Bulletin N°21 de Planete-Senegal.com
1- Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP ) |
1) Infos du Jour
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)
1- Contrebande avec la Gambie : Le marché de Kaolack tourne le dos à la fraude
2-Le puissant secteur des transport en crise ? Quelles sont les solutions ?
3- Bakel : une rennaissance historique sur les bords du fleuve
4-Des protéines dans le Coca Cola ? Non, simplement des cafards et de la moisissure. Décidemment, tout fout le camp !
5-Canal + Horizon : Quelques centaines d'abonnés et des milliers de foyers "pirates"
1- Contrebande avec la Gambie : Le marché de Kaolack tourne le dos à la fraude
Kaolack tend à perdre son titre de "ville de la fraude". Les produits en provenance de la Gambie qui inondaient le marchais kaolackois sont de moins en moins visibles en rayons. Les commerçant de cette ville disent s'approvisionner aujourd'hui plus à Dakar qu'à Banjul au grand dam des recettes douanières.
Kaolack a perdu de sa réputation de ville commerciale mais aussi de point de rupture de charge des produits frauduleux provenant notamment de la Gambie. Les chiffres fournis par la Direction régionale des Douanes de Kaolack et Fatick attestent de cet état de fait. Le taux des marchandises saisies dans la zone a connu une baisse notoire de même que les devises procurées par le dédouanement des produits qui transitent dans la zone. Du mois de janvier à juin 2000, la valeur des marchandises saisies dans la région équivalait à 164 261 245 FCfa. Les ventes qui ont lieu tous les deux à trois mois, ont procuré à l'Etat, durant la même période, la somme de 61 900 238 FCfa alors que les amendes sont estimées à 8 775 869 FCfa. Seulement, une forte baisse est enregistrée par rapport à la valeur des marchandises saisies en l'espace de six mois. Au mois de janvier 2000, elle était évaluée à 30 259 378 FCfa pour chuter à 10 337 850 FCfa au mois de juin de la même année. Pour cette même période, les amendes se chiffrent à la somme de 5 180 000 FCfa.
Le poste de Karang fait entrer plus de devises que les autres bureaux de la région, en l'occurrence le poste de Keur Ayib et les 15 brigades qui composent la subdivision des Douanes."Ils travaillent mieux que les autres", lâche un des responsables de la direction régionale des Douanes.
La même situation prévaut au niveau du dédouanement des produits. Le volume a en effet, fortement baissé en l'espace de six mois, pour ce qui est des produits déclarés aux différents postes de douanes. Leur valeur est passée de177 millions de F Cfa au mois de janvier à ...54 millions de FCfa au mois de juin 2000.
D'autres raisons peuvent également expliquer la baisse notée sur le volume des marchandises saisies ainsi que des produits dédouanés. En effet, notent les services des douanes, l'avènement du bateau le "Kassoumay" a influé sur la baisse du trafic dans la région de Kaolack. Les commerçants empruntent beaucoup plus la voie maritime et par conséquent, dédouanent leurs produits à Dakar plutôt qu'au poste de Karang. Une tendance qui se maintient en cette période d'hivernage en raison du mauvais état des routes qui mènent à Banjul.
Au niveau de la direction des Douanes, on estime avoir bien rempli la tâche qui leur a été confiée. Le Colonel Idrissa Ndiaye qui a commandé la zone pendant 14 mois, est aujourd'hui nommé responsable de Dakar extérieur. Il a désormais sous sa tutelle tout le trafic de Dakar et de Thiès excepté le Port autonome de Dakar (Pad). Certains voient en cette promotion, une récompense du travail bien rempli.
Dakar détrône Banjul : Il est difficile, à partir de la baisse du volume des marchandises saisies et du dédouanement des produits déclarés, d'en déduire une réduction de la fraude à Kaoalack. Mais, d'autres facteurs peuvent par contre établir cet état de fait, notamment en parcourant les boutiques et étales du marché central de Kaolack. Le sac de sucre en provenance de la Gambie qui coûtait aux environs de 15 000 FCfa n'est plus visible sur le marché. Encore moins les produits de textile, la tomate concentrée et les chaussures. "90% des marchandises nous proviennent maintenant de Dakar", rassure Demba Camara "Ngagne", commerçant au marché central.
Ceux versés sur le commerce des produits extérieurs sont plutôt les femmes qui vont en Gambie acheter quelques paires de chaussures, et quelques kilogrammes de sucre. On les surnomme les "Ndiogannes".
