Bulletin N�21 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des s�n�galiens (vous �tes bien des s�n�galiens non ?)
4- La m�t�o du jour (aujourd'hui Saint-Louis)
5- Infos diverses (Maison � louer, Soci�t� IECAR,l'agenda, Africultures)
6- L'Association du Jour (Association du Village de Ndem)
7- Le site du jour (Gor�e)


1) Infos du Jour
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/m�dias de www.planete-senegal.com)

1- Contrebande avec la Gambie : Le march� de Kaolack tourne le dos � la fraude
2-Le puissant secteur des transport en crise ? Quelles sont les solutions ?
3- Bakel : une rennaissance historique sur les bords du fleuve
4-Des prot�ines dans le Coca Cola ? Non, simplement des cafards et de la moisissure. D�cidemment, tout fout le camp !
5-Canal + Horizon : Quelques centaines d'abonn�s et des milliers de foyers "pirates"

1- Contrebande avec la Gambie : Le march� de Kaolack tourne le dos � la fraude
Kaolack tend � perdre son titre de "ville de la fraude". Les produits en provenance de la Gambie qui inondaient le marchais kaolackois sont de moins en moins visibles en rayons. Les commer�ant de cette ville disent s'approvisionner aujourd'hui plus � Dakar qu'� Banjul au grand dam des recettes douani�res.
Kaolack a perdu de sa r�putation de ville commerciale mais aussi de point de rupture de charge des produits frauduleux provenant notamment de la Gambie. Les chiffres fournis par la Direction r�gionale des Douanes de Kaolack et Fatick attestent de cet �tat de fait. Le taux des marchandises saisies dans la zone a connu une baisse notoire de m�me que les devises procur�es par le d�douanement des produits qui transitent dans la zone. Du mois de janvier � juin 2000, la valeur des marchandises saisies dans la r�gion �quivalait � 164 261 245 FCfa. Les ventes qui ont lieu tous les deux � trois mois, ont procur� � l'Etat, durant la m�me p�riode, la somme de 61 900 238 FCfa alors que les amendes sont estim�es � 8 775 869 FCfa. Seulement, une forte baisse est enregistr�e par rapport � la valeur des marchandises saisies en l'espace de six mois. Au mois de janvier 2000, elle �tait �valu�e � 30 259 378 FCfa pour chuter � 10 337 850 FCfa au mois de juin de la m�me ann�e. Pour cette m�me p�riode, les amendes se chiffrent � la somme de 5 180 000 FCfa.
Le poste de Karang fait entrer plus de devises que les autres bureaux de la r�gion, en l'occurrence le poste de Keur Ayib et les 15 brigades qui composent la subdivision des Douanes."Ils travaillent mieux que les autres", l�che un des responsables de la direction r�gionale des Douanes.
La m�me situation pr�vaut au niveau du d�douanement des produits. Le volume a en effet, fortement baiss� en l'espace de six mois, pour ce qui est des produits d�clar�s aux diff�rents postes de douanes. Leur valeur est pass�e de177 millions de F Cfa au mois de janvier � ...54 millions de FCfa au mois de juin 2000.
D'autres raisons peuvent �galement expliquer la baisse not�e sur le volume des marchandises saisies ainsi que des produits d�douan�s. En effet, notent les services des douanes, l'av�nement du bateau le "Kassoumay" a influ� sur la baisse du trafic dans la r�gion de Kaolack. Les commer�ants empruntent beaucoup plus la voie maritime et par cons�quent, d�douanent leurs produits � Dakar plut�t qu'au poste de Karang. Une tendance qui se maintient en cette p�riode d'hivernage en raison du mauvais �tat des routes qui m�nent � Banjul.
Au niveau de la direction des Douanes, on estime avoir bien rempli la t�che qui leur a �t� confi�e. Le Colonel Idrissa Ndiaye qui a command� la zone pendant 14 mois, est aujourd'hui nomm� responsable de Dakar ext�rieur. Il a d�sormais sous sa tutelle tout le trafic de Dakar et de Thi�s except� le Port autonome de Dakar (Pad). Certains voient en cette promotion, une r�compense du travail bien rempli.
Dakar d�tr�ne Banjul : Il est difficile, � partir de la baisse du volume des marchandises saisies et du d�douanement des produits d�clar�s, d'en d�duire une r�duction de la fraude � Kaoalack. Mais, d'autres facteurs peuvent par contre �tablir cet �tat de fait, notamment en parcourant les boutiques et �tales du march� central de Kaolack. Le sac de sucre en provenance de la Gambie qui co�tait aux environs de 15 000 FCfa n'est plus visible sur le march�. Encore moins les produits de textile, la tomate concentr�e et les chaussures. "90% des marchandises nous proviennent maintenant de Dakar", rassure Demba Camara "Ngagne", commer�ant au march� central.
Ceux vers�s sur le commerce des produits ext�rieurs sont plut�t les femmes qui vont en Gambie acheter quelques paires de chaussures, et quelques kilogrammes de sucre. On les surnomme les "Ndiogannes".
Une situation bien diff�rente de celle des ann�es 70 o� les commer�ants venaient m�me des villes de Touba et de Saint-Louis pour se procurer des marchandises qu'ils revendaient plus cher. "Depuis que la fraude entre � Dakar, le march� de Kaolack a perdu de sa splendeur", d�clare un commer�ant qui tente ainsi de trouver une r�ponse � la d�cadence du march� central. En tous les cas, l'essentiel des produits vendus aujourd'hui sur le march� kaolackois sont les m�mes que ceux trouv�s � Dakar o� l'acc�s aux march�s internationaux facilit� par le Port et l'a�roport, offrent beaucoup de possibilit�s.
Pour ce qui est des tissus, leur importation vers la Gambie a connu une forte baisse depuis que l'usine de la Sotiba a rouvert ses portes, explique Demba Camara. Et d'ajouter : "Du temps o� il n'y avait que Icotaf, je passais une semaine � Dakar pour me procurer des tissus. D'autres pr�f�raient se rendre en Gambie pour s'acheter du l�gos qui �tait moins cher mais de qualit� moindre".
Aujourd'hui, expliquent les commer�ants sp�cialis�s dans la vente de tissus, la qualit� des produits de textile fabriqu�s au S�n�gal est meilleure que celle de la Gambie. Mais, tiennent-ils � ajouter, les taxes qui reposent sur les industries s�n�galaises sont telles qu'elles ne peuvent pas diminuer leurs prix. "C'est du moins la version que nous fournissent les industriels", ajoute prudent, un commer�ant.
Pour ce qui est du sucre, c'est la position d�fendue par l'Unacois qui est de mise au niveau des commer�ants de Kaolack. "Il faut lib�raliser le secteur du sucre qui est encore trop cher. Le sac revient � 22 000 FCfa au S�n�gal qui repr�sentent le prix de trois sacs en Gambie", d�clare un commer�ant.
B. DIONE (Sud Quotidien)

