Bulletin N°34 de Planete-Senegal.com
1- Infos du jour (aujourd'hui le Soleil, l'AFP et Walfadjiri) 2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof 3 - Les messages des sénégaliens 4- La météo du jour (aujourd'hui Kédougou) 5- Infos diverses (Maison à louer, Nouvelles et fêtes, l'agenda, ) 6- L'Association du Jour (JIC) 7- Le site du jour (Le site d'Adja Mbaye) 8 - Le chanteur du jour (Chorale de Casamance) 9- L'auteur du jour (Fatou Ndiaye SOW) |
Infos du Jour
(les articles entiers sont disponibles sur la page Infos/médias de www.planete-senegal.com)
Électrification rurale au Sénégal : Les outils d’intervention validés
“ Je crois que la voie est balisée aujourd’hui pour les bailleurs de fonds qui sont nos partenaires, et pour le gouvernement, pour que les premières opérations d’électrification rurale, les projets-pilote, puissent être montés, puisque c’est une démarche novatrice qui est une première en Afrique de l’Ouest et nous voulons que tous ces outils soient testés sur le terrain, en tenant compte de la réalité sociologique de notre pays, mais également de la réalité de notre monde rural ”.
Au terme, avant-hier, des travaux consacrés à la validation des outils de financement et de fonctionnement de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale, M. Ibrahima Thiam, son directeur général, estime que les mécanismes nécessaires ont été bien définis pour permettre le lancement des premiers projets d’électrification rurale. “ Je peux dire donc qu’au terme de ce séminaire, nous avons validé l’ensemble des outils d’intervention de l’ASER, sous réserve des recommandations qui ont été faites par les participants pour parfaire un certain nombre de documents. Nous avons adopté un projet de découpage du territoire national, en fonction de l’électrification rurale ”, a-t -il souligné.
Et que par conséquent, la priorité, aujourd’hui, pour l’agence, demeure le montage des projets-pilote, pour tester les outils qui ont été définis. “ Les premières opérations d’électrification rurales, dans le cadre de la dynamique de l’ASER, vont être lancées bientôt ”, souhaite M. Thiam. Cette structure, chargée de promouvoir l’électrification dans le milieu rural, doit avoir une large autonomie dans la mobilisation de ressources de financement, pour soutenir les efforts de l’Etat qui est l’initiateur unique supportant jusque-là la totalité des financements. Il s’agissait donc, pendant ces deux jours de travaux, de lever un certain nombre de contraintes sur lesquels buttent les objectifs de l’ASER.
“ Nous avons, pendant ces deux jours, replacé l’électrification rurale dans son caractère spécifique et prioritaire, puisque relevant à la fois du domaine commercial et de l’équipement rural ”, affirme M. Ibrahima Thiam. La centaine d’experts qui a pris part aux travaux ont défini un cadre institutionnel “ novateur ”, puisque considéré comme sécurisant pour les usagers ruraux qui vont s’adresser aux opérateurs mais aussi et surtout un cadre “ motivant ” et “ attractif ” pour les privés, qui vont s’intéresser aux opérations d’électrification rurale. Des minima techniques et des règles environnementales, qui permettent d’alléger substantiellement le coût de réalisation des ouvrages, ont été également définis. “ Le troisième aspect est que nous avons pu définir un mécanisme financier qui soit crédible et qui permettra à l’ensemble des acteurs du secteur de l’électrification rural d’opérer dans un cadre transparent et fiable. Ainsi qu’une esquisse des critères d’éligibilité aux subventions que l’ASER est susceptible d’apporter aux opérateurs d’électrification rurale ”, soutien le directeur général de l’ASER.
Il s’est dit convaincu que l’électrification rurale demeure un facteur de limitation de l’exode rural et un excellent moyen de lutte contre la pauvreté, notamment par l’introduction d’activités génératrices de revenus. Ce qui fait d’elle une priorité du gouvernement, sachant surtout que, comme l’a rappelé M. Thiam : “ le niveau de développement d’un pays se mesure aussi par le niveau de consommation d’électricité par habitant ”. D’ores et déjà, l’ASER peut compter sur l’appui du gouvernement qui, de l’avis du directeur de cabinet du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, ne ménagera aucun effort pour appuyer le programme.
