Bulletin N�26 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des s�n�galiens (vous �tes bien des s�n�galiens non ?)
4- La m�t�o du jour (aujourd'hui Kolda)
5- Infos diverses (Maison � louer,Nouvelle asso et f�tes, l'agenda, )
6- L'Association du Jour (Camp Coope)
7- Le site du jour (Portrait d'Ousmane SOW)
8 - Le chanteur du jour (aujourd'hui Africando)
9-  L'auteur du jour (aujourd'hui Ken BUGUL)


Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/m�dias de www.planete-senegal.com)

1-Hausse des prix des transports Une commission se penche sur le d�cret
2-Saint-Louis Concertation sur la p�che artisanale
3- Les s�ries "bidons" � la t�l�vision nationale
4- Vous avez dit "traduire" ?
5-Red�ploiement des �l�ves de 52 �tablissements scolaires de Casamance: les r�ponses du Ministre

1-Hausse des prix des transports Une commission se penche sur le d�cret
L'augmentation des prix des hydro-carbures aura certainement des repercussions sur le prix des transport urbain et interurbain dans notre pays. Apr�s une concertation avec les repr�sentants des transporteurs, un comit� interminist�riel compos� du Minist�re de l'Economie et des Finances, du Minist�re du Commerce et de celui de l'Equipement et des Transports s'est r�uni hier apr�s-midi pour mettre en place une commission. Cette commission aura pour t�che, selon les pr�cisions de El Hadj Mailick Gakou, Directeur de Cabinet du Ministre de l'Equipement et des Transports, de "finaliser aujourd'hui, mercredi, un projet de d�cret � soumettre aux autorit�s de la R�publique." Entour� des Directeurs de Cabinet du Ministre de l'Economie et des Finances et de Finances, et de celui du Commerce, El Hadj Malick Gakou, a confirm� l'irreversibilit� de la la hausse des prix des transports urbain et interurbain. "Mais, elle se fera sans pour hautant l�ser les int�r�ts des transporteurs, ni des citoyens" a rassur� le Directeur de Cabinet du Ministre de l'Equipement et des Transports. Il a reconnu la lourde respononsabilit� des gouvernants en d�cidant de mettre en route un nouveau d�cret permettant une hausse officielle des prix des transports au S�n�gal. En effet, il faut souliger que celui en vigueur date de 1994. "Les int�r�ts des citoyens et des travailleurs, sont � tenir en compte, dans l'�l�boration de ces nouveaux prix des transports. Les nouvelles tarifications seront �ventuellement fix�es par les autorit�s en fonction des fourchettes propos�es apr�s les discussions cordiales tenues avec les transporteurs." a encore ajout� M. Gakou, entour� des techniciens des trois Minist�res r�unis. D'une �ventuelle hausse de prix unilat�rale de certains transporteurs isol�s, le Directeur de Cabinet du Ministre de l'�quipement et des Transports r�pond que seules les d�cisions de l'Etat devront fixer les nouveaux tarifs.
Omar DIOUF

