieurs structures d'accueil du type "tourisme intégré" ont vu le jour dans quelques régions du pays. Leur credo est de faire profiter au plus grand nombre et le plus sainement possible des recettes que le tourisme apporte au Sénégal. La plus grosse partie des bénéfices ainsi générés va à la réalisation de dispensaires, d'écoles, à l'achat de livres, à des campagnes de vaccination, etc... Outre cet aspect positif, ces structures offrent le plus souvent des prix défiant toute concurrence pour des hébergements sympathiques, sans prétention mais propres, confortables et parfois au charme très africain (Casamance, Siné-Saloum, etc...) : c'est le modèle des campements intégrés de Casamance.
Excepté donc dans ces structures de tourisme coopératives ou intégrées qui n'ont pas de but lucratif, dans le secteur largement bénéficiaire du tourisme sénégalais, ne pas déclarer son personnel c'est l'exploiter et hypothéquer la santé de sa famille et tout espoir de retraite. Si vous souhaitez faire du tourisme responsable si ce n'est équitable, choisissez donc en priorité les établissements respectant scrupuleusement le code du travail sénégalais. N'hésitez pas à demander aux employés s'ils sont déclarés (en langage plus clair pour eux, ont-ils ou non un contrat).
Tout d'abord, il est bon de rappeler ce qu'est censé être l'écotourisme et quelle en est notre propre définition:
L'écotourisme consiste en un tourisme écologique dont l'objectif principal est de profiter de la nature, des paysages ou d'espèces particulières (ex. lions ou éléphants au Kenya, observation de baleines), tout en respectant les écosystèmes. L'activité doit comporter une part d'éducation et d'interprétation, et aider à faire prendre conscience de la nécessité de préserver le capital naturel et le capital culturel. L'écotourisme doit avoir de faibles conséquences environnementales et doit contribuer au bien-être des populations locales.
Si on s'en tient à cette définition officielle, de nombreuses structures sénégalaises sont "écotouristiques". Ceci dit, aller déranger les oiseaux du parc du Djoudj en pirogue n'est pas forcément très respectueux des écosystèmes: toute intrusion touristique au sein d'un milieu sauvage n'est d'ailleurs jamais respectueuse de la nature... Et si l'on s'obstine à appeler cela de "l'écotourisme", comment appeler dans ce cas là le type de tourisme que le petit hôtel d'une grosse station balnéaire sénégalaise pratiquera en investissant dans les énergies renouvelables et en respectant son environnement ? La définition principale que NOUS donnerons à "écotourisme" c'est donc la tendance des structures touristiques et de leurs clients à adopter un mode de fonctionnement respectueux de l'environnement. Et là, tout devient clair, quantifiable et non sujet à polémique ! Il suffit de se poser la question suivante : "mon activité a t'elle oui ou non un impact grave sur l'environnement ?". Et là, très clairement le grand hôtel de Saly a un impact environnemental par touriste résident plus important que le petit campement rastafaraï de Kafountine...
Photo: Crocoparc près de Joal sur la petite côte, l'archétype de l'utilisation hallucinante du mot écotourisme avec des animaux malheureux, dans des cages sordides ou attachés quand ils ont réussi à survivre aux inondations....
Rejets des eaux usées dans la
mer, consommation d'énergie hallucinante (climatisations,
chauffage de l'eau, éclairages, etc..), déchets,
consommation d'eau insultante (piscines, toilettes,
sanitaires, arrosage des pelouses, etc...), activités
nuisibles à la faune (demeurés en jetski dans des zones protégées,
quad, etc...): la liste est trop longue... Quant à
l'impact visuel, parlons-en aussi : occupation sans
contrôle du littoral, contructions bétonnées
dans un pseudo-style local qu'ils ont été
chercher dans leur imaginaire: on est très loin
au Sénégal des normes internationales
du bon goût. Il suffit de voir des établissements
dit "de standing" à Saly
pour prendre peur et fuir en courant. L'hôtel
Lamantin par exemple, décrit comme le joyau de
la station, a sans doute des normes de confort prestigieuses
mais l'architecte qui a commis ce crime (y'a t'il eu
un architecte d'ailleurs ?) a dû gagner son diplôme
à la Lonase (loterie sénégalaise).