Une situation bien différente de celle des années 70 où les commerçants venaient même des villes de Touba et de Saint-Louis pour se procurer des marchandises qu'ils revendaient plus cher. "Depuis que la fraude entre à Dakar, le marché de Kaolack a perdu de sa splendeur", déclare un commerçant qui tente ainsi de trouver une réponse à la décadence du marché central. En tous les cas, l'essentiel des produits vendus aujourd'hui sur le marché kaolackois sont les mêmes que ceux trouvés à Dakar où l'accès aux marchés internationaux facilité par le Port et l'aéroport, offrent beaucoup de possibilités.
Pour ce qui est des tissus, leur importation vers la Gambie a connu une forte baisse depuis que l'usine de la Sotiba a rouvert ses portes, explique Demba Camara. Et d'ajouter : "Du temps où il n'y avait que Icotaf, je passais une semaine à Dakar pour me procurer des tissus. D'autres préféraient se rendre en Gambie pour s'acheter du légos qui était moins cher mais de qualité moindre".
Aujourd'hui, expliquent les commerçants spécialisés dans la vente de tissus, la qualité des produits de textile fabriqués au Sénégal est meilleure que celle de la Gambie. Mais, tiennent-ils à ajouter, les taxes qui reposent sur les industries sénégalaises sont telles qu'elles ne peuvent pas diminuer leurs prix. "C'est du moins la version que nous fournissent les industriels", ajoute prudent, un commerçant.
Pour ce qui est du sucre, c'est la position défendue par l'Unacois qui est de mise au niveau des commerçants de Kaolack. "Il faut libéraliser le secteur du sucre qui est encore trop cher. Le sac revient à 22 000 FCfa au Sénégal qui représentent le prix de trois sacs en Gambie", déclare un commerçant.
B. DIONE (Sud Quotidien)
2-Le puissant secteur des transport en crise ? Quelles sont les solutions ?
Depuis que le président de la République lui même avait évoqué la création future de la société de transport Dem Dikk, les Sénégalais avaient pensé en finir bientôt avec le tracas quotidien du transport public. Les événements que nous sommes en train de vivre incitent à penser que les solutions ne sont pas en vue. Le retard mis à poser les bases dune politique alternative en matière de transport public urbain et interurbain fait de ce secteur le révélateur dun mal sénégalais le plus profond.
Léchec des différentes tentatives de privatisation de lancienne Société des transports du Cap-Vert (Sotrac) a signifié, pour le régime défunt, la renonciation à moderniser le transport public sénégalais. Laudit de lévidence révèle ce gâchis innommable dune liquidation qui laisse pourrir sous leau et sous le soleil des dizaines de bus en état de marche. Laudit des experts saura certainement établir la responsabilité de ceux qui ont administré cette société. Pour leur part, les Sénégalais ne restent pas devoir apprendre plus de leur part sur ce chapitre comme sur tous les autres , dailleurs.
Ils vivent le triste retour en barbarie dun secteur tout entier livré à la lutte entre ses différentes composantes pour le contrôle du marché. Lémergence dun système de transport informel et un peu trop dynamique a eu tôt fait de mettre le feu aux poudres. Les chauffeurs de taxis de la ville de Dakar ont exigé larrêt des taxis clandestins qui leur faisaient concurrence en maraudant sur le trajet désaffecté des anciens bus de la Sotrac. Le Premier ministre leur a donné gain de cause et quelque allusion dépitée, relayée par la presse, a été faite sur les motos- taxis non interdits de Kaolack, fief de ce dernier.
Alors les chauffeurs de taxis de cette ville ont donné de la voix pour exiger larrêt de lexploitation des motos- taxis qui en étaient devenus une des attractions sinon une des particularités. Parce que les acteurs sociaux souvent en manque de culture démocratique se piquent désormais dexiger que le pouvoir établi leur cède en tout sous menace de tout casser. Et puis, comme leur bon vouloir tarde a être exécuté, ils sont eux mêmes passés à lacte en saccageant des véhicules de transport interurbain qui passaient par là.
Le milieu du transport urbain sénégalais refuse de se moderniser. Les propriétaires de véhicules, cars rapides notamment, ne sont pas enclins à renouveler un parc automobile vieux de 25 ans parfois. La restriction de leur circulation en milieu urbain est une mesure que lancien régime na jamais réussi à faire aboutir. Faute de politique adéquate autant quà cause dune levée de boucliers des hommes daffaires concernés.
Si maintenant toute cette corporation se livre une guerre de positionnement qui risque de paralyser le pays pour quelques jours, ce serait là un défi majeur de deux ordres auquel le gouvernement actuel devrait apporter une réponse définitive. Une grève des transports sur des bases de rivalités aussi superficielles porte atteinte au droit de circulation, "dem ax dikk", comme dirait lautre.
