Le rastafarisme au Sénégal
Au Sénégal, comme le dit Alpha Blondy, y'a des rasta poué, y'a des rastas fous, y'a des rasta cool. Le mouvement rasta, toujours fortement associé au reggae et à la Jamaïque compte de nombreux adeptes au Sénégal. Particulièrement visibles dans les zones touristiques, les specimens sénégalais n'ont souvent du rasta que l'apparence et adoptent un mode de vie plein d'insouciance très apprécié des touristes. Chaque année un peu plus, le Sénégal se rastafarise dans les couches sociales les plus défavorisées sans vraiment qu'il n'y ait de rapport avec les fondamentaux du mouvement rasta. Zoom sur les porteurs de dreadlocks du Sénégal.
Alpha Blondy - Rasta Poué
Si quelques "fils à papa" adoptent le "look rasta", il ne s'agit en général que d'un accessoire esthétique. Une coupe de cheveux parmi d'autres qui ne s'accompagne généralement pas de tongs mais d'une paire de Nike rapportées par le cousin de Sarcelles lors des dernières vacances. Le fils à papa aime bien les dreadlocks mais refuse de ressembler à un plouc.
La grande majorité des "rastafariens" du Sénégal est recrutée dans les bataillons de pauvres gens qui vivotent dans les familles pauvrissimes du pays. L'arrêt précoce des études caractérise le niveau philosophique du rastafaraï moyen. Être "rasta" pour la plupart de ces pauvres gens ne revêt aucun aspect religieux (excepté pour les Baye Fall, voir plus bas). Porter des dreadlocks, employer quelques mots connotés (comme Babylone, Zion, etc....), et fumer un peu d'herbe en écoutant Tiken Jah Fakoly suffit à l'illettré d'une banlieue misérable de Dakar pour se définir comme "rasta".
Photo à gauche : un pauvre rasta roule son spliff dans une maison en banco.
A part si par miracle il arrive à gagner un peu d'argent avec sa musique, avec un mariage de circonstance avec une vieille bretonne ou avec le don d'un taxi par une grosse parisienne, le rasta sénégalais nait, vit et meure pauvre (et généralement jeune, on voit en effet très peu de vieux rastas au Sénégal - mais peut-être après tout sont-ils tous partis en France avec un vieille Bretonne pour participer au génocide de la Bretagne). Les cours de djembé donnés à quelques touristes attardés ou la vente de cannabis dans les quartiers de Dakar suffisent rarement pour subsister.
Or, les honnêtes familles sénégalaises peuvent supporter les excentricités de leurs proches si elles rapportent un peu de blé. Le pauvre rasta est donc très généralement perçu au Sénégal comme une mauvaise fréquentation (au mieux) ou comme un fainéant, un parasite, un voleur et un agresseur (au pire).
Seuls les touristes, la plupart un peu cons et ignorant les usages du Sénégal, fréquentent ces tribus d'inactifs qui gravitent souvent autour d'eux.
"Travailler c'est trop dur mais voler c'est très beau" : une partie non négligeable de la petite, moyenne et grande délinquance vient de cette nébuleuse aux cheveux sales. Une touriste retrouvée à Saly avec un couteau dans le ventre : un rasta, un camion d'herbe intercepté à Kaolack : un rasta, une passante pikinoise menacée d'un poignard pour donner son portefeuille : un rasta... La liste est infinie et chaque jour la presse se fait l'écho de cette délinquance rastafaraï.
On est loin dans ces cas là des philosophies de paix et de dénuement généralement prônées par les clochards de Jamaïque.
Le régime rastafarien est en théorie strictement végétarien. Le rastaman sénégalais n'ayant aucune notion du mode de vie et de la religion rasta s'affranchit de ces interdits alimentaires. Cependant, le rasta sénégalais mange rarement de viande. Mais c'est principalement parce qu'il n'a pas d'argent pour en acheter. Lors des fêtes islamiques (qui prévoient le plus souvent un sacrifice animal), le rastaman sénégalais musulman n'hésite pas à piocher dans la gamelle. En dehors de ces périodes fastes, il mange ce que la nature, la famille, les touristes ou le voisinage lui offrent. Le cancer, les mycoses dermatologiques et hélas parfois le SIDA, rendent malade l'être sous-alimenté ou mal nourri. Passé la quarantaine, la consommation de thé et de joints a raison de la dentition des moins vaillants.
