Bulletin N°28 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui le Soleil )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des sénégaliens (vous êtes bien des sénégaliens non ?)
4- La météo du jour (aujourd'hui Kolda)
5- Infos diverses (Maison à louer,Nouvelle asso et fêtes, l'agenda, )
6- L'Association du Jour (L'AAAC)
7- Le site du jour (Site off. de Grand-Yoff)
8 - Le chanteur du jour (aujourd'hui Wasis DIOP)
9-  L'auteur du jour (aujourd'hui Mame SECK Mbacké)


Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)

1 - Education : subvention accrue au privé
2-
Bakel : Une ville les pieds dans l'eau
3- Délestages, sucre, viande, transport : L'Union des consommateurs sur le pied de guerre
4- Doléances des jeunes de Saint-Louis pour une redynamisation du tourisme dans leur ville
5- Fleuve Sénégal Mutations, contraintes et espoir...

1 - Education : subvention accrue au privé
L'enseignement privé est un sous-secteur assez important de l'éducation nationale. Actuellement, les institutions financières sont prêtes à apporter une aide à ce segment non négligeable. Mais, il faut que l'"anarchie" qui règne dans ce secteur soit corrigée. "Du fait d'une législation allégée, les promoteurs ouvraient des écoles à tout bout de champ. Ainsi, il revient à l'Etat de prendre ses responsabilités pour assainir le secteur. Les propriétaires gagneraient à nous y aider afin de cultiver le label de qualité qui plaide en faveur de bonnes performances. Il faut plus de rigueur dans la gestion du personnel, certes, mais, aussi, dans celle tout court des affaires des établissements", a souligné Kansoumbaly Ndiaye. L'Etat apportera un important concours à l'enseignement privé. A condition, cependant, que ce créneau garantisse des emplois aux enseignants diplômés des écoles de formation. Par ailleurs, le ministre a indiqué, au sujet de l'école de Touba, que c'est un "problème effectivement sensible, mais que des initiatives sont menées pour aller au fond de la question". S'agissant du cumul des enseignements dans le public et le privé, c'est une pratique qui est interdite par les textes, a-t-il dit. "Le privé doit pouvoir recruter les "éfiens" et nous y réfléchissons avec les propriétaires d'écoles privées. Nous pensons que par le dialogue, nous arriverons à trouver des solutions qui iront dans le sens du renforcement des acquis de l'école sénégalaise.
Saliou Fatma LO

2- Bakel : Une ville les pieds dans l'eau
Bakel a les pieds dans l'eau. On patauge. Toutes les issues sont inondées ce jeudi à 13 heures quand nous sommes arrivés dans cette commune. C'est l'état très avancé de dégradation des ruelles qui a attiré notre attention car des rues goudronnées, la commune de Bakel, surtout dans les quartiers traditionnels, n'en possède pas. A cela s'ajoute les coupures intempestives d'électricité et les plaintes fusent de toutes parts. "C'est Ourossogui, localité située dans la région du Fleuve qui nous donne de l'électricité. Nos groupes électrogènes sont trop petites pour desservir la commune", nous a-t-on indiqué. Si la route qui traverse le Boundou et le Gadiaga est la plus belle du Sénégal, cela contraste avec l'état de la voirie municipale qui prend les allures de bourbier. Mamadou Diagne, conseiller municipal déverse sa bille et s'en prend à lui-même : "Bakel est une localité qui a connu un boom démographique extraordinaire, un village conçu dans un sens qui a vu son flux remonter par la population venus du sud et du nord". Aujourd'hui, ajoute-t-il, "nous sommes dans une localité qui par manque de réseau d'assainissement voit l'eau stagner partout. La route principale qui traverse le marché, selon le conseiller, vient tout juste d'être réhabilité. Sur une enveloppe de 5 millions, la municipalité a décaissé et donné à la CITAP, une entreprise venue pour faire des aménagements au niveau de la SAED, une somme de 2 millions. Le constat est que c'est de l'argent jeté par le fleuve, dira M. Diagne. Véritablement, la commune de Bakel se trouve dans les oubliettes, selon ce dernier. Pour lui, les finances municipales très limitées ne permettent pas de réajuster et de reprendre les travaux. C'est un fonds de concours qui a permis d'enclencher le processus de réhabilitation, souligne-t-il. Il est nécessaire de mettre en œuvre un plan d'assainissement car la majorité des maisons sont inondées, les rues aussi, dans toute la commune.
Pape Demba SIDIBE

3- Délestages, sucre, viande, transport : L'Union des consommateurs sur le pied de guerre
L'Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS) n'entend plus faire les frais des délestages de la Société nationale d'électricité (SENELEC). " Depuis 18 mois, nous constatons avec amertume des interruptions fréquentes de fourniture de courant sur toute l'étendue du territoire national ", note le communiqué qui nous est parvenu. Cette situation résulte, pour l'UNCS, du fait que les " Français et Canadiens, repreneurs de la SENELEC n'ont pas pu honorer leurs engagements consistant à distribuer normalement l'électricité ". Les conséquences de cette rupture dans la fourniture de l'énergie électrique sont énormes : " 200 millions de pertes par jour sur notre économie influant sur la croissance, des hôpitaux paralysés, des appareils perdus… " Trop c'est trop. Tout le Sénégal en souffre. Cela ne peut plus continuer… ", martèle l'UNCS avant de donner au ministère de l'Hydraulique et de l'Energie un ultimatum pour le retour à la normale dans la fourniture d'électricité. Le plan de lutte envisagé se veut progressif. " Si d'ici trois semaines il (le ministère) ne mettait pas fin aux délestages, au courant de la quatrième semaine suivante, nous allons faire un sit-in devant ses locaux. Passé ce délai, alors qu'il n'y ait pas d'avancés notoires, nous allons organiser une marche nationale. Si les deux premières actions ne trouvaient pas de satisfactions, nous allons demander à tous les consommateurs du Sénégal de ne plus réceptionner à plus forte raison payer une facture d'électricité jusqu'à nouvel ordre ", prévient l'UNCS. Sur la libération de la filière du sucre, elle demande à l'Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS) de produire des unités industrielles de sucre afin que la concurrence avec la Compagnie sénégalaise de sucre (CSS) soit loyale. L'Union des consommateurs dénonce que la " plus grande partie de la viande consommée vienne des abattoirs clandestins localisés à Diamaguène et à côté de l'abattoir de Dakar, sous la complicité des agents du service de l'élevage et même des policiers ". Elle demande aux ministères concernés de régler au plus vite ce problème. À ce sujet, elle projette d'organiser, en partenariat avec les industriels et ou importateurs, " un forum national sur le contrôle sanitaire des produits alimentaires les 25 et 26 octobre prochains pour mieux sensibiliser les consommateurs ". Le ministre de l'Equipement et des Transports est invité, quant à lui, à " fixer, en collaboration avec les transporteurs un tarif raisonnable et d'éviter aux populations de payer deux à trois fois au niveau d'un seul itinéraire". " Le peuple sénégalais doit être bien transporté ", conclut l'UNCS.
Ibrahima Khaliloullah NDIAYE

