Région du Fleuve
Jusqu'à
très récemment, le découpage administratif
de la région de Saint-Louis était le plus
aberrant du pays. En effet, elle portait bien son surnom
de «Région du Fleuve». La région
de Saint-Louis partait des environs de la ville du même
nom, longeait la frontière mauritanienne et allait
ensuite courir sur plusieurs centaines de kilomètres
la frontière malienne jusqu'aux limites
de la région de Tambacounda. Ainsi, des habitants
de villes proches de Tamba devait parfois faire plusieurs
centaines de kilomètres afin d'obtenir
des papiers dans leur chef-lieu de région. Cette
aberration est désormais révolue en raison
de la création récente de la région
de Matam qui donne enfin une dimension régionale
à tout le Nord-Est du pays. Mais pour les amoureux
de cette magnifique contrée, ces deux régions
administratives ne feront toujours qu'une dans les bouches
sous le nom de "région du Fleuve".
Une région de tous les contrastes où le désert est omniprésent mais où les champs de cannes à sucre prolifèrent le long du fleuve près de Richard-Toll, où la faune est rare mais où un parc, celui du Djoudj, accueille des millions d'oiseaux chaque année alors que crocos, singes, phacos ou varans s'ébattent dans les marécages de ce joyaux de la faune africaine classé au Patrimoine Mondial. La région du Fleuve, c'est le miracle au milieu du désert qui marque la fin du si beau mais si impitoyable Sahara. Dans des villes sorties du sable par le colonisateur ou par de mythiques royaumes ancestraux comme le Tekrour ou le Waalo, les milliers d'habitants vivent au même rythme que ce fleuve qui les nourrit par ses poissons et par ses crues parfois hélas trop généreuses. De Saint-Louis, la majestueuse Venise africaine, en passant par la richissime Richard-Toll ou l'excentrique Podor, la visite de cette région à l'accueil si particulier ravira les voyageurs à la recherche d'une vraie découverte de l'Afrique du Sahel.
Voir la carte de la région du fleuve
Site internet du conseil régional de
Saint-Louis
La vallée du fleuve : Évaluations & perspectives
de 10 ans d'aménagements de B. Crousse
Les aménagements du bassin
fleuve Sénégal pendant la colonisation de C. Bernard
Le bassin du fleuve Sénégal
- De la traite négrière au développement de M. Maïga
Les barrages de la controverse
- Le cas de la vallée du fleuve Sénégal
La surface du sol de
la moyenne vallée du fleuve Sénégal de L. Mané
Le Royaume du Waalo :
le Sénégal avant la Conquête de B. Barry
Élevage dans la révolution
agricole au Waalo de D.Tourrand
Villages de l'ancien
Tekrour: recherches archéologiques dans la moyenne vallée
du fleuve Sénégal de Bruno A. Chavane. Le royaume
de Tekrour s'est constitué dès le 5e siècle de notre
ère. Ce livre présente le milieu naturel, fait le bilan
des connaissances actuelles sur ce royaume et livre
les résultats des fouilles dans l'ancien village d'Ogo.
La ville de Saint-Louis du
Sénégal
Voir
la page dédiée à Saint-Louis
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Qui a vu l'hippopotame de Bango ? Car, c'est un fait
établi, il reste au moins un hippo à Bango
! En effet, le village situé à quelques
kilomètres au nord de Saint-Louis,
sur la route de Richard-Toll, coule des jours paisibles
au bord du fleuve, au milieu des roseaux, de la mangrove
et des marécages. Un site donc bien idyllique
à peine troublé par l'avion hebdomadaire
qui dessert Saint-Louis et qui atterri sur l'aéroport
de Bango.
Photos : ci-dessous à droite, les marécages au bord du fleuve, ci-dessous à gauche la piste menant de Bango en Mauritanie.
L'endroit
est idéal pour s'offrir de belles balades sans
aller très loin de Saint-Louis
(des taxis clandos font des navettes permanentes pour
une bouchée de pain). Vous pourrez dès
votre arrivée voir la végétation
si verte qu'elle contraste vraiment avec les paysages
désertiques plus éloignés du fleuve.
