Ouakam
Avec Yoff, Ngor et Yarakh, Ouakam fait partie des quatre villages lébou du l'extrémité de la presqu'île du Cap Vert qui sont peu à peu devenus des banlieues de Dakar.
Comme Ngor et Yoff, cette situation excentrée du pollué et bruyant centre-ville a transformé Ouakam en banlieue résidentielle entourant un noyau villageois lébou traditionnel. En effet, à l'instar de Ngor et Yoff, le village originel de Ouakam subsiste et il est relativement pauvre, comme Petit-Ngor ou Yoff Pêcheurs. Mais tout autour, des quartiers aménagés couverts de maisons confortables appartiennent à des propriétaires majoritairement étrangers au village.
Ouakam est situé entre Fann, Mermoz, Ngor et Yoff. Une grosse partie du "village" borde la clotûre de l'aéroport de Yoff.
Ce qui caractèrise Ouakam, ce sont
évidemment les deux collines, nommée les Mamelles,
dont la plus grande est le point culminant de la presqu'île
du Cap Vert et accueille le phare dit "phare des Mamelles"
mis en service en 1864 et qui permet d'orienter la navigation
maritime au large de Dakar.
Comme au Sénégal on aime bien les légendes,
on en a trouvé une pour ces deux protubérances
volcaniques qui dominent Dakar. Les Mamelles seraient ainsi
la dernière partie visible - les seins - d'une jeune
fille laide et bossue (on peut pas tout avoir...) en proie
à la risée de ses proches et nommée Khary
khougué (Khary la bossue). Désespérée
par tant de moqueries, elle décida de se suicider ("de
se cadavrer" comme on dit en Afrique) en se jetant dans
la mer. Mais même la mer ne voulait pas d'elle. Au lieu
de l'engloutir complètement, l'océan laissa
dépasser les roploplos difformes de Khary, surélevés
par sa bosse. Ses seins immergés seraient aujourd'hui
les deux collines des Mamelles.
Le phare est aujourd'hui édifié
sur le mamelon de la plus élevée : à
126 mètres d'altitude. Cette disposition idéale
ainsi que son ampoule puissante lui permet d'être vu
jusqu'à près de 53 km. Vous pouvez le visiter
gratuitement - en laissant un petit pourboire au gardien pourquoi
pas - en y allant soit en voiture - une route goudronnée
monte jusqu'en haut de la colline, soit à pieds. La
vue est particulièrement spectaculaire car les jours
sans pollution (3 jours par an) vous pouvez admirer toute
la presqu'île du Cap Vert, l'aéroport, Ngor,
etc...
Photos : à gauche la cité Mamelles entre le phare et l'aéroport, en haut à droite un représentation artistique du phare des Mamelles, à droite le phare des Mamelles
En bas des Mamelles, un champs de tir (le champs de tir des Mamelles...) est utilisé par les armées sénégalaises et françaises.
En effet, depuis longtemps Ouakam a une vocation militaire. Déjà, aux temps coloniaux, l'armée française avait installé ses tirailleurs dit "sénégalais" au camp des Mamelles. Après l'indépendance, ce camp militaire a bien sûr été utilisé par l'armée nationale sénégalaise pour sa propre utilisation. Aujourd'hui Ouakam, en plus du camp des Mamelles utilisé par l'armée de terre, accueille l'école nationale de gendarmerie, la base aérienne de l'armée française BA 160 (ex-DA 160) et enfin la base aérienne sénégalaise.
Photo : les deux collines des Mamelles
(à droite celle avec le phare) photographiées
depuis la VDN
Depuis l'ère du président Wade plusieurs "grands projets" sont venus ravager Ouakam :
C'est le cas par exemple pour le "Monument de la Renaissance Africain" (Ouaaaaaarf !). Depuis 2002 sur la plus petite colline des Mamelles s'alignent en lettres géantes (genre Hollywood...) les mots "MONUMENT DE LA RENAISSANCE AFRICAINE". Comme Mobutu Sesse Seko Kuku Gbendu Wazabenga, ce vieux con de Wade veut laisser sa trace putride à la postérité : à l'emplacement même de ces lettres doit être dressé dans les mois qui viennent un monument dédié à la "renaissance africaine" d'une valeur de 10 milliard de CFA (15 millions d'euros). L'annonce de ce projet mégalo et coûteux a été faite en 2005 alors que les paysans sénégalais crevaient de faim en raison - notamment - de l'invasion de criquets... (voir l'article correspondant dans le bulletin n°63).