4- Doléances des jeunes de Saint-Louis pour une redynamisation du tourisme dans leur ville
Saint Louis, le  5 octobre 2000
Son Excellence Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs
Nous venons par la présente attirer l’attention des autorités Saint-Louisiennes et Sénégalaises sur ce qui se fait sur le TOURISME dans notre ville, qui avait été désignée il y a  peu pour être la Californie du Sénégal.
On se pose cette question : DE QUOI S’OCCUPENT L’INSPECTEUR DU TOURISME AINSI QUE LES RESPONSABLES DU SYNDICAT D’INITIATIVE ET DU TOURISME DE SAINT LOUIS ?

En effet en observant les données statistiques aujourd’hui,  le  tourisme est la deuxième activité économique de la ville de Saint Louis, après la pêche.
Malheureusement, il faut reconnaître que l’on assiste à une DESORGANISATION TOTALEdans le développement de ce secteur.
Cette réalité semble échapper à ceux qui aujourd’hui ont la charge de mener à bien le secteur du tourisme , qui doit occuper une des places les plus actives  et les plus importantes pour notre économie,  laquelle a vraiment a  besoin d’un souffle nouveau.  Ce secteur est plus que vital pour tous les Saint Louisiens, pour tous les Sénégalais.
On constate malheureusement depuis quelques temps que ces structures ne brillent que par leur laxisme, leur manque de compétence et de dynamisme.
Ils sont plutôt omnibulés par l’argent facile. Ils introduisent régulièrement des dossiers pour être financés soit par les ministères, les organismes internationaux ou encore la coopération entre les états.  Où sont passés ces fonds accordés, qui profite de ces dons ?  sûrement pas la Ville de Saint Louis !
En cette période difficile (depuis deux ans la saison touristique n’est vraiment pas bonne au Sénégal et à Saint Louis en particulier : inondations l’an dernier, élections cette année,  problèmes en Casamance…) où les hôteliers et les aubergistes se battent pour améliorer le standing de leurs complexes, pour essayer de développer par leurs moyens propres le tourisme à Saint Louis, aucune promotion aucune assistance aucune attention même ne leur est accordée…  seulement des demandes de participation aux frais de tels ou tels événements qui des fois n’ont même pas lieu !
Le Syndicat d’Initiative s’est transformé même en une agence de voyages, quand à l’Inspecteur du Tourisme, il a toujours brillé par son amateurisme, son manque de professionnalisme et de sérieux.
Il est loin d’être à la hauteur de sa mission, il ne gère rien, il n’a pas vraiment d’ambition, du moins pour le secteur qu’il devrait être fier de représenter.
La Journée Mondiale du Tourisme célébrée partout au Sénégal le 27 septembre qui avait été annoncée par la Gouvernance pour Saint Louis à cette date, nous a encore une fois prouvé le manque de moralité et les agissements suspects du représentant du Ministre du Tourisme : en effet, il n’y a pas eu la fête annoncée à Saint Louis,  malgré les photographes, les journalistes, les hôteliers, les touristes qui s’étaient déplacés……  ce dernier s’était évaporé mystérieusement dans la nature… et pour quelles raisons ????
Cette fête serait organisée pour le 7 octobre, sans lettre d’excuses, sans aucune  explication pour l’annulation de la fête officielle..  Que célèbre-t-on le 7 octobre ?  rien n’est écrit au calendrier touristique… seulement l’arrivée du rallye Toulouse/Saint-Louis mais qui n’a rien à voir avec cette journée du Tourisme qui n’a pas sa  place ce jour là… c’est du réchauffé !!!
L’année dernière c’était le même scénario … seule la volonté de certains guides touristiques a pu présenter l’organisation de cette journée.
A l’époque, nous avons voulu rencontrer quelques autorités qui gravitent autour de ce secteur du Tourisme : «   aucune présence ce jour là « , nous avaient répondu les guides, ni l’Inspecteur, ni le Président, ni le Coordinateur n’ont foulé le sol du Syndicat d’Initiative ni pour l’ouverture, ni pour le final de cette journée.
Nous lançons tous un appel d’urgence à nos autorités pour qu’elles se penchent sur ce qui se passe dans le secteur touristique à Saint Louis… nous leur demandons de tout cœur de bien vouloir assainir et mieux organiser ce secteur dans la Ville de Saint Louis, qui nous est chère..  et qui mérite de sortir enfin de l’ombre.
Groupe de jeunes Saint Louisiens, Soucieux de l’avenir de Saint Louis.