La berge couverte de roseaux est le royaume des varans,
ces gigantesques lézards qui peuvent atteindre
en Afrique près de trois mètres. Une petite
marche vers le pont et vous apercevrez une piste en
latérite qui va jusqu'en Mauritanie en traversant
des zones inhabitées superbes. Bref, n'hésitez
pas à vous faire une petite journée (au
moins !) à Bango
! Des hôtels tel que le Ranch
de Bango ou diverses maisons d'hôtes
ainsi que des activités comme un club de voile
s'y sont installés. Le camp militaire de Bango,
l'un des plus grands du pays occupe une belle partie
de la localité.
Les rives du fleuve à Bango
avec au milieu le Ranch de Bango
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![]() ![]() le ranch de bango est exceptionnel c'est calme et ils sont adorable...[LIRE LA SUITE] LEDAN ![]() Je considère surfait l hôtel ainsi que les prestations pour y avoir séjourne au réveillon 2009, lapatronne étant distante et les suites chères pour les prestations, personnel cepen...[LIRE LA SUITE] |
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Comment
imaginer que ce village perdu qu'était devenu
Mbakhana fut jadis l'un des premiers centres industriels
d'Afrique de l'Ouest ? En effet, la première
usine à vapeur datant de 1880 et qui servait
à pomper l'eau douce du fleuve pour l'envoyer
jusqu'à Saint-Louis, alors capitale de l'AOF,
y fut construite (photo à droite). Ce fût
le début de l'âge d'or que connut Mbakhana
jusqu'à l'indépendance du pays et l'abandon
des deux usines construites jusqu'en 1904. A l'initiative
d'Anne-Sophie, une française qui s'est prise
de passion pour le village, un ambitieux projet de
réhabilitation dans le cadre d'une activité
de tourisme villageois a été mis sur
pieds. Visites guidées des usines, du village
et des environs et programme hebdomadaire intitulé
"les Jeudis de Mbakhana" sont proposés
aux touristes. Une sortie désormais incontournable
pour ceux qui vont quelques jours à Saint-Louis
(transport en taxi négociable à 5000CFA-7,5€
aller-retour).
Sur la route du Djoudj, quelques kilomètres
avant d'arriver au parc, vous pourrez découvrir
le village de Savoigne. Le groupe Saint Blaise Statues
est une école de fabrique qui regroupe tous
les jeunes qui le désirent pour leur dispenser
une formation tout en promouvant leur développement
économique et humain. Actuellement il est composé
de 19 jeunes chrétiens
et musulmans confondus
sous l'impulsion du Père Emmanuel ZANABONI
de l'Ordre
des frères de Saint Jean Dieu.
Pour la plupart des Sénégalais, Richard-Toll
constitue le "grenier à sucre"
du pays. En effet, d'immenses étendues de
terres irriguées en bordure du fleuve (les
canaux servent également à la pisciculture),
à l'est de la ville, sont plantées
de cannes à sucre (photo à gauche)
qui sont ensuite traitées sur place par la
Compagnie Sucrière Sénégalaise
du groupe libanais Mimran qui produit chaque année
près de 15.000 tonnes de sucre raffiné.
Située à 365 km de Dakar, la ville
doit son nom curieux à un horticulteur français,
M. Richard, qui y créa une exploitation agricole
irriguée en 1830. A son nom fut ajouté
Toll, qui en Wolof signifie «jardin».
Depuis lors, la ville a confirmé sa vocation
agricole et les terres irriguées n'ont
cessé de s'étendre.
En 1857 on comptait près de 6000 hectares
cultivés. Ces activités agricoles
ont mené à la création d'un
complexe destiné à traiter sur place
les différentes récoltes : production
de toile de coton, de peinture, de chocolat, de
gaz en bouteille, de biscuits, de produits chimiques,
etc... La ville ne vit d'ailleurs que grâce
à ces activités et ses habitants ont
un des meilleurs niveaux de vie du Sénégal.
Comme au bon vieux temps de Germinal, tout à
Richard-Toll appartient à "l'usine".
Les écoles par exemple sont financées
et gérées par le groupe Mimran...
En
raison de toute cette activité industrielle,
Richard-Toll a perdu de son pittoresque et vous n'en
ferez vraisemblablement qu'une halte dans votre périple
vers Podor ou Matam. Une idée également
de transformer cette visite en une journée
de découverte au départ de Saint-Louis.
Les 90km qui séparent la capitale régionale
de Richard-Toll sont rapidement effectués et
un taxi-brousse 505 vous y emmenera en 1h30 pour 1500CFA
(2,3€) par personne. Vous pourrez pendant votre
visite, découvrir la très fameuse maison
coloniale du Baron Roger (photo à droite).
