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L�opold S�dar Senghor

Photo Editions du Seuil PAGE EXTRAITE DU SITE (www.radio-france.fr/parvis)


L�opold-S�dar Senghor est n� le 9 octobre 1906 � Joal, petite ville c�ti�re du S�n�gal. Issu d'une famille riche, il a une enfance sans probl�me. Bachelier en 1928, il poursuit ses �tudes � Paris. C'est l'�poque o� il rencontre Damas et C�saire avec lesquels il �tablit les fondements de la n�gritude. Premier agr�g� africain de l'universit�, Senghor est avant la guerre de 39-45 professeur de Lettres. Il prend part � la campagne de France, est fait prisonnier en 1940 ; r�form� pour maladie, il participe au Front National Universitaire. La m�me ann�e, en 1945, il est �lu d�put� du S�n�gal et publie son premier recueil Chants d'ombre.

Il est ensuite �lu en 1955 secr�taire d'Etat � la pr�sidence du conseil avant de devenir en 1960 le premier Pr�sident de la R�publique du S�n�gal ; il le restera jusqu'en 1980.

Docteur honoris causa de nombreuses universit�s, membre de l'Institut de France, le 2 juin 1983 il est �lu � l'Acad�mie fran�aise.

 

Vid�os historiques

 

Bibliographie :


Leopold S�dar Senghor est en outre l'auteur de l'hymne national du S�n�gal sont voici les paroles :

Pincez tous vos coras, frappez vos balafons
Le lion rouge a rugi. Le dompteur de la brousse
D'un bond s'est �lanc� dissipant les t�n�bres
Soleil sur nos terreurs, soleil sur notre espoir.

Refrain :
Debout fr�res voici l'Afrique rassembl�e
Fibres de mon c�ur vert �paule contre �paule
Mes plus que fr�res. O S�n�galais, debout !
Unissons la mer et les sources, unissons
La steppe et la for�t. Salut Afrique m�re.

S�n�gal, toi le fils de l'�cume du lion,
Toi surgi de la nuit au galop des chevaux,
Rends-nous, oh ! rends-nous l'honneur de nos Anc�tres
Splendides comme l'�b�ne et forts comme le muscle !
Nous disons droits- l'�p�e n'a pas une bavure.

S�n�gal, nous faisons n�tre ton grand dessein :
Rassembler les poussins � l'abri des milans
Pour en faire, de l'est � l'ouest, du nord au sud,
Dress�, un m�me peuple, un peuple sans couture,
Mais un peuple tourn� vers tous les vents du monde.

S�n�gal, comme toi, tous nos h�ros,
Nous serons durs, sans haine et les deux bras ouverts,
L'�p�e, nous la mettrons dans la paix du fourreau,
Car notre travail sera notre arme et la parole.
Le Bantou est un fr�re, et l'Arabe et le Blanc.

Mais que si l'ennemi incendie nos fronti�res
Nous soyons tous dress�s et les armes au poing :
Un peuple dans sa foi d�fiant tous les malheurs ;
Les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes.
La mort, oui ! Nous disons la mort mais pas la honte.


Vos contributions et commentaires sur le contenu de cette page

  • par finta 1 votes   

    it s very interesting and im very proud of my professor,i learn more whenever i visit his site.thanx sir

  • par melo 1 votes   

    u è vrèmen le meilleur