5- Fleuve Sénégal Mutations, contraintes et espoir...
Depuis que les barrages de Diama et de Manantali ont été construits par les Etats riverains du fleuve Sénégal, la vallée de celui-ci de même que celle de la Falémé un peu plus haut, sont devenues l'eldorado de beaucoup de gens qui, à travers la fonction agricole, cherchent fortune. C'est pourquoi a-t-on l'habitude de dire "la terre ne ment pas" et à côté d'une activité intense rythmée par l'agro-buisiness, des mutations profondes sont entrain de s'opérer dans cet univers où les acteurs sont nombreux et divers. A quelques heures de la visite de Pape Diouf, ministre de l'agriculture et de l'élevage notre correspondant vous présente cet univers particulier.
Un reportage de notre correspondant Madine NDAO
C'est vrai. En cette période du mois d'août considéré comme le mois le plus pluvieux de l'année, le ciel a été clément parfois, fermant ses vannes lors de notre passage dans les périmètres hydro-agricoles ou pendant les rencontres avec les représentants des organisations paysannes. Nous fûmes de la suite qui accompagnait monsieur Mamadou Lô, le nouveau Président Directeur Général de la SAED en tournée de prise de contact avec son dispositif d'appui-conseil sur le terrain, les producteurs des différentes zones, les élus locaux et autorités administratives. Il a fallu attendre la fin de la première étape en ce jeudi du mois d'août pour qu'il tombe à nouveau des hallebardes, juste au moment où l'on posait le pieds à Guédé-chantier. Phénomène insolite, cette pluie sera accompagnée de grêlons pendant une demi-heure. Cela n'était pas arrivé dans la zone depuis 27 ans pour certains, mais pour d'autres plus âgés, c'est en 1953 qu'ils ont vu des grêlons pour la dernière fois. Dans cette zone nord du pays communément appelée " Rive gauche du fleuve Sénégal" par les techniciens, la maîtrise de l'eau bat le rythme de la vie quotidienne. Ici, I'irrigation est ce que la pêche représente à Cayar ou ce que sont les phosphates de Taïba à la région de Thiès. C'est le leitmotiv dans les toutes les discussions liées au développement. Introduite dans les jardins du baron Roger à Richard-Toll vers les années 1947, I'irrigation prendra par la suite une dimension importante après les premières années d'indépendance dans le delta avec l'organisation autonome pour la mise en valeur du delta (OAD) mais aussi avec la mission chinoise installée à Guédé-chantier. Quand, trois années après l'accession de leur pays à la souveraineté internationale, les chefs d'état du Mali, de la Mauritanie, de la Guinée Conakry et du Sénégal décidèrent de créer l'OERS (organisation des états riverains du fleuve Sénégal) et de construire deux barrages, les politiques de développement essentiellement basées sur l'agriculture, trouvent là, une opportunité extraordinaire qui allait révolutionner le bassin du fleuve. Ces deux ouvrages, en plus du volet énergie et navigation comme facteurs d'intégration économique entre ces pays frères, offrent une potentialité énorme en irrigation avec 375.000 hectares dont la rive gauche, à elle seule, occupe 240.000 ha. Selon Alioune Gassama, le commissaire à l'après-barrage et Mamoudou Dème, ingénieur délégué de Podor, tous les yeux sont braqués dans le département de Podor et principalement l'île à Morphyl. Cette bande de terre séparée du reste du Sénégal par le marigot du Doué qui fend le département de Podor en deux parties sur 200 kilomètres, représente pour sa part 90.000 ha. Ici, l'eau, la terre, le climat et les ressources humaines sont disponibles en quantité. L'île, à elle seule symbolise le panorama de cette rive gauche. En plus du relèvement du plan d'eau du fleuve, I'ensoleillement de 3000 heures par an permet le développement correct et une photosynthèse normale des cultures. La rive gauche a un climat de type sahélien caractérisé par la faiblesse des précipitations (moyenne de 231 mm en 22 jours de pluies de 1951 à 1966) et des écarts de températures variant entre 20° et 45° C avec des vents chauds et secs (harmattan) accompagnés la plupart du temps par des vents de sable. L'insolation tourne autour de 3000 h/an provoquant une évapotranspiration élevée tandis que l'humidité relative de l'airelle, varie entre 14 et 18 %. Pour exploiter toutes ces potentialités, les producteurs de la rive gauche ont tenté de s'inscrire d'abord dans une dynamique d'organisation de leurs structures respectives avec l'appui de la SAED, des ONG, et des autres partenaires au développement. En dehors des organisations traditionnelles (associations, Gie, unions, fédérations, etc...), des comités interprofessionnels se sont crées depuis trois ans. Ceux-ci sont des filières riz local, tomate industrielle et oignon récemment chargés. Elles ont l'avantage de regrouper les représentants des producteurs de la rive gauche mais et surtout des professionnels dont les intérêts sont liés à ces cultures. Ces comités visent la promotion et la protection de chaque filière contre une concurrence déloyale extérieure qui influe négativement sur sa rentabilité. L'autre mutation est la gestion par ces organisations paysannes des infrastructures hydro-agricoles dont la réalisation a été rendue possible par la puissance publique appuyée par plusieurs, partenaires au développement. Cette responsabilité confiée à la SAED par l'Etat jusqu'au début des années 80, sera concédée aux producteurs eux-mêmes qui devront prendre en main leur propre destinée. Avec la politique de responsabilisation de ces derniers et le désengagement de l'état de certaines fonctions, les producteurs deviennent ainsi de véritables partenaires de la SAED dont la mission tourne essentiellement sur l'appui-conseil. Dans cette mutation très profonde, l'agro-business se signalera par une présence très marquée pour occuper les autres fonctions détenues antérieurement par la société qui reste l'élément régulateur de l'activité agricole notamment vis-à-vis des expressions de besoins en crédit de campagne octroyé par la CNCAS. Par ailleurs, si la production agricole semble donner de bons résultats dans l'ensemble, il n'en demeure pas moins évident qu'elle vit plusieurs contraintes technico-économiques mais aussi d'adaptation des organisations paysanne de leurs nouvelles fonctions d'autogestion. Ces contraintes ont trait à la commercialisation des produits agricoles, au remboursement des dettes, à la conservation et au stockage mais également au crédit. Selon le dernier annuaire des statistiques de la vallée éditée par la SAED, le crédit accordé en 1987/88 se chiffrait à 160.419.661 francs pour une superficie totale de 22.722 ha dont 78 % occupés par le riz. Ce crédit atteindra en 90/91 la bagatelle de 6.512.884.279 francs pour 39.424 ha, le riZ occupant 83 %. Avec des mesures plus drastiques de protection, celui-ci connaîtra une tendance à la baisse les armées suivantes. Pour la présente campagne d'hivernage, la CNCAS a refait confiance aux producteurs en octroyant un crédit de 2.973.398.263 francs dont 73 % ont été déjà mobilisés par ces derniers au 15 septembre. Cependant note le bulletin de suivi n° 7 de la société : " bien que sensiblement supérieur à 73 %, le taux de libéralisation du crédit reste faible en valeur relative (82 % en hivernage 1999/2000), mais satisfaisant par rapport au niveau d'endettement des organisations paysannes. Quant aux superficies exploitées, elles dépasseront la barre des 40.000 ha avec respectivement 41.136 ha et 41.664 ha en 91/92 et 93/94. Les statistiques révèlent que la production rizicole a évolué entre 111.149 tonnes à 124.133 tonnes entre 90 et 95. L e meilleur rendement moyen a été enregistré en 91/92 avec 5,5 t/ha. Pour la tomate industrielle qui a repris un second souffle sous l'impulsion du comité national de concertation sur la filière, les rendements et les productions ont évolué en dents-de-scie. Là, les contraintes sont souvent observées au niveau du transport de la production, une obligation qui est attribuée, selon le contrat de culture à la SOCAS. D'ailleurs, la semaine dernière, le comité a décidé l'étalement de la mise en place de la culture pour ne pas vivre les situations d'engorgement des usines de transformation. Pendant cette présente campagne de contre-saison froide, la superficie à exploiter sera de 2185 ha répartie entre les départements de Dagana et Podor. Cette mesure devrait permettre une certaine fluidité des évacuations pendant les récoltes. S'agissant de l'oignon qui s'est positionné selon une étude de l'ISRAIPSI comme étant la seconde culture après le riz en culture de contre-saison, la campagne 98/99 a laissé un goût amer chez les producteurs. Paradoxalement, ils ont été victimes de la surproduction estimée à plus de 50.000 tonnes dans le seul département de Podor où la culture a été introduite au début des années 80. Avec l'absence notoire d'infrastructures de conservation et d'acheteurs du fait de l'inondation des marchés de Dakar ou de ceux de l'intérieur du pays, le pourrissement était inévitable. Dans cette vallée du fleuve Sénégal, d'autres cultures essaient de se faire une place avec ~plus ou moins de réussite devant l'hésitation, voire la méfiance des producteurs jusque-là habitués à ces trois principales cultures. Pourtant l'arachide irriguée avec l'introduction de la variété " fleure l 1 " a donné de bons résultats dans l'île à Morphyl avant de subir une baisse. Le gombo a fait comme les autres une percée fulgurante cette année avec 201 hectares contre 20 seulement il y a un an. Pour sa part, le coton irrigué a Fis un net recul sur le plan des superficies occupées. Introduit il y a quatre ans grâce au programme de diversification agricole initié conjointement par la SAED et la SODEFITEX, les superficies occupées ont chuté de 423 ha à... 35 ha cette année. L'impossibilité de consommer le produit en plein champ, la longueur du cycle et ses exigences en main-d'œuvre, etc... sont les causes principales évoquées par les producteurs même si certains d'entre eux ont réalisé les objectifs du programme en termes de rendement. Le maraîchage qui n'a pas encore atteint une dimension importante pose moins de problèmes d'autant que l'offre est inférieure à la demande. Voilà en définitive le plateau sur lequel s'articule les activités agricoles dans la rive gauche. Cependant, une réorganisation des systèmes de production et des plans de campagne plus concertés, devraient permettre à cette rive gauche, d'être le véritable grenier du Sénégal grâce à ra disponibilité des ressources naturelles immenses. Il suffit juste d'oser, de diversifier davantage les activités agricoles pour trouver le parfait équilibre d'une sécurité alimentaire.
Madine NDAO