Et les méthodes musclées dont les transporteurs ont fait leur principal argument est une atteinte non seulement à lautorité de lEtat mais aussi à sa sécurité intérieure. Car les formes de violences qui ont vu le jour dans les milieux du transport urbain interpellent le citoyen de manière aussi pressante que celles qui sévissent au sud du pays du fait de la rébellion indépendantiste. Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) proclame des objectifs politiques quil cherche à atteindre par des moyens militaires et en dehors des lois républicaines.
Les transporteurs prétendent eux violer les principes sacro-saints qui régissent lentreprise, le commerce et le profit, lesquels sont le respect de la loi et de lordre, la sécurité des biens et des personnes. Ils contribuent ainsi à instaurer cette instabilité improductive qui a prévalu dans lEurope des années 30, et qui a fait le lit des dictatures fascistes. Parce que pour les peuples la démocratie rimait avec la faiblesse de lautorité.
La pratique de la casse surgie des contestations sociales et politiques était plus encore que celle des urnes le moyen privilégié de déstabilisation du régime. Lalternance devrait nous apprendre à tourner le dos à cette période dinfantilisme politique pour ancrer définitivement un mode dexpression démocratique plus civilisé, dautant plus facilement que la nouvelle opposition se veut républicaine plutôt quémeutière.
Dans les démocraties avérées, la casse est marginale. Elle est souvent le fait des exclus qui ne peuvent se faire entendre autrement. Chez nous, elle ne devrait surtout pas être larme dopérateurs économiques attendus sur dautres terrains de performances en liaison avec les impératifs de la privatisation des transports publics. Où alors, ce libéralisme tant vanté avant son avènement, ne serait-il quun concept politique aussi vide, aussi vain que le socialisme quil a supplanté.
Moussa PAYE (Sud Quotidien)
3- Bakel : une rennaissance historique sur les bords du fleuve
Une date : 1886. Un homme : Mamadou Lamine Dramé. Entre l'évocation du nom de ce résistant et celle de la présence française, il y a le siège du Fort de Bakel trois jours durant. La fierté qu'on tire de ces morceaux d'histoire a poussé à la réhabilitation des sites historiques, à l'émergence d'un type de bénévolat culturel. Celui-ci va au-delà du Fort et s'étend à tout le patrimoine culturel de Bakel dans des rites comme la circoncision et des activités traditionnelles comme la poterie. Aujourd'hui, le maître-mot est "revalorisation" après la reconstruction de l'édifice en 1818-20 sur les ruines de l'ancienne forteresse bâtie entre 1714 et 1715. Reportage dans cette commune de Tambacounda chargée d'histoire.
Les stigmates du temps sont passés par là. Entre deux siècles et l'avènement des indépendances, la vieille bâtisse a changé de fonction. Mais la courbe du fleuve, elle, est restée. Le cours ceinture encore le Fort de Bakel. Le niveau de l'eau est plusieurs mètres en dessous du site historique, au bas d'une pente jalonnée de pierrailles et d'arbustes. De loin, il ressemble à une immense silhouette. De près, le Fort Faidherbe - c'est son nom - se présente en deux étages reliés par une passerelle. Tout le long de la muraille épaisse qui en fait le tour, figurent encore les meurtrières où, jadis, les soldats plaçaient leurs fusils. Souvenirs d'autres temps, époque où il fallait mobiliser des hommes pour protéger les navires des compagnies commerciales. A partir de Bordeaux ou de Marseille, ces embarcations remontaient le fleuve vers Matam ou Podor. C'était le temps des verreries, du fer, du sucre qu'on échangeait ici contre de l'or et d'autres produits locaux.
De cette appellation " Fort de Bakel ", il ne reste que la nostalgie héritée de l'histoire. Les lieux abritent désormais les services de la préfecture. Mais surtout, le " vieux guerrier " concentre en lui tous les espoirs de donner un coup de fouet au tourisme dans ce département. Au cur d'un tel challenge, un homme. Il s'appelle Ibrahim Damian Bathily. Ce septuagénaire, ancien instituteur, est un passionné de culture. D'histoire aussi. " Le fort commence à entraîner des retombées du point de vue touristique. Durant le rallye Paris-Dakar, les gens sont très heureux de découvrir notre potentiel culturel. C'est une période durant laquelle ce lieu est très fréquenté ", explique-t-il. Il se prête volontiers au jeu des questions-réponses. Sa joie, c'est de constater que le défi est en passe d'être relevé. Ce qui n'était pas du tout évident au début. " Un jour, quelqu'un m'a dit que Bakel est le plus beau coin du monde. Nous devons une telle reconnaissance à la richesse de notre patrimoine culturel ", soutient-il avec une nette satisfaction. La remarque consacre une action étalée sur dix ans.