ADAMA MBODJ (Le Soleil)
Ils voulaient se rendre aux Etats-Unis avec de faux visas
ABOUBACAR TITY CONTE ET ISMAÏLA CAMARA, deux ressortissants guinéens, devaient connaître, hier, le sort que leur réservait le président du tribunal aujourd’hui. Ils avaient été appréhendés au moment où ils tentaient de quitter le Sénégal pour les Etats-Unis. Le hic, dans leur mésaventure, c’est qu’ils disposaient de faux documents. Ils étaient ainsi poursuivis pour faux et usage de faux. Les deux compagnons d’infortune avaient quitté leur Guinée natale pour se rendre en Côte d’Ivoire par la route, avec l’idée de se faire confectionner des pièces pour émigrer. Au lieu de s’adresser à la représentation diplomatique américaine, seule habilitée à fournir le précieux visa, ils avaient préféré s’adresser à un marchand de rêve. Ils avaient remis au quidam la bagatelle de 600.000 francs, pour qu’il leur trouve un visa. Une fois le faux document en poche, Conté et Camara avaient pris la direction de Dakar où s’arrêta leur projet. Interrogés sur les raisons de leur présence dans notre capitale, ils avaient répondu aux policiers qu’ils étaient venus rendre visite à une tante qu’ils avaient perdue de vue depuis 17 ans.
Du fait de la fréquence de ce genre d’entreprises qui échouent à Dakar, le procureur s’est demandé si l’image de l’aéroport Léopold Sédar Senghor n’en prendrait pas un sacré coup. Car à ce rythme, il risquerait de devenir la plaque tournante des voyageurs munis de faux documents, se désola le procureur. En réaction à cette sonnette d’alarme, l’avocat de la défense a, lui, joué sur le registre du critère de la nationalité dans la sanction. Tout en reconnaissant les accusations portées sur ses clients, il a mis la tentative des Guinéens sur le compte de la pauvreté de leur pays. Contrairement au procureur qui a requis une peine de deux mois ferme, il a demandé une application bienveillante de la loi.
MALICK CISSE (Le Soleil)
Gamou de Serigne Samba Fall : Le souvenir d’un grand maître des sciences occultes
L’EDITION 2001 DU GAMOU de Serigne Samba Fall de Kaolack a vécu. Cette manifestation, à l’honneur du meilleur des êtres, Seydina Mohamed (PSL) était placée sous la haute autorité du khalife général des Tidianes, Seydy Mouhamadou Mansour Sy. Elle a été dirigée par le khalife de Serigne Samba Fall, El hadj Mansour Fall et l’imam de la mosquée de Kasnack Serigne Mbaye Fall.
Ce grand événement a été marqué par la présence des nombreux parents et disciples que comptait ce grand érudit formé à l’école de Cheikh Al Hadj Malick Sy. En effet, Serigne Samba Fall a éduqué et formé beaucoup de personnes, et rendu service à beaucoup d’autres. En outre, il maîtrisait le “ Asraar ” (sciences secrètes).
Ainsi, El hadj Mansour Fall, l’initiateur du Gamou, en collaboration avec ses frères, cousins, parents et amis du Sénégal, de la Gambie, de la Mauritanie et de ceux qui vivent ailleurs à travers le monde, a le mérite d’avoir désormais inscrit ces retrouvailles dans le calendrier des plus importantes rencontres religieuses du pays. Ce que El hadj Tafchir Sakho Elimane dit “ Baye Tam ”, qui a dirigé la veillée religieuse, a su expliquer avec le talent qu’on lui connaît.
Quant au khalife El hadj Mansour Fall, il a magnifié “ l’engagement total et ferme dont ont fait montre les participants à chacune des éditions du Gamou de Serigne Samba Fall. Une façon de perpétuer l’œuvre de notre guide, qui, toute sa vie durant, a été à la disposition de ses frères en islam, en général, et de la Tidianiya en particulier ”.
