Le Sénégal oriental
L'Afrique
telle que vous en rêviez ! La savane, les lions et les
chasseurs autochtones ! Vous arrivez au Sénégal oriental.
Les frontières du Mali et de la Guinée Conakry sont
toutes proches et ça se voit. Ici, les Peulhs
sont majoritaires, suivis de près par les Mandingues
(Malinkés, Bambaras, Socés). Très loin derrière, les
communautés Bassaris, Coniaguis ou Tendas-Bediks
sont beaucoup plus éparses. Le Parc
National du Niokolo Koba recouvre la moitié du Sénégal
oriental. Dans cette région, une capitale, Tambacounda
et une préfecture, Kédougou, sont seules à pouvoir revendiquer
le titre de ville. Et encore...
Photos : ci-dessus à droite, des cases au coeur du village d'Ibel, ci-dessous à gauche, une colline verdoyante en septembre sur la route de Salémata.
De
février à juin, la chaleur est accablante. Il n'est
ainsi pas rare de relever plus de 40°C à l'ombre.
Mais c'est une chaleur relativement saine puisque très
sèche. Ces journées, même chaudes, sont donc plus supportables
qu'après une bonne pluie en Casamance avec 10°C
de moins. Ca rend les baignades dans les rapides de
Samécouta ou sous les chutes de Dindefello d'autant
plus agréables. Le Sénégal oriental est aujourd'hui
une région que peu de touristes connaissent. C'est d'une
part la plus éloignée de Dakar et d'autre part la plus
difficile d'accès (même si Tamba et Kédougou bénéficient
aujourd'hui de belles routes). Pour le voyageur qui
décide de découvrir le Sénégal oriental par lui-même
(ce que nous lui conseillons) une semaine sera vraiment
trop courte.
Il faut compter en transport en commun près d'une journée complète de route pour aller de Dakar à Kédougou. Mais à Kédougou, les transports en commun vers les villages du département sont très souvent hebdomadaires (souvent les jours de marchés dans ces villages). Il suffit donc d'arriver au mauvais moment pour ne pas avoir la possibilité de visiter l'endroit de vos rêves (à moins de louer un taxi très onéreux ou d'avoir la chance de tomber sur des missionnaires ou des fonctionnaires en 4x4). Nous ne saurions que trop conseiller à tous ceux qui veulent se rendre dans cette région envoûtante qu'est le Sénégal oriental d'y rester au moins 10-15 jours et/ou d'utiliser le moyen de transport local le plus populaire : la bicyclette. Découvrir le Sénégal oriental c'est découvrir ce qu'est le monde rural africain. Quel délice que de se réveiller à l'aube dans un petit village et de sortir de la case au chant du coq, alors que la brousse est encore endormie. Quel sentiment de paix et de félicitée que de se balader aux aurores alors que le boulanger du village prépare son pain de brousse au feu de bois dans un four en terre et que l'odeur se répand délicieusement dans vos narines avides de sauter sur cette quasi-pâtisserie ! Allez, on s'arrête en espérant vous avoir donné envie d'aller au Sénégal oriental. Découvrons ensemble quelques perles de cette région si.... africaine.
Voir
la page sur l'architecture traditionnelle au Sénégal Voir aussi le site de Niokolo Transport (horaires et tarifs) qui assure navette en bus entre Dakar, Tambacounda, Kédougou et d'autres localités de la région |
Les Bassari du Sénégal : fils du caméléon de
J. Girard
L'archer Bassari
de Modibo S. Keita et Modibo Sounkalo
Le Mag d'Air Afrique
Balafon n°35 d'avril 1977 : Bassaris du Sénégal
Les migrations des Coniagui
et Bassari de Monique Gessain
Bédik, les Visages
de Marie-Paule Ferry et Jules Keïta
Bédik, le peuple des
pierres de Marie-Paule Ferry
Bedik, images de savoir-faire
de M.-P. Ferry
Les dits de la nuit contes
Tenda du Sénégal oriental de Marie-Paule Ferry
Musique des Peul et des
Tenda (CD) Harmonia Mundi
Les Bedik du Sénégal
oriental de Jacques Gomila
C'est
la capitale régionale du Sénégal oriental. C'est aussi
une des plus grandes villes du pays. Comme l'indique
son nom, Tambacounda a été fondée par des Mandingues.
C'est est aussi le siège du diocèse. Ceux qui n'aiment
pas Tambacounda ne sont pas à blâmer ! (au moins
c'est net !), mais c'est une bonne base pour visiter
le Sénégal oriental. Néanmoins, nous vous conseillons
plutôt Kédougou. L'intérêt de Tambacounda est ethnique.