2-Saint-Louis Concertation sur la p�che artisanale
Autorit�s administratives, professionnels de la p�che, chercheurs, repr�sentants des collectivit�s locales, de la soci�t� civile, se pencheront les 27 et 28 septembre prochains sur les probl�mes de la p�che artisanale. Ces journ�es de r�flexion qui auront, pour cadre, la chambre de commerce seront pr�sid�es, par le ministre de la P�che, Oumar Sarr, en pr�sence du Gouverneur Cheikhou Ciss�. Elles seront organis�es par l'association des jeunes p�cheurs de Saint-Louis avec l'appui de l'Agence r�gionale de D�veloppement, de l'Agence de D�veloppement communal, du Partenariat "Lille/Saint-Louis", du minist�re de la P�che, du Bureau d'appui a la Coop�ration canadienne. Pour Gr�gory, le blanc du Partenariat Lille/Saint-Louis, cette concertation est n�cessaire, "car non seulement la p�che maritime occupe une place pr�pond�rante dans l'�conomie nationale, mais les populations de la Langue de Barbarie contribuent, pour une large part, au d�veloppement de la p�che artisanale au S�n�gal. De profondes mutations touchent le secteur de la p�che maritime et suscitent des interrogations quant � la relance durable des activit�s de p�che". Quelles sont les dispositions naturelles de Saint-Louis et sa r�gion ? Existe-t-il des moyens destin�s � financer les �quipements de production des produits halieutique ? Quelles solutions pour rem�dier aux contraintes n�es des probl�mes frontaliers ? Comment faire profiter les professionnels de la p�che, des possibilit�s offertes par l'am�nagement de nouveaux sites de d�barquement � Guet-Ndar, Gokhou-Mbathie, ainsi que l'internationalisation de l'a�roport de Bango en vue de la promotion des exportations ? Quelles sont les contraintes majeures qui p�sent sur le d�veloppement de la p�che ? Quelle doit �tre la contribution des collectivit�s locales pour la mise en place des conditions favorables aux investissements et � la relance du secteur de la p�che, de mani�re g�n�rale ? De tels questionnements, soutient le pr�sident de l'Association des jeunes p�cheurs Ahmadou Diagne Ndiaye, s'inscrivent dans la r�flexion que m�ne le ministre de la p�che dans le cadre de son nouveau "Plan d'action". C'est pourquoi en collaboration avec le Partenariat Lille/Saint-Louis, nous travaillons pour soumettre ces interrogations aux participants de ces journ�es de concertation".
Mb. DIAGNE

3- Les s�ries "bidons" � la t�l�vision nationale
Serigne Mor Mbaye psychologue-clinicien, joint par t�l�phone depuis Ziguinchor o� il se trouvait, a bien voulu nous parler des incidences que peuvent avoir les s�ries t�l�vis�es sur la population s�n�galaise. De son avis d'observateur de la soci�t�, la t�l�vision doit changer de fusil d'�paule pour un enrichissement de son programme qu'il qualifie de… "mauvais Coca Cola". "La population s�n�galaise ne se rend pas compte que ces images envahissent leurs imaginaires et les handicapent. Ils deviennent accros et n'ont plus la distance qu'il faut pour ma�triser leurs �tats �motionnels. La preuve de ce que j'avance se trouve dans le fait que l'on s'est rendu compte que les S�n�galais, surtout les femmes, copient l'habillement avec l'exemple des robes ou chaussures " Marimar " ou des h�ro�nes de ces s�ries. C'est l� que �a devient grave car la qualit� de ces s�ries est m�diocre, pour ne pas dire que ce sont des " navets ", explique-t-il. Selon lui, sans s'en rendre compte nos populations copient ces sous-cultures qui ne refl�tent m�me pas la vraie culture de ces pays (Mexique, Br�sil…) qui est belle et charg�e d'histoire. Le danger r�side dans le fait que dans certaines familles les discussions, le mode de vie, tout tourne autour de ces s�ries. Pour ma part je trouve la t�l�vision tellement m�diocre, m�me du point de vue de la pr�sentation du journal, et en plus je vais profiter de l'occasion pour lancer un SOS pour les enfants car je pense qu'ils sont les plus l�s�s. Il n'y a pas de programmes pour les enfants � la t�l�vision, c'est pourquoi les gamins sont devenus maintenant des adultes. Ce n'est pas normal. Ils doivent avoir la part belle, car ils sont les plus expos�s aux dangers. Mais ce ne sont pas des �missions comme, par exemple, " La t�l� est � nous ", o� les enfants se mettent dans la peau d'adulte, qu'ils auront des programmes sains et sp�cifiques � leur �ge. Je crois que la t�l�vision gagnerait � faire de bonnes productions nationales, par exemple le dernier t�l�film de Malick Ndiaye Fara Tial Tial qui a re�u un bon accueil. Et puis, la Rts ne doit pas oublier qu'elle �met d�sormais sur le satellite. Des milliers de S�n�galais, nostalgiques, regardent la t�l�vision et ce n'est pas une s�rie comme Luz Clarita qui les int�ressera", estime le psychologue-clinicien. Et puis, pour lui, la production nationale ne doit pas �tre domin�e par une seule "ethnie rouleau compresseur islamo-wolof". "Le plus important c'est de retrouver dans cette production nationale toutes les composantes de la soci�t� s�n�galaise c'est-�-dire notre culture qui est avant tout m�tiss�e", nous a d�clar� Serigne Mor Mbaye.