KHALY TALL (Le Soleil)
Keur Yorodou : Le casse-tête de l’eau : Tourkas et Bambaras s’accrochent à leurs traditions
LA PARTICULARITE ET LA SPECIFICITE de Keur Yorodou est qu’il est l’un de ces rares villages du Saloum qui vit pleinement le nécessaire brassage des peuples unis dans leur diversité. En effet, dans cette bourgade pour le moins centenaire, Bambaras et Tourkas vivent en parfaite harmonie avec les Ouolofs, même si parfois, apparaissent des divergences fondamentales vite aplanies par grâce à la diligence des sages des deux camps. Le village, en fait, est divisé en deux entités et renferme deux communautés ; les Ouolofs et celles des Bambaras et Tourkas, tous vivant dans deux quartiers distincts. Chaque quartier est d’ailleurs sous l’autorité d’un chef de village.
Le premier Bambara arrivé à Keur Yorodou est Mamadou Doucouré, originaire du campement (Latmingué). Il a été reçu avec sa famille par Balla Ndao. Il y a de cela plus d’un demi-siècle. Pour leur permettre de bien s’installer, ce dernier découpe le village en quatre parties. Tout le Nord est attribué aux Bambaras à des fins d’habitation et d’exploitation agricole. L’est, l’ouest et le sud revenaient aux Ouolofs. Les deux communautés ont vécu en parfaite harmonie et ensemble durant dix bonnes années. Pendant cette période, les deux camps étaient sous l’autorité d’un seul chef de village. La séparation est intervenue au terme des dix premières années pour des raisons diversement appréciées.
Selon les Ouolofs, les pratiques traditionnelles des Bambaras et des Tourkas étaient incompatibles avec celles des Ouolofs, plus précisément avec celles de la religion musulmane, bien que toutes les deux communautés soient de la même confession. Pour les Bambaras, les Ouolofs, dirigeant le village, prenaient toujours partie pour leurs parents à chaque fois qu’il y a un problème entre un des leurs et un Bambara. Face à cette mésentente, les Bambaras ont nommé Mamadou Doucouré “chef de village” bambara. Mais en réalité, “ce village” n’est qu’un quartier de Keur Yorodou. Vingt-cinq ans après, Bangali Diop succède Mamadou Doucouré. Malgré cette division, les deux ethnies semblent cohabiter de façon sincère et entretenir de très bonnes relations. Cependant, Bambaras et Tourkas tiennent toujours à leur tradition et à l’exercer dans la plénitude du terme. “Vous savez, renoncer à notre tradition, c’est renier nos origines, c’est tourner le dos à une partie de nous-mêmes.A ce que je sache, il n’y a aucun mal quand il y a cérémonie familiale de sortir balafons, djembés et “ donzo ngony ” (grand instrument sous forme de kora utilisé au Mali par les chasseurs traditionnels). C’est notre culture et nous ne nous sentons nous-mêmes que quand nous nous abreuvons dans nos sources musicales et rythmiques”, a soutenu Issa Traoré. D’ailleurs, ce folklore bambara et tourka compte beaucoup d’adeptes chez les Ouolofs, surtout les jeunes de Keur Yorodou et des villages environnants qui ne ratent jamais les fêtes endiablées du “pays bambara”.
LE BAOBAB SACRE :
Cependant, il n’y a pas que le balafon et les djembés qui rythment la vie des Bambaras et Tourkas de Keur Yorodou. Fervents musulmans, ces deux ethnies, originaires du Mali et du Burkina Faso, n’en demeurent pas moins attachés aux pratiques traditionnelles, comme le sacrifice au niveau du baobab sacré. Il s’agit d’un baobab qui se trouve au nord du village sur la route qui mène à Keur Mor Souté. Personne dans ce village ne peut s’aventurer à dire depuis quand cet arbre exceptionnel est là. “La personne la plus âgée de Keur Yorodou l’a connu tel qu’il est aujourd’hui, c’est-à-dire majestueux et impressionnant”, souligne-t-on dans ce village. Ce baobab est hanté ou plutôt il est habité par des esprits et une fois la nuit tombée, personne n’ose s’aventurer dans ces environs, ajoute un autre. En effet, ils ont été nombreux à avoir vu le diable et à être tombé malade, après avoir emprunté ce chemin, les étrangers, surtout, qui ignorent jusqu’à l’existence de ce baobab. Cet arbre, cependant, n’a pas de secret pour les Tourkas qui, une fois l’an, s’adonnent à des cérémonies rituelles autour du baobab sacré. Dans cette incursion dans le monde des ancêtres et des esprits, ils entraînent, naturellement, les voisins bambaras avec qui ils partagent certaines valeurs culturelles.
