Bulletin N°22 de Planete-Senegal.com
1- Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP ) |
1) Infos du Jour
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)
1-Danger ! Mesdames, halte au "Xeesal" !
2- Le crime de lèse-majestée encore en vigueur après Abdou DIOUF.
3-Ecole Sénégalaise de Banjul : 4 ans après, le second souffle !
4- Delta et vallée du fleuve : une renaissance historique sur les bords du fleuve.
5-L'Île à Morphil attends les crues annuelles qui tardent à venir. Les effets néfastes des barrages.
6-La tension monte en Casamance. C'est l'anarchie à la frontière Bissau-Guinéenne.
1-Danger ! Mesdames, halte au "Xeesal" !
DAKAR, 30 août (AFP) - Les dermatologues ont l'impression d'avoir "tout fait, tout dit" pour dissuader les jeunes femmes noires de s'éclaircir la peau, mais rien ne vient à bout de cette pratique, aux conséquences parfois désastreuses. L'usage des crèmes éclaircissantes, qui contiennent corticoïdes (anti-inflammatoire), hydroquinone (antiseptique) ou "sels de mercure", peut provoquer de l'acné, des infections aggravées et des "champignons monstrueux", des "vergetures spectaculaires", un "épaississement cutané du haut du dos" ou au contraire un "amincissement de la peau qui se déchire au moindre choc", ainsi que des dyschromies (différences de couleur) particulièrement inélégantes... C'est cher payé pour tenter de ressembler aux "mannequins canon à la peau claire" dont les photos s'étalent dans les magazines féminins, estime le Dr Souleymane Chehadi, dermatologue à Dakar, qui ose à peine évoquer les conséquences des "décapages à l'eau de javel". La dépigmentation, appelée "xeesal" au Sénégal, a d'autres effets moins évidents, mais tout aussi problématiques chez les sportives, puisque les corticoïdes sont considérés comme des produits dopants. La semaine dernière, les basketteuses sélectionnées pour les Jeux Olympiques de Sydney se sont ainsi vu interdire par leur fédération de pratiquer le "xeesal", dont seraient adeptes près de la moitié des joueuses. "On a essayé toute sortes de méthodes de sensibilisation, mais on n'a pas l'impression que les autorités prennent conscience de la gravité de la chose", déclare le Dr Mame Thierno Dieng, du service dermatologique de l'hôpital Le Dantec de Dakar. "Il faut interdire l'importation des produits éclaircissants", lance-t-il, en rappelant que la Gambie, pays voisin du Sénégal, a banni cette pratique en 1995 et "obtenu des résultats". Selon lui, beaucoup de ces crèmes viennent du Nigeria, d'Afrique du Sud et d'Europe. Mais même en Gambie, l'interdiction est devenue moins radicale depuis que les épouses de certains dirigeants s'éclaircissent elles-mêmes le teint, souligne-t-on à Banjul. De même en Afrique du Sud, où les crèmes éclaircissantes sont interdites depuis 1992 en raison des graves lésions qu'elles peuvent provoquer, mais toujours largement commercialisées. A Johannesburg, on trouve un grand choix de produits venant de Grande-Bretagne, de France et des Etats-Unis. Le choix est vaste également dans les vitrines des parfumeries et sur les étalages de rue proches du marché Sandaga, dans le centre de Dakar, où un tube coûte de 500 à 2.000 francs cfa (moins d'un euro à trois euros). Les femmes qui pratiquent le "xeesal" s'enduisent tout le corps de crème, dont elles utilisent un à deux tubes par jour. "En moyenne, cela revient à 40.000 francs cfa (60 euros) par mois", calcule un médecin, en remarquant que "ces femmes ont donc des moyens financiers assez conséquents". Mais si des femmes "jeunes, célibataires, lettrées et aisées" s'adonnent à la dépigmentation, remarquent les médecins, il existe aussi le "xeesal du pauvre", mélange de produits décapants d'origine douteuse qui permet aux femmes moins riches d'obtenir à moindre coût le même résultat. "C'est pire qu'il y a dix ou quinze ans, il y a un effet d'entraînement, un certain mimétisme", regrette le Dr Dieng, pour qui "les hommes aussi sont responsables, puisqu'ils préfèrent souvent les femmes à peau claire". Les statistiques sont presque aussi rares que les contrôles sur les produits éclaircissants mais, relève le médecin, "sur 200 malades, 80 à 100 viennent consulter pour des complications dues à la dépigmentation". Et sur ces 80 à 100 patientes, "une moitié souffre de conséquences irréversibles".
2- Le crime de lèse-majestée encore en vigueur après Abdou DIOUF.