Retombées d'une attaque - En 1989, ont eu lieu les premières Journées culturelles de Bakel. A la même date, ont été entrepris les travaux de réhabilitation du Fort destinés à lui donner un aspect " respectable ". Les crevasses ont été refaites au ciment par une équipe envoyée par le ministère de la Culture. Des projecteurs ont été installés pour simuler les sons et lumières en des occasions exceptionnelles. Le manège a été renforcé par l'éclairage des fortins. A l'intérieur comme à l'extérieur, les murs ont accueilli d'importantes couches de peinture. D'autres diront par devoir de mémoire. " Le principal événement à l'existence de ce Fort est l'attaque de Mamadou Lamine Dramé en 1886. Ce n'était pas un brigand, mais la réalité c'est qu'il voulait islamiser la zone allant du Boundou à la Gambie. L'Almamy du Boundou s'y est opposé et a été contraint à chercher refuge auprès de ses alliés français à la tête desquels se trouvait le capitaine Le Franc ", selon M. Bathily. Le centenaire de cet événement, qui avait divisé Bakel en pro et anti-Dramé, a été fêté en 1986.
Point d'histoire et promenade à travers les vestiges d'une époque lointaine dans le temps. Ce qu'il en reste aussi et que Bakel tient à montrer au monde, c'est le pavillon René Caillé. Entre ce site et le Fort, se niche actuellement un vieux quartier. Ce vaste ravin où ont été édifiées des habitations met en relief un grand " chapeau " de roches ocre et de tuiles sur la colline et à plusieurs mètres de là. " Lui aussi était tombé en ruine. Le plan a été remis à un architecte qui a tout repris depuis le bas. Il n'a pas été construit par René Caillé comme beaucoup le pensent. Il n'était que de passage au cours d'un voyage qui devait le mener à Tombouctou en 1824. En 1989, lors des évènements sénégalo-mauritaniens, l'armée sénégalaise en avait fait un poste d'observation pour la rive droite. Le pavillon avait aussi abrité un Centre de lecture pour enfants en 1988 ", explique, pour parler de son utilité, notre septuagénaire et guide du jour. L'endroit était occupé par les gendarmes et anciens fonctionnaires coloniaux. Du fait de beaucoup d'accidents qui s'y sont passés, on en parla même comme d'un lieu hanté. Aujourd'hui, les trois tours qui l'entourent restent visibles. Au Sud, le Mont aux Singes, au centre la tour Joris et au nord, la tour des Pigeons que le développement de l'habitat a fait se retrouver au beau milieu d'une maison. Dans le cimetière militaire, les épitaphes, anonymes à un moment du fait de l'usure du temps, ont été refaites par l'armée sénégalaise.
Chants et Mysticisme - Ici, le silence enveloppe l'atmosphère, contrairement au Fort rythmé par le ballet de véhicules de service, d'agents de la préfecture et de l'administration pénitentiaire. Dans une pièce, on fait le point à propos des missions dépêchées dans certaines localités. Quelques hommes sont penchés sur leurs dossiers. On est loin de soupçonner l'existence d'un musée en ces lieux. Une pièce isolée, fermée à clef, n'est ouverte que lorsqu'un visiteur se présente : un journaliste, des touristes et des élèves préparant un exposé. Ce n'est pas un musée reconnu par l'Etat. C'est le fruit du travail d'une association collaborant avec la municipalité de Bakel, qui, elle, est jumelée à une structure associative française. Au-delà du Fort, du pavillon René Caillé, des tours, du cimetière militaire, c'est cet endroit, pas du tout vaste, qui sert de laboratoire à la revalorisation de la culture bakeloise. " La nécessité de la revalorisation a été sentie après les premières Journées culturelles. Après des recherches aux Archives nationales, d'enquêtes faites auprès des populations, nous en avons conclu que le département recelait un patrimoine riche et varié. Nous avons mis sur pied l'Association pour la Revalorisation de la Culture à Bakel (AREVAC) " se souvient M. Bathily. Les traditionalistes ont été mis à contribution sur des thèmes comme la circoncision. Ici par exemple, ce thème, en lui-même, est riche en significations sur le plan culturel. Tirés du cercle familial, réunis hors du village, les initiés sont sous la protection d'un " bao " (" selbé " chez les wolofs). Et ce dernier est tenu d'avoir des connaissances en sciences occultes pour assurer la protection mystique de ceux qui veulent franchir les frontières du monde des hommes. Ont aussi lieu des séances de chants, de devinettes, des luttes de clans, etc. " Cette partie de notre patrimoine culturel était en voie de disparition ", rappelle notre interlocuteur. Sur la même lancée, sont organisées des expositions sur la poterie locale. Mais les dernières découvertes et non des moindres, ce sont des scories qui, à en croire M. Bathily, montreraient qu'il y avait le traitement du fer dans la zone et ceci bien avant l'arrivée des Français et le siège du Fort, trois jours durant, par Mamadou Lamine Dramé. Celui-là même qui est désormais dépeint, non pas comme un envahisseur ou un brigand opérant sur la courbe du fleuve, mais comme un résistant parmi les fils de cette terre accidentée. Une terre aride mais qu'arrose aujourd'hui une fierté tirée du passé. Les stigmates du temps, n'ont, au moins, pas tué ce sentiment bien ancré chez les Bakélois. A la grande joie des militants de la Culture.