Il ne s’agit ni plus ni moins que des sacrifices pour implorer les esprits pour un bon hivernage, la satisfaction des vœux, mais surtout à faire revenir la pluie. Des poulets sont égorgés et le sang versé sur les énormes racines de l’arbre. Dans la plupart des cas, la pratique est suivie d’effets positifs.
MAMADOU CISSE (Le Soleil)
Keur Yorodou : Le casse-tête de l’eau :Quand trouver de l’eau devient un luxe
EN CE VENDREDI DU MOIS DE MARS, la chaleur est à son paroxysme. Un soleil de plomb crache des laves de feu sur cette partie du Saloum où la végétation se fait de plus en plus rare. Il est midi et le thermomètre affiche déjà 42 degrés à l'ombre. Malaw, le chauffeur de taxi qui a pour charge de nous conduire à Keur Yorodou fait un peu de zèle, conscient que la partie ne sera pas de tout repos. Derrière ses lunettes noires fumées se cache une mine frileuse. Muet comme une carpe, le “ driver ” particulier lâchera, cependant, quelques brides de mots juste à l'entrée de Daga Youndoum, un village bambara se trouvant sur notre chemin. C'était juste pour taquiner une jeune femme peule à la démarche provocatrice qui traversait le chemin. Plus nous roulions vers l'est, plus la canicule devenait intenable. Il est vrai qu'avec le vent chaud et sec qui soufflait ce jour-là, les langues arrivent à peine à se délier. Mais comme Malaw connaissait le chemin, nous arrivâmes très rapidement à Keur Yorodou. Le village était enfin là devant nous, étalant de grandes allées nues comme un œuf. Seule une dizaine de femmes s'affairaient autour d'un puits situé au centre du village. Les hommes eux, comme la plupart du temps, discutaient sous l'arbre à palabres pour trouver une solution à leur éternel et seul problème : l'eau. D'une population de 589 habitants à cent pour cent musulman, Keur Yorodou renferme deux communautés : les Ouolofs et les Bambaras.
Si l’on fait un peu de l’histoire, c'est vers 1900 qu'un patriarche peul dénommé Yorodou, originaire de Thikatt confronté à des problèmes d'eau et de pâturage pour satisfaire les besoins de sa famille et de son important cheptel, quitte sa localité d'origine pour s'installer dans cette partie du Saloum, plus propice pour ses activités. Ainsi Keur Yorodou est né des œuvres de ce fondateur qui, avant sa mort, creusa trois puits dont l'eau était toute saumâtre. Vers 1914, Mamour Diabo Sakho Ndaw et Balla Ndaw quittent Keur Taïba (Gandiaye) en raison de la pauvreté et de la rareté des sols dans ce terroir qui ne pouvait plus répondre aux besoins en nourriture de leurs dépendants. Mamour Diabo s'installe à Keur Yorodou puis devient chef de village et avec l'appui du commandant de cercle de Kaolack, un colon nommé Doni il obtient un puits.
C'est dire que le problème du manque d'eau de Keur Yorodou ne date pas d'aujourd'hui même si avec le développement humain constaté après les indépendances dans le milieu rural, la problématique est devenue plus ardue. Le peu d'eau tirée des quatre puits qui constituent la seule source du village est inutilisable pour l'alimentation humaine et même le linge. Elle sert plutôt à l'abreuvement du bétail et aux préparations culinaires. Pour s'approvisionner en eau douce et potable, les populations pour ne pas dire les femmes du village sont obligées de se déporter vers Keur Mamour Lô, un autre village situé à cinq kilomètres de Keur Yorodou. “ Nous sommes obligées de nous lever chaque jour que Dieu fait à 5 heures du matin soit pour puiser de l'eau saumâtre à partir de nos puits ou bien nous rendre à Keur Mamour Lô en charrette pour les plus nantis et à pied pour les autres ” soutient la présidente du groupement des femmes, Awa Dramé.