Cependant, dans ce concours de gâchis
de ressources et d'énergie, les petites structures
touristiques indépendantes ne sont parfois pas
plus respectueuses que les grosses. Leur impact peut
même être parfois supérieur. Un
hôtel avec 10 chambres et une piscine va ainsi
manger plus d'eau par touriste qu'un hôtel avec
50 chambres et la même piscine. La quantité d'urine ajoutée par les baigneurs sera juste plus raisonnable. Sans compter
qu'une climatisation vieille ou bon marché va consommer plus d'énergie
qu'une climatisation récente (sans parler du bruit qui en lui-même est une pollution).
Après ce triste constat, il faut relativiser et ne pas non plus leur jeter la pierre, Pierre. Ces structures hôtelières et leur direction font partie d'une époque. Faire comprendre à tous que cela doit changer est cependant primordial. Quand ils auront compris que faire fonctionner leur établissement écologiquement leur fera faire des économies tout en améliorant pour pas cher leur image de marque, alors ils s'engageront tous dans cette voie.
Car les pistes pour tendre vers un fonctionnement respectueux des ressources et de la nature sont nombreuses. L'ensoleillement que connait le Sénégal permet notamment d'engager des économies d'énergie très importantes sans que l'investissement de départ ne dépasse celui d'un équipement électrique. Les technologies de chauffes-eau solaires par exemple sont aujourd'hui très efficaces et particulièrement adaptées aux structures touristiques. Sans compter la durée de vie du matériel (un chauffe-eau électrique au Sénégal a une durée de vie très courte du fait de la mauvaise qualité de l'eau qui détériore rapidement les résistances).
Voir notre article sur l'énergie solaire au Sénégal
Toujours au chapître des économies d'électricité, alors que l'Europe a interdit les lampes à incandescance pour ne vendre que des ampoules économiques en énergie, le Sénégal en est encore loin. Il faut savoir qu'une ampoule basse consommation de 15W éclaire autant qu'une ampoule classique (dite "à incandescance") de 75W !!! C'est six fois moins de courant consommé. Quand on voit le prix du courant au Sénégal et surtout le déficit énergétique que le pays connaît en raison de sa surconsommation (délestages, etc...), est-ce un luxe que de gagner de l'argent en consommant moins de courant ?
De même, de très nombreux systèmes peu coûteux et faciles à mettre en oeuvre permettent de faire de grosses économies d'eau : doubles-boutons pour la chasse d'eau (un bouton pour la grosse com' et un bouton pour la petite), pommeaux de douche brumisateurs qui en plus d'être plus agréables pour la douche permettent une consommation d'eau divisée par deux, etc.. sont de bons exemples. Ce type d'équipement ne coûte rien et pour un hôtel est rentabilisé en quelques mois. Un système de chasse d'eau permettant lui aussi de diviser par deux ou trois la consommation d'eau ne coûte guère plus cher. Enfin, il est bon de noter que la plupart des grandes chaînes d'hôtels dans le monde ont instauré le "changement de draps sur demande" : les draps ne sont ainsi envoyés en laverie que si le client de la chambre en fait la demande. Et il est clair que la plupart d'entre eux ne demanderont pas le changement plus d'une ou deux fois par semaine (sauf en cas de tâches brunes sur les draps, ce qui arrive parfois au Sénégal en raison des amibiases).
Ainsi, on voit très nettement que sans rogner sur le confort, on peut facilement s'engager dans des économies de ressources et d'énergie sans pour autant retourner au moyen-âge : NON, un hôtel climatisé n'est pas une hérésie écologique. C'est avec des choix techniques invisibles du client que les efforts payent le plus. Consommer 2 à 3 fois moins d'eau (chasses d'eau, douches, arrosage, lavage hebdomadaire des draps) et 3 à 4 fois moins d'électricité (chauffes-eau solaires, lampes basse consommation, etc...), c'est simple et rapide à mettre en oeuvre. Cela n'empêche évidemment pas de sensibiliser le touriste avec par exemple une note sur la table de chevet expliquant quelles ont été les mesures mises en oeuvre par l'hôtel pour contribuer à la protection de l'environnement et de quelle manière le client peut lui aussi y apporter sa contribution (en appuyant sur le gros bouton de la chasse d'eau seulement quand il va faire caca ou en pensant à éteindre la climatisation en sortant de sa chambre).
ECRIVEZ-NOUS si vous souhaitez figurer dans cette page.