Habib Demba FALL (Le Soleil)
4-Des protéines dans le Coca Cola ? Non, simplement des cafards et de la moisissure. Décidemment, tout fout le camp !
SUSPENSION DE LA PRODUCTION DE COCA ET SPRITE :La Soboa s'exécute
Dès réception de la correspondance du ministre du Commerce leur adjoignant de suspendre la production des boissons Coca-cola et Sprite, la direction générale de la Soboa a mis en application la décision. Selon le directeur commercial de la société, Aymérou Gningue, "Les responsables de la Soboa ne réfléchissent pas en termes de pertes, mais plutôt de santé du consommateur."
"Comme cela nous a été signifié, nous avons suspendu la production de Coca-cola et Sprite jusqu'à nouvel ordre." Pour Aymérou Ggningue, directeur commercial de la Soboa qui s'exprime ainsi, la Soboa n'a pas l'intention d'aller contre la décision du ministre, qui est l'autorité chargée de ces questions. Ceci, en réponse à la question sur une intention de l'entreprise de saisir la justice pour trancher le litige. "Nous n'avons nullement l'intention d'ester en justice, car il n'y a aucune raison, dans la mesure où nous acceptons la décision", déclare Aymérou Ngningue.
Sur la présence dans certaines bouteilles, de cafards ou autres objets solides, le directeur commercial de la Soboa dégage en touche et écarte la thèse du sabotage. Il confirme cependant la présence de moisissures. Celles-ci, selon lui, serait dû "à une simple manipulation négligée, qui aurait entraîné une rentrée d'air pollué, contenant probablement des bactéries, sous la forme de moisissures." D'ailleurs, ajoute-t-il, "en nous faisant voir les bouteilles en question, le ministre a lui-même parlé de moisissures, pas d'autres choses."
On imagine les pertes qu'une telle suspension pourrait causer dans le pourcentage des ventes de l'entreprise, étant entendu que sur les 12 millions de bouteilles produites annuellement par la Soboa, l'entreprise écoule 7 millions de bouteilles de Coca-cola et 700.000 de Sprite, par an. De quoi faire tanguer le bateau, même si le directeur commercial de la Soboa préfère ne pas jauger en termes de pertes. Selon lui, "il n'y a pas de pertes, car ce qui nous importe au premier chef, c'est la santé du consommateur avec lequel, nous avons signé un contrat de confiance", dit-il. Et de préciser, tout de même que les autres produits de la Soboa sont toujours commercialisés et, pour ce qui concerne Coca-cola et Sprite , "nous avons quand même les formats de 30 cl, à défaut des bouteilles d'un litre frappées de suspension", souligne-t-il.
En attendant une décision définitive des autorités, ça pétille toujours à la Soboa...
Malick NDAW (Sud Quotidien)
5-Canal + Horizon : Quelques centaines d'abonnés et des milliers de foyers "pirates"
CULTURE : PIRATAGE DE CANAL HORIZON, La solution du numérique
Un abonné sur Canal paye pour cinq foyers d'utilisateurs. Il ne s'agit pas d'une promotion de la première chaîne à péage au Sénégal à ses abonnés, mais bien de la conséquence d'une pratique frauduleuse à laquelle s'adonnent bon nombre de ses clients. Aussi, selon la Direction générale, c'est près de 840 millions de FCfa par mois que perd la chaîne, et par delà elle, l'Etat sénégalais qui perçoit une taxe sur chaque abonné réel. Pour barrer la route aux pirates de Canal, la chaîne mise aujourd'hui, principalement sur la chaîne numérique...
