Bulletin N°29 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui le Soleil )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des sénégaliens
4- La météo du jour (aujourd'hui St-Louis)
5- Infos diverses (Maison à louer,Nouvelles et fêtes, l'agenda, )
6- L'Association du Jour ()
7- Le site du jour (Résidence la Tolosa)
8 - Le chanteur du jour (aujourd'hui Daara J)
9-  L'auteur du jour (aujourd'hui Abdoulaye SADJI)

 

 


Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/médias de www.planete-senegal.com)

1 - Sénégalais d'Italie : Tumultes de l'intégration (Le Soleil)
2-
Enlèvement d'un Libanais à Kaolack (Le Soleil)
3- "Méfiez-vous des médias", un article sous forme de mise en garde que nous envoie Nicole
4- 7550 bacheliers aux portes de l'université
5- L'anacardier (cajou) fait recette à Sokone
6- Un vent d'espoir sur Saint-Louis (Le Soleil)

1 - Sénégalais d'Italie : Tumultes de l'intégration (Le Soleil)
Venu assister la semaine dernière à l'inauguration de l'Institut d'Assistance sociale aux Travailleurs sénégalais et italiens, notre compatriote, Abdou Faye, qui est le responsable du Bureau des Droits des Etrangers de la Confédération Générale des Travailleurs Italiens de la région de Frioul-Venetie-Julienne, nous a rendu visite avant son retour en Italie, pour nous confier les problèmes auxquels les Sénégalais sont confrontés dans ce pays d'accueil. Estimés au 31 décembre 1999, à 37500 émigrés en situation régulière et environ 20.000 dans la clandestinité, les Sénégalais y font face à des difficultés telles que l'obtention d'un logement, d'un travail qualifié, etc. Comparé à la France, a-t-il dit, l'Italie a un plus grand nombre d'analphabète parmi les émigrés et ils ne sont pas portés, note M. Faye, vers des études de formation en vue d'améliorer leur situation. "C'est pourquoi, a-t-il fait remarquer, certains de nos compatriotes sont obligés de faire des travaux les plus harassants". "En Italie, reconnaît notre compatriote, la demande de travail des émigrés n'est pas encore concurrentielle par rapport aux besoins locaux". Ce qui fait, a-t-il indiqué, qu'il y a une forte demande de travail des émigrés. Pour M. Faye, il y a aussi le fait que les Occidentaux, avec un certain niveau de vie, ne veulent pas faire certains travaux manuels. Il a également précisé que beaucoup de Sénégalais vivant en Italie ignorent les lois de pays, parce que ne maîtrisant pas leur langue. "C'est pourquoi notre syndicat tente de développer des politiques d'intégration pour les travailleurs étrangers, afin de les assister sur le plan administratif et de les encadrer".
Il a aussi fait remarquer qu'avec la loi italienne N° 335 de 1995, il est permis à un émigré, qui veut rentrer définitivement dans son pays, de bénéficier de ses cotisations sociales durant toute sa carrière en Italie". Avant cette loi, les émigrés ne pouvaient prétendre à celles-ci. Selon lui, l'Italie est en train de se conformer à la politique communautaire en matière d'immigration. "Avec la dernière loi italienne du 6 mars 1998, précise-t-il, on note une nette progression". Pour M. Faye, la politique actuelle du gouvernement italien a fortement diminué les entrées clandestines en 1999. Cela tourne, a-t-il indiqué, à plus de la moitié ( 45%). " Pour nous, cet aspect de la gestion de l'immigration est satisfaisante du fait que la demande de travailleurs étrangers est très forte actuellement", précisant par ailleurs que malgré le quota de 63.000 visas d'entrée accordés cette année, ce nombre de suffit pas. Dans la région de Frioul-Venetie-Julienne, les 1250 autorisations accordées n'ont pas suffi. C'est pourquoi, le gouvernement a décidé de l'allonger encore de 800 à 1000 autres autorisations. M. Faye a, enfin, fait savoir que les Sénégalais de cette région se sont constitués en associations et ont eu à organiser, depuis la création de ce mouvement, des journées culturelles dont la dernière était dédiée au cinéaste, feu Djibril Diop Mambety.