DAKAR, 26 août (AFP) - Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, a décidé de retirer la plainte du gouvernement contre le quotidien Le Matin (privé), a-t-on appris samedi à Dakar de source proche de la présidence de la République. Cette décision a été prise à l'issue d'une audience accordée samedi aux responsables du journal suite à une médiation du ministre sénégalais du Commerce, Cheikh Khoureïssy Thiam, a indiqué la même source. Le gouvernement avait décidé le 21 août de porter plainte contre le Matin pour "diffusion de fausses nouvelles, atteinte au moral de l'armée et des populations et atteinte à la sûreté de l'Etat". C'était suite à la publication d'un article faisant état de la présence de rebelles qui "circulent librement" à Ziguinchor, principale ville de la région de Casamance, soumise depuis 18 ans à une sanglante rébellion armée. Auparavant, dans un communiqué diffusé samedi matin par la presse, M. Wade s'était dit opposé à toute médiation demandant "à ceux qui s'agitent de cesser toute immixtion dans une affaire qui relève des attributions du chef de l'Etat." Lors de la même occasion, le président a également annoncé le retrait d'une autre plainte contre l'hebdomadaire le Témoin, accusé en fin juillet de diffusion de fausses nouvelles, suite à la parution d'un article intitulé "Wade engueule Taya" (le président mauritanien Maaouya Sid'Ahmed Taya). Plusieurs organisations de la société civile et de défense des droits de l'Homme ainsi que l'ensemble de la presse sénégalaise ont vivement dénoncé cette semaine le président sénégalais, affirmant leur crainte de voir le Sénégal "reculer" en matière de liberté d'expression.
3-Ecole Sénégalaise de Banjul : 4 ans après, le second souffle !
Après quatre ans de traversée du désert, l'école sénégalaise de Banjul, en Gambie, reprend son souffle. Et, elle figure parmi les écoles ayant obtenu les meilleurs résultats au baccalauréat au Sénégal. Les parents d'élèves reviennent de loin et avec eux tous les responsables de familles francophones.
Les membres de la communauté sénégalaise sont unanimes à tirer le chapeau à l'ambassadeur du Sénégal sur place, le général Mamadou Diop qui, dès son arrivée en 1998, a accepté de donner un coup de main à l'école qui est une véritable institution dans la ville. Pour le proviseur, coordinateur des Ecoles, M. Badara Ndiaye, l'école sénégalaise de Banjul est l'héritière de la classe de français ouverte à Bathurst(ancien nom de la caitale gambienne) au début des années cinquante par M. Abel Chataigner alors Consul de France en Gambie. "Les cours de français, cours d'initiation, destinés aux adultes gambiens, étaient dispensés par des commis ou des agents du consulat dont les plus renommés étaient Adama Diagne, Djibril Ball, Badara Mbengue, Mamadou Dian Diallo".
Pour M. Ndiaye, l'on se rendit compte très tôt de l'engouement des cours dispensés dans l'enceinte du local du foyer franco-africain situé à Kanifing. "Le consulat fit alors appel à la mission catholique de Ziguinchor qui envoya à Bathurst un moniteur d'enseignement, M. Badji, et l'expérience fut concluante. C'est cette mission qui, dans le contexte de la Loi Cadre de 1956, avec M. Amadou Mahtar M'Bow comme ministre de l'Education,et plus tard Directeur général de l'UNESCO, prit le relais du consulat de France. Il naquit ainsi un embryon d'école à Hill Street qui recrutait des enfants de Sénégalais et des Gambiens. "Cette école a été transférée le 12 février dans ses locaux actuels de Tobacco Road.
Selon le proviseur, une école maternelle et une élémentaire seront ouvertes en 1986 et 1990.
Lors du vote du budget de la Loi rectificative des Finances en 1993, des députés avaient trouvé que l'école sénégalaise coûtait très cher à l'Etat et qu'il fallait la fermer pour générer des économies. " Ainsi, les charges étaient estimées entre 600 à 800 millions de dépenses par an et dans le contexte de crise économique que traversait notre pays, l'argument financier était de taille. Car il avoisinait les 500 millions répartis entre le salaire des 66 enseignants et les frais d'examens annuels (12 millions par exercice), les indemnités de logement (39 millions).
La mise en uvre de solutions alternatives fut engagée, et c'est ainsi que la nouvelle formule de gestion des écoles sénégalaises de Banjul a consisté en un désengagement de l'Etat et à une responsabilisation des parents. "Cependant l'Etat a continué d'envoyer le corps enseignant et le personnel administratif indispensable. Les fonctionnaires exerçant à Banjul étaient payés comme leurs homologues pratiquant au Sénégal et il a été payé 140 millions environ de charges pour les 55 agents, ce qui fait une économie de 356 400 000 francs", a ajouté M. Ndiaye.
