Bulletin N�18 de Planete-Senegal.com

1- Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des s�n�galiens (vous �tes bien des s�n�galiens non ?)
4- La m�t�o du jour (aujourd'hui Tambacounda)
5- Infos diverses (L'agenda, Africultures)
6- L'Association du Jour (L'A.M.I.S.)
7- Le site du jour (Le Poney Club de Dakar)


1) Infos du Jour
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/m�dias de www.planete-senegal.com)

1- Le diff�rent entre le S�n�gal et la Guin�e-Bissau enfin r�solu et les fronti�res r�ouvertes
2- Une bonne saison des pluies qui commence
3- Le ramassage des ordures par les charettes de Kaolack : Un test n�cessaire
4- Le artistes s�n�galais accabl�s de taxes
5- Catastrophe � Nianing , la pluie fait des ravages

6- La guerre du feu dans le Saloum !
7- La pol�mique sur la relaxe du dictateur Hiss�ne Habr� � Dakar:

1- Le diff�rent entre le S�n�gal et la Guin�e-Bissau enfin r�solu et les fronti�res r�ouvertes:
Fronti�re Sud : Les biens vol�s restitu�s demain Bissau-Guin�ens et S�n�galais se sont retrouv�s hier � Salik�gn� conform�ment aux accords sign�s par les ministres lors de la rencontre de samedi dernier au cours de laquelle la d�cision a �t� prise de lever le blocus de la fronti�re aux v�hicules charg�s de marchandises en partance pour la Guin�e-Bissau. La rencontre avait pour objet la mise en place d’une commission mixte qui s’occupera de la recherche des biens vol�s et de l'indemnisation des populations spoli�es; et comme second volet, la restitution des biens retrouv�s en territoire bissau-guin�en. A l'issue de la rencontre, la d�l�gation s�n�galaise, conduite par l'adjoint au gouverneur de r�gion charg� des questions administratives, M. Alioune Badara Mbengue, et la d�l�gation guin�enne, dirig�e par le pr�fet de Kountibouya, Dioufna K�b�, ont proc�d� � la structuration de la commission mixte compos�e d'un gouverneur de r�gion ou son repr�sentant, d'un pr�fet ou de son repr�sentant, les sous-pr�fets ou leurs repr�sentants, les pr�sidents de conseil rural, les repr�sentants de la jeunesse et les membres de la s�curit� des deux Etats. Sur ce point, l'accord a �t� unanime. Les d�bats se sont focalis�s sur l'information re�ue par la partie s�n�galaise selon laquelle, les Bissau-Guin�ens auraient retrouv� des biens vol�s sur leur territoire et qu'il �tait question, hier, de proc�der � la restitution de ces biens. A Salik�gn�, lieu de cette nouvelle rencontre, la partie bissau-guin�enne s'est pr�sent�e sans les biens retrouv�s; � la place, a �t� propos� un calendrier d'une s�rie de rencontres qui aboutiraient � la restitution des biens vol�s. Un sch�ma qui suscita l'ire des responsables s�n�galais plus soucieux d’aller vers le concret afin d'all�ger les soucis des populations s�n�galaises victimes des exactions des bandes arm�es de la Guin�e-Bissau. Finalement, les deux parties ont arr�t� la d�cision de se retrouver demain, mercredi, � Kambadiou, en territoire bissau-guin�en, pour voir et constater les biens retrouv�s afin de proc�der le m�me jour � leur r�cup�ration. C'est dire que d�s demain, si la partie bissau-guin�enne parvenait � respecter ses engagements, l'on verra les premiers troupeaux de bœufs et autres ch�vres et moutons retrouver leur milieu naturel, � savoir, le d�partement de Kolda. Babacar Bachir San� Soulagement � Bissau Les Bissau-Guin�ens, priv�s de carburant et de certaines denr�es du fait du blocus impos� depuis le mois dernier par les habitants des villages frontaliers s�n�galais, �taient soulag�s hier, � la vue des premiers camions autoris�s � entrer dans leur pays. Une quarantaine de camions de marchandises �taient bloqu�s samedi � Kolda (sud du S�n�gal), avant qu'un accord ne soit conclu entre les autorit�s des deux pays en vue de la "r�ouverture imm�diate" de la fronti�re. Les v�hicules ont pris la route ensemble et �taient applaudis � leur passage dans les villages, par les habitants mass�s au bord de la route, a constat� un correspondant de l'AFP. Hier matin, les camions n'�taient cependant pas encore tous arriv�s dans la capitale, Bissau, o� les automobilistes devront encore attendre un jour ou deux avant de retrouver de l'essence dans les stations services. Toute la presse, tant du c�t� bissau-guin�en que s�n�galais, a salu� l'accord conclu samedi � Salik�gn�, localit� s�n�galaise la plus proche de la fronti�re, tout en soulignant que des r�sultats concrets �taient maintenant attendus. Une "commission mixte" doit notamment "rechercher, identifier et restituer les biens vol�s" par des hommes arm�s venus de Guin�e-Bissau aux villageois s�n�galais qui, exc�d�s, avaient fini par bloquer la fronti�re. Les biens vol�s sont notamment du b�tail - entre plusieurs centaines et 5.000 t�tes, selon les estimations - et des v�hicules, dont la restitution �tait pos�e comme condition par les villageois s�n�galais, constitu�s en "comit�s de vigilance", pour la r�ouverture totale de la fronti�re. La commission mixte a commenc� � travailler dimanche et devrait rendre ses premi�res conclusions dans deux semaines. Aux termes de l'accord conclu samedi, les deux d�l�gations ont convenu d'assurer "une plus grande s�curit�" le long de la fronti�re pour emp�cher les incursions des bandes arm�es venant de la Guin�e-Bissau, qui est r�put�e pour servir de base de repli aux rebelles ind�pendantistes de Casamance, r�gion sud du S�n�gal. L'accord de Salik�gn� est per�u par les observateurs comme le r�sultat de la premi�re pression de grande envergure des populations frontali�res sur leurs gouvernements pour les amener � se saisir d'un probl�me end�mique: les attaques et les pillages des villages frontaliers. (AFP)