Pape Sédikh MBODJE

2- Enlèvement d'un Libanais à Kaolack (Le Soleil)
La communauté libanaise de Kaolack est encore sous le choc depuis la nouvelle tombée, avant-hier en début d'après-midi, de la disparition, pour le moins mystérieuse, d'un des leurs, Hany Zeïdane. Sa famille, inquiète, s'est alors mise à sa recherche jusqu'à ce qu'un coup de fil vienne l'informer de la triste réalité. La voix mystérieuse disait ceci : "nous avons enlevé Hany Zeïdane et réclamons 5 millions de francs. Les conditions détaillées de la remise de la somme vous seront transmises par téléphone au prochain coup de fil". C'était hier, 24 heures après l'enlèvement, mais depuis lors, pas de coup de fil, pas de nouvelles des ravisseurs. La famille, lasse d'attendre, ne cache pas sa tristesse et son désarroi. Hany Zeïdane, environ la quarantaine, est un concessionnaire de la SOBOA qui tient boutique dans le quartier de Léona. Dimanche, vers 12 heures, il quitte le magasin, laissant sur place son assistant pour se rendre chez lui. Ne le voyant pas jusqu'à 14 heures, sa famille envoie quelqu'un le chercher à son lieu de travail. Mais, entre le magasin et le domicile, Hany avait disparu. Sa famille téléphona un peu partout, chez les amis et connaissances, sans résultat jusqu'au fameux coup de fil qui, cependant, n'a pas eu de suite, en tout cas jusqu'à hier, en début de soirée. La police a lâché ses éléments derrière cette affaire. Mais, aussi bien le commissaire, Mafall Ndiaye, que l'officier de police judiciaire, Sylla, n'ont rien voulu dire mot lorsque nous sommes allés les voir, hier nuit. Une affaire à suivre.
Mamadou CISSE

3- "Méfiez-vous des médias", un article sous forme de mise en garde que nous envoie Nicole
MEFIEZ VOUS DES MEDIAS

Une  mésaventure est arrivée à l’Hôtel l’Oasis de Saint Louis :
Un journal sans grande envergure, mais touchant quand même une partie de la population, le POPulaire de Dakar s’est permis d’écrire le 8 de ce mois,  sans prendre connaissances des faits réels auprès de la police afin d’y vérifier les sources comme l’a toujours demandé aux médias, notre Président Abdoulaye WADE, un article concernant un vol qui s’est passé à Saint Louis, fin août 2000.
Cet article discrédite aux yeux des sénégalais mais également des étrangers non seulement l’Hôtel l’Oasis où soi-disant une descente de police a eu lieu, mais surtout nuit dangereusement à la réputation du barman de l’Hôtel, que le journaliste accuse de s’être emparé des 12 millions du vol, bien sur ce n’est pas son nom Cheikh qui est cité mais celui-ci pourrait être un surnom de Babacar le fameux voleur.   L’Hôtel se trouve à 100 m du lieu où s’est passé le vol et N’A RIEN A VOIR AVEC CETTE AVENTURE.  Le voleur est un habitué des « petits bars de banabanas » le long de la plage, bars très mal fréquentés et  installés illicitement sur la plage, cause de beaucoup d’ennuis pour la Langue de Barbarie, vols, drogues, etc…
Malgré une lettre de demande de démenti dans le POP, mais surtout d’excuses publiques vis-à-vis du barman, la Direction de ce journal sans scrupule n’a pas daigné répondre aux  nombreux rappels.
Depuis, cette lettre de plainte a été envoyée à toute la presse sénégalaise, mais aussi aux autorités de Saint-Louis, à Monsieur le Président Wade, aux Ministres de la Communication et du Tourisme et une plainte déposée auprès de Monsieur le  Procureur de Saint-Louis.
Plusieurs fois on me dit « laisse tomber », cela va te fatiguer, il n’y a pas de justice au Sénégal, tu es toubab, tu n’arriveras à rien.
Je VEUX seulement arriver à des excuses, à montrer à la population sénégalaise que les médias n’ont pas tous les droits et que le respect des personnes est une chose précieuse que cela soit pour les Sénégalais ou les « toubabs". Il y a une loi et une justice que l’on soit noir  ou blanc, pour moi cela a toujours été la même… et je suis sûre que quoique l’on en dit, au Sénégal aussi cela est de rigueur. J’ose l’espérer.
J’ai investi ma vie au Sénégal pas depuis longtemps, mais j’ai eu le temps « d’y perdre la moitié de celle-ci » mon fils de 19 ans y étant décédé il y a deux ans.
Je considère le Sénégal comme mon pays et n’admettrai en aucun cas que qui que ce soit attaque ma réputation et celle de mes employés.   Je demande le RESPECT, c’est tout.
NE BAISSEZ PAS LES BRAS à chaque fois qu’un problème vous a été posé, REAGISSEZ, si vous êtes dans votre droit, VOUS SEREZ ENTENDU…
A bientôt pour le « happy end »  de cette affaire, inch Allah…
Nicole 