Par ailleurs, il a indiqué que la formule aurait pu prospérer n'eût été la dévaluation du franc CFA intervenue en 1994 et qui a réduit de moitié le pouvoir d'achat des agents de l'Etat affectés à Banjul. Selon M. Ndiaye, l'école sénégalaise a retrouvé vie avec "l'arrivée de l'ambassadeur, le général Mamadou Diop, qui a accédé à la demande des parents d'élèves en reprenant ce patrimoine de l'Etat qui était prêté à un groupe de ressortissants sénégalais, qui le géraient au petit bonheur la chance. En 1998-99 le fonctionnement de tous les établissements et la charge des personnels relevaient exclusivement de l'ambassadeur, car les seuls frais de scolarité des élèves étaient largement insuffisants pour faire fonctionner les structures. Mais, malgré les difficultés l'école a fonctionné normalement au point d'obtenir comme résultats 37 % d'admis au CFEE et à l'entrée en sixième, 38 % au BFEM et 44 % au bac toutes séries confondues".
La même formule a été reconduite en 1999-2000 et l'école demeure rattachée à l'inspection d'académie de Kaolack. Les écoles sénégalaises de Banjul comptent un effectif comprenant 78,54 % de jeunes sénégalais, 11,63 % de Gambiens et près de 10 % d'enfants d'autres horizons. Pour la 1ère fois depuis 1995, le lycée de Banjul a abrité des examens du BFEM et du BAC. "La formule de gestion de nos écoles depuis 1998 résulte de la volonté du général Mamadou Diop de redorer le blason de l'institution qui n'a pas le droit de fermer portes. La subvention de 30 millions que lui a octroyée l'Etat cette année lui a apporté une bouffée d'oxygène. Avec une enveloppe de 70 millions, l'institution pourrait avoir un fonctionnement optimal", a souligné cet ancien élève de l'école sénégalaise de Banjul.
SALIOU FATMA LO
4- Delta et vallée du fleuve : une renaissance historique sur les bords du fleuve.
SAINT-LOUIS - Le Delta et la Vallée (région Nord du Sénégal) espèrent réaliser, à au terme de cette campagne agricole, une production record de 200.000 tonnes de riz, comme récemment indiqué par El Hadj Malick Sarr, directeur de la DPDR/SAED (la société d'encadrement de la riziculture). Cette projection se fonde sur le niveau actuel de productivité de la riziculture irriguée dans la région du Fleuve. La dévaluation de janvier 1994 avait provoqué une forte augmentation du prix des consommations intermédiaires et donc des charges de production de paddy. A itinéraire technique constant (récolte mécanisée) et rendement constant (4,5 tonnes/ha), le coût de production de paddy aurait dû subir une augmentation de 45 % ; or, celui-ci est passé de 54 F.CFA/kg en 1993 à 69 F.CFA/kg en 1996, soit une augmentation limitée à 27 %. Cette performance a été obtenue grâce à une amélioration de la productivité des facteurs par changement de pratiques culturales. Sur la base de ce niveau de coût de production et tenant compte des opérations de la transformation, le prix de revient moyen du riz blanc, dans la Vallée, varie entre 170 et 175 F.CFA/kg. La compétitivité du riz local, par rapport au marché international, ne peut s'évaluer que par rapport à des produits de qualité similaires, dont la référence est le riz brisé "Thaï A1 spécial" Son prix CAF est à 155 F.CFA/kg. Il est au détail à 220 F.CFA/kg ; ce qui libère une marge de compétition importante pour le riz local dont le prix au détail varie enter 185 et 200 F.CFA/kg. S'agissant de l'appréciation de la rentabilité de la filière ou des filières rizicoles de la Vallée, les conclusions des études les plus récentes sont positives. Et Malick Sarr ajoute que : "le rapport de mission de Nicolas Gergely, expert envoyé par la FAO, en avril 1996, intitulé "Etude de la rentabilité de la riziculture irriguée au Sénégal", établit "qu'au plan financier, tous les modèles dégagent une rentabilité positive" et qu'au plan économique, "la rentabilité (mesurée par le revenu net en termes économiques) apparaît positive". Des travaux similaires (1997-1998), menés par l'Unité de Politique Agricole (UPA du ministère de l'Agriculture, sous la direction de l'économiste T. Randolphe, en utilisant la Matière d'Analyse de Politique Agricole (MAP), établissent aussi que sous l'hypothèse d'un rendement de 5 tonnes/ha, la rentabilité économique est acquise. Depuis l'année agricole 1997-1998, un tel niveau de rendement classe le Sénégal parmi les quatre premiers pays dans le monde. Enfin, précise M. Sarr, les travaux de Jean François Bellières, (ex-agent de la SAED) et El Hadj Adama Touré (agent de la SAED) sur l'économie rizicole du Delta ont aussi confirmé les résultats ci-dessus mentionnés. S'ajoutent à cela les marges de progrès encore mobilisables pour la filière : les rendements à la production et à la transformation peuvent être améliorés. Il en est de même de la qualité du riz blanc. Les gains de productivité, acquis ces deux dernières années, le dynamisme, la capacité d'adaptation et la professionnalisation des acteurs après une phase d'assainissement nécessaire, indiquent clairement un redressement de la filière riz local. Cependant, la production nationale sera toujours confrontée à la concurrence d'un marché mondial dominé