2- Une bonne saison des pluies qui commence :
Influence de la mousson : d�but d’ao�t pluvieux au S�n�gal . Les cumuls hebdomadaires de millim�tres d’eau tomb�s sur le territoire national sont tr�s importants, pour la semaine du 31 juillet au 6 ao�t. Dans le bulletin m�t�orologique hebdomadaire qui nous est parvenu hier, la direction de la M�t�orologie nationale note “une premi�re semaine du mois d’ao�t fertile en manifestations pluvieuses sur l’ensemble du territoire avec des pluies tr�s importantes par endroits”. Fatick a enregistr�, par exemple, 143 mm d’eau en trois jours. Thi�s, pour sa part, a enregistr� 132 pour le m�me nombre de jours. D’autres performances ont �t� aussi r�alis�es en une journ�e : 126.7 mm � Mbour, le 1er ao�t, 95 mm pour Matam le 31 juillet et 117mm pour Tamba le m�me jour. Les cumuls hebdomadaires sont aussi tr�s �lev�s. Saint-Louis, pour la zone nord, Thi�s et Mbour pour le Centre-Nord, et K�dougou pour les zones Centre-sud et Est ont d�pass� le cumul des 100 mm. La palme revient � K�dougou qui a enregistr� un cumul hebdomadaire de 152 mm. La direction de la M�t�o explique cette abondance des pluies par la position de Front intertropical (FIT). Le FIT marque la limite nord de la mousson et occupe actuellement une position entre les latitudes de Nouadhibou et Nouackchott, en Mauritanie. Cette position du Front intertropical laisse tout le territoire s�n�galais sous l’influence de la mousson. Et une perturbation sur le sud-est de la Mauritanie qui a par la suite progress� vers le S�n�gal, favorise du coup ces pluies importantes. Une petite comparaison entre le cumul au 6 ao�t 2000 et celui op�r� � la m�me date, l’ann�e derni�re, r�v�le un d�ficit pour les stations de Ziguinchor (561, 3 mm en 2000 contre 499,2 en 1999), V�lingara (351,3 contre 460), Simenti et Goudiry. Des pointes sont aussi not�es, toujours en ce qui concerne le cumul, � Matam (310,7 en 2000 contre 139,6 en 1999), Koungheul (442-384), Tamba et Kolda.
Habib Demba Fall