En effet, non loin des frontières malienne, gambienne
et guinéenne, une multitude de communautés et
de peuples s'y sont installés au fil des siècles. Ainsi
la ville accueille des quartiers malinkés, des quartiers
bambaras, des quartiers bassaris etc... Même si l'animation
y est rare (comme à Kolda d'ailleurs car ces villes
continentales restent très traditionnelles), vous pourrez
rencontrer beaucoup de gens très intéressants qui vous
parleront de l'histoire glorieuse de la région.
Photo ci-dessus à droite : la vieille gare coloniale de Tambacounda dans un état aussi lamentable que le train qui y passe chaque semaine pour aller au Mali.
Si
vous avez besoin d'argent, prenez-en à Tambacounda
avant de partir à Kédougou car les seules banques de
la région sont installées ici. Prévoyez d'effectuer
vos retraits plutôt les jours ouvrés car même
si la banque SGBS dispose d'un distributeur automatique
(cartes Visa et Mastercard) une panne occasionnelle
peut vous obliger à vous rendre au guichet. SGBS
(photo à droite), avenue du Président
Léopold Sédar Senghor, Tél : 981
1530. Horaires : Du lundi au jeudi de 7h45 à
12h et de 13h30 à 15h45. Le vendredi de 7h45
à 12h et de 14h45 à 16h15. Sachez en outre
qu'en cas d'urgence, comme dans toutes les villes du
Sénégal (y compris à Kédougou
d'ailleurs) vous pouvez vous faire envoyer en quelques
minutes de l'argent de France avec Western Union.
Voir
aussi le prix des transports en commun pour et au départ
de Tambacounda
Voir
la page sur l'architecture traditionnelle au Sénégal.
Voir aussi le site de Niokolo Transport (horaires et tarifs) qui assure navette en bus entre Dakar, Tambacounda, Kédougou et d'autres localités de la région
Notre sélection d'hébergements à Tambacounda :
| ||||
TARIFS : Chambre single à 27500CFA (41.92€)*, chambre double à 34500CFA (52.59€)*, demi-pension à 23750CFA (36.21€) par personne*, pension complète à 29750CFA (45.35€) par personne*. | ||||
![]() ![]() cadre très beaux chambres confortables et très propres,mais le problème c'est la direction, il me semble qu'il ne recrute que ses propres parents maliens qui manquent de profession...[LIRE LA SUITE] CARLOS ![]() foi bom este hotel presentemente nao presta e nao recomendo...[LIRE LA SUITE] |
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TARIFS : Chambre single à 26200CFA (39.94€)*, chambre double à 31200CFA (47.56€)*, | ||||
![]() ![]() ben j étais à tamba maintenent je vis en france mais jai toujour adoré asta kébé car làba le chien est roi....[LIRE LA SUITE] ANONYME ![]() Très bon accueil, un personnel chaleureux et toujours prêt à rendre service. Notre séjour de près de 3 mois y a été très agréable. Bonjour à toute l'équipe....[LIRE LA SUITE] |
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TARIFS : Chambre single à 22200CFA (33.84€)*, chambre double à 27200CFA (41.47€)*, | ||||
![]() ![]() Je trouve bien l'emplacement et l'hébergement aussi.la gérante est formidable,le seul souci c'est le petit déjeuner qu'il faudrait améliorer malgré le coût est intégré dans la note...[LIRE LA SUITE] JOSE CARLOS ![]() É o meu hotel de eleição desde 2010,todo o pessoal é super simpático com uma ligeira excepção da menina da recepção( devia ser mais simpatica).Quartos espaçosos e limpos e com uma ...[LIRE LA SUITE] |

Mama Coumba : C'est le night-club en vogue à Tambacounda. Situé à la sortie de la ville, sur la route de Dakar, il est bondé du vendredi soir au dimanche soir. Bonne fréquentation et animation garantie. Habillez-vous léger en saison chaude car l'établissement n'est pas climatisé !
Le
site officiel de Tambacounda :
Wassadou (ou Wassadougou) fait partie de ces petits villages de brousse où la paix règne grâce à l'osmose entre la nature (faune et flore) et les hommes. Non loin de la rivière, au bord de la route traversant le parc national du Niokolo Koba, c'est un endroit idéal pour s'arrêter ou séjourner entre Tamba et Kédougou. Daktari au Sénégal ?