par des excédents valorisés au-dessous des prix de revient des pays exportateurs. La riziculture de la Vallée se trouve donc dans l'obligation de maintenir un niveau de productivité élevé pour couvrir ses frais de production (alourdis par le pompage), assurer sa subsistance et garantir un revenu incitatif : on peut situer à 4,5 tonnes/ha de paddy, le niveau moyen au-dessus duquel ces trois exigences commencent à être satisfaites. Cette performance, soutient-il, est parfaitement réalisable, avec le matériel végétal, les techniques, les équipements et les aménagements actuellement disponibles : il s'agit de maintenir ces facteurs de production au niveau requis, d'élever le niveau moyen de technicité et d'augmenter la capacité de travail individuel et familial. A court terme, le facteur de risque le plus important est la vétusté, l'inadaptation et la mauvaise utilisation du parc de matériel agricole. Cependant, a-t-il conclu, il reste nécessaire de maintenir la protection du riz local pour quelques années encore, même si celle-ci doit être réduite progressivement. Ce maintien permettra, à l'ensemble des acteurs économiques de la filière locale, de s'adapter et de s'ajuster pour affronter la compétition directe avec les riz importés. Mais surtout, elle doit donner l'occasion d'une concertation entre l'Etat et les autres acteurs de la filière, afin que ceux-ci soient clairement informés des objectifs visés et des moyens mis en uvre pour les atteindre. L'Association des Riziers du Nord (ARN) veut que l'autosuffisance alimentaire soit une réalité au Sénégal. Selon le Dr Ababacar Fall, producteur de riz parfumé dans la Vallée et président de l'Association des Riziers du Nord : " les moyens pour atteindre cet objectif existent. Pendant que certains commerçants et opérateurs économiques proposent qu'on supprime la surtaxe sur le riz (importé) pour baisser les prix, nous estimons que cette surtaxe peut nous permettre d'aménager les terres de la Vallée ". Il fait remarquer que : "si les surfaces cultivables augmentent, si les prix des intrants agricoles diminuent, si les paysans se mettent au travail pour améliorer les rendements et produits à grande échelle (en respectant, bien sûr, le calendrier cultural, les itinéraires techniques, en utilisant judicieusement et rationnellement le paquet technologique), on pourrait arriver à vendre le riz local, même à 100 F.CFA/kg". Du point de vue des riziers de la Vallée et du Delta, pour résoudre l'équation du riz, il suffit d'organiser la production nationale et l'importation. L'intérêt du Sénégal est de diminuer les importations au profit de la production rizicole nationale. Dans leur entendement, il serait alors possible, dans un délai qui pourrait être " très court ", de se passer riz thaïlandais.
MBAGNICK DIAGNE
5-L'Île à Morphil attends les crues annuelles qui tardent à venir. Les effets néfastes des barrages.
L'éventualité d'une absence de crue cette année a soulevé un tollé chez les populations de l'île à Morphil. Les crues font vivre une bonne partie des habitants de cette enclave du département de Podor. Les habitants estiment que pour sauver Saint-Louis des inondations, les techniciens n'ont pas opéré les lâchers habituels provenant du barrage de Manantali (Mali). Du côté de ces techniciens, on donne des assurances aux populations. "Il y aura une crue, même artificielle", affirment-ils.
Les populations de l'île à Morphil craignent d'être privées de cultures de décrue cette année. Elles sont inquiètes depuis qu'elles ont appris, à travers les ondes d'une radio locale implantée dans le département de Podor, qu'il n'y aura pas de crue cette année. Malgré les précipitations enregistrées dans cette partie du département de Podor, le niveau du fleuve stagne toujours, selon le constat fait par les insulaires.
L'éventualité d'une absence de crue cette année a soulevé un tollé général à cause des conséquences négatives qu'engendrerait une non remontée des eaux du fleuve Sénégal au delà du lit mineur. En effet, les crues sont vitales pour les habitants des zones du Waalo
(partie atteinte par les crues). Avec les débordements des eaux du fleuve, ils s'adonnent pendant la saison sèche à de nombreuses activités agricoles qui visent particulièrement les cultures vivrières. Des produits aussi divers que les céréales ( riz, maïs), des légumes (oignons, patates) entre autres sont exploités en morte saison avec la possibilité d'avoir deux récoltes par an. Au delà de l'île à Morphil, ces activités ont cours dans pratiquement toutes les localités situées sur les rives du Fleuve Sénégal et qui pratiquent l'agriculture.
Aux cultures sous-pluies dans une zone frappée par la sécheresse, s'ajoutent celles de décrue qui permettent de nourrir une grande partie de la population de ces zones. Cette situation a pendant longtemps contribué à éviter les famines. Ainsi, au plus fort des inondations de l'année dernière qui ont détruit des villages comme Donaye, un universitaire "futanké" estimait que malgré les dégâts, "c'est une bonne chose. Les gens pourront faire des cultures de décrue. Cela va permettre d' éviter la famine".
