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SIDA

Le sida est encore peu pr�sent au S�n�gal comparativement � d'autres pays d'Afrique et du monde. Il reste n�anmoins pr�sent et en constante �volution. Une vigilance s'impose donc en cas de relations sexuelles sur place. Des pr�servatifs de fabrication am�ricaine aux normes internationales sont en vente partout au S�n�gal pour 150CFA les 3. Des Manix sont en vente dans de nombreuses pharmacies. Rappelons-nous �galement qu'il est de notre devoir en tant que personnes bien  inform�es de sensibiliser les s�n�galais qui ne le sont pas encore des risques de pratiques sexuelles non prot�g�es.

Photo � droite : campagne contre SIDA derri�re un monument aux morts � Kolda.

 

Voir le site de l'Alliance Nationale contre le SIDA (S�n�gal)

ORGANISME D'EX�CUTION :
Centre de coop�ration internationale en sant� et d�veloppement inc. (CCISD inc.)

Photo � gauche : sensibilisation sur des panneaux d'affichage en d�cembre 2007

PARTENAIRE LOCAL :
Minist�re de la Sant� publique et de l'Action sociale, Programme national de lutte contre le sida (PNLS)

CONTEXTE

Au S�n�gal, les cas d'infection par le VIH ou de sida sont relativement faibles par rapport aux autres pays de la sous-r�gion. Selon les chiffres rendus publics par le Programme national de lutte contre le sida, en d�cembre 1995, il y a eu 1 800 cas de sida et pr�s de 60 000 s�ropositifs d�clar�s dans ce pays. La s�ropr�valence globale du VIH est estim�e actuellement � 1 % et la transmission du virus est essentiellement h�t�rosexuelle. Les deux virus de l'immunod�ficience humaine (VIH-1 et VIH-2) sont pr�sents au S�n�gal ; le VIH-2 (rencontr� en Afrique de l'Ouest, en Afrique centrale lusophone et en Inde) a �t� mis en �vidence la premi�re fois � Dakar. La proportion des infections � VIH-2 est estim�e entre 67 et 70 % chez les s�ropositifs, mais on note une tendance �volutive ascendante de l'infection au VIH-1, surtout dans les groupes � risque tels que les prostitu�es et les personnes de sexe masculin atteintes de MST..

Cela dit, le sida est consid�r� par les dirigeants politiques comme un probl�me important, car ils constatent, comme dans d'autres pays, que l'�volution de la maladie est rapide. Entre janvier 1990 et le 31 d�cembre 1991, les donn�es de la s�rosurveillance sentinelle de l'infection au VIH objectivaient d�j� une augmentation des taux de pr�valence chez les malades masculins porteurs de MST et chez les prostitu�es. Les projections nationales du taux de pr�valence de l'infection au VIH sont les suivantes : 2,88 % en 2003 pour la population g�n�rale de 15 ans et plus. � la m�me date, il atteindra 4,44 % dans la r�gion de Dakar, 2,54 % dans celle de Kolda et 1,75 % dans la r�gion de Tambacounda ; il s'agit des r�gions d'intervention du Projet. D�j�, cet �tat de la situation fait ressortir l'importance de renforcer les actions de lutte contre les MST et le sida en cours au S�n�gal. Cela est d'autant plus justifi� que les MST, cofacteurs de l'infection au VIH, repr�sentent un probl�me assez important dans ce pays. Par ailleurs, quelques faiblesses ont �t� constat�es quant aux actions mises en avant par le gouvernement, � savoir : i) l'insuffisance de la couverture du territoire national et, de ce fait, ii) la faible prise en charge des MST et du sida (notamment en ce qui a trait � la pr�vention primaire et secondaire) par certaines structures de sant�. Enfin, la migration des populations, la prostitution clandestine et la pr�cocit� des rapports sexuels constituent des facteurs r�els de propagation de l'�pid�mie.