4- 7550 bacheliers aux portes de l'université
La rentrée universitaire est prévue pour la première semaine du mois prochain. Les inscriptions, première étape avant le démarrage des cours, ont débuté, mais elles se déroulent timidement. Cette année, 7550 nouveaux bacheliers cherchent à entrer à l'université de Dakar. C'est là l'ensemble des demandes d'admission transmises à l'université par la Direction de l'Enseignement supérieur. Toutes les Facultés, à l'exception de celles de Droit et de Sciences n'ont pas encore publié leurs listes. En Droit, 449 nouveaux bacheliers ont été pour le moment orientés alors que 906 le seront en fac de sciences.
Depuis la matinée déjà, c'était un va-et-vient incessant à l'intérieur de l'agence comptable de l'université. 10 heures 30, et ça continue toujours. Ce passage est presque un rituel pour les étudiants, obligés qu'ils sont, avant de s'inscrire, de remplir un certain nombre de formalités administratives et …financières. Comme ces droits d'inscription à verser, et qui étaient fixés pour les nationaux à 4800 francs depuis plusieurs années. Cette année, la somme a été majorée jusqu'à 5000 francs. Ce qui a attiré l'attention des premiers étudiants à s'être inscrits. C'est tout juste une majoration de 200 francs qui n'a heureusement pas chauffé les esprits. Mais qui a surpris pas mal d'entre eux. Comme ceux que nous avons rencontrés hier, lors de notre passage. Un groupe de filles sort de l'Agence comptable avec de salaces commentaires, surprises qu'elles sont de ne pas recevoir " la monnaie de leur coupure de banque de 5000francs fa pour la plupart ". " 160 ou 200 francs, ce sont juste des économies de bouts de chandelle ", laisse entendre l'une d'elles. Cette " augmentation " n'a pas échappé à la vigilance des étudiants d'une manière générale qui, le téléphone arabe aidant, ont informé beaucoup de leurs camarades. Et la nouvelle de se répandre un peu partout dans le campus… Du côté du Rectorat, les assurances sont venues de M. Alioune Badara Diagne, le secrétaire général de l'université. Il invoque d'abord la volonté de régler un problème pratique. " On donne 5000 francs, et l'on ne réclame pas de monnaie ou l'on donne 10.000 francs et l'on réclame 5000 francs ". Voilà résumée la décision des autorités universitaires sur ce que certains étudiants appellent la " hausse " des droits d'inscription. Ce qu'il faut comprendre selon Alioune Badara Diagne, c'est que ce reliquat de 200 francs sera reversé aux amicales des Facultés. Pour lui, cette décision du recteur entre dans le cadre global de la politique qu'il mène depuis sa prise de fonction. " Vous vous souvenez que le recteur, depuis sa prise de fonction, il y a deux ans avait estimé que les droits d'inscription ne devraient plus être partagés entre le rectorat et les Facultés. Sa volonté est de se départir de certains avantages octroyés au rectorat. Pour lui, l'argent des droits d'inscription va aller aux Facultés, comme cette somme de 200 francs ", explique le secrétaire général. Qui souligne fortement que les amicales des Facultés vont souverainement décider de l'affectation de ces sommes. Selon toujours M. Diagne, cette ristourne sera pour les étudiants, " et uniquement pour eux. Elle sera calculée en fonction du nombre d'étudiants qu'il y a dans chaque Faculté. Cela veut dire que la Faculté qui a le plus d'étudiants recevra la plus importante somme ". Le point des orientations n'était pas complet au niveau de certaines Facultés jusqu'à hier, au moment de notre passage. Cette année, 7550 dossiers de demande d'admission ont été reçus, indique Alioune Badara Diagne, le secrétaire général. Tous ces dossiers ont été ventilés avant le 10 octobre dans les Facultés. Mais, toutes les Facultés n'ont pas affiché leurs listes jusqu'à hier. En faculté des sciences juridiques et politiques, ils sont 449 nouveaux bacheliers à figurer sur les listes comme nous le confirmera une de nos sources contactée auprès du cabinet. Selon notre interlocuteur qui refuse de donner le nombre exact de demandes d'admission, il ne s'agit que d'une première liste. Pour lui, il y aura à coup sûr une seconde liste qui sera constituée des bacheliers qui avaient comme seconde option la filière sciences juridiques. Sur cette première liste, il faut signaler que les " bacheliers qui ont répondu à nos critères (être bon en français et en philo) ont été privilégiés ", explique notre interlocuteur. Les nouveaux bacheliers qui espéraient étudier en fac des sciences seront certainement plus chanceux. Ici, personne n'est laissée en rade. Sur 908 demandes, tout le monde a été reçu, indique le doyen Libasse Diop. Il précise toutefois que les deux tiers viendront s'inscrire. Car, certains seraient partis à l'étranger. Dans tous les cas, il y aura une seconde liste. Sur cette liste, seront pris en charge les étudiants qui viendront de l'étranger et les nationaux qui viendraient de médecine.
Sadibou MARONE