On est loin du piratage industriel comme l'a connu Canal + en France, et qui consistait à reproduire, par un système informatique, le code d'accès au décodeur pour s'abonner sans être inscrit dans le fichier. Au Sénégal, le "goorgorlu " moyen utilise un système plus conjoncturel, qui consiste en un branchement illicite par tête de réseau. Les différents clients de l'ombre sont cablés à partir du décodeur d'un monsieur. X qui, disposant d'un amplificateur, fait de la télédistribution à partir d'une tête de réseau. Les câblés se la coulent douce alors, en ne payant qu'une modique participation qui, somme toute, couvre l'abonnement d'un seul individu. Ni vus, mais plutôt connus...
A Kaolack, ce sont des quartiers entiers qui sont ainsi câblés, affirme Mme Anne Marie Senghor Boissy, directeur général adjoint de Canal horizon. Selon elle, sur un parc de 12.000 abonnés à Dakar, 1 foyer abonné paye pour 5 foyés cablés qui sont normalement des abonnés potentiels. Ce qui fait pour la chaîne, un manque à gagner de 840 millions de FCfa par mois. Aussi, ces abonnés potentiels échappent à l'administration fiscale, dans la mesure où sur chaque abonné fiché, la chaîne verse une tva de 20% à l'Etat sénégalais, ce qui fait également un manque à gagner pour ce dernier.
Le phénomène, selon Mme Boissy, existe depuis fort longtemps, mais, il a surtout évolué avec l'avènement de Tv5 au Sénégal. Cependant, c'est un peu la politique commerciale de la chaîne qui s'est retournée contre elle. "Les pirates s'étant inspirés du système de l'abonnement collectif au niveau des immeubles pour le reprendre à leur compte", reconnait Mme Boissy.
De l'autre côté, on évoque avec nonchalence la cherté de l'abonnement. Si aucune des personnes interrogées ne conteste l'illégalité de cette pratique, toutes font valoir l'argument du tarif de l'abonnement. "17.500 FCfa par mois, tu ajoutes l'eau, l'électricité, ça fait beaucoup quand , rien que la dépense quotidienne pose problème...". La solidarité entre familles démunies, Mme Boissy peut, à la limite, encore la comprendre, "surtout dans les quartiers populaires ", dit-elle. Le hic, selon elle, c'est quand cela se pratique dans des endroits qui n'ont rien de populaire, où les habitants occupent des immeubles ou maisons, à pas moins de 250.000 FCfa/mois, pour un abonnement mensuel de 17.500 FCfa.
Revoir les tarifs à la baisse? "Autant fermer boutique ", répond Mme Boissy. Car, dit-elle, d'abord, rien ne garantit que cela réduirait à néant le piratage, le mal est déjà là. "Alors baisser les tarifs dans ce contexte..."
C'est donc une question de mentalité, comme semble le corroborer "togojé", un habitant de la Patte-d'Oie, qui va à l'encontre de cette pratique et qui, connait certains pirates. Selon lui, "une baisse des tarifs est toujours souhaitable, mais la seule garantie serait un changement des mentalités."
Du côté de la chaîne, une première solution a été tenté, en introduisant une nouvelle génération de décodeur nommé H2, supposé plus difficile à pirater et qui fonctionne avec une prise péritel, pour remplacer le H1.
La génération H2 est propre à réduire le signal de Canal et empêcher un abonné d'"arroser " tout un quartier. Mais, c'était sans compter avec les malins "goorgorlus", qui ne doutent de rien.
Aux grands maux, les grands moyens... Aussi, au signal analogique, la chaîne a opté pour substituer le signal numérique, qui donne accès à neuf chaînes de télé et quatre de radio et il faut autant de terminaux qu'il y a de chaînes. La difficulté pour le pirate réside donc dans l'investissement que supposerait une télédistribution avec le numérique. A en croire Mme Boissy, avec le terminal (équivalent du décodeur) numérique, le "pirate goorgorlu" peut aller se recycler dans une autre activité, dans la mesure où, dit-elle, "un terminal numérique coûte 250.000 FCfa. A raison d'un terminal par chaîne, il faut 2.250.000 FCfa pour les 9 chaînes, rien qu'en logistique et l'abonnement annuel au numérique coûte 294.000 FCfa." En somme, selon Mme Boissy, il faut un investissement global de près de dix millions FCfa pour faire du piratage. Avis aux amateurs...
L'inconvénient de cette solution, pour le moins prohibitive, c'est qu'elle réduit la liberté de l'abonné réel, de bonne foi. Si, par exemple, ce dernier dispose de trois téléviseurs chez lui, il est obligé, pour être indépendant, d'acquérir autant de terminaux qu'il a de chaînes. Autrement, s'il regarde par exemple Canal, tous les autres seront obligés de suivre la même chaîne.