4- Vous avez dit "traduire" ?
Soit la phrase suivante : "Mon ventre court", facilement reconnaissable par ceux qui comprennent � la fois le fran�ais et le wolof. Est-ce que cette phrase a un sens en fran�ais ? Si vous �tes indulgent, vous pouvez dire " oui ", dans la mesure o� elle est grammaticalement bien construite. Vous appr�cierez aussi la m�taphore si vous avez le sens po�tique. Si vous savez qu'en fran�ais, on peut dire dans le langage familier "j'ai la courante", vous pouvez laisser passer cette phrase. Si vous �tes un peu plus regardant, vous pouvez consid�rer que " mon ventre court " traduit litt�ralement ce qu'un Fran�ais dirait en utilisant cette autre phrase-ci : "j'ai la diarrh�e". L'exemple, plus haut cit�, montre que traduire n'est pas toujours un exercice de tout repos. En effet, la langue est un �l�ment d'une culture. Les langues d�coupent le r�el et le mettent en perspective. Or, tous les peuples ne per�oivent pas le r�el (temps, espace, etc.) de la m�me fa�on et ne l'expriment pas selon les m�mes modalit�s. Traduire, c'est vivre entre plusieurs mondes voisins, concomitants et diff�rents, en faisant en sorte qu'il y ait entre eux le maximum de points de convergence possibles. II se trouve que ce n'est pas toujours le cas. Voltaire disait que pour bien traduire du latin au fran�ais, il fallait bien conna�tre le latin, mais qu'il fallait ensuite l'oublier. Oublier la langue de d�part peut amener le traducteur � �tre infid�le. Comment �tre fid�le � deux langues qui n'ont ni la m�me morphologie, ni la m�me syntaxe, ni le m�me arri�re-plan socio-culturel ? L� r�side une des difficult�s de la traduction. Les Italiens ont bien per�u la difficult�, qui assimilent le traducteur � un tra�tre ("traduttore tradittore" : le traducteur est un tra�tre). Le bon traducteur est fid�le lorsqu'il le faut et tra�tre lorsque les circonstances l'exigent. Traduire, c'est suivre � la trace un texte. Mais il arrive qu'en proc�dant ainsi, on d�bouche sur une impasse. L�, il convient d'inventer des solutions. Dans son introduction � "La nouvelle po�sie n�gro-africaine et malgache de langue fran�aise" de Senghor, Jean Paul Sartre observe que le g�nie des langues correspond � la partie la plus intraduisible de celles-ci. Pour le bon traducteur, rien n'est intraduisible. Traduire suppose du m�tier, une attention particuli�re � l'esprit, � la lettre d'un texte. La sensibilit� est tr�s utile aussi car devant certains �cueils, il faut avoir recours � l'imagination. II est �vident qu'on ne peut traduire que ce qu'on a bien compris, int�rioris� et qu'on s'est en quelque sorte appropri�. Les structures morphologiques, grammaticales n'�tant pas identiques ni superposables d'une langue � une autre, le traducteur doit �tre attentif aux temps, constructions, significations, styles, etc. puisqu'un m�me texte peut pr�senter plusieurs niveaux de langage. II faut choisir des termes comiques lorsqu'un passage veut faire rire et employer des mots �mouvants lorsqu'on traduit un auteur qui a l'intention de nous faire pleurer. Traduire, c'est traverser un champ sem� de mines. Gare aux erreurs de compr�hension, d'interpr�tation et donc au choix des mots retenus. Le traducteur est celui qui "conduit � travers". II est sous-entendu que tout guide conna�t les courbes, d�nivellations, creux et hauteurs des espaces qu'il aide d'autres � traverser. Cela exige de la pratique et une certaine dose d'inventivit� en cas de "danger". Les traducteurs nous font penser � ces personnages de l'argentin Jorge Luis Borges dont les cr�atures sont en m�me temps (malgr� eux) des h�ros et des tra�tres. Pour Borges, les h�ros sont des tra�tres et les tra�tres sont des h�ros. C'est en trahissant quelquefois que le traducteur est fid�le et c'est au moment o� il croit �tre fid�le qu'il trahit peut-�tre. Dans le cas du traducteur, la trahison n'a pas de caract�re moral, mais plut�t artistique et pratique.
El Hadj Amadou Ndoye Ma�tre de Conf�rences Chef du d�partement de Langues romanes Universit� Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)