Campements villageois de Casamance: La première expérience au monde de tourisme
équitable et intégré. C'est encore
aujourd'hui un modèle. De tous les coins de la
verte région forestière
du sud du Sénégal, des villages ont
construit leurs propres structures d'accueil sur le
modèle architectural local. Gérés
par eux-mêmes, les bénéfices vont
à 100% à des projets communautaires dans
les villages : écoles, dispensaires, projets
agricoles, etc.... Les prix sont communs à tous
les campements de la région et c'est un plaisir
de se retrouver dans ces logements rudimentaires mais
propres et si charmants.
Voir la page spéciale sur les campements villageois
de Casamance.
Le Gîte du Bandiala: C'est l'hébergement le plus méridional du Siné-Saloum. C'est aussi le seul de Missirah. Ca tombe bien puisque l'établissement est l'un des meilleurs pour découvrir la faune (ici pas de chasseurs !) et principalement les oiseaux. Cette activité de découverte du parc dans le respect de la nature et au sein d'une structure modeste en osmose avec son environnement, c'est l'écoutourisme par excellence. Comptez 18500CFA (28€) en pension complète.
Mbakhana: A l'initiative d'Anne-Sophie, une française qui s'était prise de passion pour le village et qui hélas nous a quitté, un ambitieux projet de réhabilitation dans le cadre d'une activité de tourisme villageois a été mis sur pieds. Visites guidées des usines, du village et des environs et programme hebdomadaire intitulé "les Jeudis de Mbakhana" sont proposés aux touristes. Une sortie désormais incontournable pour ceux qui vont quelques jours à Saint-Louis (transport en taxi négociable à 5000CFA-7,5€ aller-retour). Toute la population est impliquées et grâce aux visites de nombreux projets ont pu être réalisés.
Campement villageois de Palmarin Séssène: Sur le modèle des campements villageois casamançais, le campement villageois de Palmarin Séssène a été construit il y a quelques années grâce notamment au soutien de la coopération français. Ici encore, les villageois sont seuls gestionnaires et seuls bénéficiaires de l'activité touristique générée. Le site, à la fois à la porte du Siné-Saloum et au bout de la Petite Côte est particulièrement facile d'accès et les plages, désertes et magnifiques, sont au bord de lagunes pleines de pélicans. Voir un excellent article sur le campement de Palmarin :
Document (au format PDF) sur un projet de tourisme équitable à Yoff
Association Astou: l'association Astou
permet à tous les visiteurs du Sénégal
de participer à des actions d'aide aux populations
sans débourser un centime : le transport de l'aide
entre l'Europe et l'Afrique étant souvent le
plus grand problème, laissez une place dans votre
valise au départ pour acheminer une partie des
matériels nécéssaires à
diverses actions.
Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page
Bonjour ; merci pour le commentaire sur les campements villageois en Casamance qui sont les initiateurs de ce tourisme Merci pour nous aider à mieux commercialiser cette destination Bravo
je suis étudiante et je bazarde mes meubles, pour les intéressés je quittes le pays dans 2 mois , contactez moi si vous chercher un matelas , bureau ventilateur,frigo ... prix de bazars == atijach@hotmail.com
bonjour , je viens d'ouvrir un petit hôtel sur Nianing , le MASSILIA BAOBAB , touristes depuis quelques années , ma femme et moi sommes tombés amoureux de cette région , mon établissement sera opérationnel vers le 15/01/12 , j'ai déjà offert 1 puits au village , et vais faire le 2eme courant Mars , j'ai 5 employés que je paye depuis mi Novembre tout en étant fermé , ils sont tous déclarés et payés correctement ( c'est eux qui le disent ) je paye leurs charges et leurs impôts !! tous mes achats se font chez les commerçants du secteur , toutes mes activités extérieures seront faites par des personnes du village , toutes les semaines je vais organiser une " soirée chez l'habitant " ce qui permettra à une famille , en plus de faire partager ses coutumes à des touristes , de gagner un peu d'argent pour améliorer leur quotidien , tous les achats fait par mes clients se feront auprès des artisans de la région , entre les emplois directs et indirects je vais aider une quinzaine de familles de Nianing et de ses alentours immédiats , à 53 ans c'est un nouveau challenge que mon épouse et moi même tentons et je suis certain de réussir , le démarrage va être certainement difficile mais une fois notre établissement connu , il n'y aura plus de problèmes . Équipé de robinetteries et ampoules éco ,et d'une politique anti gaspillage , je compte aussi participer à l'éco tourisme qui ne peut qu'aider le Pays . J?espère réussir dans mon projet et surtout etre un bon exemple pour l?essor de la région !!