Si elle est hélas aujourd'hui décrépie,
tout le monde s'accorde à dire que dans cette
zone du Sahel où les cases en banco constituent
99% des logements, cette bâtisse fait figure
de château de Versailles ! Le Baron Roger, prédécesseur
de Faidherbe à la Gouvenance de l'A.O.F. au
début XIXe siècle, a eu l'excentricité
de se refaire son bout de France au bord du Sénégal.
Le pauvre homme retournerait sans doute dans sa tombe
à l'idée qu'il puisse être aujourd'hui
occupé par l'administration des Eaux et Forêts.
Richard
Toll est aussi une zone de chasse et de pêche
très appréciée ainsi que le point
de passage principal vers la Mauritanie. Rosso, première
ville mauritanienne de l'autre côté du
fleuve, est à moins de six kilomètres
de Richard-Toll. Le ferry effectue (photo ci-dessus,
le quai du ferry, côté sénégalais)
des liaisons régulières mais l'attente
est parfois longue. Le seul autre point de passage
en véhicule est de toute façon le barrage
de Diama situé au bout de la piste de Mbakhana,
près de Saint-Louis. Attention : visa nécessaire
pour visiter la Mauritanie !
Notre sélection d'hébergements à Richard-Toll :
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TARIFS : Chambre single à 23600CFA (35.98€)*, chambre double à 27600CFA (42.08€)*, | ||||
![]() ![]() avec DENISpilotevers2000 souvenir inoubliable ambiance accueil venez en baie de somme j'ai un petit marais ...[LIRE LA SUITE] JEERI ![]() C'est joli oui, mais trop cher par rapport à la qualité. Le service est impoli. Si pour manger, prévoir beaucoup de temp....[LIRE LA SUITE] |
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TARIFS : Chambre single à 14600CFA (22.26€)*, chambre double à 18600CFA (28.36€)*, | ||||
![]() ![]() c tres cool la taouey de ousmane joyeux noél ét bonne féte de fin d'année k 2011 sw pour vs k du bonheurs,santé etc... je salue moussa o passage et l'enft chéri de richard toll.bon...[LIRE LA SUITE] JEAN ![]() Je suis revenu pour les fêtes de fin d'année et j'ai retrouvé la même atmosphère détendue et joyeuse que lors de mon précédent séjour. Il faut venir à cet hôtel car c'est une excel...[LIRE LA SUITE] |

C'est la ville la plus septentrionale du Sénégal.
Comme Matam, Saint-Louis, Bakel ou Richard-Toll, Podor
a gardé les traces des luttes coloniales qui
l'avaient transformée en place forte. Les fortifications
imposantes sont ici encore en bon état. C'est
le cas du fort construit sous Louis XV et fortifié
par Faidherbe (photo de droite). C'est une des villes
les plus pittoresques de la région et le mode
de vie vous ferait presque sentir au beau milieu du
Mali dans la boucle du Niger. Son histoire est d'ailleurs
très liée à celle des grands
empires africains desquels elle fît jadis partie
: l'Empire du Ghana, le Royaume de Tekrour, l'Empire
de Mali, etc.... Frontière entre les royaumes
maures et les royaumes noirs, Podor a assis sa puissance
sur le commerce continental. La légende voudrait
d'ailleurs que le nom de la ville vienne de "pot
d'or", le précieux métal venant
du Sud de l'Empire du Ghana étant échangé
contre des épices apportées par les
Maures. Si la ville "nouvelle" n'a pas grand
chose d'attirant sinon la gentillesse des Podorois
qui se feront un plaisir de discuter avec les rares
étrangers de passage, les environs eux sont
d'une richesse et d'une beauté qui rend leur
visite passionnante. L'idéal est bien sûr,
au détour d'une conversation, de trouver le
villageois qui connaît les alentours marécageux
et pourra vous emmener en pirogue dans les coins les
plus sauvages du fleuve, là où crocodiles
et varans abondent. Au détour d'un village
perdu dans les roseaux d'un bras du fleuve, vous pourrez
pêcher à l'épervier avec un villageois
qui vous initiera à cette technique. Vous pouvez
sans doute prévoir deux ou trois jours pour
ce type d'aventure.
News de Laure : On peut visiter le fort de Faidherbe.
Essayez de trouver le très sympathique guide-conservateur,
Mr. Ibrahim Sy, pour une promenade intéressante.