5-Red�ploiement des �l�ves de 52 �tablissements scolaires de Casamance: les r�ponses du Ministre Kansoubaly Ndiaye � Sud Quotidien

Sud Quotidien :  Quelles sont les dispositions prises pour faire lib�rer les �tablissements scolaires occup�es ou pour s�curiser les �coles de Casamance?
K. ND: Les autorit�s acad�miques et administratives des zones concern�es s'att�lent � faire lib�rer dans les meilleurs d�lais tous les �tablissements scolaires occup�s par les sinistr�s.
Pour ce qui concerne la r�gion de Ziguinchor o� pour cause d'ins�curit� les effectifs de 52 �tablissements ( � raison de 300 � 400 �l�ves par �cole) ont �t� ventil�s dans la zone d'Oussouye, Ziguinchor et Bignona, des dispositions particuli�res ont �t� prises pour recr�er un bon environnement pour eux.
Les enseignants qui exer�aient dans leurs �coles ont �t� red�ploy�s ou sont affect�s dans les �tablissements d'accueil o� beaucoup d'abris provisoires ont �t� construits pour d�congestionner les classes.
Le grand probl�me dans la r�gion de Ziguinchor c'est que les �l�ves ont des probl�mes psychologiques � cause des conditions sp�ciales de la r�gion


Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut � tous les s�n�galiens. Nang�nedef  Cette lettre d'information est envoy�e aujourd'hui � 3703 personnes � travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.

IMPORTANT : Le Lyc�e Galandou DIOUF, un des plus grands lyc�es de Dakar, est le moins dot�, le moins r�put� de la capitale. Il accueille pourtant de nombreux �l�ves de grande qualit�. C'est le seul qui n'est actuellement jumel� avec aucun lyc�e europ�en. Sa direction manifeste n�anmoins son d�sir d'�changer avec l'Europe. Un jumelage, c'est des �changes de lettres et la possibilit� de faire venir des �l�ves Europ�ens dans des familles au S�n�gal au S�n�gal. C'est aussi une bonne mani�re de prouver sa solidarit� en organisant des collectes de livres de documents etc... pour un lyc�e bien moins favoris� qu'en Europe. En cette p�riode de rentr�e scolaire (au S�n�gal c'est dans deux semaines), c'est le moment de s'y int�resser. Vous pouvez jusqu'au 10 octobre, si vous �tes int�ress� par un partenariat, un jumelage avec le Lyc�e Galandou DIOUF (sous quelque forme que ce soit) contacter sa tr�sori�re, Mme SENE,  qui est en France jusqu'� cette date au 01 53 60 10 88.

Pour ceux qui ont choisi d'avoir leur e-mail sur Senegalaisement, une page de d�marrage que vous aurez � chaque d�marrage d'Internet explorer est dispo � l'adresse suivante : www.planete-senegal.com/demarrage.html   
A bient�t sur planete-senegal.com et n'h�sitez pas � participer � ce bulletin ou � m'envoyer des petits mails sympa 

Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel � photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la Gambie et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment marqu� sur la photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance. Christian


Les messages des senegaliens

(disponible �galement sur le nouveau forum de
planete-senegal.com � www.planete-senegal.com/forum/) :

Par EMagoarou le mercredi 27 septembre 2000 - 10h00:

Bonjour,
Fin novembre, d�but d�cembre nous avons l'intention de venir au S�n�gal ( nous aimons le confort;la cinquantaine pass�e...h�las,mais aussi la d�couverte!).
1- Que faut-il voir � tous prix?
2- Quels sont les meilleurs Hotels?
3- Nous aimons d�couvrir la vie locale et l'artisanat, comprendre les habitants, leurs fa�ons de vivre, leurs histoires...Quels circuits et quels sites faut-il visiter?
4- Y at'il des fetes particuli�res au S�n�gal � cette p�riode?
Merci et amiti�s

Par vero3106@free.fr le lundi 25 septembre 2000 - 18h50:

Je cherche des t�moignages sur les conjoints s�n�galais de fran�ais(es). On m'a dit que
le consulat de France � Dakar fait �norm�ment trainer les choses pour d�livrer le visa de conjoint. On m'a m�me parl� d'une jeune �pouse qui a d� attendre 4 ans pour pouvoir rejoindre son mari fran�ais en France !!!
Savez-vous ce qu'il en est exactement ?