Cette dernière regrette d'ailleurs la surcharge des activités des femmes dans ce village. “ Tout au long de l'année, dit-elle, les femmes s'adonnent à la recherche de l'eau douce à trois kilomètres de Keur Yorodou, aux autres travaux domestiques, à la recherche du bois de chauffe, aux activités champêtres et post-récoltes, à la teinture, à la cueillette, à la gestion du moulin etc. Il faut cependant noter que ce statut particulier des femmes de Keur Yorodou ne constitue guère un cas isolé dans le Saloum où la gent féminine est considérée comme “ un outil de travail ”. Il faut donc à la fois une reconversion des mentalités et un appui fort de l'Etat en équipements d'allègement des travaux de la femme en milieu rural. On sait bien que leurs sœurs des villes qui, entourées de bonnes à tout faire et de boys, sont loin de vivre les mêmes situations, ces privilégiées et autres hadjas des temps modernes.
Mamadou CISSE (Le Soleil)
FESTIVAL INTERNATIONAL DE PROGRAMMES AUDIOVISUELS DE BIARRITZ
"Sénégal-Salsa" est le titre du film-documentaire présenté par le jeune sénégalais, Moustapha Ndoye à la quatorzième édition du Festival international de programmes audiovisuels (Fipa) de Biarritz en France. Pour établir sa sélection 2001, Pierre Henri Deleau, l'un des responsables du Fipa, a visionné 1871 programmes venus de 73 pays pays différents. 126 ont été retenus en compétition. La rencontre qui s'est tenue du 15 au 21 janvier 2001 a vu la consécration du jeune photographe-réalisateur Moustapha Ndoye dans la catégorie "Musique et Spectacles". Ce dernier a décroché le trophée d'argent de l'édition 2001 du Fipa pour son documentaire "Sénégal-Salsa". Pour un coup d'essai dans le secteur de l'audiovisuel, ce fut donc un coup de maître. Pape Gora Seck(image et montage), Abdou Diouf (son) ont marqué de leur empreinte "Sénégal-Salsa".
Le film de 55 minutes rappelle de bons souvenirs aux nostalgiques de l'ère salsa. Les salséros comme Labba Sosseh, Maguette Ndiaye, Pape Seck, Joe Mambaye, Lynx Tall, Amara Touré, Mady Konaté entre autres étaient au sommet de leur art. Moustapha visite les lieux mythiques de ces moments de fièvre salsa dans les années 50-80. Avec des documents d'archives, le jeune réalisateur né en 1968 nous fait revivre cette belle époque rendue émouvante par des témoignages de Isseu Niang, Joe Mambaye, Bira Gueye, Pape Fall, Labba Sosseh, Rudi Gomis, Nicolas Menheim...
Moustapha Ndoye a fait ses premiers pas dans la photographie. L'image l'a toujours passionné. Le jeune lébou de Dakar se bonifie au fil des années sur des plateaux de tournage de films de grands réalisateurs comme le regretté Djibril Diop Mambetty. Il gagne en expériences et se lance dans l'audiovisuel parallèlement à ses activités de photographe. Ouvert et disponible, ces qualités humaines ont valu à Moustapha Ndoye, ce protégé de Joe Ouakam, une riche expérience artistique à revendre.
A. CISSE (Sud Quotidien)
Mobile : La SONATEL honore son 200.000e abonné
Pour célébrer son 200.000ème abonné de téléphone mobile, la SONATEL a organisé, mardi dernier, une cérémonie à la salle de conférence de la Chambre de Commerce de Thiès. En présence de plusieurs personnalités dont le gouverneur de Thiès, Idrissa Camara, Alioune Séye, maître de la cérémonie, a souligné le symbolisme de la cérémonie. Le 200.000ème abonné, Momar Déme, originaire de l’arrondissement de Keur Moussa, avait du mal à cacher son émotion. Il s’est réjoui d’avoir obtenu un téléphone portable qui lui permet de communiquer avec les autres en tout temps et en tous lieux. A son avis, “le téléphone ne doit pas être perçu comme un luxe ni comme un jouet, mais comme un instrument de travail utile et valable dans toutes les activités professionnelles”. M. Déme, qui est un maraîcher, a ensuite mis l’accent sur les avantages du téléphone cellulaire qui, a-t-il dit, limitera ses déplacements et les frais y afférents, mais aussi permet de faire réagir à temps les parents et les services de secours en cas de catastrophe ou de danger.BEN CHEIKH (Le Soleil)
Planete-Senegal.com
Bienvenus à tous pour ce nouveau bulletin Planete-Senegal.com.