3- Le ramassage des ordures par les charettes de Kaolack : Un test n�cessaire :
Ramassage des ordures par charrettes : 13 millions du FED pour un projet test � Kaolack Avec le Projet test de Ramassage des ordures par Charrettes, dont le coup d'envoi vient d'�tre donn� � Kaolack par le Maire Ibrahima B�ye, en pr�sence du Secr�taire g�n�ral de Caritas Kaolack repr�sentant le Fonds Europ�en de D�veloppement (FED), les nombreux et difficiles probl�mes d'insalubrit� qui ont toujours terni l'image de la capitale du bassin arachidier, ne seront plus qu'un mauvais souvenir. En effet le Projet Test de Ramassage des Ordures par Charrettes est le premier projet que le Comit� de D�veloppement de Kaolack ( CODEKA ) va mettre en œuvre pour tenter de r�soudre le difficile probl�me de ramassage des ordures; �quation � laquelle l'ensemble des communes du S�n�gal sont confront�es. Il est n� gr�ce � un partenariat entre le Fonds Europ�en de D�veloppement, le Programme Prioritaire de G�n�ration d'Emplois et la commune de Kaolack. L'objectif de ce projet, outre la cr�ation d'emplois, est d'assainir les quartiers de Kaolack par la lutte contre l'insalubrit�. S'il est vrai que dans un premier temps seul les quartiers de Bongr�, Boustane, Sara et Diamagueune sont concern�s par ce projet il n'en demeure pas moins que dans le moyen la volont� du CODEKA, structure d'accueil et b�n�ficiaire du projet, est de l'�tendre dans les autres quartiers dans le cadre du 8eme FED. Pour un montant global de 14.402.400 FCFA le FED � travers le Programme Prioritaire de G�n�ration d'emplois a lib�r� les 13.050.192 et la commune de Kaolack 1.352.308 F.CFA. Quant � la participation (cotisations mensuelles des abonn�s au ramassage des ordures) des populations au fonctionnement du Projet, elle est estim�e � 12.356.250 FCFA pendant la dur�e du test (10 mois). Ainsi 7 charrettes avec accessoires et le petit mat�riel ont �t� mis � la disposition de la commune par le FED sans compter la construction en cours d'un site de transfert des ordure. L'apport de la municipalit� s’est r�sum� � la fourniture de 6 charrettes avec accessoires et l'octroi de petit mat�riel. Le projet sera g�r� � la base par les Comit�s de D�veloppement de quartier avec l'appui de Caritas et des �quipes techniques du CODEKA. Quant au ramassage des ordures il est confi� � des GIE. Selon le Maire Ibrahima B�ye, c'est l� une premi�re exp�rience dont les r�sultats pourraient d�terminer l'engagement et la motivation du partenaire financier � poursuivre sa collaboration avec la municipalit� de Kaolack et le CODEKA.
Mamadou Ciss�

4- Le artistes s�n�galais accabl�s de taxes:
Omar P�ne : �Le fisc, les pirates, l'alternance et moi� Journ�es culturelles de Thilogne : Retour au pays natal Omar P�ne : �Le fisc, les pirates, l'alternance et moi� Khassoum Fall a le sourire. Le producteur et responsable de la structure Keur Serigne Fallou (KSF) se frotte les mains en rappelant que son objectif de mettre sur le march� 35.000 exemplaires de "Ablaye Njaay", la nouvelle cassette du Super Diamono, “est presque atteint”. L’information, livr�e � seize heures, a �t� l’un des centres d’int�r�t de la conf�rence de presse d'Omar P�ne, hier � l’Aliz� club. “Dans deux jours, Omar P�ne arrivera m�me � vendre 50.000 exemplaires”, pronostique le producteur en r�pondant � la “question traditionnelle” souvent class�e taboue par ses pairs et lui. Selon Khassoum Fall, la cassette mise en vente depuis hier a co�t� au bas mot 9 millions 746 mille CFA pour le budget pr�visionnel. Et en trois remix et trois in�dits, Omar P�ne a voulu justifier cet investissement face au micro : “Il y a du Diamono tout neuf dans cette production. Je ne suis pas � court d’inspiration et je puis m�me vous dire que si je devais suivre le bon vouloir des fans, je passerais ma vie � faire des remix”, objecte le chanteur. Une variation dans le style est la tendance un peu dansante du beat marqu�e aussi par l’omnipr�sence des percussions. “On trouve du tout dans cette production. On a essay� de mettre en valeur les percussions certes, mais lorsqu’on �coute le fond musical, on se rend compte que c’est toujours le Diamono”, rectifie le chanteur. L’artiste, sur le choix musical qu’il a op�r�, d�clare ne pas avoir peur de ne pas faire l’unanimit�. “Le Super Diamono a son public et je ne pense pas d�cevoir ces fans”, pr�cise-t-il. Et en cela, il tient � son Afro-feeling beat avec de fortes influences jazzy. La direction musicale a �t� assur�e par trois instrumentistes diff�rents : Doudou Konar�, le guitariste, Ousmane Sow, le claviste et Pape Dembel Diop, le bassiste, ont eu � arranger, chacun, deux morceaux. Le leader du Diamono tient aussi � l’�radication de la piraterie sur les œuvres musicales jusqu’au bord m�me de l’irritation. “Je ne peux pas comprendre que quelqu’un qui n’investit pas un rond et ne fait aucun effort b�n�ficie des fruits de notre travail !”, dit-il. Et ce qu’il aurait aim� dire, par exemple, au nouveau ministre de la Culture et de la Communication, c’est que soit instaur�e une volont� politique allant dans ce sens. “Tant qu’il n’y aura pas cette volont� politique � �radiquer ce fl�au qu'est la piraterie, il sera difficile d’amener les artistes � d�clarer correctement leurs tirages”,, a-t-il r�pondu � une question sur les fausses d�clarations de tirages sur lesquelles le Bureau s�n�galais du droit d’auteur interpelle les musiciens. Il lie d'ailleurs cette question � l’acquittement de leurs imp�ts au moment o� le fisc a fait parvenir une sommation � des artistes, dont lui-m�me. De la politique aussi, il en a aussi �t� question, relativement � l’amiti� entre l’artiste et l'ex-pr�sident Abdou Diouf. “Le pr�sident Abdou Diouf �tait mon ami, mais ce n’�tait pas une amiti� alimentaire. D’ailleurs aucun homme dans ce pays ne peut dire qu’il a donn� quoi que ce soit � Omar P�ne”, pr�cise l’artiste. Ce qu’il donne, lui, par contre � ce peuple s�n�galais apr�s l’av�nement de l’alternance, c’est "Ablaye Njaay", � la fois hommage et incitation au d�passement. “L’alternance s’est r�alis�e sans conf�rence nationale et de fa�on tr�s d�mocratique, avec un peuple qui a d�cid� souverainement”, se r�jouit Omar P�ne.
Habib Demba Fall

5- Catastrophe � Nianing , la pluie fait des ravages
Dans la localit� de Nianing � 10 kilom�tres de Mbour, en allant vers Joal, les premi�res grosses pluies de l'hivernage ont fait un sinistre bilan : une vingtaine de cases d�truites, plusieurs �nes et moutons tu�s par les eaux. Les populations envahies par les eaux de pluie dans le quartier de Nianing Gor�e ont perdu des biens mat�riels. Elles sont relog�es dans l'�cole primaire et le jardin d'enfants du village. Bomb� Dia, une femme surprise par les eaux raconte : "La pluie tombait. Les eaux ont ruissel� de toutes parts. La case s'est effondr�e. Il n' y a aucun bless�. Nous avons pu sortir quelques objets. Mon lit en bois s'est cass� sous la charge de la toiture. Mon tapis est rest� sous les eaux".
Mame Diarra du m�me quartier, t�moigne : "Personne ne peut d�crire ce que la pluie a fait. Vous ne pouvez que le constater. Toutes nos habitations sont inond�es. Les pertes sont �normes. C'est le sinistre total pour certaines familles. Vous voyez les gens sont h�berg�s dans des familles ou dans des �coles".
Le sc�nario est le m�me dans plusieurs autres familles. Une fillette du nom de Awa Fall est d�c�d�e suite � une noyade dans un puits. Les populations attendent des secours apr�s cette calamit� naturelle. Les animaux morts risquent de polluer et d'infecter les lieux.
Samba Ni�b� BA