Dans le cadre du Programme de lutte contre le sida en Afrique francophone (1990-1995), le S�n�gal a b�n�fici� d'un appui essentiellement ax� sur l'appui communautaire. Il a, de ce fait, cumul� un capital d'exp�riences dans le domaine des micror�alisations dans la communaut� qui lui sera fort utile et dont pourront aussi tirer profit les autres pays d'intervention du pr�sent projet. Le projet a d�but� en 1992 et le travail s'est fait, en �troite collaboration avec les organismes communautaires (organisations non gouvernementales, associations, groupements) et les institutions de l'�tat. � son terme (31 mars 1995), une centaine de micror�alisations avaient �t� ex�cut�es. La r�alisation de ce projet s'est faite en plusieurs �tapes dont la premi�re fut marqu�e par des interventions sur toute l'�tendue du pays. Pour des raisons d'efficacit�, de coordination nationale et de rationalisation, on a, dans les derniers moments de son existence, limit� son action aux r�gions de Dakar (district de Rufisque), de Tambacounda et de Kolda qui sont les r�gions d'intervention retenues pour la phase 2 du projet. Le choix des r�gions m�dicales (correspondant � des r�gions administratives) a �t� guid� par les recommandations des d�cideurs nationaux. On a pris en consid�ration le fait que ces trois r�gions ont peu ou pas �t� appuy�es par d'autres intervenants en mati�re de lutte contre les MST et le sida. Par ailleurs, elles n'ont pas b�n�fici� de l'action du premier programme canadien qui consistait en appui � de micror�alisations en mati�re d'information, d'�ducation et de communication sur le sida. Enfin, rares sont les agents de sant� qui ont �t� encadr�s ou soutenus pour mener efficacement la lutte contre les MST et le sida, selon les standards du programme national.

Du fait de la strat�gie d'intervention, les crit�res de s�lection des unit�s d'intervention, entre autres le degr� de concentration des populations ayant des comportements � haut risque de transmission de MST et l'importance du flux migratoire � proximit� du site ont conduit � retenir une cinquantaine d'unit�s, r�parties dans les districts de ces r�gions, dont treize officiellement pour la premi�re ann�e du projet (du 1er janvier 1997 au 31 mars 1998).

OBJECTIFS VIS�S

La strat�gie cl� du projet, au S�n�gal comme dans les autres pays d'intervention, consiste � minimiser la transmission du VIH au moyen d'un contr�le efficace des MST. Pour ce faire, le projet vise � int�grer les services anti-MST aux soins de sant� primaires tout en associant les groupes communautaires � l'effort de pr�vention. Les agents de sant� qui sont vis�s ici sont principalement ceux qui travaillent dans les unit�s op�rationnelles, soit ceux des centres et des postes de sant�, des maternit�s rurales, des dispensaires, etc. Les activit�s du projet visent �galement les individus et les groupes qui organisent et animent, � c�t� des agents de sant�, les activit�s de d�veloppement sociosanitaire. Les b�n�ficiaires de cette intervention sont essentiellement les groupes � haut risque de transmission du VIH afin de freiner la propagation de ces infections dans la population en g�n�ral. Ces groupes sont : les camionneurs, les charbonniers, les travailleurs agricoles, notamment hors saison, et les professionnelles du sexe qui sont le plus souvent non d�clar�es dans ces r�gions.

Les interventions du projet se classent donc en deux volets pour lesquels un certain nombre d'objectifs particuliers ont �t� fix�s. Pour le volet m�dical, on verra � :

Dans le cadre du volet appui communautaire, on s'efforcera de :

PRINCIPALES R�ALISATIONS

Appui aux services de sant� :
Au S�n�gal, le Projet appuie actuellement 13 unit�s d'intervention (UI) r�parties dans les r�gions m�dicales de Dakar, Kolda et Tambacounda. Apr�s un an d'ex�cution, le Projet a:

  1. mis en place une �quipe de formateurs/superviseurs dans les r�gions/districts;
  2. form� et supervis� le personnel de sant� dans les 13 UI (ref. No Tableau I);
  3. obtenu l'introduction de la ciprofloxacine et de la doxycycline et fourni les dotations initiales de m�dicaments aux UI (ref. No Tableau II);
  4. assur� la surveillance de base aupr�s des UI. Au total, entre janvier et ao�t 1997, 2 634 cas de MST ont �t� enregistr�s comme tels dans les 13 UI.