Au retour du Soleil ! 2 sites à visiter absoluement :
Le site de l'auberge saint-louisienne "La Louisiane" : www.lalouisiane.fr.fm
Le site de l'auberge aw-bay à Ziguinchor : www.aubergeawbay.fr.fm
Une bonne occasion pour rappeler à toutes les structures hôtelières, quelles que soit leur taille, que leur présence sur le web est importante et que Planete-Senegal.com offre cette présence TOTALEMENT gratuitement. Il suffit de me contacter !
Les actualités sont très nombreuses et ne peuvent toutes tenir sur un bulletin.Rendez-vous dans le prochain.
Rappel : "Le journal du Pays casamançais" est sorti et disponible ici en téléchargement. Il donne une version différente du discours du gouvernement sénégalais de ces 30 dernières années. La liberté d'expression et de la presse doit subsister malgrè les ennemis de la démocratie. .
Un autre document disponible sur Planete-Senegal.com en réponse aux nombreuses demandes (et après ça on va dire que je ne vous écoute pas....) : Le dossier complet de demande visa pour la France pour les citoyens Sénégalais (prix, formulaire officiel, pièces demandées, conseils etc...) : TELECHARGER au format ZIP
A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer à ce bulletin
ou à m'envoyer des petits mails sympa
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la
Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne
prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous
ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises
photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire
guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent
me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment
marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance.
Christian
Messages des Senegaliens.
(disponible également sur le nouveau forum de
planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :
MESSAGE SPECIAL |
Salut Christian, C'est avec un réel plaisir que je t'envoie ce message, étant moi-même un inconditionnel de Planete-Senegal.com dont je fais la pub au niveau des sénégalais de Troyes et de mes amis français pour une meilleure découverte du Sénégal. J'en profite pour vous raconter notre problème avec monsieur Potier du consulat de France. Nous sommes un groupe de reggae sénégalais (voir biographie) qui vient depuis 1994 en France. Donc on fait des aller- retours entre Dakar et Troyes. A chaque fois que nous demandons un visa long séjour, le consulat nous fait rater nos premières dates et nous délivre des visas de 21 jours à 2 mois. En 1998,on est resté quelques temps en irrégularité car nous avions saisi le chargé culturel de l'ambassade du Sénégal à Paris Mr Kane pour une prolongation de nos visas. Mr Kane n'a pas pu se présenter au rendez vous pris à la préfecture de Paris, car la date coïncidait avec une visite de l'ancien président sénégalais en France. Une fois à la préfecture, on nous dit que Mr Kane devait présenter ses excuses pour avoir raté le rendez vous . Une situation qui nous a mis dans l'embarras car à cause de ce problème, la préfecture nous fait une prolongation d'une semaine, ce qui était impensable, car on avait commencé l'enregistrement du troisième album, et on ne pouvait pas retourner à Dakar , car aussi il nous restait des concerts à faire. Après quelques mois d'irrégularité, nous sommes partis de notre propre chef demander un entretien avec Mme GARCIA du bureau des étrangers à la préfecture de l'Aube à Troyes . Avec le soutien de nombreuses personnalités, on a pu obtenir de la préfecture un arrangement, car on était conscients qu'on était expulsable. Donc la préfecture nous donnait deux semaines pour lui présenter des billets de retour à DAKAR pour refaire des démarches pour l'obtention d'un visa long séjour d'artistes ce qui nous permettrait de demander une carte de séjours artistes. Ce qui a été fait, donc nous sommes partis à Dakar mais avec des contrats pour des concerts à honorer à notre retour en France. Une fois à Dakar , impossible d'avoir un visa pour revenir en France dans les délais prévus pour les concerts, malgré tous les papiers présentés. Mr Potier tenait à ce que je me présente physiquement au consulat bien que j'aie fourni une photocopie légalisée de ma carte de séjour que j'avais joint au dossier de demande de visa des membres du groupe. Je suis parti exprès à Dakar me présenter au consulat mais là aussi il trouve un autre prétexte pour ne pas délivrer le visa. Nous avons saisi alors le ministre de la culture du Sénégal qui a fait une demande pour le groupe au nom de son ministère mais rien n'y fait. Je suis revenu en France où