Notre sélection d'hébergements dans le Niokolo Koba :
| ||||
TARIFS : Chambre single à 17000CFA (25.92€)*, chambre double à 24200CFA (36.89€)*, demi-pension à 21600CFA (32.93€) par personne*, pension complète à 28500CFA (43.45€) par personne*. | ||||
![]() ![]() Depuis des années nous passons quelques jours au campement, en plus de cet accueil trés chaleureux maintenant de Moussa , mais avant de Michelle et d'Alain, vous ne pouvez pas quit...[LIRE LA SUITE] DANIEL ![]() Le Campement de Wassadou, un petit paradis au bord du fleuve Gambie ! Le seul endroit du Sénégal où nous avons l'impression d'être réellement en "Afrique". Nous y allons depuis plu...[LIRE LA SUITE] |
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TARIFS : chambre double à 21000CFA (32.01€)*, | ||||
![]() ![]() N'avons pas eu la chance d'y séjourner à cause d'un problème de groupe électrogène HS. La ligne téléphonique n'est toujours pas installée. Téléphonez directement à la propriétaire ...[LIRE LA SUITE] AUDREY ![]() vous n'avez pas honte de chasser dans un parc protégé, c'est vous qui mériteriez d'être chassé...[LIRE LA SUITE] |

Qu'il
est bon de passer quelques jours dans ce grand village
! On peut y rester des mois sans s'en apercevoir. Où
qu'on soit, si on fait 500 mètres, on se retrouve dans
la brousse avec singes et panthères. La rivière Gambie
qui traverse cette capitale départementale coule tranquillement
toute l'année. Durant l'hivernage, il n'est d'ailleurs
pas rare de voire à quelques mètres des quartiers riverains,
des crocodiles et des hippopotames. Comme la plupart
des villes africaines, Kédougou est découpée en quartiers
ethniques. Les plus grands sont les quartiers peulhs,
malinkés, bambaras, et bassaris. Vous pourrez croiser
dans les rues des féticheurs malinkés couverts de feuilles
et suivis par un batteur de tam-tam. Ils disent la bonne
aventure aux ménagères moyennant quelques piécettes.
Photos : ci-dessus à droite, la mission catholique de Kédougou, ci-dessous à gauche, l'agence Sénégal de la ville.
Le quartier de Dandemayo ("le long de la rivière" en langue peulh) est l'un des plus pittoresques. C'est aussi l'un des plus tranquilles et il semble vivre au rythme nonchalant de la rivière Gambie qu'il borde. Les enfants du coin viennent y pêcher quelques petits poissons pour s'amuser et les femmes viennent y linger (faire la lessive) dans la rivière. Bref, Kédougou vaut le détour. Son principal intérêt est qu'on y retrouve toutes les grandes cultures d'Afrique de l'Ouest. C'est ici qu'on peut appréhender le mieux la société africaine, aux frontières de l'empire fabuleux du Gabou, de l'empire Mandingue de Soundjata et des puissants royaumes peulhs... Pour celui qui un jour veut aller au Burkina, le Pays des Hommes Intègres, ou au Mali, Kédougou vous donnera un avant goût de cette Afrique occidentale continentale, d'essence mandingue.
Plus
concrètement, vous trouverez à Kédougou tous les services
dont vous pourriez avoir besoin, à savoir un bureau
de poste, une gendarmerie, un poste de police, une préfecture,
une douane (Kédougou est le bureau des douanes des marchandises
venant de Guinée et du Mali), une
direction de la chasse, des stations service, des
hôtels et campements, des petits restos et dibiteries,
des dispensaires (dont le dispensaire de la mission
catholique qui accueille de sympathiques infirmières
bénévoles), une pharmacie (méfiance néanmoins car elle
est peu approvisionnée), fax, téléphones, etc... L'ORSTOM
a même internet. Sachez en outre que Kédougou
constitue la base de
chasse la plus populaire du Sénégal
avec de nombreuses zones amodiées à cette
activité.
Tout au long de l'année, le CEDEPS organise des soirées sympas aux couleurs locales. Ambiance assurée et bières pas chères. La musique guinéenne est également au rendez-vous. Si vous en avez également l'occasion, profitez-en pour écouter le prof de musique du collège de Kédougou qui a une petite troupe de musique traditionnelle exquise ! Les choeurs de jeunes filles sont envoûtants et les instruments donnent un résultat très World (flûte peulh, guitare électrique, tam-tam, batterie, etc...).
Kédougou sera votre point de départ pour toutes les localités aux alentours si vous voyagez en transport en commun. Attention, la plupart des villages ne sont déservis qu'une fois par semaine, le jour de leur marché hebdomadaire. Si vous avez "le temps de prendre votre temps", demandez à quelqu'un de vous dénicher un vélo rustique. C'est le meilleur moyen de vous balader dans la région. Dans un rayon de 20km autour de la ville, mille merveilles sont à découvrir et partir à 7H00 du mat' à vélo sur les petites routes vous assure de voir de très nombreux animaux. En outre, de nombreux véhicules à destination de Dakar et de Tambacounda partent chaque jour de la gare routière.