Appui � la participation communautaire :
En mati�re d'appui � la participation communautaire, les principales r�alisations du Projet dans l'An 1 sont les suivantes:

  1. la poursuite de l'identification des organisations communautaires (OC) dans les aires de responsabilit� des 13 UI, la formation de 28 repr�sentants de ces OC et la production d'un document d'information sur ces organisations;

  2. la poursuite de l'ex�cution de 13 micro-r�alisations (MR) pr�vues dans la Phase initiale du projet. Les r�sultats globaux se pr�sentent comme suit: - 5 886 personnes ont particip� aux activit�s de sensibilisation parmi lesquelles les professionnelles du sexe (PS) de Diam Niadio, Tambacounda et Kolda, les routiers de Tambacounda, Koussanar et Koupeuntoum, ainsi que des travailleurs saisonniers et autres habitu�s de march�s hebdomadaires; - 728 personnes ont particip� � notre enqu�te visant � cerner leurs connaissances et leurs attitudes sur les MST/SIDA; - 186 relais ont �t� form�s dont une dizaine de PS � Tambacounda, Kolda et S�bikotane; - 11 491 pr�servatifs ont �t� distribu�s; - l'UI de S�bikotane conna�t une grande affluence de PS sensibilis�es dans le cadre d'une MR.;

  3. le financement de 8 MR (5 districts et 3 r�gions), � hauteur de 800 000 F CFA, dans le cadre de la "Semaine nationale Jeune-SIDA, 1997". Cette semaine s'est d�roul� du 23 au 30 ao�t 1997 sous le th�me "L'adolescence face aux MST/SIDA";

  4. une mission syst�matique aupr�s des responsables administratifs et politiques des r�gions, des pr�fectures et des arrondissements afin de les informer et de la sensibiliser sur les orientations, les strat�gies et les activit�s du projet. � ce jour, SIDA II est bien connu des autorit�s locales d�centralis�es de Dakar, Kolda et Tambacounda;

  5. la supervision des activit�s des organismes relais (OR).

�tudes et recherches :
� ce niveau, voici les r�alisations du projet au cours de la derni�re ann�e:

  1. une �tude sur les connaissances et les attitudes de la population face aux MST/SIDA a �t� men�e en d�but de projet. Au total, 721 personnes ont �t� interview�es. les donn�es ont eu pour objectif g�n�ral d'appr�hender les pr�-requis de la population sur les MST/SIDA;

  2. en ao�t 1997, un sondage aupr�s des fournisseurs alternatifs de soins a permis, d'une part, d'appr�hender l'ampleur des recours aux soins au niveau de ces pharmacies, cliniques, cabinets, etc., et, d'autre part, d'en appr�cier les caract�ristiques. Au total, 114 structures ont �t� recrut�es dans les chefs-lieux de postes ou de centres de sant�;

  3. l'�tude r�gionale sur l'�tiologie des ur�trites et des ulc�res g�nitaux s'est d�roul�e de f�vrier � novembre 1997. Au total (� la fin ao�t 1997), 168 sp�cimens ont �t� collect�s dans le pays: 95 pr�l�vements d'ur�trites, 27 d'ulc�res g�nitaux et 46 chez les patients asymptomatiques.

LE�ONS TIR�ES DE L'EXP�RIENCE

Orientations d'ensemble :
� partir de l'An 2, le CCISD inc. veut au S�n�gal:

  1. minimiser les difficult�s et les contraintes de l'an 1 et, de ce fait, renforcer davantage les acquis du projet;
  2. recentrer et r�ajuster l'intervention du projet en l'inscrivant dans le cadre de la d�centralisation des services de sant� que priorise le gouvernement s�n�galais. La strat�gie cl� du projet, pour soutenir ce processus, consiste en un transfert contr�l� plus rapide des responsabilit�s dans les districts de sant�;

  3. dans cette optique, appuyer les districts de Tambacounda et de Rufisque o� une couverture de toutes les formations sanitaires en mati�re de prise en charge des MST sera assur�e de fa�on progressive tout au long du projet, tout en menant des activit�s plus intensives dans celles qui sont plus fr�quent�es par les groupes � haut risque de transmission;

  4. au plan de l'appui communautaire (APCOM), s'appuyer sur le capital d'exp�rience cumul� dans le cadre du projet "Support � la lutte contre le SIDA au S�n�gal" (1992-1995) et l'An 1 de SIDA II pour tester les capacit�s intrins�ques des districts � mener et poursuivre les activit�s d'APCOM;

  5. en conformit� avec les ententes agr��es, tenir le Minist�re de la sant� inform� de l'avancement du projet et, si besoin �tait, chercher avec lui des solutions acceptables aux contraintes qui emp�cheraient la r�alisation des r�sultats vis�s au projet.