2-Le puissant secteur des transport en crise ? Quelles sont les solutions ?
Depuis que le pr�sident de la R�publique lui m�me avait �voqu� la cr�ation future de la soci�t� de transport Dem Dikk, les S�n�galais avaient pens� en finir bient�t avec le tracas quotidien du transport public. Les �v�nements que nous sommes en train de vivre incitent � penser que les solutions ne sont pas en vue. Le retard mis � poser les bases d’une politique alternative en mati�re de transport public urbain et interurbain fait de ce secteur le r�v�lateur d’un mal s�n�galais le plus profond.
L’�chec des diff�rentes tentatives de privatisation de l’ancienne Soci�t� des transports du Cap-Vert (Sotrac) a signifi�, pour le r�gime d�funt, la renonciation � moderniser le transport public s�n�galais. L’audit de l’�vidence r�v�le ce g�chis innommable d’une liquidation qui laisse pourrir sous l’eau et sous le soleil des dizaines de bus en �tat de marche. L’audit des experts saura certainement �tablir la responsabilit� de ceux qui ont administr� cette soci�t�. Pour leur part, les S�n�galais ne restent pas devoir apprendre plus de leur part sur ce chapitre comme sur tous les autres , d’ailleurs.
Ils vivent le triste retour en barbarie d’un secteur tout entier livr� � la lutte entre ses diff�rentes composantes pour le contr�le du march�. L’�mergence d’un syst�me de transport informel et un peu trop dynamique a eu t�t fait de mettre le feu aux poudres. Les chauffeurs de taxis de la ville de Dakar ont exig� l’arr�t des taxis clandestins qui leur faisaient concurrence en maraudant sur le trajet d�saffect� des anciens bus de la Sotrac. Le Premier ministre leur a donn� gain de cause et quelque allusion d�pit�e, relay�e par la presse, a �t� faite sur les motos- taxis non interdits de Kaolack, fief de ce dernier.
Alors les chauffeurs de taxis de cette ville ont donn� de la voix pour exiger l’arr�t de l’exploitation des motos- taxis qui en �taient devenus une des attractions sinon une des particularit�s. Parce que les acteurs sociaux souvent en manque de culture d�mocratique se piquent d�sormais d’exiger que le pouvoir �tabli leur c�de en tout sous menace de tout casser. Et puis, comme leur bon vouloir tarde a �tre ex�cut�, ils sont eux m�mes pass�s � l’acte en saccageant des v�hicules de transport interurbain qui passaient par l�.
Le milieu du transport urbain s�n�galais refuse de se moderniser. Les propri�taires de v�hicules, cars rapides notamment, ne sont pas enclins � renouveler un parc automobile vieux de 25 ans parfois. La restriction de leur circulation en milieu urbain est une mesure que l’ancien r�gime n’a jamais r�ussi � faire aboutir. Faute de politique ad�quate autant qu’� cause d’une lev�e de boucliers des hommes d’affaires concern�s.
Si maintenant toute cette corporation se livre une guerre de positionnement qui risque de paralyser le pays pour quelques jours, ce serait l� un d�fi majeur de deux ordres auquel le gouvernement actuel devrait apporter une r�ponse d�finitive. Une gr�ve des transports sur des bases de rivalit�s aussi superficielles porte atteinte au droit de circulation, "dem ax dikk", comme dirait l’autre.
Et les m�thodes muscl�es dont les transporteurs ont fait leur principal argument est une atteinte non seulement � l’autorit� de l’Etat mais aussi � sa s�curit� int�rieure. Car les formes de violences qui ont vu le jour dans les milieux du transport urbain interpellent le citoyen de mani�re aussi pressante que celles qui s�vissent au sud du pays du fait de la r�bellion ind�pendantiste. Le Mouvement des forces d�mocratiques de Casamance (Mfdc) proclame des objectifs politiques qu’il cherche � atteindre par des moyens militaires et en dehors des lois r�publicaines.
Les transporteurs pr�tendent eux violer les principes sacro-saints qui r�gissent l’entreprise, le commerce et le profit, lesquels sont le respect de la loi et de l’ordre, la s�curit� des biens et des personnes. Ils contribuent ainsi � instaurer cette instabilit� improductive qui a pr�valu dans l’Europe des ann�es 30, et qui a fait le lit des dictatures fascistes. Parce que pour les peuples la d�mocratie rimait avec la faiblesse de l’autorit�.
La pratique de la casse surgie des contestations sociales et politiques �tait plus encore que celle des urnes le moyen privil�gi� de d�stabilisation du r�gime. L’alternance devrait nous apprendre � tourner le dos � cette p�riode d’infantilisme politique pour ancrer d�finitivement un mode d’expression d�mocratique plus civilis�, d’autant plus facilement que la nouvelle opposition se veut r�publicaine plut�t qu’�meuti�re.
Dans les d�mocraties av�r�es, la casse est marginale. Elle est souvent le fait des exclus qui ne peuvent se faire entendre autrement. Chez nous, elle ne devrait surtout pas �tre l’arme d’op�rateurs �conomiques attendus sur d’autres terrains de performances en liaison avec les imp�ratifs de la privatisation des transports publics. O� alors, ce lib�ralisme tant vant� avant son av�nement, ne serait-il qu’un concept politique aussi vide, aussi vain que le socialisme qu’il a supplant�.
Moussa PAYE (Sud Quotidien)