Voir
aussi les prix des transports en commun pour et au départ
de Kédougou
Voir
la page sur les photographies des fous de Kédougou
par Bayo Diallo
Notre sélection d'hébergements à Kédougou :
| ||||
TARIFS : Chambre single à 25000CFA (38.11€)*, chambre double à 35000CFA (53.36€)*, demi-pension à 25500CFA (38.87€) par personne*, pension complète à 33500CFA (51.07€) par personne*. | ||||
![]() ![]() Oui, très bel établissement depuis qu'il a été repris par François. Personnel très sympa, excellente cuisine, service rapide, et magnifique vue sur le fleuve. Nous y retournerons b...[LIRE LA SUITE] ROBERTO GROSSO ![]() Posto in ottima posizione camere normali ma del resto bisogna ricordarsi di essere in africa ma la cucina davvero orribile.....il cuoco ha sempre le mani in bocca ed é sempre a gua...[LIRE LA SUITE] |
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TARIFS : Chambre single à 8300CFA (12.65€)*, chambre double à 8300CFA (12.65€)*, | ||||
![]() ![]() tre content de ce que vous fetes,becaye for ever,beguee lou bari,peace-love and harmony....[LIRE LA SUITE] |
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TARIFS : Chambre single à 5400CFA (8.23€)*, chambre double à 5400CFA (8.23€)*, | ||||
![]() ![]() Campement simple mais bien entretenu. La nourriture est aussi très simple mais bonne. Dommage qu'on nous ait recommandé de discuter avec le guide Doba Diallo, qui nous est malhon...[LIRE LA SUITE] FANNI ![]() tres chaleureux ambiance tipique senegalaise prix tres raisonnable pour ce qui en non envie partez sans tarder...[LIRE LA SUITE] |

Le coupable chez le capable : Bayo
est-il le coupable ou la capable ? C'est en tous cas
un sympathique personnage de Kédougou ! Photographe
professionnel, il a ouvert son studio photographique
au coeur du marché de Kédougou. Tout le
monde le connaît évidemment. Bayo parcourt
la région en quête des fêtes traditionnelles
et autres évènements susceptibles de voir
des clients désireux de se faire photographier.
Grâce à ça, le jeune Bayo connait
on ne peut mieux tous les alentours et personne mieux
que lui ne pourra vous renseigner sur les trucs à
voir au moment de votre passage dans la région.
De plus, son "mur de photos" permet aux étrangers
de passage de voir de magnifiques clichés de
tout ce qui s'est passé récemment dans
le coin.
Voir
la page sur les photographies des fous de Kédougou
par Bayo Diallo
Restaurants : pas de restaurant
de catégorie «moyenne». Pour déjeuner ou
dîner dans une atmosphère sympa vous pourrez aller au
restaurant du campement Chez Diao. C'est pas cher et
l'ambiance y est toujours décontractée. Différents petits
«tangana» proposent des plats bon marché
mais attention à ceux situés à la gare routière : l'hygiène
n'y est pas toujours au rendez-vous. Un petit bar-restaurant,
l'Africa, permet de se restaurer rapidement autour d'une
bière bien fraîche (au dessus de la gare routière, photo
à droite). Kédougou dispose maintenant d'un ou
deux chawarmas sympas pour les amateurs. A noter également
la présence d'une excellente dibiterie qui, pour 1500CFA,
vous fera de l'excellente viande grillée (au marché,
chez Diallo).
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Notre avis : Ce night club récent ouvert en 2003 se compose d'une grande salle climatisée tous conforts avec piste de 400m2, d'une mezzanine de 150m2 (salon VIP) surplombant la piste et de deux bars. Elle est disponible pour toutes les animations: concerts, séminaires, mariages, baptêmes, concours etc...un lieu unique au Sénégal oriental. Route de Fadiga. |
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Notre avis : Cest le plus ancien night-club de Kédougou. Lentrée étant moins chère quau Black and White, cest devenu la boîte populaire des jeunes de la ville. Cest relativement exigü si bien quon a toujours limpression quil y a des milliers de personne. Mais cest tellement plus convivial pour rencontrer les habitants des quartiers périphériques. |
Voir aussi le site de Niokolo Transport (horaires et tarifs) qui assure navette en bus entre Dakar, Tambacounda, Kédougou et d'autres localités de la région
C'est, comme le disent la plupart des guides touristiques, pour ses chutes que vous visiterez Dindefello. A quelques kilomètres de la frontière guinéenne, ce minuscule village a la chance de voir surgir cette source d'eau limpide qui se déverse en cataractes le long de la montagne au grand plaisir des villageois et des jeunes de Kédougou qui viennent s'y rafraîchir l'été. Les parois des montagnes environnantes sont encore plus impressionnantes que la chute en elle-même. Les couleurs ocres et les lumières s'y reflétant donnent au site un air grandiose de décor hollywoodien. Concernant la cascade, ne vous attendez pas à voir les chutes du Niagara mais il y a plus d'eau qu'à Ségou.