Coordination de l'action des bailleurs de fonds :
Un incident impliquant le Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS) et la Coop�ration allemande 9GTZ) dans la r�gion de Kolda, o� le projet intervient, a fait ressortir la n�cessit� de r�unir en m�me temps � la m�me place les diff�rents intervenants dans la lutte contre les MST et le SIDA au S�n�gal. D�sormais, le PNLS fera des r�unions mensuelles regroupant tous les intervenants du domaine MST/SIDA. Cela n'exclut pas des rencontres bilat�rales avec les diff�rents intervenants pwour des questions sp�cifiques.

Supervision des agents de sant� :
Une autre le�on tir�e de l'exp�rience de l'An 1 est l'impossibilit� pour la Coordination nationale du projet de r�aliser des supervisions rapproch�es en partant de Dakar en direction de r�gions �loign�es comme Kolda et Tambacounda. Dans l'An 2, les visites de supervision du personnel travaillant dans les UI seront plus proches les unes des autres en raison du changement de strat�gie quant � la coordination et au d�veloppement du projet:

Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page

  • par 3 votes   

    insister sur la sensibilisation pacque beaucoup de jeunes inconscients entretiennent des rapports sexuelles non proteger avec des prostitues et c t un risque majeur

  • par abdou 3 votes   

    une fille m'a dit qu'avec le planning familial, elle peut coucher avec N hommes sans préservatif car elle ne craint pas la moindre grossesse.

  • par fongabdou 3 votes   

    AU SECOURS à Sédhiou. Le taux EST EXPONENTIEL. Alors AU SECOURS!

  • par david 3 votes   

    je me suis infecte a la clinique hubert en 1983 a la suite d,une transfusion et depuis je vis avec le vih2.C,est vrai qu,il est moins agressif que le 1 et quels sont les espoirs de survie.Je vis en France actuellement.

  • par el hadji thierno drame 3 votes   

    avec le temps que dirais a un mandiant assis sur de l or?ne m appeler pas envoie moi juste un sms si tu veux qu on se connaisse mieux.00221777121994 surtout repond moi en me donnant ton nom pays et numero de telephone.tres serieux.mon nom est thierno drame je suis du senegal passe une excellente nuit.

  • par marty 3 votes   

    Il y a des informations très intéressantes sur le net à propos du SIDA: voir De Harven sur la remise en cause du VIH. Et le professeur Montagné qui affirme dans une interview que la simple amélioration des conditions de vie, en Afrique notamment suffit à guérir. Cela donne à réflèchir !!

  • par Breytt 2 votes   

    Sites de rencontres pour personnes hiv séropositives 100% GRATUITS ANGLOPHONE http://www.afropoz.com/ http://www.africanamericanpassions.com http://personals.poz.com/ http://positivemeetic.com/ FRANCOPHONE http://www.hivmix.com/ http://www.seronet.info/ http://www.seropos.net/ http://www.sero-love.com/ http://www.sidaventure.net/ http://www.i-services.com/annonces/ http://www.communique-de-presse-gratuit.com/?p=57446 http://www.communique-de-presse-gratuit.com/?p=67974

  • par olyma 3 votes   

    si vous pouvez insister d'avantage sur la sensibilisation

  • par fama 2 votes   

    j aimerai avoir plus d information

  • par teresa 0 votes   

    vous oubliez de citer également la proximité de la mauritanie ou le fléau du vih est trés répandu ainsi que de la gambie ou le gouvernement fait la pub a la télé de la découverte d'un médicament traditionnel a été découvert par le dirigeant de ce pays et augmente ainsi la propagation de la maladie.....faisant croire au peuple qu'il pourras être guéri ..........en sachant que la population sénégalaise est une main d'oeuvre qui se déplace facilement dans ces pays pour travailler..........et possède souvent plusieurs femme dans chaque pays ......favorisant la propagation du sida chez les enfants