avec des amis de Amandla à Troyes et notre promoteur ( qui à chaque fois qu'il appelle le consulat tombent sur de bonnes femmes qui lui répondent d'une manière pas du tout polie) on a saisi le Secteur Afrique du ministère français des affaires étrangères pour une intervention. Le consulat répond que je ne me suis pas présenté malgré le billet d'avion que j'ai mis dans le dossier. Ce qui est pour moi une mauvaise fois car j'avais même dit aux femmes qui étaient au guichet au consulat que c'était moi qui manquais que je suis revenu exprès à Dakar. Il a fallu une pression du Service Afrique pour que Mr Potier consente à donner un visa de 21 jours à la place de plus de 3 mois demandés. La préfecture de l'Aube nous refait une prolongation et nous demande de retourner à Dakar pour demander un visa long séjour pour prétendre à une carte de séjour artiste. Un des membres s'étant marié avec une française, on a voulu que les deux autres repartent à Dakar pour pouvoir revenir le 2 décembre 2000. Étant entendu qu'on ne veut plus être irréguliers et qu'on ne peut plus passer notre temps à faire des démarches administratives aux détriments de la musique, les 2 membres ont préféré repartir dés l'expiration de leur visa pour pouvoir en solliciter et revenir, et là re belote, le consul recommence, demandant toute sorte de papiers et à chaque fois que les 2 se présentent avec le document demandé, il leur exige autre chose et c'est la même histoire depuis décembre. J'ai entendu Mr Potier dire au téléphone à Mme Garcia de la préfecture de Troyes qu'il en fait un problème personnel, car on l'a nargué en faisant intervenir des gens, ce qu'il n'a pas du tout apprécié et il revient toujours sur notre passé d'irréguliers. Je pense qu'il fait tout pour décimer le groupe. On a renoncé à tout pour Amandla et je trouve inadmissible que notre avenir , tout le travail et les sacrifices consentis depuis 1988 dépendent de l'humeur d'un homme rancunier , sans cour qui abuse de son pouvoir. On perdu beaucoup d'argent dans cette histoire, des billets d'avion, annuler plus d'une vingtaine de concerts, annuler un tournage de clip et le pire nous sommes classés par les organisateurs de spectacles comme groupe à risques Je demande à toutes les personnes éprises de justice de nous aider dans ce combat que nous menons et que nous continuerons contre l'abus, le mépris et le manque de respect du personnel du consulat de France à l'endroit des sénégalais. DIADIEUF.
BOUBACAR TONDE, AMANDLA. 5 ,allée de la belle dame. 10 000 TROYES / FRANCE. Tel 06 61 54 88 25 / Fax :03 25 80 51 58. amandla@caramail.com
AMANDLA , HLM 5 N° 1739. BP 13341. DAKAR / SENEGAL. Tel 00 221 824 00 03
Infos diverses
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Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)
L'Asso du jour
La Jeunesse Internationale et Indépendante de Casamance (J.I.C) :
http://members.tripod.com/casamance/premiere.htm
Celestine Touty Sambou- 7 ans, Nicolas Sambou, Younous Sagna-15 ans,Maurice Sadio, Samuel Bassène et ses deux enfants(1 fille et 1 garçon), Ansou Coly-15ans,Assane Diédhiou-15 ans,Le Père et les 3 fils de la famille Alilinguène,Dieudonné Bassène,Jean Pierre Tendeng,Jean Batiste Tendeng 65 ans , etc.... Des Casamançais ? OUI ! Disparus ! Sans doute mort ! Souvent torturés ! Combien de femmes, d'enfants, de vieux innocents ont été massacrés, tués sans raison par l'armée sénégalaise ? Des centaines. Le crime est énorme. Nos amis Kosovar ou du Timor Oriental n'ont pas été si souvent et si longtemps massacrés en toute impunité ! En masse ! Sans que personne ne s'émeuve ! Des prisonniers politiques Casamançais pourrissent dans les prisons de Dakar et de Ziguinchor. Beaucoup meurent, torturés, pour n'avoir pas dénoncé leur frères et soeurs qui luttent dans la brousse pour obtenir la liberté de circuler, la liberté de culte quel qu'il soit, la liberté de vivre, de commercer, d'avoir des forêts luxuriante et non des champs d'arachide pourrissant leurs terres. Le scandale est immense. La peur règne en Casamance. Mais contrairement à l'idée reçue, c'est la peur d'une armée Sénégalaise omniprésente, qui se croit tout permis, et qui n'hésite pas à pilonner au mortier des villages tuant tout ce qui bouge.... pour dire après que le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance en est la cause. Pour voir l'urgence de la situation , les jeunes Casamançais, du monde entier (beaucoup ont quitté le pays pour vivre enfin en liberté !) ont créé un site. Les témoignages, les chiffres, les noms des morts, des prisonniers et des disparus donnent la nausée.