A la suite des informations faisant état d'une "année sans crue", des menaces ont été brandies par les populations. Des chefs de village ont fait une sortie pour protester contre la situation qu'ils résument en ces termes: "Tuer les populations de l'île à Morphil pour sauver Saint-Louis". Dans leur esprit, cette situation est provoquée par les autorités qui veulent éviter des inondations dans la ville de Saint-Louis.
L'inquiétude gagne aussi bien les paysans de l'île à Morphil que des techniciens des services agricoles. "Les rendements des parcelles mises en valeur risquent d'être faibles. Cela n'annonce pas une bonne campagne de décrue", a souligné un agent des services agricoles de Podor.
Ainsi, devant les données de cette présente saison, les habitants de l'île redoutent le pire. Le chef du village de Cas-Cas, Yéro Dado Ndiaye, âgé de 93 ans estime: "aucun signe ne montre une intégration de notre zone aux politiques de développement. Notre région pourrait pourtant être le poumon de l'agriculture de la vallée". Il ajoute: "Pour sauver Saint-Louis, ils veulent nous tuer. Nous ne vivons ici que des cultures de décrue".
Pour le vieux El Hadji Demba Seydi Bâ, " si les élections que nous venons de vivre ont donné à notre peuple l'occasion de prouver sa maturité à la face du monde, elles risquent d'avoir un goût d'inachevé. Si pour sauver la ville de Saint-Louis, il faut tuer des populations vivant dans des centaines de villages, notre réplique sera à la dimension de la catastrophe à venir. Nous ne voterons plus pour personne".
"La crue de l'année dernière était exceptionnelle", a pour sa part déclaré Balla Kanté.
Les chiffres donnés sur les précédentes campagnes agricoles indiquent que le niveau de la crue a varié au fil des ans. En 1994-1995, à la date du 25 août, la cote était à 3,77 m. Cette cote qui était de 4,06m en 1995-1996 est passée à 3,64 m l'année suivante avant de se situer à 4,11 m en 1997-1998 à la même période que cette année.
Pour ce qui concerne particulièrement la situation de l'année dernière, la cote maximale avait été atteinte le 9 octobre avec un niveau de 5,65m. Celle qui avait détruit le village de Donaye le 5 octobre 1999 était de 5,63 m, souligne le chef des services météorologiques de Podor, Abdoulaye Diop.
Après la détérioration de la bretelle qui relie Médina Ndiathbé à Cas-Cas et au reste de l'île, après la traversée du bac, les populations ont fait une marche lundi 21 août dans Cas-Cas. Elles ont ensuite saisi le sous-préfet. Pour se rendre aujourd'hui à Podor, ce dernier est obligé de faire un détour par l'arrondissement de Saldé. "Nous avons décidé de nous retrousser les manches et résoudre le problème de l'enclavement", affirme Ousmane Ngueth, conseiller rural de And-Jef-Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj-Pads) de Dioudé-Dia ( communauté rurale de Mboumba).
Ainsi, les "vacances citoyennes" ont commencé dans cette zone par la réparation de la bretelle. Pour la manifestation, des ressortissants de l'île à Morphil installés à Dakar ont envoyé du matériel de travail dont des pelles, des pics mais aussi de la nourriture.
Sur les voitures qui transportaient les volontaires des différents villages, on pouvait voir des banderoles portant des inscriptions comme "désenclaver l'île à Morphil", "Aidez-nous à nous équiper".
Les problèmes d'enclavement sont d'autant plus aigus que l'accès au téléphone est limité sur l'île. Seuls les villages de Cas-Cas, Saldé, Barobé et Demette sont équipés en téléphone. Pour joindre des personnes installées en dehors de l'île, les gens font des kilomètres. A cette situation, s'ajoute actuellement le nombre de décès élevé du fait du paludisme et des accouchements.
L'enclavement de l'île est préjudiciable "aux chefs de famille" qui veulent construire un toit. Le prix d'une maison construite dans un village de l'île vaut trois fois plus celle d'une maison édifiée en dehors de cette enclave. "La tonne de ciment revient à 12.000 F Cfa. Vous payez ensuite 1000 francs pour le transport, 2000 francs pour la traversée du fleuve sur un bac et 1000 francs pour acheminer le produit sur l'autre rive. Cela fait au total 16.000 francs", estime Nadjirou. Ce dernier indique en outre qu'une benne de sable est cédée à 25.000 francs et la benne de gravier à 75.000 francs. "Si vous voulez construire une maison sur l'île, vous dépensez trois fois plus ", ajoute t-il.
Face aux inquiétudes des populations de l'île à Morphil, les techniciens de l'hydraulique rassurent. Le directeur de l'hydraulique, M. Seck, que nous avons joint au téléphone écarte la menace d'une absence ou d'une faiblesse de la crue cette année.