Photo : ébauche du monument
de la renaissance africaine (!!!) sur la plus petite des Mamelles
C'est également le cas de la façade maritime de Ouakam. Comme l'Anse Bernard dans le centre ville de Dakar ou d'autres plages du pays, la plage dite "des Mamelles" a vu s'implanter un gigantesque projet immobilier aussi laid qu'indécent, parrainé par Wade ou son chiare Karim. Une des dernières plages sauvages laissées à la libre jouissance des habitants du village et de la capitale se voit ainsi défigurée, monopolisée par des connards. Et pourtant, il en aurait fallu si peu pour annuler ce projet : un petit coup de boule à la Zidane dans le thorax ou le nez du vieux aurait suffit à débarraser la surface de la terre de cette déjection canine. La vie est décidemment dure pour les plus modestes Sénégalais qui bientôt devront payer pour voir la mer...
Photo : la plage
des Mamelles et ses "travaux immobiliers"
vus du phare en 2005 (photo C. Montaillié, cliquez
pour agrandir)
Voir la page sur les activités d'escalade et de rappel aux Mamelles (photos de Christophe Cambier)
Ouakam ne compte que deux plages (le reste est constitué de falaises abruptes ou de côtes rocheuses) : la fameuse plage des Mamelles citée plus haut et la plage de la mosquée de Ouakam. Cette dernière, située dans une petite crique, est notamment utilisée par quelques pêcheurs. Une mosquée de construction récente occupe une bonne partie de la baie située au bas des Mamelles. Le paysage de ces quelques pirogues et de ces deux minarets dans cette baie qui demeure très paisible et silencieuse est un des plus beaux paysages de Dakar. Photo à droite: la mosquée des Mamelles au milieu de quelques pirogues
Une classe relativement aisée composée tant de Sénégalais que d'expatriés habite les nouveaux quartiers de Ouakam. La cité Mamelles est l'une des plus anciennes de ces zones résidentielles ayant poussé autour du Ouakam traditionnel. Des jolies maisons entourées de jardin gourmands en arrosage se succèdent dans des petites rues tranquilles. Le coin a particulièrement plu ces dernières années à quelques Européens, surfeurs et/ou amateurs de spliffs. Beaucoup y résident encore.
Notre sélection d'hébergements à Ouakam :
Classer par : prix (tarif single) | par confort | par popularité |
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TARIFS : Chambre single à 23000CFA (35.06€)*, chambre double à 23000CFA (35.06€)*, demi-pension à 33000CFA (50.31€) par personne*, pension complète à 37000CFA (56.41€) par personne*. | ||||
CHARLèNE a laissé le commentaire suivant le 29/04/11 : hotel agréable et accueillant point de chute parfait pour attendre une correspondance ( bateau ou avion ) ...[LIRE LA SUITE] LAURENT a laissé le commentaire suivant le 06/05/09 : Bonne formule, pratique et économique surtout pour l'arrivée le départ de Dakar ou base pour approcher calmement Dakar, des gens disponibles pour des conseils utiles aux voyageurs ...[LIRE LA SUITE] |
Cartes postales anciennes de Ouakam (entre 1900 et 1940) - cliquez pour agrandir | ||
Ouakam, les deux collines des Mamelles |
Plage de Ouakam, sous les Mamelles |
Dakar, Ouakam le phare des Mamelles |
Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page
parachutiste debut 1966 a dakar camp leclerc classe 1c j aimerai prendre contact avec les copins de sette epoque il y avez le colonel roudier et le general lalmant le segent le queleque a bientot
Quelle nostalgie que d"évoquer le Camp Leclerc où j'ai passé 2ans en 51/52.Super souvenir;à 19 ans,ce furent mes premieres vacances.Bonjour aux anciens du 1er ECM.
réponse au message de Martine hivert. J'étais enfant et je me trouvais avec mon pére à OUAKAM puis à THIES de 1961 à 1964 mon père était l'adjudant Régis SERPIN nos familles se rencontraient régulièrement nous allions à la plage ensemble. Nous connaissions aussi les GIACALONE ce nom vous dit-il quelque chose
Message à Eric Jacquet. Votre nom me dit quelque chose, j'étais adjudant à l'escale aérienne de juillet 79 à juillet 81 et je garde un formidable souvenir des appelés qui étaient sous mes ordres, sans eux il m'aurait été impossible d'accomplir ma tache.