3- Bakel : une rennaissance historique sur les bords du fleuve
Une date : 1886. Un homme : Mamadou Lamine Dram�. Entre l'�vocation du nom de ce r�sistant et celle de la pr�sence fran�aise, il y a le si�ge du Fort de Bakel trois jours durant. La fiert� qu'on tire de ces morceaux d'histoire a pouss� � la r�habilitation des sites historiques, � l'�mergence d'un type de b�n�volat culturel. Celui-ci va au-del� du Fort et s'�tend � tout le patrimoine culturel de Bakel dans des rites comme la circoncision et des activit�s traditionnelles comme la poterie. Aujourd'hui, le ma�tre-mot est "revalorisation" apr�s la reconstruction de l'�difice en 1818-20 sur les ruines de l'ancienne forteresse b�tie entre 1714 et 1715. Reportage dans cette commune de Tambacounda charg�e d'histoire.
Les stigmates du temps sont pass�s par l�. Entre deux si�cles et l'av�nement des ind�pendances, la vieille b�tisse a chang� de fonction. Mais la courbe du fleuve, elle, est rest�e. Le cours ceinture encore le Fort de Bakel. Le niveau de l'eau est plusieurs m�tres en dessous du site historique, au bas d'une pente jalonn�e de pierrailles et d'arbustes. De loin, il ressemble � une immense silhouette. De pr�s, le Fort Faidherbe - c'est son nom - se pr�sente en deux �tages reli�s par une passerelle. Tout le long de la muraille �paisse qui en fait le tour, figurent encore les meurtri�res o�, jadis, les soldats pla�aient leurs fusils. Souvenirs d'autres temps, �poque o� il fallait mobiliser des hommes pour prot�ger les navires des compagnies commerciales. A partir de Bordeaux ou de Marseille, ces embarcations remontaient le fleuve vers Matam ou Podor. C'�tait le temps des verreries, du fer, du sucre qu'on �changeait ici contre de l'or et d'autres produits locaux.
De cette appellation " Fort de Bakel ", il ne reste que la nostalgie h�rit�e de l'histoire. Les lieux abritent d�sormais les services de la pr�fecture. Mais surtout, le " vieux guerrier " concentre en lui tous les espoirs de donner un coup de fouet au tourisme dans ce d�partement. Au cœur d'un tel challenge, un homme. Il s'appelle Ibrahim Damian Bathily. Ce septuag�naire, ancien instituteur, est un passionn� de culture. D'histoire aussi. " Le fort commence � entra�ner des retomb�es du point de vue touristique. Durant le rallye Paris-Dakar, les gens sont tr�s heureux de d�couvrir notre potentiel culturel. C'est une p�riode durant laquelle ce lieu est tr�s fr�quent� ", explique-t-il. Il se pr�te volontiers au jeu des questions-r�ponses. Sa joie, c'est de constater que le d�fi est en passe d'�tre relev�. Ce qui n'�tait pas du tout �vident au d�but. " Un jour, quelqu'un m'a dit que Bakel est le plus beau coin du monde. Nous devons une telle reconnaissance � la richesse de notre patrimoine culturel ", soutient-il avec une nette satisfaction. La remarque consacre une action �tal�e sur dix ans.
Retomb�es d'une attaque - En 1989, ont eu lieu les premi�res Journ�es culturelles de Bakel. A la m�me date, ont �t� entrepris les travaux de r�habilitation du Fort destin�s � lui donner un aspect " respectable ". Les crevasses ont �t� refaites au ciment par une �quipe envoy�e par le minist�re de la Culture. Des projecteurs ont �t� install�s pour simuler les sons et lumi�res en des occasions exceptionnelles. Le man�ge a �t� renforc� par l'�clairage des fortins. A l'int�rieur comme � l'ext�rieur, les murs ont accueilli d'importantes couches de peinture. D'autres diront par devoir de m�moire. " Le principal �v�nement � l'existence de ce Fort est l'attaque de Mamadou Lamine Dram� en 1886. Ce n'�tait pas un brigand, mais la r�alit� c'est qu'il voulait islamiser la zone allant du Boundou � la Gambie. L'Almamy du Boundou s'y est oppos� et a �t� contraint � chercher refuge aupr�s de ses alli�s fran�ais � la t�te desquels se trouvait le capitaine Le Franc ", selon M. Bathily. Le centenaire de cet �v�nement, qui avait divis� Bakel en pro et anti-Dram�, a �t� f�t� en 1986.
Point d'histoire et promenade � travers les vestiges d'une �poque lointaine dans le temps. Ce qu'il en reste aussi et que Bakel tient � montrer au monde, c'est le pavillon Ren� Caill�. Entre ce site et le Fort, se niche actuellement un vieux quartier. Ce vaste ravin o� ont �t� �difi�es des habitations met en relief un grand " chapeau " de roches ocre et de tuiles sur la colline et � plusieurs m�tres de l�. " Lui aussi �tait tomb� en ruine. Le plan a �t� remis � un architecte qui a tout repris depuis le bas. Il n'a pas �t� construit par Ren� Caill� comme beaucoup le pensent. Il n'�tait que de passage au cours d'un voyage qui devait le mener � Tombouctou en 1824. En 1989, lors des �v�nements s�n�galo-mauritaniens, l'arm�e s�n�galaise en avait fait un poste d'observation pour la rive droite. Le pavillon avait aussi abrit� un Centre de lecture pour enfants en 1988 ", explique, pour parler de son utilit�, notre septuag�naire et guide du jour. L'endroit �tait occup� par les gendarmes et anciens fonctionnaires coloniaux. Du fait de beaucoup d'accidents qui s'y sont pass�s, on en parla m�me comme d'un lieu hant�. Aujourd'hui, les trois tours qui l'entourent restent visibles. Au Sud, le Mont aux Singes, au centre la tour Joris et au nord, la tour des Pigeons que le d�veloppement de l'habitat a fait se retrouver au beau milieu d'une maison. Dans le cimeti�re militaire, les �pitaphes, anonymes � un moment du fait de l'usure du temps, ont �t� refaites par l'arm�e s�n�galaise.
Chants et Mysticisme - Ici, le silence enveloppe l'atmosph�re, contrairement au Fort rythm� par le ballet de v�hicules de service, d'agents de la pr�fecture et de l'administration p�nitentiaire. Dans une pi�ce, on fait le point � propos des missions d�p�ch�es dans certaines localit�s. Quelques hommes sont pench�s sur leurs dossiers. On est loin de soup�onner l'existence d'un mus�e en ces lieux. Une pi�ce isol�e, ferm�e � clef, n'est ouverte que lorsqu'un visiteur se pr�sente : un journaliste, des touristes et des �l�ves pr�parant un expos�. Ce n'est pas un mus�e reconnu par l'Etat. C'est le fruit du travail d'une association collaborant avec la municipalit� de Bakel, qui, elle, est jumel�e � une structure associative fran�aise. Au-del� du Fort, du pavillon Ren� Caill�, des tours, du cimeti�re militaire, c'est cet endroit, pas du tout vaste, qui sert de laboratoire � la revalorisation de la culture bakeloise. " La n�cessit� de la revalorisation a �t� sentie apr�s les premi�res Journ�es culturelles. Apr�s des recherches aux Archives nationales, d'enqu�tes faites aupr�s des populations, nous en avons conclu que le d�partement recelait un patrimoine riche et vari�. Nous avons mis sur pied l'Association pour la Revalorisation de la Culture � Bakel (AREVAC) " se souvient M. Bathily. Les traditionalistes ont �t� mis � contribution sur des th�mes comme la circoncision. Ici par exemple, ce th�me, en lui-m�me, est riche en significations sur le plan culturel. Tir�s du cercle familial, r�unis hors du village, les initi�s sont sous la protection d'un " bao " (" selb� " chez les wolofs). Et ce dernier est tenu d'avoir des connaissances en sciences occultes pour assurer la protection mystique de ceux qui veulent franchir les fronti�res du monde des hommes. Ont aussi lieu des s�ances de chants, de devinettes, des luttes de clans, etc. " Cette partie de notre patrimoine culturel �tait en voie de disparition ", rappelle notre interlocuteur. Sur la m�me lanc�e, sont organis�es des expositions sur la poterie locale. Mais les derni�res d�couvertes et non des moindres, ce sont des scories qui, � en croire M. Bathily, montreraient qu'il y avait le traitement du fer dans la zone et ceci bien avant l'arriv�e des Fran�ais et le si�ge du Fort, trois jours durant, par Mamadou Lamine Dram�. Celui-l� m�me qui est d�sormais d�peint, non pas comme un envahisseur ou un brigand op�rant sur la courbe du fleuve, mais comme un r�sistant parmi les fils de cette terre accident�e. Une terre aride mais qu'arrose aujourd'hui une fiert� tir�e du pass�. Les stigmates du temps, n'ont, au moins, pas tu� ce sentiment bien ancr� chez les Bak�lois. A la grande joie des militants de la Culture.
Habib Demba FALL (Le Soleil)