Par ailleurs, au plan juridique, Mme Boissy cite les textes relatifs au détournement de programmes conçus et exploités au Sénégal par une société. Selon elle, cela est constitutif du délit de vol d'informations, prévu et réprimandé par l'article 364 du code pénal. Mais, dit-elle, "non seulement ce n'est pas appliqué, mais aussi ce cadre juridique est inadapté."
Malick NDAW (Sud Quotidien)
2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com
Salut à tous les sénégaliens. Nangènedef Cette lettre d'information est envoyée aujourd'hui à 3518 personnes à travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Alors que la diaspora rentre de vacances du Sénégal, que les Parisiens reviennent de Palavas-les-Flots (ou du Cantal !) pour préparer une rentrée qui s'annonce riche en évènements au Sénégal (élections, remaniements etc...), Senegalaisement poursuit son bonhommede chemin. Des nouvelles pages ont été mises On-line, d'autres ont été mise à jour ou enrichies grâce aux photos que vous avez pu m'envoyer ou que j'ai retrouvé dans mes tonnes de négatifs ! Ceux qui ont pu tester le nouveau moteur de recherche de Planete-Senegal.com l'auraont j'espère trouvé très efficace. En tout cas il fonctionne à merveille. Que vous mettiez le nom d'un hôtel, le nom d'un village, le nom d'un arbre, d'un oiseau, d'une activité économique, etc..... vous trouverez une page qui vous convient sur Planete-Senegal.com. Si vous m'avez envoyé une photo, une appréciation, une indication, et que je l'ai utilisée sur le site, en tapant votre prénom vous la retrouverez dans le moteur de recherche ! Dans le prochain bulletin, vous pourrez découvrir un concept REVOLUTIONNAIRE qui ne manquera pas de vous intéresser. L'idée est tellement géniale que je me demande comment j'ai pu l'avoir tout seul ! Je suis en train de preparer la présentation et le modalité de l'IDEE ! Rendez-vous donc sans faute dans le prochain bulletin. Les premiers lecteurs seront les premiers servis ....
A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer
à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la
Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne
prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous
ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises
photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire
guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent
me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment
marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance.
Christian (hé au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)
3) Les messages des senegaliens
(disponible également sur le nouveau forum de
planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :
Par Sandro le vendredi 25 août 2000 - 07h55: |
Bonjour mesdames et monsieurs,
je m'appelle Sandro Winkler et je suis un eleve allemand...
je vais faire mon BAC en 2 annees et je voudrais bien travailler au Senegal un
jour apres les etudes...
J'ai trouve votre Page et Je veux vous demander si vous avez des informations
quest-ce que je dois faire apres mon BAC pour trouver un bien travail au
Senegal..
Et Quest-ce que je dois faire pour avoir la meilleur possibilite de travailler
et vivre la bas?
Peut-etre vous pouvez m'aider...
Par Anonyme le vendredi 25 août 2000 - 06h55: |
je n'ai qu'un souhait : me rendre le plus souvent possible là bas. Aussi je surfe pas mal pour trouver des bons prix de vols. Pour ce qui est de l'aller paris Dakar je trouve des prix très interessants mais pour trouver un aller simple Dakar Paris je n'y arrive pas. comment dois je m'y prendre?????
Si quelqu'un a une astuce , merci par avance!!
amitiés à tous
Par Jean-Jacques le samedi 19 août 2000 - 08h27: |
A Kédougou, je suis allé en mai 2000 au campement N'diao après avoir pris les recommandations d'autres voyageurs amoureux du Sénégal.
Je le trouve bien, accueil, cuisine et prix sympas. Tenu par des sénégalais il est aussi bien fréquenté par des touristes que par des sénégalais. Je l'ai trouvé agréable et j'y passerai encore une fois en Novembre après un tour dans le Niokolo !
Par Saliou le vendredi 18 août 2000 - 13h52: |
Tout le monde sait que les Marabouts des différentes confréries ont un certain pouvoir (y compris politique) au Sénégal. Trouvez vous celà dangereux ou souhaitable ?
Foncez donc vite sur le nouveau Forum pour réalimenter la page et répondre à ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoyée à plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/
4) La Météo :
Aujourd'hui Saint-Louis
Mis à jour: 09:00 du matin le 25 août 2000
observé à Saint-Louis, Senegal
Les températures 28° C/ 82° F
Index de chaleur 31° C/ 89° F
Humidité 79%
Point de saturation 24° C/ 75° F
Vent NO à 19.3 km/h / 12 mph
Pression 1012 hPa / 29.88 pouce
Conditions météo Partiellement nuageux
Nuages : Cumulus bas,
Visibilité : 6900 m
Lever du soleil 06:52 AM (GMT)
Coucher du soleil 07:23 PM (GMT)
Lever de la lune 02:37 AM (GMT)
Coucher de la lune 04:01 PM (GMT)
Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
la page météo de www.planete-senegal.com
5) Infos diverses
Bonjour,
Nous somme la Société IECAR installée dans la Drôme (26) en Région Rhône Alpes.Notre société Import Export Consulting Afrique Rhône Alpes recherche correspondant et partenaires au Sénégal.