Par Anonyme le mardi 26 septembre 2000 - 10h19:

Et bien V�ro, c'est deugueuleu (c'est vrai) ce que tu racontes, si tu connais un s�n�galais marie le en France, ne le laisse pas repartir dans son pays, car c'est trop gal�re pour obtenir un visa.
Sur ce je te souhaite du Jom.... Ba benen !!

Par V�ro le mardi 26 septembre 2000 - 13h07:

Salut "anonyme",
Le probl�me, vois-tu, c'est que pour se marier en France, il aurait fallu qu'il puisse y venir. Or, il a �t� impossible d'obtenir un visa.
Donc, c'est moi qui vait � Dakar et on se marie le 31/10 Inch'Allah.
Et je pensais qu'apr�s �a, avec un statut de conjoint tout se d�roulerait sans probl�me mais maintenant j'ai l'impression qu'il va encore falloir bagarrer. Au moins la solidarit� des gens du forum me fera chaud au coeur !!!

Par Annette le mercredi 27 septembre 2000 - 04h50:

Salut V�ro,
tout d'abord du courage pour la lutte de papiers...mais je voudrais te dire que ce n'est pas seulement avec les autorit�s francaises que ca se passe de cette facon. En Allemagne c'est plus au moins la m�me chose (moins pour les Senegalais mais mille fois pire pour les nigerians et ghaneens). Ce que j'ai appris c'est qu'il faut essayer de rester polit, mais stricte il faut emb�tere les responsables par Mail, par fax, et si ca ne sert � rien de s'addresser � l'ambassadeur m�me. Hier j'ai entendu que qn. avait fait une p�tition aupr�s de parlamentaires (qui souvent ignorent ce qui se passe dans la vie ) et tout � coup le probl�mes ont pu �tre regl�s.
Du courage et une belle fete de mariage ci sunu reew bi.
Annette

Foncez donc vite sur le Forum pour r�alimenter la page et r�pondre � ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoy�e � plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


La M�t�o

Venez d�couvrir la m�t�o
de nouvelles villes (Cap Skirring, Dakar, Diourbel, Kaolack, K�dougou,
Kolda, Linguere, Matam, Podor, St-Louis, Tambacounda, Ziguinchor )

Aujourd'hui Kolda

Mis � jour: 18:00 GMT le 27 Septembre 27
observ� � Kolda, Senegal
Les temp�ratures85� F / 29� C
Index de chaleur96� F / 35� C
Humidit�77%
Point de saturation78� F / 25� C
VentCalme
Pression29.88 pouce / 1012 hPa
Conditions m�t�oPartiellement nuageux
Visibilit�6 Miles / 10 Kilom�tres
Lever du soleil06:49 AM (GMT)
Coucher du soleil06:52 PM (GMT)
Lever de la lune06:26 AM (GMT)
Coucher de la lune06:57 PM (GMT

Visitez �galement la m�t�o en direct compl�te des plus grandes villes du S�n�gal sur
la page m�t�o de www.planete-senegal.com


Infos diverses

= Les Amis de Baback : Notre Assembl�e G�n�rale aura lieu le samedi 21 octobre 2000 � la Salle des F�tes de La Croix Blanche � 14 heures 30 "prrrrr�ciz�ment". Tout le monde est invit� � y participer. On y parlera, entre autres sujets, de tous les sujets dont on a pas l'habitude de parler.