4-Des prot�ines dans le Coca Cola ? Non, simplement des cafards et de la moisissure. D�cidemment, tout fout le camp !
SUSPENSION DE LA PRODUCTION DE COCA ET SPRITE :La Soboa s'ex�cute
D�s r�ception de la correspondance du ministre du Commerce leur adjoignant de suspendre la production des boissons Coca-cola et Sprite, la direction g�n�rale de la Soboa a mis en application la d�cision. Selon le directeur commercial de la soci�t�, Aym�rou Gningue, "Les responsables de la Soboa ne r�fl�chissent pas en termes de pertes, mais plut�t de sant� du consommateur."
"Comme cela nous a �t� signifi�, nous avons suspendu la production de Coca-cola et Sprite jusqu'� nouvel ordre." Pour Aym�rou Ggningue, directeur commercial de la Soboa qui s'exprime ainsi, la Soboa n'a pas l'intention d'aller contre la d�cision du ministre, qui est l'autorit� charg�e de ces questions. Ceci, en r�ponse � la question sur une intention de l'entreprise de saisir la justice pour trancher le litige. "Nous n'avons nullement l'intention d'ester en justice, car il n'y a aucune raison, dans la mesure o� nous acceptons la d�cision", d�clare Aym�rou Ngningue.
Sur la pr�sence dans certaines bouteilles, de cafards ou autres objets solides, le directeur commercial de la Soboa d�gage en touche et �carte la th�se du sabotage. Il confirme cependant la pr�sence de moisissures. Celles-ci, selon lui, serait d� "� une simple manipulation n�glig�e, qui aurait entra�n� une rentr�e d'air pollu�, contenant probablement des bact�ries, sous la forme de moisissures." D'ailleurs, ajoute-t-il, "en nous faisant voir les bouteilles en question, le ministre a lui-m�me parl� de moisissures, pas d'autres choses."
On imagine les pertes qu'une telle suspension pourrait causer dans le pourcentage des ventes de l'entreprise, �tant entendu que sur les 12 millions de bouteilles produites annuellement par la Soboa, l'entreprise �coule 7 millions de bouteilles de Coca-cola et 700.000 de Sprite, par an. De quoi faire tanguer le bateau, m�me si le directeur commercial de la Soboa pr�f�re ne pas jauger en termes de pertes. Selon lui, "il n'y a pas de pertes, car ce qui nous importe au premier chef, c'est la sant� du consommateur avec lequel, nous avons sign� un contrat de confiance", dit-il. Et de pr�ciser, tout de m�me que les autres produits de la Soboa sont toujours commercialis�s et, pour ce qui concerne Coca-cola et Sprite , "nous avons quand m�me les formats de 30 cl, � d�faut des bouteilles d'un litre frapp�es de suspension", souligne-t-il.
En attendant une d�cision d�finitive des autorit�s, �a p�tille toujours � la Soboa...
Malick NDAW (Sud Quotidien)