Salam malakoum, na ngeen def? Tout d'abord je me présente, je suis étudiant francais et je travaille sur un projet, le PRODETOUR . C'est un programme de décentralisation entre la région de Fatick au Sénégal et celle du Poitou Charentes en France qui se déroulera durant 3 ans. Il a comme objectif l'amélioration des conditions de vie des populations par le développement de l'écotourisme, et plus particulièrement, celui "sportif". Je ne compte pas polémiquer sur les différents discours qui se sont tenus sur cette boite de dialogue, mais pour ma part je trouve qu'il y en a des intéressants, et d'autres un peu moins. Je puise donc vos informations qui peuvent m'être utile sur mon stage, et sur le projet. Ce dernier a pour objectif l'amélioration des conditions de vie des populations par le développement de l'écotourisme. Cela implique l'organisation, la formation, l'accompagnement des acteurs locaux, la promotion et la préservation du potentiel écotouristique de la région de Fatick ainsi que la mise en oeuvre de projets pilotes. Bien sur je m'adresse aux différentes personnes pouvant nous apporter des conseils, des idées, des avis, mais surtout aux personnes voulant agir pour ce développement et peut être proposer de nouveaux projets. N'hésitez pas à prendre contact avec moi, ce sera avec plaisir. Bonne continuation
slt, tout d'abord je dois dire que votre introduction est tout simplement grandiose!! j'adore!!ensuite la caricature, bien vu!!!enfin la description du commerce equitable au sénégal réelle!! d'un autre coté j'ai aussi aimé vtre façon de voir l'écotourisme c'est trés brillant. conclusion je me suis bien amusé sur ce site bon courage!
Pourquoi l'auteur de cet article est il si...inutilement vulgaire ? Je ne suis pas particulièrement bégueule et me lache aussi de temps en temps mais quand même ! Lu par des inconnus, ça fait mauvais genre. En tout cas, moi, ça m'empêche de me concentrer sur le fond et c'est dommage parce que c'est un sujet qui m'intéresse :-(
Quelques conseils méthodologies et de pratiques (2 ans 1/2 après le premier message ;p ) pour toute personne désireuse de travailler dans l'éco-tourisme auprès d'une collectivité locale, d'un office du tourisme, ou d'une association, veillez à présenter l'éco-tourisme selon ces critères chronologiques : - DEBUT - Accueil touristique version « écologisme et protection de la nature »; Dialogue d?ouverture à l?écologie locale; Guide et structure hôtelière. Présentation des pôles écologiques de l?activité locale; Parcours pédagogiques et/ou touristiques; Forums avec les acteurs de la vie locale; Mise en ?uvre d'un carnet de contacts (facultatif). - FIN - Avec l'hôtelerie, d'autres pôles d'encadrement peuvent s'associer. Enfin, l'équipement et les coûts sont aléatoires selon la durabilité des prestations dont vous êtes garant. (source : BTS AGTL) [crabes ou touristes, pince-moi je rêve ;) ]
Je trouves plutôt pertinent le constat sur le tourisme solidaire ou durable et c est vrai que c 'est un phénomène de mode . On a tendance a labellisé tout ce qui est tenu par des locaux comme equitable. Effectivement les conditions de travail ne sont pas au top et les protections sociales faibles dans la plupart des cas. ...Par contre la selection d etablissements est loin d etre complete et objective . En agance de voyage par exemple je suis surpris de ne voir que Kaicedrat, il en a d autres. Je trouve surprenant vous n ayez pas mentionner casamance VTT a Oussouye. Tous les critères sont remplis, personnel déclarés, formation sur place et aussi en Europe, respect des populations et contributions actives aux économies locales. Sur Dakar , l auberge Thialy est un bon exemple aussi . Les campements villageois intégrés, ca fait surement longtemps que vus n etes pas allé sur le terrain pour ecrire que 100 % des benef vont à la communauté et que les tarifs sont homogènes. C est totalement faux aujourd hui .