Si le chanvre indien est cultivé à peu près partout au Sénégal, les plantations "industrielles" se trouvent évidemment en Casamance (où cette culture développe l'insécurité croissante), dans le Siné Saloum (voir Djinak) et au Sénégal oriental (zone de Kédougou).
Le rasta sénégalais n'est pas seulement consommateur. Il est souvent dealer et encore plus fréquemment producteur de yamba (nom local du cannabis). Le mode de vie champêtre, retiré du monde lui convient parfaitement.
En Casamance, c'est dans le secteur de Diouloulou, voisin de la frontière gambienne, que le gros de la production sort de terre (entre 300 et 500 tonnes par an). La rebellion armée, qui y trouve une partie de ses revenus, défend bec et ongles ces centaines d'îles et d'ilôts difficilement accessibles où seule l'armée sénégalaise ose de temps en temps pénétrer. Quelques touristes qui apprécient particulièrement Kafountine pour ces moments de dégustation aiment également à se faire photographier au milieu des champs. Si tu as des photos d'une de ces exploitations et que tu souhaites la partager, n'hésite pas à nous les envoyer (en ayant si tu le souhaites, flouté les visages).
Dans le delta du Saloum, c'est au coeur du parc national, lui aussi à la frontière gambienne, que les cultures industrielles prospèrent. Contrairement à la Casamance, le Saloum vit en paix. Il n'y a donc pas d'incursions militaires et les gendarmes n'ont rien à faire au coeur de ce dédale d'ilôts inhabités. Le transport de l'herbe vers Dakar est en outre plus facile puisqu'il n'y a pas la Gambie à traverser.
Enfin, la région de Kédougou, l'une des moins densément peuplées du pays, devient une zone d'importance pour la culture du cannabis. Les immenses zones forestières dépeuplées, l'absence de toute autorité et la pauvreté générale encouragent le développement des plantations de chanvre indien. Le climat très chaud et très ensoleillé offre en plus des conditions particulièrement favorables pour produire une herbe d'excellente qualité (celle qui contient le plus haut taux de THC du Sénégal).
Si une partie du cannabis produit est consommé sur place (pour un prix souvent dérisoire), la majeure partie va vers les grandes villes du Sénégal, en particulier Dakar, en empruntant les transports en commun. Le cannabis de Casamance et du Saloum, quant à lui, arrive généralement à Dakar en pirogue. Les saisies par les douanes ou la police sont d'ailleurs nombreuses. Les briques de chanvre qui parviennent à destination sont ensuite revendues sous forme de cornets en papier bradés entre 500 et 1000FCFA (de 0.75 à 1,5€) en fonction de la taille et de la qualité.
Le touriste, c'est le Zion (le paradis) du rasta sénégalais. Sans le tourisme, bon nombre d'entre eux ne mangeraient pas et perdraient leurs dents à cause de la malnutrition. En dehors de Dakar, les deux zones de concentration du rasta sénégalais sont donc logiquement les deux grandes stations balnéaires du pays : Mbour/Saly et les plages de Casamance. Saint-Louis et Dakar sont également touchées dans une moindre proportion.
Le tourisme permet au rasta, qui déteste généralement le travail, de gagner de l'argent sans trop se fatiguer et sans investissement. Avant que le tourisme sexuel ne se développe, le rasta ne pouvait subsister que pendant l'été, seule période de l'années où jeunes touristes et étudiants pouvaient venir passer 2 mois en Afrique. Il était rare il y a 10 ou 15 ans de voir ces milliers de vieilles gerces européennes, célibataires, veuves ou trompées venir passer les vacances de Pâques à Saly. La démocratisation du voyage exotique a créé de nouveaux débouchés propices aux gains faciles qu'affectionne le rastaman sénégalais. Si jadis le vieux Raymond devait se contenter d'aller voir une prostituée quinquagénaire au Bois de Boulogne, il préfère aujourd'hui se payer un séjour au Lookéa de Saly ou se pignoler devant internet. De même, égalité des sexes oblige, connaître la virilité d'un rasta n'est plus réservé aujourd'hui aux bourgeoises aventureuses: le tout venant de la fonction publique de sexe féminin a également accès aux nuits tropicales grâce aux séjours à Saly à 599€.
Photo à droite : un rasta du Sénégal, les touristes adorent. Head and Shoulders beaucoup moins.