5-Canal + Horizon : Quelques centaines d'abonn�s et des milliers de foyers "pirates"
CULTURE  :  PIRATAGE DE CANAL HORIZON, La solution du num�rique
Un abonn� sur Canal paye pour cinq foyers d'utilisateurs. Il ne s'agit pas d'une promotion de la premi�re cha�ne � p�age au S�n�gal � ses abonn�s, mais bien de la cons�quence d'une pratique frauduleuse � laquelle s'adonnent bon nombre de ses clients. Aussi, selon la Direction g�n�rale, c'est pr�s de 840 millions de FCfa par mois que perd la cha�ne, et par del� elle, l'Etat s�n�galais qui per�oit une taxe sur chaque abonn� r�el. Pour barrer la route aux pirates de Canal, la cha�ne mise aujourd'hui, principalement sur la cha�ne num�rique...
On est loin du piratage industriel comme l'a connu Canal + en France, et qui consistait � reproduire, par un syst�me informatique, le code d'acc�s au d�codeur pour s'abonner sans �tre inscrit dans le fichier. Au S�n�gal, le "goorgorlu " moyen utilise un syst�me plus conjoncturel, qui consiste en un branchement illicite par t�te de r�seau. Les diff�rents clients de l'ombre sont cabl�s � partir du d�codeur d'un monsieur. X qui, disposant d'un amplificateur, fait de la t�l�distribution � partir d'une t�te de r�seau. Les c�bl�s se la coulent douce alors, en ne payant qu'une modique participation qui, somme toute, couvre l'abonnement d'un seul individu. Ni vus, mais plut�t connus...
A Kaolack, ce sont des quartiers entiers qui sont ainsi c�bl�s, affirme Mme Anne Marie Senghor Boissy, directeur g�n�ral adjoint de Canal horizon. Selon elle, sur un parc de 12.000 abonn�s � Dakar, 1 foyer abonn� paye pour 5 foy�s cabl�s qui sont normalement des abonn�s potentiels. Ce qui fait pour la cha�ne, un manque � gagner de 840 millions de FCfa par mois. Aussi, ces abonn�s potentiels �chappent � l'administration fiscale, dans la mesure o� sur chaque abonn� fich�, la cha�ne verse une tva de 20% � l'Etat s�n�galais, ce qui fait �galement un manque � gagner pour ce dernier.
Le ph�nom�ne, selon Mme Boissy, existe depuis fort longtemps, mais, il a surtout �volu� avec l'av�nement de Tv5 au S�n�gal. Cependant, c'est un peu la politique commerciale de la cha�ne qui s'est retourn�e contre elle. "Les pirates s'�tant inspir�s du syst�me de l'abonnement collectif au niveau des immeubles pour le reprendre � leur compte", reconnait Mme Boissy.
De l'autre c�t�, on �voque avec nonchalence la chert� de l'abonnement. Si aucune des personnes interrog�es ne conteste l'ill�galit� de cette pratique, toutes font valoir l'argument du tarif de l'abonnement. "17.500 FCfa par mois, tu ajoutes l'eau, l'�lectricit�, �a fait beaucoup quand , rien que la d�pense quotidienne pose probl�me...". La solidarit� entre familles d�munies, Mme Boissy peut, � la limite, encore la comprendre, "surtout dans les quartiers populaires ", dit-elle. Le hic, selon elle, c'est quand cela se pratique dans des endroits qui n'ont rien de populaire, o� les habitants occupent des immeubles ou maisons, � pas moins de 250.000 FCfa/mois, pour un abonnement mensuel de 17.500 FCfa.
Revoir les tarifs � la baisse? "Autant fermer boutique ", r�pond Mme Boissy. Car, dit-elle, d'abord, rien ne garantit que cela r�duirait � n�ant le piratage, le mal est d�j� l�. "Alors baisser les tarifs dans ce contexte..."
C'est donc une question de mentalit�, comme semble le corroborer "togoj�", un habitant de la Patte-d'Oie, qui va � l'encontre de cette pratique et qui, connait certains pirates. Selon lui, "une baisse des tarifs est toujours souhaitable, mais la seule garantie serait un changement des mentalit�s."
Du c�t� de la cha�ne, une premi�re solution a �t� tent�, en introduisant une nouvelle g�n�ration de d�codeur nomm� H2, suppos� plus difficile � pirater et qui fonctionne avec une prise p�ritel, pour remplacer le H1.
La g�n�ration H2 est propre � r�duire le signal de Canal et emp�cher un abonn� d'"arroser " tout un quartier. Mais, c'�tait sans compter avec les malins "goorgorlus", qui ne doutent de rien.
Aux grands maux, les grands moyens... Aussi, au signal analogique, la cha�ne a opt� pour substituer le signal num�rique, qui donne acc�s � neuf cha�nes de t�l� et quatre de radio et il faut autant de terminaux qu'il y a de cha�nes. La difficult� pour le pirate r�side donc dans l'investissement que supposerait une t�l�distribution avec le num�rique. A en croire Mme Boissy, avec le terminal (�quivalent du d�codeur) num�rique, le "pirate goorgorlu" peut aller se recycler dans une autre activit�, dans la mesure o�, dit-elle, "un terminal num�rique co�te 250.000 FCfa. A raison d'un terminal par cha�ne, il faut 2.250.000 FCfa pour les 9 cha�nes, rien qu'en logistique et l'abonnement annuel au num�rique co�te 294.000 FCfa." En somme, selon Mme Boissy, il faut un investissement global de pr�s de dix millions FCfa pour faire du piratage. Avis aux amateurs...
L'inconv�nient de cette solution, pour le moins prohibitive, c'est qu'elle r�duit la libert� de l'abonn� r�el, de bonne foi. Si, par exemple, ce dernier dispose de trois t�l�viseurs chez lui, il est oblig�, pour �tre ind�pendant, d'acqu�rir autant de terminaux qu'il a de cha�nes. Autrement, s'il regarde par exemple Canal, tous les autres seront oblig�s de suivre la m�me cha�ne.
Par ailleurs, au plan juridique, Mme Boissy cite les textes relatifs au d�tournement de programmes con�us et exploit�s au S�n�gal par une soci�t�. Selon elle, cela est constitutif du d�lit de vol d'informations, pr�vu et r�primand� par l'article 364 du code p�nal. Mais, dit-elle, "non seulement ce n'est pas appliqu�, mais aussi ce cadre juridique est inadapt�."
Malick NDAW  (Sud Quotidien)