5- L'anacardier (cajou) fait recette à Sokone
L'arbre s'appelle anacardier. On le considère pour beaucoup comme une espèce "très bizarre ".Bizarre en ce sens que de l'avis de certaines personnes que nous avons interrogées à Sokone, " tout est utile en lui". D'abord, la pomme, la noix ensuite les racines, les feuilles et même le tronc. Surtout au plan médicinal.
Dans la zone de Sokone, celle du Niombato en général, l'exploitation de cet arbre a connu un développement très rapide. L'implantation du Projet anacardier sénégalo-allemand (PASA) à Sokone en 1981 a beaucoup favorisé un intéressement à grande échelle par les populations à l'agro-foresterie à travers l'anacardier. Mais l'arbre en soi a existé dans cette zone depuis les années 1946-1947, selon le maire Abdoulaye Mbaye. Et la plupart de ces arbres y sont toujours malgré la sécheresse qui a sévi dans notre pays. Aujourd'hui, malgré le bouclage de la dernière phase du projet en 1994 et qui avait pour vocation de vulgariser la plantation de cet arbre, l'activité est devenue maintenant une aubaine pour les paysans de la zone. Les résultats qui étaient attendus de ce projet ont porté leurs fruits. Dans le temps, les paysans exploitaient des hectares d'arachide, fait remarquer un exploitant selon qui la vente des productions d'arachide était toujours aléatoire, compte tenu de la faiblesse et n'arrivait pas à satisfaire les charges familiales d'une manière effective. Maintenant, avec deux à trois pieds d'anacardier, un paysan peut bénéficier de recettes de produit de vente des pommes et noix qui doublent facilement celles qu'il pouvait avoir sur les récoltes d'un champ de 3 à 4 ha d'arachide. Ce qui a suscité un engouement certain au niveau des paysans de toute la zone du département de Foundiougne, de Passy jusqu'à Karang, en passant par Sokone, Toubacouta, etc. où s'étendent plusieurs hectares de plantations d'anacardier. Dans le Niombato, l'anacardier est appelé " l'arbre du pauvre ". Jadis, les paysans aux revenus faibles ont vu leur cadre de vie changer. Ils ont transformé leurs habitations, acquis du matériel, foré des puits, le tout couronné par une stabilité de leurs familles. Puisque, selon le maire de la ville de Sokone, Abdoulaye Mbaye, " ces producteurs gagnent maintenant des centaines de milliers, voire des millions de francs pendant la campagne de production des anacardiers ". Cela du fait que plusieurs sociétés intéressées par la noix d'acajou injectent chaque campagne, des millions de francs pour son achat. Au début du projet anacardier sénégalo-allemand, le kilo de noix coûtait moins de 100 francs CFA. En 1998, il est passé à 300 francs CFA et cette année, la noix est vendue à 400 F le kilogramme. Le maire de Sokone d'ajouter qu'à coup sûr, " le prix attendu atteindra 500 frs alors que l'arachide est vendue à moins de 200 frs le kg ". C'est pourquoi, on a noté cet engouement des masses paysannes à s'investir dans l'anacardier. Les statistiques forestières évaluent à plus de 3000 ha les plantations champêtres depuis lors, et l'on assiste à un encadrement des paysans et des groupements de producteurs dans la filière. On peut noter la naissance de la Fédération des Groupements d'Intérêt Economique (GIE) de Planteurs d'anacarde en 1998 composée de paysans, planteurs, groupements féminins et transformatrices de la noix d'acajou. L'objectif