"La crue vient normalement. Il ne faut pas comparer la présente situation à celle qui avait produit la crue précoce l'année dernière. La faible crue que nous observons maintenant ne résulte pas des pluies tombées au Sénégal ". Par rapport aux lâchers du barrage hydroélectrique de Manantali situé en territoire malien, M. Seck a indiqué: "C'est dans la première décade du mois de septembre que nous verrons plus clair cette situation. L'ampleur de la crue est fonction du volume d'eau tombé dans les hauts bassins du fleuve". En définitive, M. Seck donne la garantie qu'il y aura une crue même artificielle.
Amadou Diagne Niang.
6-La tension monte petit à petit entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Le blocus de la frontière n'est plus militaire mais civil. L'anarchie règne en Casamance.
La frontière avec Bissau fermée du côté de Mpack Les populations des villages qui jouxtent la Guinée-Bissau ont procédé dans la matinée d'hier, vendredi 1 septembre, à la fermeture de la frontière du Sénégal avec ce pays au niveau du poste frontalier de Mpack, dans le département de Ziguinchor. Elles entendent ainsi, à l'image de leurs camarades de Kolda, protester contre les nombreux pillages et vols de bétail dont elles seraient victimes de la part des Bissau-Guinéens. Après les populations de Kolda, c'est au tour de celles du département de Ziguinchor de fermer la frontière du Sénégal d'avec la Guinée-Bissau. Depuis hier, vendredi 1er septembre, les populations des villages frontaliers ont fermé la frontière au niveau de Mpack, à dix neuf kilomètres de Ziguinchor. Ce sont principalement des populations originaires des villages de Mpack, Bourofaye Baïnouck, Bourofaye, Toubacouta, et Dakar-Bango qui, très tôt dans la matinée d'hier, ont imposé le blocus dans les deux sens. Ces populations comme celles de Kolda, veulent à travers cette fermeture de la frontière protester contre les pillages et vols de bétail devenus monnaie courante dans cette zone. A en croire Lucien Gomis, Président de la communauté rurale de Boutoufa Camara-Counda : "Nous sommes fatigués d'être la cible des pilleurs qui viennent de force nous arracher tous nos matériels et notre bétail. Nous n'avons plus que quelques têtes, tout notre bétail a été volé par les Bissau-Guinéens. C'est pourquoi nous avons décidé de bloquer la frontière pour réclamer la restitution de nos biens que certains retrouvent en Guinée-Bissau mais qu'ils ne peuvent récupérer". Dans leur tactique de respect du blocus, les populations ont déjà mis sur pied des brigades de vigilance qui devraient selon certains promettre de faire respecter les consignes données. Aussi, ces villages entretiennent une étroite collaboration avec leurs camarades de Kolda. Athanasa Ndecky affirme leur intention de "coordonner leurs actions avec Kolda". Et de préciser: "certains camions passaient par Mpack. Nous avions alors décidé d'imposer le blocus mais Kolda avait réouvert la frontière. Désormais, cette frontière ne sera ouverte que si nous retrouvons la totalité de nos biens volés". Déjà, ce blocus commence à avoir des effets négatifs. A la frontière de Mpack où nous sommes rendu, un monsieur qui tentait d'évacuer sur Ziguinchor son parent malade a été contraint à l'évidence. Impossible de traverser à bord du véhicule d'immatriculation Bissau-Guinéenne. La solution qui s'offrait à eux, c'était de prendre un véhicule sénégalais, encore que ceux-ci se font désirer. La seule concession faite, c'est de laisser traverser tout véhicule sénégalais provenant de Guinée-Bissau et vice versa. Mais seuls les passagers peuvent franchir la frontière, les marchandises et autres denrées étant confisquées par les populations. Même la plus petite denrée alimentaire ne peut parvenir en territoire Bissau-Guinéen. Afin de donner beaucoup plus d'ampleur à leur mouvement, ces populations ont déjà pris contact avec celles de la commune de Ziguinchor. Déjà, les quartiers de Kandialang et Néma II adhérent à ce bloc. Le gouverneur de région qui a tenté de les ramener à de meilleurs sentiments, en leur fixant un délai de 15 jours pour décanter la situation à dû se rendre à l'évidence. "Nous n'y étions pas pour qu'il (le gouverneur) nous donne un délai. C'était tout simplement pour l'informer de notre décision", déclare M. Mendy. Après la fermeture de la frontière, les populations s'attendent à ce que la Guinée-Bissau leur applique la réciprocité comme elle l'a déjà fait pour Kolda. Ce qui n'inquiète, outre mesure, ces villageois qui estiment que "la fermeture de la frontière devrait porter plus de tort aux Bissau-Guinéens qu'aux Sénégalais".
Landing DIEME
2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com
Salut à tous les sénégaliens. Nangènedef Cette lettre d'information est envoyée aujourd'hui à 3589 personnes à travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Bonjour à tous ! C'est un plaisir de vous retrouver après une une semaine chargée sur Planete-Senegal.com. Avant de vous donner des infos sur l'opération "billet gratuit pour tout le monde" j'aimerais m'excuser pour les mauvais liens que je vous ai fourni dans les cours de wolof et le formulaire d'incription pour les billets. Dans le prochain cours de Wolof, vous aurez le nouveau lien vers le dictionnaire de Wolof qui cette fois s'installera correctement et les inscrits pour les billets auront le lien correct vers la page de clicks et la page de résultats.