Nous vous communiquons nos coordonnées :
IECAR 20 rue des Alpes 26000 Valence.
Nous sommes à votre disposition pour tout renseignement concernant nos activités.
A bientôt sur le Web
iecar@wanadoo.fr
-Une super occasion pour NGOR : la belle Nafie loue sa maison meublée de Ngor aux visiteurs en séjour au Sénégal. Située à 50 mètres de la plage de Ngor et à 250mètres de la plage des Almadies, la maison est située en bordure du village. Les meubles sont confortables. La maison est neuve et le jardin arborée et fleuri est idéal pour le bronzing ou les dîner au frais le soir. Idéal pour une semaine, 15 jours ou un mois, elle est libre dès aujourd'hui ! Il y a deux chambres meublées (+ une non meublée), un vaste salon , des sanitaires complets. Le prix est intéressant pour une maison meublée à Dakar : 2500FF par mois, 1500FF pour 15 jours et 1000F pour une semaine. Pour un couple avec des enfants ou deux couples qui partent passer un mois tranquille sous les tropiques. A noter : le ménage et le nettoyage du linge est compris dans le prix. Pour pas grand-chose de plus vous pourrez avoir le thieb à domicile. Dans le village de Ngor vous avez un distributeur de billet (Carte Visa), des night-clubs , des restos sympa et des maquis non moins agréables. Les personnes intéressées peuvent téléphoner à Nafie au 06 11 73 08 19 (France) jusqu'à 23heures le soir.
-Allez voir d'urgence le Calendrier de Sénégalaisement.com. Cette semaine plein de choses à savoir sur le Sénégal : Des films au Cinéma à Paris, des programmes et des concerts à la télé et en Province, des fêtes au Sénégal.
-Olivier nous avait présenté dans le site du jour d'un précédent bulletin son site sur l'histoire et la politique de l'Afrique et du Sénégal. Il nous informe aujourd'hui du changement d'adresse de ses pages très intéressantes. Désormais vous pourrez consulter le site à l'adresse suivante : http://www.afriquepluriel.ch
Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)
Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm
6) L'association du jour :
Association des Villageois de N'Dêm
http://www.multimania.com/ndem/
Le Village de N'Dêm se trouve sous le désert du Sahara, dans la zone sahélienne du Sénégal, en Afrique de l'Ouest. Cette région défavorisée subit la sécheresse depuis de nombreuses années, mais N'Dêm les villageois se sont unis et se battent pour faire revivre la région...Ils ont élaboré un vaste projet de développement qui a pour but principal d'enrayer l'exode rural qui ronge ces contrées. Le projet contient plusieurs volets : le volet éducatif, le volet sanitaire, les ateliers artisanaux, le reboisement et le projet hydroagricole. Depuis plusieurs années différents groupes de solidarité se sont crées à plusieurs endroits dans le monde, sur la base de la confiance et de l'amitié, pour soutenir le projet villageois qui devrait les mener à moyen terme à l'autonomie.Ce site est un espace d'information et d'échange autour de ce petit village exceptionnel et des personnes qui y habitent. "Nit nitaye garabam : L'homme est le remède de l'homme"
Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !
7) Le site du jour :
GOREE
http://www.ifrance.com/goree/
Un site complet dédié à Gorée. Il le fallait. Les nombreuses pages du site sobrement appelé Gorée, sont complète et très bien illustrée. Leur immense qualité tient du fait que l'histoire n'est ici pas romancée. Les responsabilité de chacun , Européens et Africains, sont décrites avec rigueur. Les informations viennent deBoubacar Joseph Ndiaye, conservateur de la maison des esclaves. Encore un site à visiter en détail.
"La somme de misères et de morts qu'avait produite la traîte des Noirs, est au-delà de tout ce qu'on peut imaginer. "Arrachés à leur sol natal, transportés dans un pays étranger, sans langue commune, avec une disproportion notable de sexe, répartis entre des maîtres au hasard des ventes, accablés de travail et sans autre instruction que la discipline et les coups, ces Noirs réduits à l'état d'individus égarés ne pouvaient reconstituer des familles".
Si vous avez fait un site parlant du
Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez
moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre
expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mailvos textes et photos
qui seront
transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.
www.planete-senegal.com
bulletin 21 / août 2000