visé à travers cette fédération était de promouvoir l'anacardier dans la zone d'intervention du PASA. Et à l'époque, près de 1500 parcelles ont été emblavées pour une production de plus de 1000 tonnes de noix. Une production qui ne cesse de s'accroître d'année en année. Mais il faut dire cependant que malgré cette donnée, aucune structure de coordination des activités n'a vu le jour. Les principaux acteurs mènent leurs propres activités, surtout dans l'achat et la commercialisation des produits. " Ce sont en général des particuliers ", comme nous l'indique Théophile Faye, gérant de la Caisse d'épargne et de crédit de Sokone, ouverte par l'Entente des Groupements associés de Toubacouta (EGAT). Par exemple, Amad Ndimbalane qui s'investit pour son propre compte dans l'achat des noix, a pu commercialiser cette année près de 500 tonnes de noix. Comme du reste aussi, cette Camerounaise qui s'est octroyée plus de 150 tonnes, nous dit Théophile Faye. A un moment donné, souligne-t-il, l'EGAT avait voulu se lancer dans la filière de l'anacarde, avec à l'idée d'organiser les paysans pour qu'ils soient des actionnaires dans la Société de Développement et d'Exploitation des Noix d'Anacardier (SODINAS) qui avait été ouverte pour appuyer le développement de l'arboriculture fruitière dans la zone. " Mais, les recherches effectuées après, nous ont permis de constater que les machines ne tournaient plus au niveau de l'usine pour pouvoir assurer la production du marché actuel ", note Théophile Faye. Il ajoute que " cela devait nécessiter le renouvellement des matériaux que nos moyens ne permettent pas. Nous avons donc pensé au montage de petites unités de transformation qui pourraient aider les paysans à transformer et à commercialiser le produit dans la zone, sinon au niveau local, ou bien d'avoir un produit fini avant de le transporter dans le marché international ", ajoute-t-il. Ils sont actuellement à la recherche de bailleurs de fonds pour pouvoir concrétiser l'idée qui est d'ailleurs très géniale dans la perspective de la réouverture de l'usine de la SODINAS. Une préoccupation majeure de la mairie, selon le maire Abdoulaye Maye, qui préconise de soumettre aux partenaires de la Dordogne avec qui la commune de Sokone entretient des relations de partenariat. " Cette doléance est d'autant plus d'actualité que la matière existe dans la zone. Des Guinéens des Bissau, des Gambiens pour ne citer que ceux-là, viennent jusqu'à Sokone se procurer la denrée. La réouverture de la SODINAS qui employait, à l'époque, 100 personnes, va créer de nouveaux emplois et constituerait aussi un atout majeur pour le développement de la région de Fatick, en général ".
Le GIE " Liguey Diarignou " s'investit dans la transformation
Le groupement d'intérêt économique (GIE) "Liguey Diarignou" de Sokone s'active dans la transformation de la noix d'acajou. Avec sa trentaine de membres, il a été créé, il y a un an. La présidente, Binta Diagne Mbengue, a exprimé sa satisfaction d'avoir fait le choix de cette activité. " Nous sommes parties du fait que la production de l'anacardier avait suscité un certain engouement ici dans la zone de Sokone. Et le constat était que des gens venaient se procurer de la noix en quantité pour aller revendre le produit ailleurs. Nous avons dit donc pourquoi ne pas nous lancer dans la filière ". Il s'agit donc