Diversification agricole Agriculteur de demain
Lorsqu'au début des années 1970, la SAED a introduit dans son répertoire d'aménagement un nouveau type de périmètre, elle ne se doutait pas qu'elle allait révolutionner l'aménagement des espaces agricoles dans toute la zone irrigable. Les périmètres irrigués villageois communément appelés " PIV " avaient pour seul but de contribuer à freiner l'exode rural en offrant aux paysans de la vallée soumis aux rudes épreuves de la sécheresse, les moyens de s'adonner encore à l'activité agricole dominante dans la zone. C'est vrai que les bras valides fuyaient massivement vers la capitale si ce n'est vers l'étranger. En un temps record, un vaste Programme de création de PIV dans les départements de Podor et Matam finance par le fonds européen de développement, permettra de doter plusieurs villages de leurs unités d'exploitation. Plus tard, la nouvelle loi sur le domaine national attribuant la gestion des terres aux collectivités locales et le désengagement de l'état aidant, I'initiative privée tentera un pas important vers cet aménagement de l'espace agricole. C'est ainsi que le premier PIV de 20 hectares verra le jour dans le département de Matam. Quant aux privés, leur domaine passera de 12.500 ha en 1989/90 à 33.614 ha en 95/96 tandis que celui de la SAED portait sur 17.991ha dans le même temps. La superficie aménagée dans la rive gauche tous aménagements confondus couvrait 71.751 ha. A part l'exploitation systématique du riz en hivernage, ces périmètres irrigués villageois seront les premiers supports de la diversification agricole en raison de leur faculté extraordinaire d'autogestion paysanne mais également de la taille réduite des parcelles, proches de celles des stations expérimentales. La tomate, I'oignon, le maïs et le sorgho, seront les principales cultures à côté du maraîchage à petite échelle avant l'introduction, il y a quelques années, d'autres cultures industrielles comme l'arachide et le coton irrigué. Cependant l'autonomie dans l'élaboration des plans de campagne des propriétaires permettra à ces derniers d'introduire quelques innovations. Si certains ont tenté de mettre l'arbre dans leurs aménagements pour créer des brise-vent, d'autres sont allés un peu plus loin en y créant des possibilités de générer des revenus assez substantiels. C'est le cas notamment de deux pionniers de l'agriculture parmi tant d'autres, dont les domaines respectifs présentent à peu près la même configuration. Thierno Oumar Yaya Dème du village de NDouloumadji et Ibrahima Fédior de Dagana font partie de ceux dont les périmètres représentent tout le système de production agricole dans toute sa diversité qu'on trouve dans la vallée. Ils sont de véritables fourre-tout sur une superficie de 30 hectares où, une fois à l'intérieur, le visiteur se croirait dans une forêt dense comparée à l'environnement immédiat qui les entoure. Tous les deux ont planté dans une sole, des arbres fruitiers, laissant les autres aux cultures qui se succèdent dans une rotation limpide qui tienne compte des recommandations techniques. Les brise-vent sont constitués d'eucalyptus (acacia nilotica), d'acacia méliféra, de leucénas et de parkinsonias. De véritables "oasis" dans le désert (nous sommes à quelques encablures du Sahara), ces périmètres sont un défi relevé par l'homme lui-même après n'avoir pas épargné les forêts dans cette partie nord il y a quelques années. D'autres espèces sont présentes dans ces périmètres notamment chez Fédior déjà soutenu par le CIRAD de Montpellier et le BIT/ACOPAM. On retiendra, I'acacia Magium, une légumineuse des zones humides et l'acacia Olo dont 5 à 6 espèces poussent encore. De ces arbres, plus précisément de l'eucalyptus, les propriétaires tirent des revenus avec la fabrication de bois de chauffe, de perches pour les maisons ou pour la fabrication de mobilier. Si chez Fédior le peuplement se chiffre à 150.000 unités, par contre chez le vieux Dème, les innovations portent sur l'exploitation de 5 bassins piscicoles et 10 ruches pour l'apiculture. Cette année, c'est une population de 15.000 poissons d'eau douce qui sont élevés à travers ces étangs. Leur alimentation disponible sur place se compose de 50 kilos de fumier et 2,5 kgs de son de riz par étang. En plus de ces activités menées avec l'appui de la mission vietnamienne basée à Matam, le sexagénaire tient également un élevage d'une centaine de têtes de bœufs. Ibrahima Fédior utilisera de sa réserve d'eucalyptus comme matières premières pour la fabrication de poteaux électriques vendus à 78.080 francs l'unité contre 100 a 150.000 francs le même type importé. Avec des partenaires belges, il se fera confectionner des meubles avec des arbres dont le diamètre du tronc varie entre 0,50 à 0, 80 m. Mais surtout avec la surproduction d'oignons de 1998/99 que Fédior fera la bonne affaire. En effet, il créera un abri séchoir d'une superficie de 600 m2 composé de 100 étagères pour une capacité de stockage de 300 tonnes en puisant de sa réserve 6000 perches d'eucalyptus. Les frais de stockage récoltés par le promoteur ont été fixés à 5 francs par kilo avec seulement 10 % de pertes au bout de 3 à 5 mois. En somme avec ces deux périmètres, c'est une véritable révolution dans l'exploitation rationnelle de ces derniers qui est ainsi amorcée. L'exemple de Fédior et de Thierno Oumar Yaya Dème mérite d'être souligné car c'est en innovant dans une bonne combinaison des plans de campagne, que l'on peut rentabiliser ces micro-réalisations là où, loin de minimiser les autres, les contraintes surviennent constamment. Chez eux, les sources de revenus sont multiples en puisant dans tout ce qu'offre l'ensemble du système de production de la vallée mais et surtout en préservant l'environnement du domaine. Les restitutions des résidus de récoltes contribuent à maintenir encore longtemps la fertilité du sol. En recevant le ministre Pape Diouf, Ibrahima Fédior sera encore fier de montrer la voie à ces camarades agriculteurs.