Bonjour, j'étais de la 64/4 Air. Je suis passé à la BA 160 en septembre 66 ( environ 1 mois ) ensuite affecté à Niamey. Je suis revenu à Dakar en aout 67, jusqu'à mon retour en France en septembre. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs: photos, films, témoignages. si vous connaissez des camarades qui ont été à Niamey, Por Bouet, Abidjan, Bousfer, Mers el Kebir, je serais très heureux avoir des nouvelles. Plus particulièrement Niamey, et la BA 160. Je n'ai que quelques nouvelles par le site de Giles Spano : http://ba160.free.fr/ un anciens de la BA 160 qui a étendu ses infos sur Niamey,entre autre, au travers des documents que je lui ais envoyé. Cordialement.
A DAKAR BASE AERIENE DE WAKAM DE 1958 0 1960 JE RECHERCHE LES AMIE QUI COMME MOI TRAVAILLE AU MESS SOUS OFFICIERS UNE PERIODE DE BOUNHEUR CLAUDE 05.56.36.55.11 PESSAC GIRONDE
je suis resté sous les ordres du colonelwilhelem de 1957 à1959 je serais très heureux de dialoguer 55ans après avec sa fille votre papa etait un père de famille que de bons souvenirs vive la ba 160
Bonjours,j'était à la BA 160 avec la 63/1 et j'ai fait tout mon séjour à l'armurie.je découvre le site et la lecture de vos messages me rassure ,nous sommes tous tombés amoureux de ce pays
Toujours pour Régis Boyé, à Port-Bouet nos camarades soldats étaient Charles Arnaud (78/12 comme moi), Régis Boennec, Bernard Vincent et Jean-Luc Schaeffer, jusqu'à mon départ de la Côte d'Ivoire le 25 octobre 79.
Message à Régis BOYé. Je me souviens très bien de toi, grâce au saxo sans doute. Tu es le premier de notre époque à te manifester. A Port-Bouet, tu dois te souvenir de l'Adj Croguennec, de l'ADC Cuffel, et des sergents-chefs Poncet et Jossier. A Ouakam, nous avions les chefs Juston, Le Neillon et Stipon. Malheureusement, les deux derniers cités sont décédés depuis (assez jeunes). Désolé pour ma réaction tardive, mais j'avais un problème de connection sur ce site.
Bonjour, suis en des petits-fils de Pierre HAUTIER, officier au 4éme BCCP (Bataillon Colonial de commandos parachutistes) puis au 7éme RPC de 1957 à '60..je ne peux pas vous donner son grade/fonction à l'époque mais nous retournons au Sénégal ac notre mère Marie-Pierre - sa fille - pour lui fêter ses 70ans (surprise le 3/10/2015!) et aimerions visiter le camp de son adolescence. Ses frères et soeurs s'appellent Jean-Marie, Jean-Paul, Marie-Laure et Anne-France..si vous avez des souvenirs communs je serai heureux de les lui faire partager. Par avance merci
rebonjour, à l'attention de la fille du colonel Wilhelem; je serais heureux de pouvoir évoquer quelques souvenirs de cette époque, j'étais affecté au PC Base et le colonel Wilhelem m'a énormement aidé pour que je sois libéré sur place. A bientot j'espère. JP Nuquet
Bonjour, réponse à Eric JACQUET je m' appelle boyé gilles je suis allé a l ' escale de yoff en 1979 (EVSOM 79/04)j'ai passé de bon moment à la paillote et son petit bassin. Je conduisais la R4 follow me . Ensuite je suis allé à l' escale de Port- bouet pré d'Abidjan .A bientôt .
a l'attention à la fille du colonel Wilhelem j'ai été affecté au PC de la base de 1957 à 1959 et j'ai bien connu votre père, je serai heureux de pouvoir dialoguer avec vous par mail pour évoquer cette période. Merci JP Nuquet
Bonjour, Éric jacquet j'ai servi à la DA 160 en 1979(EVSOM) service escale a ce moment là je jouais du saxo , de bons souvenirs à la paillotte de l 'escale avec son petit bassin. J'ai passer mon permis VL avec l'adjudant chef Ladegaillerie, puis j' ai été muté a l' escale de Port-Bouet proche d'Abidjan.