2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut � tous les s�n�galiens. Nang�nedef  Cette lettre d'information est envoy�e aujourd'hui � 3518 personnes � travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Alors que la diaspora rentre de vacances du S�n�gal, que les Parisiens reviennent de Palavas-les-Flots (ou du Cantal !) pour pr�parer une rentr�e qui s'annonce riche en �v�nements au S�n�gal (�lections, remaniements etc...), Senegalaisement poursuit son bonhommede chemin. Des nouvelles pages ont �t� mises On-line, d'autres ont �t� mise � jour ou enrichies gr�ce aux photos que vous avez pu m'envoyer ou que j'ai retrouv� dans mes tonnes de n�gatifs ! Ceux qui ont pu tester le nouveau moteur de recherche de Planete-Senegal.com l'auraont j'esp�re trouv� tr�s efficace.  En tout cas il fonctionne � merveille. Que vous mettiez le nom d'un h�tel, le nom d'un village, le nom d'un arbre, d'un oiseau, d'une activit� �conomique, etc..... vous trouverez une page qui vous convient sur Planete-Senegal.com. Si vous m'avez envoy� une photo, une appr�ciation,  une indication, et que je l'ai utilis�e sur le site, en tapant votre pr�nom vous la retrouverez dans le moteur de recherche ! Dans le prochain bulletin, vous pourrez d�couvrir un concept REVOLUTIONNAIRE qui ne manquera pas de vous int�resser. L'id�e est tellement g�niale que je me demande comment j'ai pu l'avoir tout seul ! Je suis en train de preparer la pr�sentation et le modalit� de l'IDEE ! Rendez-vous donc sans faute dans le prochain bulletin.  Les premiers lecteurs seront les premiers servis ....