Crue du Fleuve Un mal nécessaire pour les populations
L'hivernage 1999, tout comme ceux de 1950, 1965 et 1967, resteront gravés dans la mémoire collective des générations respectives les ayant vécus. En dehors des fortes pluies enregistrées ces années dites de " référence" par les spécialistes de L'OMVS, ils donnent un large aperçu de la situation hydrologique de la vallée entre les périodes comprises de juillet à octobre. Si avant l'avènement des barrages cette crue était naturelle, aujourd'hui, grâce à ces ouvrages, son régime se trouve bien modifié en fonction de l'hydraulicité dans le bassin. C'est ce qui permet la disponibilité permanente en eau dans le fleuve et la plupart des autres axes. En effet, Diama jouant d'abord le rôle de stoppeur de la langue salée en période de saison sèche, permet à partir des remous qu'il provoque, un rehaussement de la ligne d'eau au delà de la zone de Podor-Lexeïba Cet avantage offre ainsi l'opportunité aux stations de pompage installées dans la vallée d'être alimentées correctement, là où, il y a quelques années, les producteurs ne pouvaient pas pratiquer les cultures de contre-saison chaude principalement du fait d'une ligne d'eau trop basse ne noyant pas suffisamment les pompes. Quant au barrage de Manantali installé sur le cours du Bafing, il contrôle 40 à 60 % des débits qui transitent par la station de Bakel considérée comme la référence d'où partent tous les calculs pour la gestion des eaux du fleuve. Le reste du débit est apporté par les autres affluents comme le Bakoye, la Falémé, le Karakoro et la Kolombiné. A titre d'exemple, rappelons que le barrage de Manantali a permis une retenue dans le lac situé en amont dans les hauts plateaux de 4 milliards 200 millions de m3 d'eau entre le 7 juillet 99 et le 4 septembre de la même année. L'importance de cette quantité d'eau avait poussé la commission permanente des eaux à prendre la décision de gérer la retenue du barrage à une côte supérieure (209,53 m) à celle de gestion prévue à 208 m. Si cette retenue s'était ajoutée aux 22 milliards de m3 enregistrées dans le fleuve à l'époque, il n y a pas l'ombre d'un doute que le niveau de 565 cm atteint à Podor serait monté encore plus haut. Certes, la superficie deviendrait dans ce cas plus importante, mais la psychose en serait de même chez les populations installées dans le lit majeur du fleuve sans digue de protection comme Donaye. Il est vrai que les années de sécheresse ont amené la plupart des villages à s'installer définitivement ou s'étendre dans ce "domaine" du fleuve. L'aménagement des périmètres irrigués dans cette zone du Walo et l'absence de crues significatives pendant près de trois décennies, finiront par endormir ces populations qui ont été, il faut le dire, surprises par le retour en force de ce débordement du fleuve. Contrairement à certaines villes de l'intérieur du pays inondées par la pluie, ici, c'est la crue qui est le principal responsable des dégâts importants. Cependant, cette inondation constitue un mal nécessaire dans la vallée où la pluviométrie est faible et les ressources naturelles immenses. Les effets pervers de ce phénomène naturel sont multiples à plusieurs égards pour l'écosystème autour de qui gravitent toutes les activités agro-sylvo-pastorales. Le plan directeur de développement intégré pour la rive gauche (PDRG) chiffre à plus de 63.000 ha les zones de boisements et de pâturages tandis que les terres pour la culture de décrue sont estimées a 42.000 ha avec une submersion supérieure à 15 jours. Le sorgho et le niébé sont les principales cultures conduites par les propriétaires terriens après le retrait des eaux de crue. Une légère régénération des forêts classées et de certaines essences a été manifestement observée. Sur le plan de la pêche continentale, beaucoup d'espèces disparues avec la perturbation de leur milieu biologique font leur réapparition dans les étals des marchés L'alimentation de certains étangs et réserves jadis asséchés en a permis la reproduction de cette faune aquatique. En tout cas, même s'ils sont conscients des dégâts considérables susceptibles d'être causes par les crues, les populations ne se plaignent pas du tout que celles-ci fassent leur apparition toutes les années. Ayant les yeux constamment braqués sur le niveau du fleuve à partir des mois d'août et septembre, ces dernières obtiennent des productions vivrières importantes des cultures du Walo, complément indispensable à celles tirées des autres cultures irriguées des périmètres. C'est là que se trouve toute la philosophie de l'adage " I'eau, source de vie. "