Nous sommes bientôt arrivés aux 200 inscrits et l'opération va véritablement pouvoir commencer. Merci à tous ceux qui ont déjà commencé à cliquer sur la page. Certains ont si bien cliqué que l'entreprise Click.fr nous a déjà rayé de ses participants pour cause de % de clicks trop important par rapport aux affichages. J'ai dû trouver divers stratagèmes pour que ça n'arrive pas avec les autres. Les participant recevront un mail dès lundi avec les dernières nouvelles, les statistiques etc...
Je travaille actuellement à la mise en place d'un système vous permettant d'avoir un espace sur Planete-Senegal.com pour créer votre site web Sénégal. Vous les novices en informatiques (comme moi :-) vous verrez c'est très facile. Vous pourrez raconter vos vacnces vos expériences vos passions ou même ce que vous n'avez pas aimé. Pour que tout le monde puisse avoir son adresse web sur Planete-Senegal.com (par exemple www.planete-senegal.com/fatoumata/) rendez-vous dans le bulletin spécial qui vous donnera l'adresse de votre Homepage Maker !
J'ai également l'immense plaisir de vous inviter à visiter la première mouture
de mon site sur la Guinée-Bissau
à l'adresse suivante : http://www.guinee-bissau.net
Nous avons de plus le plaisir également de voir le Guide du Sénégal sur Internet de retour à une nouvelle adresse : http://isenegal.free.fr . Jean-Luc STALIN nous a en plus concocté une page illustrée sur la faune au Sénégal et une plus perso sur sa maison ziguinchoroise devenu collège privé.
Pour ceux qui ont choisi d'avoir leur e-mail sur Senegalaisement, une page de
démarrage que vous aurez à chaque démarrage d'Internet explorer est dispo à
l'adresse suivante : www.planete-senegal.com/demarrage.html
Merci à Corinne qui a participé à la revue de presse en nous envoyant sa sélection d'articles.
Pour finir, n'hésitez pas à venir visiter la nouvelle page JEUX de Planete-Senegal.com. Corinne (encore une Corinne !) nous a préparé une grille de mots croisés Sénégalaise ! et un nouveau Trivial Sénégal vous attends. Faîte partie des meilleurs joueurs pour être au tableau d'honneur de Planete-Senegal.com.
A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer
à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la
Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne
prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous
ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises
photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire
guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent
me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment
marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance.
Christian (hé au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)
3) Les messages des senegaliens
(disponible également sur le nouveau forum de
planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :
Par Jaudel le lundi 28 août 2000 - 03h23: |
Je suis née à Thies en juin 1950 d'un père militaire de carrière ; de retour dès 1952 dans notre Lorraine, mes parents me parlaient beaucoup de Thies, M'Bour, St Louis et d'autres, mais maintenant que je pourrais m'y intéresser de plus près, mon père n'est plus là et ma mère a des souvenirs qui lui sont propres, et je sais bien sûr que plus rien n'est pareil...Cependant, j'aimerais qu'on m'en parle :le quartier Faidherbe, la gare et pourquoi pas les changements survenus dans la structure de la ville... Merci de me faire un court topo ; j'espère qu'un jour j'aurai les moyens d'y aller !!!
Martine Jaudel (née Varoqui)
Par Anonyme le lundi 28 août 2000 - 13h18: |
Hi everyone!
J'ai besoin de tous mais surtout de vos méninges pour me donner personnellement vos avis éclairés sur le Sénégal bien sûr!J'entends par là , que je suis un peu loin de Dakar , donc je veux savoir ce que vous pensez de la nouvelle politique mise en place , ce que vous pensez de la jeunesse sénégalaise et ce que selon vous devrait être fait pour que ce pays qui nous est si cher soit sur une voie ascendante vers le vrai developpement!D'autre part , comment décririez vous la soviété sénégalaise? donc tous à vos claviers , je compte sur vous laissez aller vos esprits sans inhibition!merci encore de tenir compte de mon message , cela m'aidera à suivre ma voie vers un futur retour à mes racines!
Par GUY le mercredi 30 août 2000 - 04h42: |
investisseur privé recherche affaires commerciales à reprendre en totalité ou en participation sur le SENEGAL Secteur activités indifférent
Par Anonyme le vendredi 01 septembre 2000 - 09h57: |
Je recherche une chambre double avec petit déjeuner avec un prix inférieur ou égal à 15000cfa.Pourriez-vous m'indiquer quelques hôtel dans le centre de DAKAR.
Merci pour les tuyaux.