Pour
aller à Dindefello, vous partirez de Kédougou en prenant
la piste de Salémata (départ
de Kédougou le dimanche en transport
en commun). Au bout de trois ou quatre kilomètres, vous
arriverez dans un village et vous tournerez à gauche
(un panneau indique Dindefello). Ensuite la route est
très mauvaise (voir très très mauvaise durant les pluies.).
Vous pouvez néanmoins vous y rendre en petite voiture
(106, Saxo, etc...) sans trop de problèmes si vous conduisez
avec prudence et avez l'habitude des pistes africaines.
Un bon conseil néanmoins si vous y allez avec votre
voiture : il arrive souvent que la piste se sépare en
deux : n'ayez crainte c'est la même route ! Une des
deux est toujours meilleure que l'autre. Ne vous trompez
pas : les charnières sont parfois tellement profondes
que l'on doit faire de longues marches arrières. Arrivé
à Dindefello, vous devrez garer votre voiture au marché
du village puis marcher environ deux kilomètres avant
d'arriver aux chutes. Vous pouvez demander aux gosses
du village de vous y emmener moyennant quelques pièces.
En effet, les pistes sont nombreuses (une d'elles va
en Guinée).
Photo à droite : la cascade de Dindefello, comme beaucoup d'endroits exceptionnellement beaux, est très difficile à photographier et le résultat et toujours frustrant.
Attention : pour visiter les chutes de Dindefello vous devrez payer 500CFA aux pseudos rastas du "campement villageois". Ce ne doit pas être très légal et les villageois ne doivent pas trop en profiter mais c'est comme ça. Les vingt minutes de marche qui suivent sont un véritable plaisir. Les singes sont omniprésents, les arbres au bord de l'eau forment une véritable galerie forestière. Les cris d'animaux et les bruits de la forêt rendent l'atmosphère envoûtante. Et d'un coup, l'éclat de lumière ! La clairière apparait et le bassin recueillant les cataractes offre au visiteur une vue féérique. Si vous souhaitez vous la jouer pub "Tahiti douche", glissez-vous le long de la paroi et laissez-vous doucher par l'eau fraîche.
Trois conseils
:
- Concernant les gonzesses qui ont toujours une sale
propension à se mettre les miches à l'air
: ici c'est pas l'endroit pour. Un peu de respect pour
les villageois, merci.
- Evitez de sortir votre gel douche pour vous laver
sous les chutes. Le débit de l'eau et la fragilité
du lieu ne permettraient pas d'éliminer les produits
chimiques et détergeants de tous les touristes
de passage. Si tu as besoin de savon, attends donc de
rentrer à l'hôtel.
- Ceux qui restent plusieurs jours dans la région
auront un grand plaisir à aller à Dindefello
à vélo (on peut en trouver auprès
des villageois, à Kédougou ou à
Bandafassi)
Notre sélection d'hébergements à Dindefello :
Aucun établissement inscrit ! Ajoutez le vôtre !
Voir la page spéciale sur Bandafassi !
Ibel
est le village du marbre
sénégalais. Les petites carrières situées non loin
fournissent une pierre de qualité. A une dizaine de
kilomètres à peine de Bandafassi
et à moins d'une vingtaine de Kédougou, Ibel est aujourd'hui
facilement accessible grâce à la nouvelle piste.
Ici encore, la population est composée de Peulhs et
de Bédiks. La montagne y est moins belle qu'à Bandafassi
mais les balades à faire dans les environs sont pleines
de surprises, tant au niveau des paysages qu'au niveau
de la faune. Pour ceux qui vont visiter Salémata
à vélo ou à pied, Ibel peut se révéler être une bonne
halte d'autant que le campement villageois est fort
agréable.
Photo à droite : un grenier à céréales à Ibel abrite quelques moutons du soleil.
Notre sélection d'hébergements à Ibel :
Aucun établissement inscrit ! Ajoutez le vôtre !
Landini
(Andiel) est en fait, comme beaucoup de villages de
cette région montagneuse, divisé en deux parties. Au
pied de la colline, la première partie du village est
en majorité habitée par des Peulhs.