quel angelisme vous fustigez les gens qui emploi des travailleurs sans les declarer mais avez vous essayez le systeme dont vous parlez ce n'est que corruption vous declarez et on vous reclame quatre fois le cotisations sous pretexte de n'avoir rien percus meme avec les papiers le certifiants le senegal toute activité confondue devrait etre étonné d'avoir encore des gens qui viennent investir officielement ou pas le jour ou tous les bobos toubabs s'en iront je ne crois pas que les senegalais seront plus heureux qu'il soit au blak ou officiel khaliss is khaliss et ce n'est pas en copiant nos systemes d'assiste genetique que l'on develloperas l'afrique et surtout quel develloppement ???est il indispenssable qu'il ressemble trait pour trait aux moutons europeens ils ont droit àchoisir leur propre modele
quel angelisme vous fustigez les gens qui emploi des travailleurs sans les declarer mais avez vous essayez le systeme dont vous parlez ce n'est que corruption vous declarez et on vous reclame quatre fois le cotisations sous pretexte de n'avoir rien percus meme avec les papiers le certifiants le senegal toute activité confondue devrait etre étonné d'avoir encore des gens qui viennent investir officielement ou pas le jour ou tous les bobos toubabs s'en iront je ne crois pas que les senegalais seront plus heureux qu'il soit au blak ou officiel khaliss is khaliss et ce n'est pas en copiant nos systemes d'assiste genetique que l'on develloperas l'afrique et surtout quel develloppement ???est il indispenssable qu'il ressemble trait pour trait aux moutons europeens ils ont droit àchoisir leur propre modele
Je suis dans les Pro du tourisme au Sénégal et mes ambitions étaient grandes au départ.Du tourisme nous arrivons à l'Ecotourisme et puis lnous voici arrivés au tourisme des enfant Sénégalai.Le Ministre du tourisme devrait regarderd'ou vient cette catastrophe(Une chance balayée)par son directeur H.S.qui a négligé le tourisme haut gamme proposé(replis sur soi)
Bonjour, nous avons construit à Saly en 2003 que nous mettons en location. Jamais nous n'oserions dire respectueuse de l'environnement mais à notre mesure et avec nos moyens, nous avons tenté d'apporter notre pierre à l'édifice de la protection de la nature - panneaux solaire pour l'eau chaude sanitaire nous avons une production d'eau chaude sans aucun apport électrique excepté la pompe de circulation de 5w - panneaux solaires pour chauffer la piscine -- uniquement la pompe de piscine donc aucun frais électrique en plus - depuis le départ chasse d'eau gébérit ( gros et petit com... ) cad une réduction d'eau de 3 L chaque fois que l'on tire la chasse - douche avec réducteur de pression car effectivement on peut réduire la quantité d'eau utilisée - nous demandons à nos locataires d'utiliser les sacs que nous laissons pour faire les courses et de ne jamais utiliser les plastiques - nous avons mis des arbres fruitiers et des plantes aromatiques dans le jardin pour sensibiliser nos locataires aux fruits de saison et aux épices - prochaines étapes : confitures maison pour nos locataires et si possible panneaux photo voltaïque merci de nous avoir lu
Ah il est beau, le code du travail sénégalais... à 100 euros par mois (la moyenne nationale), combien croyez-vous que touchent les salariés déclarés pour leur retraite ? Combien de Sénégalais ont la chance d'avoir une protection sociale ? De pouvoir être soignés gratuitement, d'avoir les moyens de se défendre devant les prud'hommes, etc ? C'est un leurre ! Votre article est très juste sur sa partie écolo, mais attention aux abus de langage. A trop vouloir stigmatiser les "bobos", vous tressez des lauriers injustifiés au système sénégalais. Ou plutôt à l'absence de système ! Et puis arrêtez avec ce terme bobo, qui ne veut rien dire, à part servir de repoussoir pour qualifier une certaine frange parisienne de la gauche caviar qui, soit dit en passant, n'est pas plus responsable des maux de l'Afrique que la droite centriste lyonnaise ou les conservateurs catholiques de Bavière. Vous devez savoir que la pire gangrène de ce pays, le puits sans fond où s'évapore tout espoir de voir un vrai système de redistribution nationale et de protection des plus démunis, c'est la corruption. Ces masses de fric pantagruelliques qui transitent de mano a mano, sous la pression de petits fonctionnaires véreux protégés par leur hiérarchie, et ce à tous les niveaux. Comment déclarer ses employés quand le moindre conseiller rural ponctionne régulièrement son obole, ou quand le flicaillon du service d'hygiène réclame une dîme mirobolante sous les prétextes les plus fallacieux ? Comment espérer que les salaires de ce pays augmentent tant que l'économie toute entière sera vérolée par ce banditisme à grande échelle, et alors que les sommes effectivement perçues par l'Etat sont dérisoires ? Et quid du gaspillage d'argent public dans des projets aussi pharaoniques qu'inutiles (l'OCI, les ponts de Dakar, les mémoriaux d'une laideur stalinienne...) ? Le budget du pays se résume en deux mots : gaspillage et clientélisme. A quand un article sur ce fléau ?