Bonjour, je suis allée moi aussi à l'école Stella Maris en 1964-1965 car mon père était à la Sécurité incendie de la BA. Son nom est : Marcel Hivert, avant nous étions à la BA de Thiès et encore avant il était à Atar. Quelqu'un se rappelle t-il de lui ??
j ai fait mon sevice an 1984 1985 JE recherche la video du spectacle sur la base du DA160 c est moi qui et fait la technique et la sono je fessait aussi DJ je recherche aussi un copain Olivier cochet merci mon portable 0686443946
Je viens de découvrir votre site: SUPER! Je recherche 2 sénégalaises Astou Diagne et Gabrielle N'Dour, si quelqu'un les connais...la 1ère a + ou- la cinquantaine, la deuxième + ou - 75 par avance merci beaucoup
réponse à nuquet le colonel commandant la base aérienne de ouakam s'appelait WILHELEM, et je suis sa fille, que de bons souvenirs de ces années là !
Je recherche des personnes ayant connu mon père Omar séne grand couturier de 68a2008.mon adresse e-mail:betega79@gmail.com. mon numéro de téléphone: 00221776536070
Réponse à P.Chaillol,je suis THIERRY,le fils de Fernand LEPRINCE,adjudant chef,au commissariat de l'air 1967/1970; A l'époque,nous allions passer la journée à popenguine ou la somone, nos parents se côtoyaient .Amitiés à tes parents.
Je suis le fils de Georges Chaillot a l'époque adjudant-chef qui s'occupait de l'ordinaire troupe sur Ouakam de 1967 A 1969 toutes personnes l'ayant connu peut se manifester. Merçi....
j'étais e 61-62 a tiaroye ensuite a pol Lapeyre a ouakam comme secrétaire a l'ordinaire,excellent souvenir
J'ai moi même été scolarisé chez les soeur.s à l'école Stella maris une seule année entre 63/66.j'habite sur la ba 160. A ce moment là mon père été l' adjudant martinez et été chef de l' infra... Je répond au message de Brigitte,je suis sûr que ont ce connaissez.j'ai également passé un séjours inoubliable. La preuve...!
recherche copains armee 1972 a73
j ai fait mon service a la DA 160 je suis de la classe 75/08 au service infra comme electricien
j'aitais a ba 160 ouakam de juillet 1966 a juillet 1967.affecté a la stb: télétipiste et ensuite au central telephonique.que du bon temps passé.il me semble que je reconnais le nom de lehembre richard.
bonjour , j'ai vécu à Ouakam terme-sud de 1961 à1963 ; mon père , adj-chef Bastiera était au camp Archinard . je suis retourné à terme-sud en février dernier , et j'ai retrouvé , dans un état un peu délabré , la maison où j'ai vécu , prés de la piste de Yoff , et ceci donc , 50 ans après ;
Bonjour à tous et toutes, je suis Marie-Laure, Mon papa Jacques LANGINIER, a passé 2 ans à Dakar entre 1960 et 1962. Il était para au 7ème RPIMA, 3ème CIE, 3ème section. Souvent il decollé de Ouakam pour les sauts.. Si des anciens ont passé du temps la bas, vous pouvez retrouver mon père sur copains d'avant, j'ai ajouté des photos. Mon papa recherche des copains avec qui il a passé du temps la bas..Merci
Bonjour , comme Volga , j'ai vécu à Terme-sud de 1961 à 1963 et j'étais à Paul Lapert .mon père était adjudant-chef ( Bastiera ) au camp Archinard .
Bonjour . A tous les anciens de la 65/4 et des classes les plus proches:SUPERS RETROUVAILLES les 25 , 26 , 27 juin près de Montluçon. Contacter via le site "GILLES SPANO" ou au 02 51 51 44 01 . A diffuser largement
Réponse à Lehembre Richard : Nous nous sommes certainement rencontrés car j'ai quitté la BA 160 le 28 septembre 1966. Pour voir tous ces merveilleux souvenirs aller sur le site de Gilles SPANO : http//:ba160.free.fr
Bonjour à tous les anciens de la BA 160 classe 65/4 (48 ans déjà) et des classes les plus proches. Il est prévu de supers retrouvailles les 25 , 26 , 27 juin 2013. Si vous êtes intéressés contacter Gilles SPANO via son site ou appeler : 02 51 51 44 01. Faites suivre ce message. Merci
Bonjour ,je recherche des anciens des gars de la 77/12 .j'etais télétypiste à la STB sous les ordres de l'Adjudant Chef Toustou ,que de bons souvenirs....
Bonjour à tous. Mon père, l'adjudant chef Jacques DUFOND était à la BA 160 de 61 à 64. Il est DCD en 1991, mais je recherche des personnes qui y étaient en même temps que nous. Nous habitions sur la base l'immeuble face à la route. J'allais à l'école STELLA MARIE et je voudrais correspondre avec des anciens éléves. A l'époque j'avais 8 ans. Merci à ceux qui vous répondre.