Sur les collines, ce sont plutôt les Bédiks
ou les Bassaris
qui ont choisi de s'y installer. Voilà pourquoi de nombreux
villages ont deux noms (Andiel et Landini concernant
celui dont on parle). Ce charmant village de Bediks
vous accueillera en toute simplicité. Comme toujours,
allez saluer le chef qui est un ancien combattant français.
Demandez-lui de vous présenter Gérard Keita qui est
le catéchiste
du village (le village bédik sur la colline) et qui
vous parlera de la région et vous présentera ses habitants.
Si vous voulez ramener des beaux souvenirs et faire
plaisir aux villageois, achetez-leur des objets fabriqués
en écorce de bambou. Il s'agit de dessous de plat, de
paniers ou d'éventails (très efficaces) qui sont très
décoratifs et bon marché. Vous pourrez, à partir de
Landini, faire de belles promenades dans les montagnes.
Attention néanmoins aux
serpents et aux scorpions qui sont assez nombreux
et qui peuvent facilement vous piquer si vous sortez
des sentiers. Ayez donc avec vous de bonnes chaussures
de marche. Vous aurez également la possibilité, si vous
êtes équipés du matériel d'escalade et de rappel, d'exercer
ce sport sur les superbes parois entourant le village.
Ces parois ont été équipées pour l'escalade et le rappel
par les militaires français
et sénégalais qui s'en servent une fois par an pour
les entraînements.
Photos : à droite grand-mère bédik de Andiel avec son petit-fils, ci-dessous à gauche les collines d'Andiel.
On
pourra vous ramener de Landini à Bandafassi
à vélo. Comme dans la plupart des localités de cette
zone, vous pourrez sans doute acheter du miel. Dégustez-en,
il est peu cher et délicieux. Vous pourrez dormir sur
place sans problème si vous n'avez pas peur des bruits
étranges la nuit dans votre case ! Demandez au chef
ou à Gérard un lit pour la nuit. Avant de partir, offrez-leur
bien-sûr de petits cadeaux ou une modeste somme
d'argent (entre 3000 et 4000CFA par jour sont plus que
raisonnables). Pour manger, vous n'aurez que l'embarras
du choix : maïs, mil ou fonio sont les céréales
les plus communes. Si vous désirez manger du singe,
de la gazelle, ou du daman des montagnes (une espèce
de petite marmotte locale dont les intestins grillés
font à juste titre le délice des enfants), achetez quelques
balles de fusil à 300CFA à un chasseur du village qui
vous ramènera ce que les génies daigneront lui offrir.
Si vous restez la nuit à Landini, peut-être aurez-vous la chance de pouvoir boire de l'hydromel (alcool de miel) ou de la bière de mil, espèce de soupe de grain de mil fermentée et bue dans les grandes occasions uniquement dans cette région. Les Bédiks sont des hommes généreux, forts, honnêtes et intègres et discuter avec eux après avoir subi déconvenues sur déconvenues à Mbour ou Dakar nous rappelle ce qu'est la vie rurale d'un Africain ancré dans ses traditions et heureux.
Du
nom de la célèbre ville malienne classée
patrimoine mondial de l'humanité, le village
de Ségou est un de ces coins perdus du Sénégal
qui mérite une visite. Situé entre Bandafassi
et Dindefello, son accès n'est pas évident
mais le détour en vaut la peine. Moins impressionnante
que celle de Dindefello, la cascade de Ségou
n'en demeure pas moins très jolie. Elle également
plus sauvage que sa célèbre voisine et
vue qu'elle est moins connue, vous avez toutes les chances
de n'y croiser personne. Un grand moment de bonheur
que d'arriver afin auprès des chutes après
avoir marché une quart d'heure dans la forêt
! Autre avantage: contrairement à Dindefello,
il n'y a pas de campement pseudo-villageois tenu par
des rastas parasites
venus au monde non pas pour travailler mais pour taxer
500CFA aux touristes histoire de se fumer un spliff
d'herbe folle sur le dos du Marcel de passage. Vous
pourrez également vous arrêter au village
de Ségou pour acheter de l'artisanat local et
discuter avec les villageois des aspects culturels locaux.
Photo à gauche : la cascade
de Ségou.
Ca
y est ! Après des dizaines de kilomètres de piste chaotique
qui en semblaient des centaines, vous arrivez rouge
de poussière latéritique à Salémata, fief des Bassaris.
Si vous avez le courage et le temps de vous rendre à
Salémata ou dans les villages qui l'entourent,
vous ne le regretterez pas. Le paysage est grandiose.