Comme on ne peut pas non plus demander au touriste lambda de connaître les réalités sénégalaises, pour lui, le rasta représente l'archétype du "vrai africain". En même temps vu qu'il n'y a que ça sur les plages des stations touristiques du pays, on ne peut pas lui en vouloir d'ignorer que le Sénégalais moyen, celui qui travaille ou qui trime dur, a les cheveux court, ne sait pas où se trouve Babylone et a autre chose à glander de ses journées que de traîner sur la plage en vendant des pacotilles en bois aux touristes tout en leur proposant des cours de djembé. Le rastaman sénégalais tire avantage de cette ignorance et peut ainsi profiter du développement du tourisme "tout venant" pour remplir son assiette de temps à autre, ou quelques fois pour émigrer en Europe ou se faire offrir un taxi. Certains, plus entreprenants, ont créé des campement touristiques, typiquement dédiés à la clientèle fumeuse, particulièrement en Casamance et dans des petites localités rurales du Sénégal.
La musique du rastaman c'est le reggae. Hélas, le Sénégalais ne joue pas de reggae. Contrairement au rap, musique en vogue au Sénégal, le reggae nécessite de savoir jouer de la musique, de savoir jouer d'un instrument autre qu'un djembé qu'un enfant de 4 ans peut manipuler. En dehors des grands classiques jamaïcains (Bob, Tosh, Lee Perry, etc...) le rastaman sénégalais est donc obligé de se rabattre sur le reggae africain qui est définitivement burkinabè et ivoirien. Ce reggae francophone africain leur permet de comprendre les paroles qui reprennent la thématique zionophile. Les deux grands noms du reggae africain étant musulmans (Alpha et Tiken) ça les conforte dans leur paradoxe tout en leur apprenant le vocabulaire philosophique nécessaire pour leurs conversations avec les touristes (Babylone, Zion, etc...).
Photo à gauche : Cheikh Ndiguel Lo, chanteur rasta au visage amaigri est un baye fall, mais hélas pour les rastafaraï, il ne chante pas de reggae.
Chaque année, à la date anniversaire de Bob, le 11 mai, un rassemblement est organisé sur l'île de Ngor. Cette commémoration qui a lieu depuis au moins 20 ans au Sénégal et qui au début ne comptait que quelques happy few - dont une grande partie d'Européens ou de fils à papa - est devenue au fil des ans de plus en plus populaire.
Comme disait Gainsbourg "Tire sur ton joint pauvre rasta et inhale tes paraboles". La thématique rasta s'accompagne d'un jargon spécifique. Le rasta sénégalais n'ayant fait que rarement des études, son vocabulaire et sa philosophie se résument souvent aux quelques mots empruntés à l'imaginaire rasta. Ponctuer chaque phrase de "man", parler de Zion, de Babylone, de riddim, de peace, de cool gaind, voir même de Jah (ou Jallah pour les plus syncrétiques musulmans) caractérise l'expression rastanegalaise.
Un peu comme les gris-gris et amulettes très appréciées au Sénégal n'ont pas grand-chose à voir avec l'islam (un véritable musulman n'a pas à croire en des gris-gris même remplis de versets du coran), les Baye Fall sont à l'islam ce que les sorciers vaudous sont au bouddhisme tibétain. Bref, sans rentrer dans le détail de ce qu'est le mouridisme (confrérie à laquelle appartiennent les Baye Fall), on peut dire qu'ils ont une pratique très personnelle du culte musulman qui leur ferait probablement subir une bonne bastonnade dans bon nombre de républiques islamiques. En somme, on peut dire que les Baye Fall ont poussé le syncrétisme à un niveau que seul le Mandarom a réussi à atteindre : mélanger l'islam, le rastafarisme (lui même d'inspiration biblique) et l'animisme pour en faire une curiosité religieuse typiquement sénégalaise.
Photo ci-dessus à gauche : Baye Fall à Mboro (photo Jonas Roux)
Les Baye Fall sont des disciples de Lamp Fall, compagnon du fondateur de la confrérie mouridique Cheikh Amadou Bamba. Ils se laissent pousser les cheveux façon rasta comme Lamp Fall est supposé l'avoir fait. Ils sont dispensés du ramadan comme Cheikh Amadou Bamba est supposé l'avoir autorisé à Lamp Fall en remerciement de sa fidélité. Ces Baye Fall, quand ils ne servent pas de gros bras pour bastonner de braves gens ayant déplu à leur marabout peuvent déambuler en ville et à la campagne en chantant pour récolter quelques pièces.