Le tourisme solidaire est une belle et noble idée mais chacun sait que de nombreuses difficultés existent aujourd'hui de sorte que les bénéfices attendus pour l'aide au développement local ne sont pas à la hauteur des espérances. L'expérience acquise par Chênes et Baobabs permet d'imaginer les conditions de la réussite : - une plus grande implication du Ministère du tourisme pour fiabiliser l'offre et favoriser la mutualisation des expériences - une formation réellement professionnelle des acteurs locaux impliqués dans la gestion des séjours et des circuits pour inciter à des "bonnes pratiques professionnelles" - une centralisation au-niveau européen de la gestion des réservations - une meilleure information des "toubabs" désireux de faire du tourisme solidaire pour dissuader ceux qui n'ont pas compris que le Sénégal n'était pas une "colonie française" pour petits bourgeois et bobos ! - une plus grande transparence sur l'utilisation des bénéfices retirés de cette activité grâce à l'obligation de rendre des comptes auprès d'une structure sénégalaise indépendante de contrôle. Ces mesures ne seraient pas difficiles à mettre en place si toutes les structures impliquées le souhaitaient vraiment et si chacun comprenait qu'il n'y a pas de concurrence entre le tourisme traditionnel et le tourisme solidaire mais deux approches complémentaires !
mdr... j'ai vraiment bloqué sur votre article très bon et très engagé ce qui se fait rare. Mais alors quand j'ai vu la liste de pseudo hôtel respectant soit disant votre esprit j'ai eu du mal en reconnaissant au moins un et là je crois qu'avant de l'ouvrir vous devriez aller voir un peu sur place de temps en temps ! On pourra en parler en off si vous le souhaitez. Qui signe l'édito de votre site ? A+ et respect pour votre engagement quoi qu'il en soit.
salut,je suis un ancien étudiant sorti de l'Ecole Superieure Polytechnique de L'Université Cheikh Anta Diop de Dakar,ou j'ai bouclé mon master en tourisme il y'a un an et demi.D'abord je pense que l'écotourisme que je définirait comme le fait de faire avancer les hommes sans faire reculer la nature,doit tenir compte de deux aspects fondamentaux à savoir celui du respect de la nature par les touristes qui viennent souvent pertuber l'écosystéme du fait du non respect des lois envirinnementales.Le second aspect est de trouver des solutins pour que les populations locales visitées puissent profiter des retombées que générent l'activité touristique pratiquée dans leur localité.Pour moi sans ses deux aspects la on ne pourra jamais parler de tourisme durable et de surcroix d'écotourisme.diajeego@yahoo.fr
Bonjour, l'écotourisme sert-il à prendre contact avec les économies locales ? je sais par avance qu'un marché ouvert n'est pas accueillant, et qu'il faut probablement investir dans la culture que dans le travail express. Les solutions me font réagir quant à la véracité du sujet : l'écotourisme n'est bel et bien qu'une pub. Alors que faire pour développer la vie autour de ces voyages ? Quelles sructures peuvent permettre l'intégration de l'échange international ? Personnellement, je crois qu'il est possible de travailler "en grand", contrairement au nombre même si c'est important. Je suis étudiant français, mon but, dans ce message, est d'être mondialement rentable et performant, mais pour des chaussé les enfants avec des Nike (...) car on a surtout besoin du reste.
Pour les amateurs de nature et de la Casamance, il existe une ile apelée Niomoun des riziéres à perte de vue dans les bolongs de la rive nord du fleuve Casamance(pas très loin de Carabane).Un campement très écolo vit au rithme des quartiers du village, les voilistes s'y donne souvents rendez-vous. ALOUGA à Niomoun retenez ce nom, allez-y et vous ne l'oublierez jamais. Des chambres simpas une douches et des toilets écolo, système électrique solaire, bref...un jardin et encore bref voyez. demander Hyacinthe Diedhiou. www.propoze.free.fr/alouga hyace2002@yahoo.fr