C'est le plus grand village bassari du pays. Son statut
de sous-préfecture lui permet, malgré son éloignement,
d'avoir une compagnie de gendarmerie, des fonctionnaires
et le téléphone. La mission catholique de Salémata,
installée depuis le milieu des années 70 et dirigée
aujourd'hui par le père Jean, un jeune missionnaire,
aide à développer rapidement ce village dynamique. Si
vous y restez assez longtemps et avez des contacts avec
des jeunes déjà initiés, vous pourrez connaître des
secrets et des lieux mythiques que très peu d'étrangers
ont eu l'occasion de découvrir. Au coucher du soleil,
l'impression d'encaissement du village s'accentue. En
effet, Salémata est blottie au creux de plusieurs collines
qui empêchent toute vue sur l'extérieur. Juste avant
la saison des pluies, les chasseurs de miel, qui allument
des petits feux la nuit sur les collines afin d'éloigner
les abeilles des tonneaux servant de ruche, aident les
parents à effrayer les enfants turbulents. Il y a un
campement (qui appartient à l'Asta Kébé de Tambacounda)
qui est cher (même camper sur ses terres est payant)
et finalement peu confortable compte-tenu du prix. Comme
tous les villages de la région, vous constaterez que
les deux communautés ethniques ne vivent pas ensemble.
Au pied des montagnes vivent les Peulhs et sur les contreforts
des collines habitent les Bassaris et les Bediks. Les
seuls contacts sont la plupart du temps commerciaux.
Ainsi, nous ne saurions que trop vous conseiller de
visiter le pays bassari avec un Bassari et non un Peulh
ou un Mandingue ne parlant pas toutes les langues. La
culture bassari a été trop dévalorisée ces dernières
années pour en rajouter une couche. Les jeunes du «PeaceCorps»
américain qui viennent apprendre l'agriculture à des
Bassaris en langue peulh dans un pays francophone sont
le type même d'une calamité culturelle.
Photos : en haut à droite et
ci-dessus, des Bassaris durant la fête du caméléon,
ci-dessous à droite, la couleur jaunes des perles
caractèrise les habits de cérémonie
des Bassaris.
Patricia
nous parle de Salemata :
« A faire : nombreuses balades et randos dans
les villages bassaris. Ferdinand, le fils du campement
Asta Kébé, peut vous guider : traditions intactes (la
case d'initiation, les masques et les tambours de cérémonies,
plusieurs fétiches (=sorciers)). Tout ceci n'a rien
de touristique, vous retrouverez ce que vous avez vu
au musée IFAN de Dakar, avec un guide wolof qui vous
parle de tout ça au passé ! Si vous venez en
mai, vous pourrez assister aux fêtes d'initiation (=circoncision),
c'est extraordinaire ; en janvier, avec de la chance,
vous tomberez sur le week-end des danses de fin de moisson
(renseignez-vous à Kédougou auprès des Bassaris).
Le marché du mardi à Salemata est petit mais très intéressant
; il ne démarre vraiment que vers 15h et jusque vers
20h. Vous verrez alors des paysans qui viennent à pied
de Guinée en costume traditionnel, c'est super et unique
au Sénégal.
Pour y aller : Kédougou-Salemata : il y a le bus du
marché le lundi (retour à Kédougou le mardi vers 15h),
souvent doublé par un camion-benne car il y a trop de
monde. 1200CFA l'aller. 4h ou plus très inconfortables
sur une piste très mauvaise en saison sèche et carrément
impraticable en saison des pluies. Vous pouvez aussi
essayer de vous renseigner sur les véhicules (gendarmerie,
mission catholique, Sonatel,…) susceptibles de vous
prendre, en général gratuitement ; c'est mieux mais
rien n'est garanti. Nous l'avons fait à l'aller, ça
s'est très bien passé (3h et confortable avec les sœurs
infirmières). Au retour, nous avons attendu presque
toute la journée pour finalement prendre le camion benne
à 19 h (4h vraiment inconfortables). Merci à Lama qui
nous a aidé à trouver des places, ainsi qu'aux gendarmes
qui ont essayé de nous trouver un véhicule (leur chef,
après nous avoir assuré que nous partirions ‘‘de toute
façon'', s'est désintéressé de la question).»
Voir aussi le site de Niokolo Transport (horaires et tarifs) qui assure navette en bus entre Dakar, Tambacounda, Kédougou et d'autres localités de la région
Notre sélection d'hébergements à Salémata :
Aucun établissement inscrit ! Ajoutez le vôtre !
Samécouta
sera une occasion de visiter l'un des rares villages
sénégalais habités en majorité par les Diarankés,
une communauté ethnique peu présente au
Sénégal. Les villageois vous accueilleront
avec plaisir et le site est magnifique. C'est juste
à la sortie du village, dans la direction de Saraya,
que la Gambie traverse la route sous un grand pont.