A bient�t sur planete-senegal.com et n'h�sitez pas � participer � ce bulletin ou � m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel � photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la Gambie et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment marqu� sur la photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance. Christian (h� au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)


3) Les messages des senegaliens
(disponible �galement sur le nouveau forum de

planete-senegal.com � www.planete-senegal.com/forum/) :

Par Sandro le vendredi 25 ao�t 2000 - 07h55:

Bonjour mesdames et monsieurs,
je m'appelle Sandro Winkler et je suis un eleve allemand...
je vais faire mon BAC en 2 annees et je voudrais bien travailler au Senegal un
jour apres les etudes...
J'ai trouve votre Page et Je veux vous demander si vous avez des informations
quest-ce que je dois faire apres mon BAC pour trouver un bien travail au
Senegal..
Et Quest-ce que je dois faire pour avoir la meilleur possibilite de travailler
et vivre la bas?
Peut-etre vous pouvez m'aider...

Par Anonyme le vendredi 25 ao�t 2000 - 06h55:

je n'ai qu'un souhait : me rendre le plus souvent possible l� bas. Aussi je surfe pas mal pour trouver des bons prix de vols. Pour ce qui est de l'aller paris Dakar je trouve des prix tr�s interessants mais pour trouver un aller simple Dakar Paris je n'y arrive pas. comment dois je m'y prendre?????
Si quelqu'un a une astuce , merci par avance!!
amiti�s � tous

Par Jean-Jacques le samedi 19 ao�t 2000 - 08h27:

A K�dougou, je suis all� en mai 2000 au campement N'diao apr�s avoir pris les recommandations d'autres voyageurs amoureux du S�n�gal.
Je le trouve bien, accueil, cuisine et prix sympas. Tenu par des s�n�galais il est aussi bien fr�quent� par des touristes que par des s�n�galais. Je l'ai trouv� agr�able et j'y passerai encore une fois en Novembre apr�s un tour dans le Niokolo !

Par Saliou le vendredi 18 ao�t 2000 - 13h52:

Tout le monde sait que les Marabouts des diff�rentes confr�ries ont un certain pouvoir (y compris politique) au S�n�gal. Trouvez vous cel� dangereux ou souhaitable ?

Foncez donc vite sur le nouveau Forum pour r�alimenter la page et r�pondre � ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoy�e � plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


4) La M�t�o :
Aujourd'hui Saint-Louis

Mis � jour: 09:00 du matin le 25 ao�t 2000
observ� � Saint-Louis, Senegal
Les temp�ratures  28� C/ 82� F
Index de chaleur   31� C/ 89� F
Humidit� 79%
Point de saturation  24� C/  75� F
Vent NO �  19.3 km/h / 12 mph
Pression  1012 hPa / 29.88 pouce
Conditions m�t�o Partiellement nuageux
Nuages : Cumulus bas,
Visibilit� : 6900 m
Lever du soleil 06:52 AM (GMT)
Coucher du soleil 07:23 PM (GMT)
Lever de la lune 02:37 AM (GMT)
Coucher de la lune 04:01 PM (GMT)