L'histoire ne dit pas si Lamp Fall fumait des spliffs, jouait du djembé sur la plage, vendait des statuettes aux touristes ou déambulait dans les rues avec un boubou en patchwork en chantant ahilla lalilalai avec un main sur l'oreille pour ramasser des pièces sans se fatiguer. Mais nos Baye Fall du 21ème siècle sont résolument new age et font ce qu'ils peuvent pour transpirer le moins possible.
Cet aspect pittoresque du mouridisme séduit chaque année de nombreux doux-dingues européens confrontés à la vacuité spirituelle que connait l'Europe. Des jeunes et moins jeunes trouvent rigolo ces croyants rasta habillés en boubou multicolore et ils se convertissent au mouridisme comme leur vieil oncle hippy s'est converti au bouddhisme en mai 1968 (un exemple de ce qui se fait de mieux dans le genre en cliquant ici).
Contrairement à la célèbre chanson reprise par le rastafaraï ivoirien Alpha Blondy tant apprécié au Sénégal ("Travailler c'est trop dur et voler c'est pas beau, 'mander la charité c'est quelque chose que je peux pas faire"), la version sénégalaise pourrait être "Travailler c'est trop dur, et voler c'est très beau, 'mander la charité c'est la seule chose que le baye fall rasta's style sait faire".
Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page
slt j'ai un besoin pressant je voudrais me procurer des extensions de dreads naturelles de préférence rondes si possible contact 77 960 51 73 merci
il faut pas confodre dans votre article vous parler du rastafari et vous dites n importe quoi, tous ecoute Bob Marley mais comprenai vous?rastafari lie la bible croit au Roi des roi,Emanuel et Marcus Garvey,on mange hital,Capleton,sisla,Burning spear ect........locks veut rien dire,renseigne toi avant d ecrire car sa m enerve les gens qui parle du rastafari sans connaitre cet communaute et leurs croyance,voila pourquoi je couvre mes locks, on nous connait pas.Blessing
deja venere un mec comme le negus la je coince un peu !mais bon chacun son truc ,c'est surement vrai que tout les rastas ne sont pas des faineants casse couilles et vendeurs de beuh mais en trainant cet ete sur les festivals en france ,je peux vous dire que les toubabs rastas me font autant rire que les autres dans leurs uniformes vert jaune rouge !!!
J'apprecie bien ce site, surtout les parties sur les con(nes) et comment venir en Europe. Mais je dois dire que l'ironie et l'humour sont plus droles quand ils sont combinés à l'intelligence. Apparemment vous ne connaissez pas assez le mouridisme ou les Baye Fall pour les critiquer d'une facon intelligente ; la dernière partie de ce texte ne fait que le démontrer et gâte un peu l'apercu général de l'article.
cheikh ibra fall lamp baboul mouridine!! ces ignorants qui sont venus faire quelques annees au senegal et croient avoir decouvert tous les secrets de notre pays! si tu etait allé a touba la ville sainte ou a ndiareme boukhatoul mou barak tu saurais que les quelques pseudo bayfall que tu as rencontrés a dakar sont loin d'incarner la philosophies bayfall!et que les bayfall sont plus musulmans que la plus part des hommes a longues barbes que l'on peut voir dans certains pays islamique.
J'en appelle simplement à la conscience de celui qui a écrit cet article. Comment peut-on d'abord généraliser sur ce qu'est un rasta au Sénégal ? Chaque être humain étant différent, on peut en effet trouver de tout, mais de là à dépeindre un portrait stéréotypé,c'est une atteinte profonde à la valeur de chacun .... Et que dire en plus de mettre des photos, une vidéo pour se moquer des gens. Ont-ils seulement été avertis à quoi cela allait servir ? Il y a aussi une vision sarcastique de la pauvreté qui est vivement à revoir. D'autre part, la vision sur les Baye fall est grandement erronée. Il serait intéressant d'en étudier le fondement et d'en comprendre l'essence avant de s'aventurer à l'étiqueter de cette façon. C'est une voie soufi d'une grande richesse et extrêmement précieuse pour le devenir humain. En bref, votre sites est intéressant et c'est vraiment dommage que des articles de ce type viennent l'assombrir.
qui est ce fils de babylone qui traite de malfaiteur les rasta no c'est injuste ce n'est qu'on a des dreadlocks qu'on est un rasta...le rasta est est incapable de porter une arme man..rastafarime c'est la vraie vie..tu confonds mon enfant avoir des dreadlock et etre rasta....peace and love est notre philosophie nous n'aimons que jah the most high celui qui nous a eclairé et nous a ouvert les yeux haaa rasta is god's religion peace be upon the world.......