Quelques rapides gonflant durant la saison des pluies
font la joie des enfants qui s'y laissent dévaler. Nous
vous déconseillons d'en faire autant à cause des risques
de bilharziose entre
autres maladies. Un autre danger vient de toutes petites
mouches noires vivant a proximité des eaux courantes
qui vous mordent sans vous faire bien mal mais qui causent
une grave maladie appelée la «cécité des rivières».
Ces mouches appelées simulis pondent de petits œufs
qui après un longue période d'incubation viendront se
loger dans vos yeux vous rendant ainsi aveugle. Cela
dit ça se soigne très bien. A noter que Samécouta
est un des rares endroits où ces insectes vous
embêteront.
Photos : à droite, le pont de Samécouta qui enjambe la Gambie et ci-dessous à gauche des cases de Samécouta
La
rivière vous émerveillera par son côté sauvage. Les
adolescents du village pourront, surtout durant la saison
des pluies, vous montrer des
hippopotames et des crocodiles qui nagent dans les
eaux calmes. Passer une soirée autour d'un feu de bois
en discutant avec les villageois est vraiment un bonheur.
Sachez, pour l'anecdote, que la brousse autour de Samécouta
et jusqu'à la frontière malienne abrite quelques lions.
Pour aller à Samecouta, vous viendrez de Kédougou par
la belle route goudronnée. Le trajet de 7km est plat
et vous pourrez y aller à pied, en vélo et en de rares
occasions en transport en commun dans les cars qui font
le marché hebdomadaire de Saraya.
Envoyez
une carte postale virtuelle du Sénégal Oriental
Notre sélection d'hébergements à Samécouta :
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L'extrême Est du Sénégal oriental a un relief beaucoup moins prononcé que vers Bandafassi ou Salémata. C'est la région malinké du Sénégal, bref, un petit bout de Mali ! Très peu visitée, cette zone est pourtant riche de ses hommes et de ses traditions. Si aucun hébergement touristique n'est disponible à part quelques campements dédiés à la chasse, vous n'aurez aucun mal à loger chez l'habitant. La route goudronnée qui va de Kédougou à Saraya (61km) est dans un parfait état. C'est de cette dernière ville que partent de nombreuses pistes vers la frontière malienne (la plus courte faisant 45km). C'est justement cette frontière senegalo-malienne qui est matérialisée sur près de 300km par la rivière Falémé, affluent du fleuve Sénégal. C'est l'univers des orpailleurs que vous pourrez découvrir dans les villages riverains. Des centaines de villageois passent en effet des heures à tenter de trouver la plus belle pépite dans les eaux claires de la Falémé.
Missira
Dantilia est sûrement le village le plus mythique
de tout le Sud-Est du Sénégal. Il est habité en grande
partie par des Malinkés et, pour comprendre la célébrité
du village, il faut savoir que, dans les croyances malinkés,
le lion tient une place très importante. On prête à
de nombreux membres de cette communauté la faculté
de se transformer en félin sanguinaire. Une vieille
femme habitant dans ce village aurait ainsi la mauvaise
habitude de se transformer en lion. Parlez de ce village
à tous les natifs de la région, il vous diront tous
qu'ils connaissent Missira Dantilia et qu'une sorcière
peut se transformer fauve. Pour vous rendre à Missira
Dantilia, si vous n'avez pas de véhicule, vous devrez
en fréter un à Kédougou. Le meilleur chemin qui n'est
pas le plus court passe par Saraya et va à Nafadji.
Si vous êtes muni d'un 4x4, la piste tournant à droite
deux kilomètres après Samécouta vous permettra d'y arriver
tout en découvrant de splendides paysages et des animaux
peu farouches. Missira Dantilia est au bord de la rivière
Kolla Kabé.
Photo à gauche : le balafon est l'instrument roi dans cette région mandingue proche du Mali.
H DANS LE PARC DU NIOKOLO KOBA
Voir la page "parc national du Niokolo Koba"
C'est la dernière grande localité avant Kidira sur la route nationale qui va vers le Mali. A 110 km de Tambacounda, Goudiry offre une bonne pause pour ceux qui continuent vers Bamako. La route refaite récemment est en excellent état.
Notre sélection d'hébergements à Goudiry :
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Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page
J'ai habité à Kedougou pendant 2 ans et en lisent tout ces informations j'ai failli pleuré... Je n'ai pas eu l'occasion de tout connaitre, mais J'ai aimé y habiter. Je desire beaucoup y vivre.
super site, bourré d'infos. merci pour tout
c'est tres beaux votre site aussi est tres interessant je l'admire les milieux montrés sont jolie je d'ailleurs de cette région merci du bon travaille que vous avez accompli merci des infos un slogan pour vous savoir le senegal c'est naviguer sur senegalaisement.com