Par philippe le vendredi 01 septembre 2000 - 18h24: |
Je suis un toubab curieux et "aimanté" par la vie sénégalaise alors je vous pose cette quetion sur votre vision du jam et du jom afin de voyager dans l'esprit
Foncez donc vite sur le nouveau Forum pour réalimenter la page et répondre à ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoyée à plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/
4) La Météo :
Aujourd'hui Cap Skirring
Mis à jour: 12:34 PM GMT on September 03, 2000 observé à Cap-Skirring, Senegal | |
Les températures | 86° F / 30° C |
Index de chaleur | 102° F / 39° C |
Humidité | 84% |
Point de saturation | 81° F / 27° C |
Vent | Nord à 0 km/h |
Pression | 29.94 pouce / 1014 hPa |
Conditions météo | Nuages épars |
Nuages | Nuages épars (SCT): 1500 ft / 480 m |
Lever du soleil | 06:56 AM (GMT) |
Coucher du soleil | 07:16 PM (GMT) |
Lever de la lune | 11:27 AM (GMT) |
Coucher de la lune | 11:25 PM (GMT) |
Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
la page météo de www.planete-senegal.com
5) Infos diverses
=Annette COLY nous informe d'un mois de septembre très africain à Bonn en Allemagne. Allez sur le Calendrier Planete-Senegal.com pour voir les différentes dates concernant le Sénégal.
=Etudiante sénégalaise, vivant à Paris , ,je travaille actuellement sur un projet assez personnel et qui me tient beaucoup à coeur sur le Sénégal! Pour cela , j'ai besoin de l' avis de tous les jeunes sénégalais et sénégalaises vivant ici et à Dakar sur ce que représente pour eux le Sénégal , ce qu'ils pensent de la nlle politique recemment mise en place et surtout ce qu'ils proposent pour améliorer la situation actuelle!Quels sont leurs rêves et ideaux!! surtout soyez sincéres , cela pourra m'aider!Donc tous les amoureux du Sénégal , aidez moi ,(d'autres sujets pourront aussi être abordé!!).Je compte donc sur vous pour inonder ma boite de messages et laisez parler vos coeurs et vos esprit sans aucune inibition et autocensure.Merci encore à tous et à trés bienôt, je l'espére!!! awa.sarr@wanadoo.fr
=Bonjour, nous somme la Société IECAR installée dans la Drôme (26) en Région Rhône Alpes.Notre société Import Export Consulting Afrique Rhône Alpes recherche correspondant et partenaires au Sénégal.
Nous vous communiquons nos coordonnées :
IECAR 20 rue des Alpes 26000 Valence.
Nous sommes à votre disposition pour tout renseignement concernant nos activités.
A bientôt sur le Web
iecar@wanadoo.fr
=Une super occasion pour NGOR : la belle Nafie loue sa maison meublée de Ngor aux visiteurs en séjour au Sénégal. Située à 50 mètres de la plage de Ngor et à 250mètres de la plage des Almadies, la maison est située en bordure du village. Les meubles sont confortables. La maison est neuve et le jardin arborée et fleuri est idéal pour le bronzing ou les dîner au frais le soir. Idéal pour une semaine, 15 jours ou un mois, elle est libre dès aujourd'hui ! Il y a deux chambres meublées (+ une non meublée), un vaste salon , des sanitaires complets. Le prix est intéressant pour une maison meublée à Dakar : 2500FF par mois, 1500FF pour 15 jours et 1000F pour une semaine. Pour un couple avec des enfants ou deux couples qui partent passer un mois tranquille sous les tropiques. A noter : le ménage et le nettoyage du linge est compris dans le prix. Pour pas grand-chose de plus vous pourrez avoir le thieb à domicile. Dans le village de Ngor vous avez un distributeur de billet (Carte Visa), des night-clubs , des restos sympa et des maquis non moins agréables. Les personnes intéressées peuvent téléphoner à Nafie au 06 11 73 08 19 (France) jusqu'à 23heures le soir.
=Allez voir d'urgence le Calendrier de Sénégalaisement.com. Cette semaine plein de choses à savoir sur le Sénégal : Des films au Cinéma à Paris, des programmes et des concerts à la télé et en Province, des fêtes au Sénégal.
Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)
Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm
6) L'association du jour :
L'ASA-UGB
http://asaugb.multimania.com/
L'Association des Anciens de l'Université Gaston Berger de St-Louis, dite ASA-UGB est une association créée en Juin 1998 dans le but de :
Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !
7) Le site du jour :
Du Cerf-volant au Sénégal
http://biant.unige.ch/~elia/Prive/dakar.php
Jean Gabriel Elia & Jorge Lopes nous proposent sur une home-page sur leur passion, le Cerf-Volant qu'ils ont pratiqué à Gorée et dans d'autres lieux de la Petite Côte. Des superbes photos de leurs meilleures figures effectuées dans le ciel sénégalais.
Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (soumawaye@metissacana.sn )vos textes et photos qui seront
transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.
www.planete-senegal.com
bulletin 22 / août 2000