MONSIEUR LE RÉDACTEUR, Je dirais que vous n'avez pas pris assez de temps pour mieux connaitre, apprécier le sujet et approfondir les informations (surement le plus, collectées selon l'opinion public). JE SUIS RASTA ET J'AI UNE MAITRISE EN FINANCE, JE SORS D'UNE GRANDE ÉCOLE DE COMMERCE ET SUIS COMPTABLE FINANCIERE. Juste pour que vous sachiez que ce n'est pas parce que je me sens visée par votre analyse que je vous rétorque que : "Vous avez parlé de quelque chose dont vous ignorez totalement les tenants et les aboutissants". EXCUSEZ MOI POUR LES MOTS QUE JE VAIS EMPLOYER, MAIS VOUS AVEZ PLUTÔT PARLE DES GIGOLOS ET DES FAINÉANTS, MAIS PAS DES RASTAS, qu'ils aient des dreadlocks ou non. Alors la prochaine fois, essayer de mieux cerner votre sujet avant d'en parler. PEACE AND LOVE.
Bonjour, Je suis breton, fan de reggae et j'ai eu le privilège de passer neuf mois au Sénégal il y a une vingtaine d'années. Pendant ce séjour inoubliable, j'ai habité successivement à Liberté VI dans une famille sénégalaise, au Cap Skiring chez un rasta (j'y fréquentais les "vendeurs des plages" ainsi que des membres de la "rébellion armée") ainsi qu'à Kafountine ou j'ai rencontré les jeunes musiciens du coin (pour la plupart "rastas"). Bref, je souhaitais simplement avouer que j'ai souri à la lecture de cet article qui est ironique et assez bien écrit. Toutefois, tout ne ressemble pas à du second degré et certains clichés rapportés ici tiennent au mieux de l'étroitesse d'esprit, au pire de l'intolérance... Alors... "One love !" comme dirait l'autre :-)
pour les cotemen...2000,aeroport dakar vek 1 pote....clando...parcelle assainies 6..1er contact senegal....accueil famille humble super cool....(t'aurait préféré que je pete ma tune au méridien ou o club merd!!!?)O moin LE senegalais du peuple a manger grace o touriste!...parsk les megastructures kom SALY!C'est vendre le cul des filles pour rentrer a manger!!!(ps)pouvez difuz mon email pour coser)
remoi!pour les Rastas;jconnai 1 vrai ka 40++(alphonce) artiste acompli ,diplommé en agroalimentaire qui combat pour sauvegarder la mangrove en casamance!!!...CE ki le connaissent le recoaitreront rek!!!1 vrai!!sage!
Caricatural mais tellement vrai surtout depuis quelques années. Dommage pour les vrais Rastas.
Super analyse, drôle et réaliste, ainsi que toutes les autres, bravo
Chant down Babylon speech! Qui vous a dit que Le rasta est un homme fénéant? Je me demandes quand je vois mes freres au Burundi, se lever de bon matin,aller dans les champs si c'est de l'oisivété. Svp n'associer plus " ism" au mot Rastafari, c'est un sacrilège!
RAS TAFARI ne fait pas parti de la famille des 'ism', comme genre capitalisme, colonialisme,christianisme... Alors il faut dire RAS TAFARI et non rastafarisme. ce que les rasta portent sur leur tête s'appelle dreadlock et non rasta car le mot rasta est un dimunitif de ras tafari, le mot rasta est attribé aux disciples du mouvement ras tafari. Le baye fall portent des dreadlocks et non des rasta. Ya trop de confusion sur ce plan. Le mot JAH signifie DIEU Le mot RAS signifie chef Le mot TAFARI signifie créateur alors JAH RAS TAFARI veut dire DIEU CHEF CREATEUR Un rasta doit croire en Dieu, accepter HAILE SELLASIE, Respecter MARCUS GARVEY.C'est la pemière des choses, malheureusement, il y a trop d'hypocrites au sénégal parmi les gens qui se disent rasta et qui viennent dans les sound system. Très souvent, ces hypocrites contestent hailé sellasie, ne connaissent rien de marcus garvey. Donc pour résumer, je dirais que l'auteur de cet article a fait des constats qui sont pas tout à fait faux mais néanmoins il ignore beaucoup de choses sur le mouvement RAS TAFARI.