Visitez �galement la m�t�o en direct compl�te des plus grandes villes du S�n�gal sur
la page m�t�o de www.planete-senegal.com


5) Infos diverses

Bonjour,
Nous somme la Soci�t� IECAR install�e dans la Dr�me (26) en R�gion Rh�ne Alpes.Notre soci�t� Import Export Consulting Afrique Rh�ne Alpes recherche correspondant et partenaires au S�n�gal.
Nous vous communiquons nos coordonn�es :
IECAR 20 rue des Alpes 26000 Valence.
Nous sommes � votre disposition pour tout renseignement concernant nos activit�s.
A bient�t sur le Web
iecar@wanadoo.fr

-Une super occasion pour NGOR : la belle Nafie loue sa maison meubl�e de Ngor aux visiteurs en s�jour au S�n�gal. Situ�e � 50 m�tres de la plage de Ngor et � 250m�tres de la plage des Almadies, la maison est situ�e en bordure du village. Les meubles sont confortables. La maison est neuve et le jardin arbor�e et fleuri est id�al pour le bronzing ou les d�ner au frais le soir. Id�al pour une semaine, 15 jours ou un mois, elle est libre d�s aujourd'hui ! Il y a deux chambres meubl�es (+ une non meubl�e), un vaste salon , des sanitaires complets. Le prix est int�ressant pour une maison meubl�e � Dakar : 2500FF par mois, 1500FF pour 15 jours et 1000F pour une semaine. Pour un couple avec des enfants ou deux couples qui partent passer un mois tranquille sous les tropiques. A noter : le m�nage et le nettoyage du linge est compris dans le prix.   Pour pas grand-chose de plus vous pourrez avoir le thieb � domicile. Dans le village de Ngor vous avez un distributeur de billet (Carte Visa), des night-clubs , des restos sympa et des maquis non moins agr�ables.  Les personnes int�ress�es peuvent t�l�phoner � Nafie au 06 11 73 08 19 (France) jusqu'� 23heures le soir.

-Allez voir d'urgence le Calendrier de S�n�galaisement.com. Cette semaine plein de choses � savoir sur le S�n�gal : Des films au Cin�ma � Paris, des programmes et des concerts � la t�l� et en Province,   des f�tes au S�n�gal.

-Olivier nous avait pr�sent� dans le site du jour d'un pr�c�dent bulletin son site sur l'histoire et la politique de l'Afrique et du S�n�gal. Il nous informe aujourd'hui du changement d'adresse de ses pages tr�s int�ressantes. D�sormais vous pourrez consulter le site � l'adresse suivante : http://www.afriquepluriel.ch

Cette rubrique vous est consacr�e. Si vous avez un message � passer n'h�sitez pas � me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)

Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm


 6) L'association du jour :
Association des Villageois de N'D�m
http://www.multimania.com/ndem/

Le Village de N'D�m se trouve sous le d�sert du Sahara, dans la zone sah�lienne du S�n�gal, en Afrique de l'Ouest. Cette r�gion d�favoris�e subit la s�cheresse depuis de nombreuses ann�es, mais N'D�m les villageois se sont unis et se battent pour faire revivre la r�gion...Ils ont �labor� un vaste projet de d�veloppement qui a pour but principal d'enrayer l'exode rural qui ronge ces contr�es. Le projet contient plusieurs volets : le volet �ducatif, le volet sanitaire, les ateliers artisanaux, le reboisement et le projet hydroagricole. Depuis plusieurs ann�es diff�rents groupes de solidarit� se sont cr�es � plusieurs endroits dans le monde, sur la base de la confiance et de l'amiti�, pour soutenir le projet villageois qui devrait les mener � moyen terme � l'autonomie.Ce site est un espace d'information et d'�change autour de ce petit village exceptionnel et des personnes qui y habitent. "Nit nitaye garabam : L'homme est le rem�de de l'homme"

Visitez �galement la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !


7) Le site du jour :
GOREE
http://www.ifrance.com/goree/

Un site complet d�di� � Gor�e. Il le fallait. Les nombreuses pages du site sobrement appel� Gor�e, sont compl�te et tr�s bien illustr�e. Leur immense qualit� tient du fait que l'histoire n'est ici pas romanc�e. Les responsabilit� de chacun , Europ�ens et Africains, sont d�crites avec rigueur. Les informations viennent deBoubacar Joseph Ndiaye, conservateur de la maison des esclaves. Encore un site � visiter en d�tail.

"La somme de mis�res et de morts qu'avait produite la tra�te des Noirs, est au-del� de tout ce qu'on peut imaginer. "Arrach�s � leur sol natal, transport�s dans un pays �tranger, sans langue commune, avec une disproportion notable de sexe, r�partis entre des ma�tres au hasard des ventes, accabl�s de travail et sans autre instruction que la discipline et les coups, ces Noirs r�duits � l'�tat d'individus �gar�s ne pouvaient reconstituer des familles".

Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer par mailvos textes et photos qui seront
transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.


www.planete-senegal.com
bulletin 21 / ao�t 2000


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