Donaye village martyr
Donaye, c'est dans la douleur mais aussi dans la dignité et le courage que les habitants de ce village du département de Podor sont devenus célèbres un soir du 17 septembre 1999. Luttant avec l'énergie du désespoir, aidés les jours suivants par les voisins des villages environnants, ces habitants tirés de leur sommeil réparateur par le grondement assourdissant des eaux provenant du fleuve Sénégal mais aussi des marigots du Doué et du Gayo, quitteront finalement les lieux où ils étaient établis depuis 1973. Vingt-six bonnes années où le site du village initial devenu trop exigu, connaîtra une extension importante sur les parties sud et ouest. Vingt-six années plutôt, c est à Tarédji en zone diéri distant d'une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau, que des générations ont passé leur vie entière. Constitués à majorité d'agriculteurs, ces derniers se déplaceront en fin octobre et début novembre de chaque année dans la zone Walo pour procéder aux premiers semis des cultures de décrue. Les producteurs y resteront 5 à 6 mois, juste le temps de mettre en sacs la production de sorgho et de niébé pour l'autoconsommation pour remonter avant l'arrivée des pluies et de la crue en zone diéri, c'est à dire à Taredji pour préparer les cultures pluviales. Cette valse qui rythma la vie des habitants durera jusqu'au plus fort de la sécheresse des années 70 où ces derniers s'établiront définitivement dans ce qui est devenu aujourd'hui le célèbre village de Donaye. Situe au bord du fleuve Sénégal à une quinzaine de kilomètres à l'Est de la ville de Podor, le village est accessible grâce à une piste en latérite réalisée sur financement du 6è FED. Pour les populations, il fallait se rapprocher des exploitations agricoles et de la source d'eau. Depuis cette date, la SAED y a réalisé 516 ha avec le projet Italimpianti pour 4 périmètres de 50 ha chacun financés par la F AO. L'initiative privée n'a pas été en reste avec 68 ha réalisés soit un total de 584 ha entièrement exploités par le village. Après une première menace pendant la crue de 1995 où les eaux ont inondé quelques-uns de ces périmètres et donné des sueurs froides aux populations, le fleuve mettra à exécution cette menace dans la nuit du 17 au 18 septembre 1999. Depuis cette date, le village de Donaye en zone Walo est presque rayé de la carte du Sénégal d'autant que 369 familles pour une population totale estimée à 4435 habitants se réinstalleront sur les terres de leurs ancêtres là-bas à Tarédji. La solidarité nationale et internationale intervenant promptement, ces populations connaîtront le calvaire pendant les premiers jours en vivant dans des huttes de fortune ou tout simplement sous les arbres avant que l'état n'installe 400 cases-tentes en plastique par les services du génie militaire Un an après ce départ massif et total des terres profondes du Walo près du fleuve, la vie a repris à Tarédji et les premières constructions sortent de terre après celle des latrines. Des tentes plus adaptées offertes par le président Abdoulaye Wade et son gouvernement, sont en cours de montage. A Tarédji, croisement entre la route nationale n° 2 et la bretelle menant à Podor à 24 kilomètres de là, I'ambiance de jour comme de nuit est chaude. En attendant une viabilisation et un équipement a l'instar des autres localités de la région, les habitants ont comme grande contrainte le suivi des cultures dans leurs périmètres respectifs situes loin d'eux. Il va falloir s'y faire pour trouver mieux.
Madine NDAO

 


Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut à tous les sénégaliens. Nangènedef  Cette lettre d'information est envoyée aujourd'hui à 3866 personnes à travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.

IMPORTANT : Le Lycée Galandou DIOUF, un des plus grands lycées de Dakar, est le moins doté, le moins réputé de la capitale. Il accueille pourtant de nombreux élèves de grande qualité. C'est le seul qui n'est actuellement jumelé avec aucun lycée européen. Sa direction manifeste néanmoins son désir d'échanger avec l'Europe. Un jumelage, c'est des échanges de lettres et la possibilité de faire venir des élèves Européens dans des familles au Sénégal au Sénégal. C'est aussi une bonne manière de prouver sa solidarité en organisant des collectes de livres de documents etc... pour un lycée bien moins favorisé qu'en Europe. En cette période de rentrée scolaire (au Sénégal c'est dans deux semaines), c'est le moment de s'y intéresser. Vous pouvez jusqu'au 10 octobre, si vous êtes intéressé par un partenariat, un jumelage avec le Lycée Galandou DIOUF (sous quelque forme que ce soit) contacter sa trésorière, Mme SENE,  qui est en France jusqu'à cette date au 01 53 60 10 88.