Il ne faut pas juger les rastas car vous ne savez pas que cette creation et ces creatures sont de et pour Dieu...C' est le Vrai Messie qui vous ecrit. Lisez et faites lire les blogs du Messie: http://messie.over-blog.com/ et http://filsdelhomme.centerblog.net Il y a des choses que Dieu a interdit et que les gens font et que satan en fait son cheval de bataille jusqu' a la valider a l' ONU: l' homosexualite. Tu ne coucheras avec un homme comme on couche avec une femme. C' est une abomination. Levitique 18-22 Aimez la Verite car Dieu est Verite! le Fils de l homme
En fait ce n'est ni une chanson de Julien Clerc, ni d'Alpha Blondy, "travailler c'est trop dur" est un traditionnel cadien remis au gout du jour dans les années 70 par le chanteur louisianais Zachary Richard. Et une des grandes chansons de la francophonie... Sinon, depuis des années, toujours le même plaisir à parcourir Sénégalaisement.com
je suis moi aussi sénégalaise.Cet article est certainement ironique et un peu subjectif,mais on ne peut pas dire que ce qu'il dénonce soit faux.C'est bien réel! tout les dakarois se sont heurtés à un baye fall mendiant au moins une fois. plutôt que de s'offenser de cet article( qui n'est pas méchant),tâchons de le prendre avec humour et d'améliorer autant que nous pouvons l'image de notre pays à l'extérieur et à l'intérieur.
c est un sale con mèchant et ignorant il devrait savoir que tous les rastas ou soit disant dreadlocks fument pas l herbe et que tout homme qui porte des nattes est rasta et vègetarien dans le rastafarisme plusieurs branches se distinguent des autres oui au moins nous nous essayons de nous retrouver contrairement a vous islamisès christianisès colonisès vs qui ètes perpetuellement dans le camp des esclaves et des soumis
quelle mèchancetè mais vs ètes un vrai tordu avec votre torche cul c des cons de votre èspèce avec vos critiques de fucking sell out love rasta love baye fall parle plutot de qui disposent des biens du peuple impunèment et ces vielles bretonnes elles sont libres d aller avec qui elles veulent rabats-joie va
ça se voit que celui qui a écrit ça n'a jamais rencontré de pur baye fall, il devrait avoir honte de parler de ce qu'il ne connait pas en ces termes. Bien sûr qu'il y a des gens qui se disent baye fall ou rasta pour faire cool, plaire aux jeunes touristes et gratter de la tune mais ne mélangez pas les faux des vrais... le Baye fall est très respectueux, très croyant, très travailleur et très généreux. De plus, votre article est vraiment réducteur, vous prenez vraiment tout le monde pour des cons, touristes ou sénégalais. C'est comme ces reportages à la télé qui ne montrent que les mauvais côté du sénégal et du tourisme au sénégal, comment voulez-vous que les touristes aient une meilleure opinion des sénégalais et les traitent mieux, idem pour les sénégalais vis à vis du touriste. Comment voulez-vous que les gens se respectent avec de tels mots? Comment voulez-vous que les mentalités évoluent en tenant de tels propos!!! Bien sur qu'il faut avertir les naïfs que des dérives existent mais ne mélangez pas tout!
C'est meme pas Julien Clerc....Mais Zachary Richard; Chanteur Quebecois...
Pas que je sois grand fan, mais "travailler c'est trop dur" c'est Julien Clerc.
à quand un article sur les pauvres cons cranes rasés exploités du système politique et économique.le reggae rapporte des millions!! vu l'héritage qu'il a laissé à sa famille et au monde entier Bob Marley rastafarien je pense pas. ce texte caricaturise les rasta avec un humour ironique,ça fait rire quand mème.
mon mari est Baye Fall, il travaille très dur dans notre champ - de légumes - ne vous déplaise, et subvient aux besoins de sa famille, en outre il paie ds soins de santé pour tout le village en payant le salaire d'un infirmier chaque mois depuis des années. Il ne faut pas confondre...
je suis française et je travaille comme volontaire une grande partie de l'année en banlieue de dakar et je peux vous dire que les baye fall ont plutot tendance à me gonfler et je pense qu'ils n'amusent pas non plus la majorité des touristes, hommes et femmes confondues