6- La guerre du feu dans le Saloum !
Les habitants de Latmingu� refusent de payer la taxe rurale L'�lectrification rurale devient de plus en plus une r�alit� au Saloum. Des villages commencent d�j� � en b�n�ficier . Les bougies et lampes-temp�te font place de plus en plus aux lampadaires. C'est le cas � Latmingu�, une communaut� rurale pluri�thnique et multiconfessionnelle et un centre de n�goce situ� dans le d�partement de Kaolack. Mais l�, le courant �lectrique a install� la discorde au sein de la population. Cela, du fait que seul le quartier Thi�r�re o� r�side le chef de village et le pr�sident de la Commission de l'Environnement du Conseil rural est �lectrifi�. Les autres quartiers que sont Mbal�me, Mbambara et Peulga, d�nomm�es aujourd'hui "cit�s sond�le" (cit� des bougies) demeurent dans la p�nombre. La tension est ainsi mont�e d'un cran dans les quartiers non �lectrifi�s dont les habitants et notabilit�s interpellent les autorit�s s�n�galaises, en particulier le pr�sident de la R�publique Abdoulaye Wade, pour r�parer ce qu'ils consid�rent comme de la "discrimination et de l'injustice". En attendant, ces habitants ont d�cid� de ne plus payer la taxe rurale. "Comme les habitants des autres quartiers du village qui ne b�n�ficient pas de l'�lectricit�, nous sommes indign�s et frustr�s", clament certains notables et jeunes de Mbal�ne. "C'est parce que nous n'avons pas dans notre quartier de grands responsables politiques et administratifs que nous n'avons pas le courant qui s'arr�te � Thi�r�re", poursuivent-ils. Et d'ajouter : "c'est aussi le cas en ce qui concerne les bornes fontaines. On n'en dispose pas. Les techniciens ont �t� orient�s vers le quartier du chef de village et du responsable de l'Environnement du Conseil rural". Les habitants de Mbal�me, tr�s remont�s contre l'attitude des autorit�s du village n'h�sitent pas � ranger ce probl�me dans le cadre de rivalit�s politiques entre "des responsables socialistes � la t�te du village" et ceux du Parti d�mocratique s�n�galais (Pds) et de l'Alliance des forces du progr�s (Afp) � la t�te des villages "victimes de l'injustice".
La version servie par le chef de village, Demba Diop et le pr�sident de la Commission de l'Environnement, Birame Diabong, est toute autre. "Si nous nous r�jouissons de l'arriv�e du courant �lectrique que nous sollicitons depuis 1960, notre satisfaction aurait pu �tre totale si ce sont tous les quartiers de notre village qui b�n�ficiaient en m�me temps de ce courant". Pour eux, "l'installation de l'�lectricit� dans notre village est le fait de l'Etat et c'est un pur hasard si le quartier Th�r�re en b�n�ficie avant les autres quartiers. Nous ne disposons d'aucune comp�tence pour pouvoir orienter le travail des techniciens qui n'ont subit aucune influence de notre part", ont r�torqu� les mis en causes.
Mohamed L. THIOUNE

7- La pol�mique sur la relaxe du dictateur Hiss�ne Habr� � Dakar:
GENEVE, 4 ao�t (AFP) - Deux experts des droits de l'Homme de l'ONU ont exprim� vendredi leur pr�occupation apr�s l'annulation par un tribunal de Dakar des poursuites judiciaires contre l'ancien pr�sident tchadien Hiss�ne Habr�, accus� de "complicit� d'actes de torture". Le rapporteur sp�cial de la Commission des droits de l'Homme sur l'ind�pendance des juges et des avocats, Dato Param Cumaraswamy, et le rapporteur sp�cial sur la torture, Nigel Rodley, ont �galement appel� "le gouvernement du S�n�gal � s'assurer que l'autorit� judiciaire est capable d'enqu�ter de mani�re ind�pendante et impartiale sur les all�gations contre M. Habr�", selon leur communiqu� publi� vendredi � Gen�ve. La Chambre d'accusation du tribunal de Dakar a d�cid� le 4 juillet de lever les poursuites contre l'ancien dictateur tchadien, souvent qualifi� de "Pinochet de l'Afrique", r�duisant ainsi les chances de le voir jug� au S�n�gal. La justice s�n�galaise s'est estim�e "incomp�tente" pour juger des crimes commis par un �tranger hors du territoire s�n�galais. Hiss�ne Habr�, 57 ans, qui vit en exil � Dakar depuis sa chute en 1990, avait �t� inculp� et plac� en r�sidence surveill�e le 3 janvier dernier par le doyen des juges du tribunal de Dakar, Me Demba Kandji, � la suite d'une plainte de plusieurs associations de victimes tchadiennes. Les deux rapporteurs de l'ONU ont not� que les poursuites ont �t� lev�es quelques jours apr�s que ce juge s'�tait vu retirer le dossier et avait �t� mut� � la Cour d'appel de Dakar. Quant � l'avocat de Hiss�ne Habr�, Madick� Niang, il a �t� nomm�, le 12 avril dernier, conseiller juridique du pr�sident s�n�galais, notent-ils. Plusieurs organisations humanitaires, comme la F�d�ration internationale des ligues des droits de l'Homme, et la partie civile bas�e au Tchad ont exprim� leur indignation dans cette affaire, estimant qu'il s'agissait d'une "irruption" de la politique dans la sph�re de la justice. Le pr�sident de l'Organisation s�n�galaise de d�fense des droits de l'Homme (ONDH), Me Sidiki Kaba, a d�nonc� une affaire politique et annonc� que la partie civile allait se pourvoir en cassation. Les partisans de Habr� avaient toujours d�fendu l'id�e selon laquelle le proc�s avait �t� "mont� de toutes pi�ces" par le r�gime de l'ancien pr�sident Abdou Diouf � des fins politiques, avec la complicit� d'ONG � la recherche d'une jurisprudence visant � asseoir le concept de justice p�nale internationale.