Il semble que la France se soit engagée à
rénover le fort.
Notre sélection d'hébergements à Podor :
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TARIFS : Chambre single à 8000CFA (12.2€)*, chambre double à 8000CFA (12.2€)*, | ||||
![]() ![]() Gîte effectivement sympa. Personnel disponible et très gentil. Chambres agréables avec moustiquaire....[LIRE LA SUITE] |
Voilà
une ville qui n'en croit pas ses yeux. La commune perdue
du Ferlo Nord, plus éloignée de tout que
peuvent l'être ses voisines Podor et Bakel, s'est
vue propulsée au rang de capitale de la onzième
région sénégalaise créée
en janvier 2002 pour équilibrer l'immense région
qu'était auparavant celle de Saint-Louis et dont
Matam n'était qu'une préfecture de département.
Il n'y a pas grand-chose à y voir sinon les vestiges
coloniaux des places fortes créées par
Faidherbe (encore lui !) pour défendre le territoire
des incursions maures et omariennes.
Du bon temps des routes de commerce sur le fleuve, de nombreux navires s'y arrêtaient pour y chercher les précieuses marchandises vendues dans la région. De cette activité fluviale restent les traces des quais d'amarrage des bateaux. Aujourd'hui, des quartiers traditionnels de cases en banco comme Diamel, montrent quelle pouvait-être la vie rurale dans ces villes éloignées durant l'époque coloniale.
La nouvelle dimension régionale de la ville lui a redonné un souffle de vie grâce à l'arrivée de nouveaux fonctionnaires, mais aux heures les plus torrides de la journée, la cité semble toujours aussi déserte. Il faut dire que Matam a l'immense handicap de n'être pas sur la route princpal Podor-Bakel. Il faut en effet parcourir près de dix kilomètres à partir du croisement d'Ourossogui pour y arriver. C'est justement cette dernière localité qui a raflé une partie de l'activité économique de sa grande voisine. Ourossogui draîne ainsi une grosse partie des échanges entre Matam et le reste du pays. C'est d'ailleurs dans cette bourgade que vous trouverez le seul hôtel véritable de la zone.
Notre sélection d'hébergements à Matam :
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TARIFS : Chambre single à 15000CFA (22.87€)*, chambre double à 15000CFA (22.87€)*, | ||||
![]() ![]() c un beau hotel ...[LIRE LA SUITE] |
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![]() ![]() Si les chambres sont presques correctes, il faut éviter les restaurant, sale et le plat unique, réchauffé et cher! ...[LIRE LA SUITE] NDIAYE ABDOULAYE ![]() sdfghjklmù...[LIRE LA SUITE] |
Le
site de la commune d'Ourossogui :
Le site
de la ville de Matam :
Aux confins des frontières du Sénégal,
de la Mauritanie et du Mali, à quelques kilomètres
du point de pénétration du fleuve en territoire
sénégalais, s'est érigée
Bakel.
Ville chargée d'histoire, elle est aujourd'hui
revenue au complet anonymat de simple préfecture
d'un des départements les plus pauvres du pays.
La chaleur y est accablante douze mois sur douze et
l'activité économique y est réduite
au minimum. Si la ville est bien au bord du fleuve,
elle est rattachée administrativement à
la région de Tambacounda, le Sénégal
oriental. Du passé reste un patrimoine historique
important que les Bakelois, aidés parfois par
des ONG, ont décidé de remettre en valeur.
C'est le cas par exemple du Fort Faidherbe, du nom du
gouverneur colonial qui le fit construire sur les ruines
d'un fortin datant de 1714 pour protéger le commerce
fluvial des attaques maures et du Jihad de El Hadj Omar
Tall, le guerrier toucouleur.
Photo à droite : paysage rocailleux à Bakel, avec au fond, la colline dominée par le Fort Faidherbe. Photo à gauche de L. Gerrer : panorama de la ville de Bakel.
Aujourd'hui,
la place forte, ceinturée par le fleuve Sénégal
et remise en état grâce aux efforts du
Ministère de la Culture et des villageois, abrite
la préfecture du département. La réhabilitation
a également touché un bâtiment appelé
le "pavillon René Caillé", du
nom du célèbre explorateur français
du début du XIXe siècle qui y résida
lors de son périple vers Tombouctou. La bâtisse
occupée jadis par les gendarmes et les fonctionnaires
coloniaux, a servi, depuis l'indépendance, de
poste militaire autant que de salle de lecture. Aujourd'hui
un musée municipal, qui retrace l'histoire de
la ville et de ses environs, s'y est installé.