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Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !
Le site du jour
Le site d'Adja Nafissatou MBAYE, journaliste "Depuis que je suis toute petite, lorsqu'on me demandait ce que je voulais faire quand je serai grande, ma réponse a toujours été "Journaliste". Tout a commencé le jour où ma mère m'a emmené sur le plateau d'un jeu télévisé de la RTS (Radio Diffusion Télévision Sénégalaise). Le jeu avait pour principe d'inviter des enfants et de leur demander d'improviser une chanson. Moi, j'étais surtout captivée par l'ambiance du tournage avec les caméras et les projecteurs. J'étais pour ainsi dire captivée par ce monde surréaliste du reste qu'est la télévision." A découvrir sur ce site, une sélection de sites sénégalais, des articles, un CV, etc.... http://www.eltweb.com/adja/ |
Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail vos textes et photos qui seront transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.
Le chanteur du jour
Chorale de Casamance : Toute la force du chant Diola dans ces chorales catholiques de Casamance. Au-delà de l'aspect religieux c'est l'âme de Casamance qui ressort lorsqu'on écoute toutes ces chansons.
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Retrouvez également tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclopédie de la musique Sénégalaise" de Planete-Senegal.com
L'écrivain du jour
Fatou Ndiaye SOW : Fatou Ndiaye Sow est née au Sénégal dans la petite ville de Tivaouane . Son père, originaire de Kaolack, était commerçant. Après la mort de ses parents, alors qu'elle n'était encore qu'une enfant, ce furent ses grands-parents qui l'élevèrent. Elle a fréquenté l'école coranique, puis l'école élémentaire de Tivaouane avant de poursuivre ses études au collège Ameth Fall de Saint-Louis et à l'Ecole normale de Rufisque. Depuis 1956, Fatou Ndiaye Sow habite à Dakar, où elle vit avec sa famille, mais elle a beaucoup voyagé au cours de ces dernières années. Elle a entre autre participé au 7ème Congrès des poètes tenu à Marrakech en 1984, aux Soirées Poétiques de Struga en Yougoslavie en 1985, au Festival de poésie de Louvain en Belgique en 1986, au Symposium littéraire contre l'apartheid de Brazzaville en 1987, au 5ème Congrès mondial du PEN-International à Toronto en 1989, au Salon des poètes de Lyon en 1990, aux Etats-Unis en 1997, etc. Plusieurs textes de Fatou Ndiaye Sow ont été montés par la Radio Télévision Sénégalaise. D'autres vont l'être. Fatou Ndiaye Sow a été institutrice pendant de très nombreuses années.
*** http://www.arts.uwa.edu.au/AFLIT/NdiayeSowFatou.html
Ses oeuvres :
-LE MOUTON D'AMINATA "histoires
pour les enfants"
-Fleurs du Sahel, poésies (N.E.A. 1990)
-Récit d'Afrique Takam-Takam / Devine, mon enfant devine, poésies (N.E.A. 1981)
-Takam-Tikou (j'ai deviné), poésies (N.E.I. 1997)
-Un code pour toi et moi - 2 tomes du code de la famille (Unicom II, 1997)
Retrouvez également tous les auteurs et leurs livres sur la page "Littérature du Sénégal" de Planete-Senegal.com
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bulletin 34 / mars 2001