2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut � tous les s�n�galiens. Nang�nedef  Cette lettre d'information est envoy�e aujourd'hui � 3429 personnes � travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Comme � chaque bulletin de S�n�galaisement.com, je vous pr�sente un nouveaut� :
Vous pouvez d�sormais voter pour vos h�tels et campements pr�f�r�s directement dans les pages les concernant (Ngor, Mbour, Casamance, Ziguinchor, St-Louis, S�n�gal-Oriental, Sin�-Saloum etc...) et voir ainsi les r�sulats en direct. Pour donner votre avis et ainsi aider les futurs voyageurs � faire leur choix n'h�sitez pas � aller voter ! A l'occasion de la mise en place des vote, la plupart des pages r�gions ont �t� relook�es et enrichies. Une page Saly a �t� cr��e pour les amateurs de la station baln�aire.
N'oubliez pas que vous pouvez voir les archives de ces bulletins dans la page mailing-list de Planete-Senegal.com
Certains inscrits n'ont pas re�u le bulletin 17 � cause d'une petite panne du serveur. Les 50 derniers inscrits en ont �t� victimes.

A bient�t sur planete-senegal.com et n'h�sitez pas � participer � ce bulletin ou � m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Je lance �galement un appel � tous les amateurs du S�n�gal de Paris et de la R�gion Parisienne : je suis en train de pr�parer un c�d�rom interactif HYPER-COMPLET sur le S�n�gal et j'aimerais qu'il soit pr�t pour mi-octobre. Si certains veulent participer � ce c�d�rom, ils peuvent appeler au 06 19 77 14 20 (en France).

Appel � photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la Gambie et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer � webmaster@planete-senegal.com (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment marqu� sur la photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance. Christian (h� au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)


3) Les messages des senegaliens
(disponible �galement sur le nouveau forum de

planete-senegal.com � www.planete-senegal.com/forum/) :

Par alpha le dimanche 06 ao�t 2000 - 22h03:

en fait, moi je suis all� recemment � dakar, et j'ai achet� leur K7.
Je ne les connais pas vraiment, mais si tu veux un copie de leur K7, peut etre que je pourrais t'aider

Par john le vendredi 04 ao�t 2000 - 10h15:

cap st louis esr plus dans l'esprit club et mermoz plus famiile entre ces 2
hotels il y a l'oasis (moins cher ) un endroit sympa et plus calme (tres bonne
bouff

Par Fred le vendredi 04 ao�t 2000 - 18h44:

Salut!
Je suis fran�ais et suis all� � Dakar l'an dernier pour les vacances. J'ai �t� h�berg� par un ami que j'ai connu pendant mes �tudes. Nous avons pass� un mois formidable et j'ai d�couvert une culture vraiment diff�rente de la notre. Mais ce n'est pas tout! Durant mon s�jour, j'ai rencontr� une S�n�galaise plus que charmante et j'ai vraiment envie de la revoir. Malheureusement, je n'ai pas la possibilit� de me rendre � Dakar pour le moment � cause de mes �tudes et j'aimerais qu'elle me rejoigne ici, en France. Je cherche donc des infos sur ce qu'il faut faire pour obtenir un visa. Si vous pouvez me renseigner ou me conseiller, merci d'avance! Sinon, j'envisage aussi la possibilit� de m'installer l�-bas mais je pense qu'il est difficile de trouver du travail... Je viens d'obtenir ma ma�trise d'informatique donc si vous connaissez des opportunit�s dans le secteur ou m�me si vous avez l'intention de cr�er votre entreprise au S�n�gal (pourquoi pas?), fa�tes moi part de vos id�es!
Merci d'avance!
N'h�sitez pas � m'�crire: Fred fvidil@yahoo.com