Touristiquement, la ville a donc un intérêt
indéniable d'autant que peu d'étrangers
vont jusqu'à cette extrémité du
Sénégal. Les paysages environnants sont
bien entendus magnifiques, avec ces quelques collines
formant la vallée du fleuve et qui annoncent
les premiers reliefs du Sénégal
oriental.
Voir
l'article sur les inondations d'hivernage à Bakel
Voir
l'article sur la renaissance historique de Bakel
Notre sélection d'hébergements à Bakel :
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![]() ![]() Coucou, très contente de l'accueil chez Moussa, après 2 séjour chez lui, toujours prête à y retourner.. ...[LIRE LA SUITE] ANDRé ![]() Bravo à moussa qui modernise le campement. L'accueil est toujours sympathique et y est comme en famille. Trés bon établissement si vous passer dans la région...[LIRE LA SUITE] |
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TARIFS : Chambre single à 8000CFA (12.2€)*, chambre double à 8000CFA (12.2€)*, | ||||
![]() ![]() C'est un hotel sympa.J'avais une chambre avec balcon sur la grande rue qui est très animée. Faut pas compter dormir avec la clim, c'est un réacteur d'avion. Eviter aussi l'électr...[LIRE LA SUITE] MOUSSA SAKHO ![]() je compte beaucoup sur vous pour la correspondance vous ne regreterai pas je salue bonde ndiaye je suis a l'ucad elle me telephone au 8424169 bonne chance pour les cours bye et bon...[LIRE LA SUITE] |

DISTANCE DE DAKAR
: 705 km
DISTANCE DE TAMBACOUNDA : 243 km
ACCES : en transport en commun (car
et 504) au départ de Dakar, Tambacounda et Saint-Louis.
Kidira
constitue à la fois le dernier arrêt en
territoire sénégalais du train Dakar-Bamako,
et le le seul point d'entrée au Mali empruntable
avec un véhicule digne de ce nom. Située
à peine à 100 km de Kayes au Mali (la
ville la plus chaude d'Afrique), la ville de Kidira
vous fera sentir déjà en pays mandingue
! La plupart des habitants sont en effet soit malinkés,
soit bambaras même si le wolof est encore pratiqué.
Vous y ferez vos formalités d'entrée ou
de sortie du Sénégal. (Voir aussi la page
"les extensions").
La majestueuse rivière Falémé, affluent du Sénégal, est enjambée à Kidira par deux ponts : le pont routier et le pont ferroviaire.
Photos : ci-dessus à droite vieux bâtiments coloniaux près de la gare, ci-dessous à gauche la rivière Falémé à Kidira à au fond à droite le pont ferroviaire.
La
ville ne vit aujourd'hui que par le commerce entre le
Mali et le Sénégal. Autour de la vieille
gare de Kidira, les vestiges des derniers bâtiments
coloniaux servent à l'administration des douanes
ou aux employés de la gare. Des dizaines de wagons
sont en permanence en attente d'être contrôlés
par les douaniers sénégalais. Le poste
de douane est également le passage long et obligé
pour tous les bus de passagers en provenance du Mali
et le plus souvent bondé de commerçantes
chargées à bloc qui se lamentent sur leur
sort devant des fonctionnaires des douanes qui leur
réclament les taxes dûes. Au final, un
bus de passagers venant du Mali doit compter rester
au minimum deux heures à Kidira (police + douanes).
Il y a aujourd'hui de nombreux petits commerces à Kidira et tant les habitants que les voyageurs de passage pourront se restaurer ou dormir sur place. Les abords de la rivière Falémé sont magnifiques, surtout en saison sèche lorsque les rives sont utilisées pour faire des potagers. De nombreux petits villages vivent aux alentours grâce à la rivière qui leur offre de quoi cultiver un lopin de terre, abreuver le bétail et manger quelques poissons. N'hésitez donc pas à rester quelques jours à Kidira pour aller visiter ces hameaux villageois à vélo (c'est facile de trouver quelqu'un pour vous en louer un).
Notre sélection d'hébergements à Kidira :
Aucun établissement inscrit ! Ajoutez le vôtre !
Photo : Wagons de marchandises en attente devant le
poste douanier de la gare de Kidira