De nombreuses nouvelles pages ont été téléchargées sur le serveur de Planete-Senegal.com. Beaucoup ont été mises à jour. Je tiens à remercier particulièrement 4 personnes qui ont ces derniers jours contribué largement à Planete-Senegal.com en nous offrant leur participation. Ainsi vous pourrez découvrir plusieurs pages réalisées par Corinne DERIOT (qui nous a également concocté la grille de mots croisés). Vous pourrez ainsi lire des pages sur le théâtre Daniel SORANO, sur la polygamie au Sénégal (avec des axtraits de textes juridiques), sur les cauris et les femmes qui lisent l'avenir avec, sur les droits de l'homme, sur la littérature et sur l'association niçoise "la pirogue ambulance".  Merci également à Patrick et Michèle Clément qui nous ont envoyé de superbes photos de Casamance (dont certaines sont déjà sur le site). Et pour finir, merci à Arnaud LEGRAND, notre cuisto-voyageur qui pour la énième fois nous a envoyé quelques photos sympa.

Pour ceux qui ont choisi d'avoir leur e-mail sur Senegalaisement, une page de démarrage que vous aurez à chaque démarrage d'Internet explorer est dispo à l'adresse suivante : www.planete-senegal.com/demarrage.html   
A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa 

Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance. Christian


Les messages des senegaliens

(disponible également sur le nouveau forum de
planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :

Par gorby le lundi 02 octobre 2000 - 11h51:

je m 'appelle claude et j'ai 55 ans je suis a la preretraite je suis disponible j'ai effectué le voyage en janvier dernier avec des copains de bordeaux 13 jours bordeaux st louis 4 vehicules tous vendus dans la matiné, par contre je ne serais pas disponible avant 2001 je pars au senégal du 18 nov au 17 dec prochain si cela peut t'interessé
mon e-mail ccherr@club-internet.fr

Par perrochat le lundi 09 octobre 2000 - 12h49:

lionel !pour GORBY message du 29/08 ! je suis egalement étudiant en partance pour la mauritanie en ce moment ! as tu trouvé un compagnon ! je te donnerai mon email !reponse éventuel a : perope@cybercable.tm.fr a bientot ! INCH ALLAH !Carl , l' oncle......


Foncez donc vite sur le Forum pour réalimenter la page et répondre à ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoyée à plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


La Météo

Venez découvrir la météo
de nouvelles villes (Cap Skirring, Dakar, Diourbel, Kaolack, Kédougou,
Kolda, Linguere, Matam, Podor, St-Louis, Tambacounda, Ziguinchor )

Aujourd'hui Kolda

Mis à jour: 13:00 GMT le 9 octobre 2000
observé à Kolda, Senegal
Les températures90° F / 32° C
Index de chaleur99° F / 37° C
Humidité59%
Point de saturation74° F / 24° C
VentCalme
Pression29.91 pouce / 1013 hPa
Conditions météoClair
Visibilité6 Miles / 10 Kilomètres
Lever du soleil06:50 AM (GMT)
Coucher du soleil06:44 PM (GMT)
Lever de la lune04:23 PM (GMT)
Coucher de la lune03:31 AM (GMT)

Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
la page météo de www.planete-senegal.com


Infos diverses

= Les Amis de Baback : Notre Assemblée Générale aura lieu le samedi 21 octobre 2000 à la Salle des Fêtes de La Croix Blanche à 14 heures 30 "prrrrrécizément". Tout le monde est invité à y participer. On y parlera, entre autres sujets, de tous les sujets dont on a pas l'habitude de parler.

Une très bonne affaire à Saly,  à 100m de la plage Maison avec petit jardin ,Type F1 mezzanine (56 m²), permettant de loger 4 personnes (lit + divan) Jusqu’au 20/12/2000 : 1170FFau lieu de 1950FF la semaine  Téléphonez au Tél : 06 16 94 01 61 Site avec photos : http://fabc.free.fr/salylocation   / e-mail : agnes_guinefolleau@yahoo.fr  

= RALLYE de petits avions de 2 à 4 places TOULOUSE / SAINT-LOUIS Organisé par AIR AVENTURE à peu près 96 personnes pilotes et co_pilotes plus les sponsors à part
C'est un rallye descente de Toulouse par Espagne, Maroc Mauritanie St.Louis, en 7 jours
Ils arrivent vers 13, 14H le 6/9 à l'aéroport de Saint Louis, où une remise de trophées aura lieu.
Des cérémonies seront organisées en leur honneur : Le 6 ils seront reçus dans la soirée à l'ambassade française
le 7 des régates auront lieu au Pont Faidherbe vers 17H un jeux de FAUX LIONS sera organisé sur le Quai Henri Jay coté Hôtel Sindone et dans la soirée il y aura un SABAR
Ils repartent de Saint Louis le 8 entre 6H et 10H du matin...
Pour plus d'infos les gens peuvent téléphoner à l'HOTEL DE LA POSTE 961.11.18

=Une super occasion pour NGOR : la belle Nafie loue sa maison meublée de Ngor aux visiteurs en séjour au Sénégal. Située à 50 mètres de la plage de Ngor et à 250mètres de la plage des Almadies, la maison est située en bordure du village. Les meubles sont confortables. La maison est neuve et le jardin arborée et fleuri est idéal pour le bronzing ou les dîner au frais le soir. Idéal pour une semaine, 15 jours ou un mois, elle est libre dès aujourd'hui ! Il y a deux chambres meublées (+ une non meublée), un vaste salon , des sanitaires complets. Le prix est intéressant pour une maison meublée à Dakar : 2500FF par mois, 1500FF pour 15 jours et 1000F pour une semaine. Pour un couple avec des enfants ou deux couples qui partent passer un mois tranquille sous les tropiques. A noter : le ménage  est compris dans le prix.   Pour pas grand-chose de plus vous pourrez avoir le thieb à domicile. Dans le village de Ngor vous avez un distributeur de billet (Carte Visa), des night-clubs , des restos sympa et des maquis non moins agréables.  Les personnes intéressées peuvent téléphoner à Nafie au 06 19 77 14 20 (France) jusqu'à 23heures le soir.

Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'association du jour

L'Association des Anciens et Amis de la Casamance
http://perso.infonie.fr/ziguinchor/

Et les obstacles ne manquèrent pas...... Tant dans la préparation, les  problèmes  de logistique,  le budget  à  boucler,  les autorisations à  obtenir.... qu'ensuite   lors  du  convoyage: intempéries, ennuis  mécaniques,   ensablement, attente  aux  frontières,  champs de  mines...... mais  heureusement, toujours  dans  la  bonne humeur  grâce   à   un  savant  mélange    des compétences et des générations.

Un résumé ultra compressé de ce que sera le prochain raid qu'organise l'AAAC, qui amène encore une fois du matériel et des véhicules à destinations des dispensaires et populations défavorisées de Casamance. Découvrez les anciens raid à travers le désert et le programme de l'association.

Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

Le site officiel de Grand-Yoff

Grand Yoff a été créé vers les années 1955 suite au déguerpissement des quartiers de Dakar.
Ndondy, Colobane, Wakhinane, Missirah et Khar Yalla furent les premiers quartiers qui étaient érigés sur les champs de manioc des dignitaires du village de Yoff.

    A l’époque, la précarité dominait la vie du quartier car certaines vieilles personnes en se rappelant de cette période explique que les cars qui étaient les moyens de locomotion s’arrêtaient à Castors. Donc, pour parvenir à Grand Yoff, il fallait terminer son chemin en marche, de même l’eau n’était pas disponible. L’approvisionnement était assuré par les camions citernes et le retard accusé par ces citernes constituait un handicap pour le quartier. Cependant il n’est pas sans importance de noter que de nos jours, la vie dans ce quartier est devenue normale en raison des infrastructures et des investissements qu’il a pu bénéficié.
    Grand Yoff s’est développé très rapidement et d’autres quartiers ont vu le jour : Taïba, Djiddah, Makka vers les années 64 - 65 et Arafat plus récemment. Les quartiers de Missirah et Khar Yalla avaient respectivement comme chef à cette époque Aly DIALLO et Ndiaga GUEYE. 
C’est vers les années 80 que de nouvelles cités furent construites : H.L.M Grand Yoff et plus récemment Scat Urbam, Cité Sonatel, Keur Khadim, Conachap etc…

Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mailvos textes et photos qui seront
transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

Wasis DIOP : Excellent ! Mais dans quelle catégorie classer Wasis ? World Music ? Country Music ? Rock ? Tout à la fois. Un style original et 100% en wolof ! A découvrir l'album Toxu qui ne pourra que vous surprendre. On est à 1000km du décevant Youssou Ndour ! Ecoutez my "My Son" ou "Soweto Daal" et procurez-vous l'album pour ne pas mourir bête !
Découvrez les albums de Wasis DIOP et écoutez des extraits de ses chansons en direct dans la page Wasis Diop de l'Encyclopédie de la musique Sénégalaise de Planete-Senegal.com. Vous pouvez écouter ci-dessous les 16 morceaux d'un de ses meilleurs albums "Toxu"

Toxu

Retrouvez également tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclopédie de la musique Sénégalaise" de Planete-Senegal.com


L'écrivain du jour

     Mame Seck MBACKE : Mame Seck Mbacké est assistante sociale de formation. Elle est titulaire d'un diplôme de l'Institut des Hautes Etudes Internationales (Paris II) et d'un diplôme de 3e Cycle en Développement Economique et Social. Elle a fait carrière dans la diplomatie et fut affectée pendant de longues années dans les missions diplomatiques de France et du Maroc. Elle a eu la responsabilité des «cas sociaux» de l'immigration sénégalaise en France au Consulat général du Sénégal à Paris pendant sept ans.
Mame Seck Mbacké est lauréate du Premier Prix de Poésie "Message Pour L'An 2000" organisé par le Ministère de la Culture et décerné par le Président de la République du Sénégal en Décembre 1999 au Théâtre National Daniel Sorano.
Elle est l'auteur d'un roman témoignage, de trois recueils de poèmes et une pièce pour le théâtre. Elle est aussi l'auteur du scénario "Aadou les Pleurs d'un enfant", présélectionné pour le Festival International du Film d'Amiens. Mame Seck Mbacké écrit également en Wolof.

LE FROID ET LE PIMENT (roman) : Voici des faits atrocement vécus de l'immigration africaine en France, à partir d'expériences incroyables subies par des sénégalais. Dans la première partie, des comptes rendus sans fioritures qui sonnent sec comme les pièces décharnées d'un ossuaire. Dans la seconde partie, l'auteur, par le biais de confidences reçues, revêt les os de chair, y fait courir le sang et la chaleur de la vie sous le prisme d'émotions très fortes, mais c'est encore vers le même, invariable, destin.
QUI EST MA FEMME ? (PIECE DE THEATRE ) : Cet ouvrage est la première pièce de théâtre écrite par une femme sénégalaise : Mame Seck Mbacké. Ainsi l'atteste le Professeur Ceusmane Diakhaté de la Faculté des Lettres de l'Université de Dakar. "Qui est ma femme ?" de Madame Mame Seck Mbacké est une pièce audacieuse. Pour la première fois, nous avons une oeuvre qui aborde le thème des relations extra-conjugales avec autant de clairvoyance que de lucidité. La femme occupe la place centrale dans cette pièce : la femme victime, la femme adultère, la femme épouse trompée, etc. Les hommes sont peints dans leurs aspects les plus cyniques et les plus monstrueux. Pour arriver à leur fin, ils oublient leur devoir, les règles de l'amitié et de l'éthique. Viennent finalement les conséquences que de tels comportements peuvent entraîner : grossesses inattendues, enfants indésirés qui, devenus grands, ont du mal à trouver leur voie. La composition dramatique s'articule autour de douze tableaux assez bien menés. Les personnages sont diversifiés et ont suffisamment d'épaisseur pour soutenir une analyse psychologique. Dans l'ensemble, l'écriture est limpide et d'une lecture agréable. En raison de toutes ces qualités, j'estime que la pièce "Qui est ma femme ?" mérite d'être lue, en attendant une représentation scénique qui, certainement, fera mieux ressortir ses valeurs.

Retrouvez également tous les auteurs et leurs livres sur la page "Littérature du Sénégal" de Planete-Senegal.com


 

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bulletin 28 / octobre  2000

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