= Pour ceux qui habitent dans le Sud Ouest, ne manquez pas la f�te-repas d'inauguration de l'Association "Diolofira-B�arn". C'est � Lespourcy. Lespourcy set trouve � 23 km au nord-est de Pau, via Morlaas, …Le mieux est de les contacter en cas de besoin… !
Contacts et inscription jusqu’au 30/09 :   Association � Diolofira-B�arn �  -  -  Tel/fax : 05 59 68 38 93 -  E.Mail :  jluch@club-internet.
� Lespourcy, le SAMEDI 14 OCTOBRE 2000
� 19H � la salle des f�tes SOIREE SENEGALAISE
Organis�e au profit de l'�cole du village de Diolofira
- Ap�ritif, boissons et repas S�n�galais
- Buvette
- Expo photos et objets d'art Africain
- Musiques….Animations…
- Pr�sentation du village de Diolofira et de son �cole
- Pr�sentation de notre association " Diolofira-B�arn "
Tous les b�n�fices r�alis�s seront utilis�s par notre association
pour l'envoi de mat�riel , de m�dicaments et de fonds � l'Association des Parents d 'El�ves de l'�cole de Diolofira ( PRESEN - Projet pour l'Education et la sant� de l'Enfant ). Entr�e : au dessus de 12 ans : 80 f / en dessous de 12 ans : 20 f   
Spectacle, 1 boisson et repas avec vin inclus

=Une super occasion pour NGOR : la belle Nafie loue sa maison meubl�e de Ngor aux visiteurs en s�jour au S�n�gal. Situ�e � 50 m�tres de la plage de Ngor et � 250m�tres de la plage des Almadies, la maison est situ�e en bordure du village. Les meubles sont confortables. La maison est neuve et le jardin arbor�e et fleuri est id�al pour le bronzing ou les d�ner au frais le soir. Id�al pour une semaine, 15 jours ou un mois, elle est libre d�s aujourd'hui ! Il y a deux chambres meubl�es (+ une non meubl�e), un vaste salon , des sanitaires complets. Le prix est int�ressant pour une maison meubl�e � Dakar : 2500FF par mois, 1500FF pour 15 jours et 1000F pour une semaine. Pour un couple avec des enfants ou deux couples qui partent passer un mois tranquille sous les tropiques. A noter : le m�nage et le nettoyage du linge est compris dans le prix.   Pour pas grand-chose de plus vous pourrez avoir le thieb � domicile. Dans le village de Ngor vous avez un distributeur de billet (Carte Visa), des night-clubs , des restos sympa et des maquis non moins agr�ables.  Les personnes int�ress�es peuvent t�l�phoner � Nafie au 06 11 73 08 19 (France) jusqu'� 23heures le soir.

Cette rubrique vous est consacr�e. Si vous avez un message � passer n'h�sitez pas � me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'association du jour

Page officielle du Camp Coope Senghor 96/97.
http://prope.insa-lyon.fr/~casanova/senghor.htm

Ce projet est � l'initiative d' un groupe d' Eclaireurs Fran�ais . Notre but �tait de participer � la construction d'un foyer de jeune dans un village du S�n�gal en collaboration avec les villageois.
Ce local est pr�vu pour abriter diverses activit�s, biblioth�que, salle de couture, soutien scolaire, salle de r�union, mais aussi servir de salle des f�tes, de salle a louer etc...

Ce projet a �t� rendu possible gr�ce aux relations privil�gi�es entre les diff�rentes associations d' Eclaireurs . Ainsi il fut mont� et r�alis� dans le cadre d' un partenariat �troit entre les EEDS ( Eclaireuses Eclaireurs Du S�n�gal ) et les EEDF (Eclaireuses Eclaireurs De France ).

Visitez �galement la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

Quelques photos du S�n�gal
http://www.chez.com/julienmarembert/photo.html

D�couvrez cette home page originale avec des photos pr�cieuses puisque'elles ont �t� prises au S�n�gal Oriental, r�gion peu connue des touristes et de beaucoup de S�n�galais.

Voici quelques photos de Fadiga, un village de l�preux du S�n�gal oriental. Le terme politiquement correct est "village de reclassement social"!. Il est situ� � environ trois kilom�tres de la ville de K�dougou dans la r�gion de Tambacounda.
Le Fleuve Gambie coule � 300 m du village. Les ann�es de s�cheresse alternent avec les ann�es de fortes pluies (nous �tions l� bas pendant l'une de ces p�riodes).
Notre aventure a d�but� en 1998 gr�ce � un responsable de la Fondation Raoul Follereau. Il avait diff�rents contacts en Afrique et il nous proposa de partir dans un village au fin fond du S�n�gal! Pour notre premier s�jour, nous sommes rest�s un mois et depuis nous essayons d'y retourner r�guli�rement en motivant d'autres jeunes pour aider ce village. Notre aide consiste surtout � chercher des financements pour mener � bien des projets que l'on nous a propos�s l�-bas.

Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail vos textes et photos qui seront
transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

Africando : H� non, ce n'est un un groupe du Cap-Vert ou d'Angola. Les Africando sont S�n�galais 100% thieboudjen !
Africando est la rencontre des quatre meilleurs salseros et pr�curseurs de la musique afro-cubaine en Afrique de l'Ouest.
Ces musiciens d'ethnies diff�rentes ont pour noms Pape SECK, M�doune Diallo, Nicolas Menheim, tous du S�n�gal et Boncana MAIGA du Mali.
Dans les ann�es 60 et 70, la musique Salsa et la Rumba �taient les genres les plus pris�s au S�n�gal et en Afrique d'une fa�on g�n�rale. Dans leurs chansons, les musiciens africains de l'�poque se faisaient un point d'honneur d'utiliser la langue espagnole avec plus ou moins de bonheur. Ainsi se posaient-ils comme trait d'union entre leurs fr�res d�port�s en Am�rique et dans les Cara�bes d'une part et ceux du continent africain d'autre part.
Le quatri�me personnage du groupe, le Malien Boncana MAIGA, ne se pr�sente plus. Cet arrangeur hors-pair avait effectu� un s�jour de 9 ans � Cuba et �tait sorti major de sa promotion. Le r�le qu'il a jou� dans les arrangements est pr�pond�rant en raison de sa parfaite ma�trise des rythmes cubains et africains. D�s lors, il n'est pas �tonnant qu'il ait effectu� les arrangements d'A�cha KONE, Kass� MADY, Amy KOITA, Mahawa DOUMBIA, Alpha Blondy, etc...
Il faut �galement noter que MAIGA avait form� l'orchestre "Las Maravillas du Mali" avec 5 autres �tudiants de sa promotion. Le plus grand tube qu'ils firent � l'�poque fut "Chez Fatimata".
Pape SECK est chanteur, saxophoniste et fl�tiste.
Il entama sa carri�re musicale avec le Star Band de Saint-Louis en 1962 o� il composa le tube "LAKH BI". En 1982, les autorit�s s�n�galaises d�cid�rent de monter un orchestre national et en confi�rent la mission � Pape SECK qui quitta le "Number one", le deuxi�me groupe qu'il quitta.
Nicolas Menheim est originaire de Fatick, dans le Sin�-Saloum, pr�s de Kaolack.  En 1973, il forma le "Jung-Jung" de Fatick, soutenu par la municipalit�.
M�doune DIALLO, a particp� au c�l�bre Orchestre BAOBAB.

D�couvrez les albums du groupe Africando et �coutez des extraits de leurs chansons en direct dans la page Africando de l'Encyclop�die de la musique S�n�galaise de Planete-Senegal.com. Vous pouvez �couter ci-dessous les 12 morceaux de l'album Combo Salsa.

Retrouvez �galement tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclop�die de la musique S�n�galaise" de Planete-Senegal.com


L'�crivain du jour

Ken BUGULAvec la parution du Baobab Fou (NEAS, 1983) Ken Bugul - Mari�tou Bil�oma Mbaye de son vrai nom -, provoquait un toll� dans la litt�rature africaine. Jamais, une Africaine n'avait bouscul� autant d'id�es re�ues. En 1994, l'�crivaine s�n�galaise r�cidive avec Cendres et Braises (L'Harmattan). Cette fois, elle aborde l'aspect culturel dans les sentiments des couples "dominos". Toujours aussi persuad�e que la culture est d�terminante dans la vie, Ken Bugul, raconte dans son troisi�me roman, les destins crois�s de femmes africaines. Riwan ou la chemin de sable est un r�cit bouleversant. Puis� aux sources d'un v�cu authentique. Il est �crit avec force et sensualit�.  Ken BUGUL, signifie "personne n'en veut en wolof".
 
Voir aussi le site : http://www.arts.uwa.edu.au/aflit/AMINABugul99.html

RIWAN OU LE CHEMIN DES SABLES
Le Baobab fou, autobiographie (N.E.A. 1982)

Cendres et Braises, roman (l'Harmattan 1994)

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bulletin 26 / septembre  2000


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