Par Guitard le vendredi 28 juillet 2000 - 11h51:

Bonjour,
j'ai entendu dire qu'une nouvelle association se cr�ait avec pour objet la protection des oiseaux du S�n�gal.
Qui pourrait m'en dire plus et me donner des coordonn�es pour entrer en contact avec les animateurs de cette assoc.
merci d'avance.
Jean-Jacques Guitard

Foncez donc vite sur le nouveau Forum pour r�alimenter la page et r�pondre � ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoy�e � plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


4) La M�t�o :
Aujourd'hui Tambacounda

Mis � jour: � 6heures du matin GMT le 8 ao�t 2000
observ� � Tambacounda, Senegal

Les temp�ratures 76� F / 24� C
Index de chaleur 76� F / 24� C
Humidit� 90%
Point de saturation 73� F / 23� C
Vent SE4 mph / 6.4 km/h
Pression : 1012 hPa
Conditions m�t�o Partiellement nuageux
Visibilit� :  8 Kilom�tres
Lever du soleil 06:41 AM (GMT)
Coucher du soleil 07:20 PM (GMT)
Lever de la lune 02:13 PM (GMT)
Coucher de la lune 01:16 AM (GMT)

Visitez �galement la m�t�o en direct compl�te des plus grandes villes du S�n�gal sur
la page m�t�o de www.planete-senegal.com


5) Infos diverses

Allez voir d'urgence le Calendrier de S�n�galaisement.com. Cette semaine plein de choses � savoir sur le S�n�gal : Des films au Cin�ma � Paris, des programmes et des concerts � la t�l� et en Province,   des f�tes au S�n�gal.

Cette rubrique vous est consacr�e. Si vous avez un message � passer n'h�sitez pas � me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)

Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm


 6) L'association du jour :
Association Malicounda pour l'Int�r�t duS�n�gal
A.M.I.S
http://perso.wanadoo.fr/amis.sene/

Buts et r�alisation de cette association dont vous pourrez aller voir le site qui pr�sente une actualit� avec l'arriv�e d'un professeur s�n�galais en Normandie :

-Organisation de manifestations (Expositions, Soir�es dansantes)
-Voyages annuels au S�n�gal pour faire conna�tre le pays aux membres de l'association.
-Conf�rences dans les �coles sur le mode de vie des Africains

"Dans quelques jours, le 21 ao�t, pour �tre pr�cis, nous allons accueillir en France Thomas Diop, Directeur de l'�cole de Lalane.
Il va passer presque trois semaines en notre compagnie. Nous allons naturellement lui faire d�couvrir notre belle Normandie. Nous avons pris contact avec les �coles, coll�ges et lyc�es de notre secteur pour lui montrer le syst�me �ducatif fran�ais.
Il passera un certain temps dans ces �tablissements qui sont aussi en attente d'informations sur le syst�me S�n�galais.
Il rencontrera Professeurs, �l�ves, parents d'�l�ves et probablement responsables acad�miques.
Nous sommes en train de lui concocter son programme et vous informerons du d�roulement des op�rations au jour le jour.
Donc ne manquez pas de revenir nous voir dans les jours � venir. Une page sp�ciale "THOMAS" sera ouverte d�s son arriv�e. "

Visitez �galement la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !


7) Le site du jour :
Le Poney Club du Parc Forestier de Hann
http://www.refer.fr/sngal_ct/vie/poneyclb/start.htm

Dans le domaine de l'�quitation (pour adultes et enfants) , le Poney club de Dakarfait figure de v�t�ran. Depuis plusieurs ann�es d�j� il domine l'�quitation s�n�galaise en ayant remport� plusieurs prix. Situ� dans le superbe Parc d'Hann, le seul espace vert de la presqu'�le du Cap Vert, il propose de l'initiation au cheval. Si vous partez vous installer � Dakar, le Poney Club sera certainement un des compagnons de vos week-ends. Pour vos enfants il sera une occasion id�ale de sortir de la brume pollu�e de Dakar pour aller � la rencontre du cheval.

Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (soumawaye@metissacana.sn )vos textes et photos qui seront
transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.


 

www.planete-senegal.com
bulletin 17  ao�t 2000

Hit-Parade