pour le groupe de femmes " Liguey Diarignou " d'acheter la noix, de la transformer avant la commercialisation. " Après la grillade des noix, nous les mettons en sachets de 250 gr que nous vendons à nos partenaires à 1500 frs CFA le sachet. Le kilogramme coûte 6000 frs CFA ", nous dit la présidente du groupement. Un créneau qui marche très fort en ce moment à Sokone même. Comme elle nous le fait remarquer, des problèmes de qualité des noix se posent souvent par un manque d'expérience des transformatrices. Ce qui a valu à la présidente du groupement Binta Diagne Mbengue de participer en 1999 à un séminaire de recyclage pour la sélection des noix qui avaient organisé à Dakar, des Américains qui s'intéressent à la filière de l'anacarde. Avec ce capital expérience, les femmes du groupement "Liguey Diarignou" de Sokone ont trouvé des partenaires basés à Dakar qui viennent leur acheter leurs produits. Par exemple, nous dit la présidente Binta Diagne Mbengue, "nous sommes en contact avec Mme Souglo Acasene qui gère une mini-entreprise à Dakar et nous, également, sommes en pourparlers avec des partenaires français".
De multiples avancées
Les avantages de l'anacardier sont multiples et variés. L'impact économique est certain. A partir de la noix, on peut tirer des produits comme l'amande communément appelée " ndamarasse ", que les femmes aiment vendre un peu partout dans les marchés après grillade. Et cela en grande quantité que ce soit individuellement ou au niveau des groupements de femmes. Ceci leur permet de régler leurs besoins et de ne pas trop dépendre des hommes. Des amandes, l'huile et le "tiga-dégué" même peuvent y être extraits de la même manière qu'on transforme l'arachide. Avec les pommes d'anacarde que consomment les populations, certains producteurs nourrissent leur bétail. Il s'y ajoute que les parcelles d'anacardier constituent de véritables réserves fourragères, très convoitées, surtout pendant les dures périodes de l'année. Des charretiers quittant leurs lointains villages à la recherche de foin profitent beaucoup dans ces parcelles gratuitement. Aussi dans la zone, on nous raconte que la campagne de production donne l'occasion aussi à la création d'emplois saisonniers (sourga) qui s'occupent de cueillettes surtout. Du bois de chauffe peut aussi être obtenu de cet arbre. Au plan médicinal, l'écorce du tronc mis dans l'eau est très efficace contre la fatigue ou la dysenterie. Autres avantages constatés par les planteurs et producteurs d'anacardier. C'est surtout la possibilité de planter tout autour des parcelles, d'autres espèces comme le jujubier, le tabanani (plante pouraghère), les eucalyptus sans oublier aussi les cultures des spéculations agricoles (mil, arachide, etc) en période hivernale. Les moyens sont limités, il est vrai, mais la plupart des producteurs rencontrés à Sokone notent avec satisfaction la réalisation de plusieurs hectares de plantations chaque année. La saison 2000 a vu le reboisement dans la zone, très propice à la culture de l'anacardier de 91 ha, selon Lamine Sambou le chef de secteur des Eaux et Forêts de Foundiougne.
M. SAGNE

6- Un vent d'espoir sur Saint-Louis (Le Soleil)
Des perspectives réjouissantes se présentent pour la ville de Saint-Louis à la suite de l'audience accordée à la Convention des Saint-Louisiens par le président de la République, Me Abdoulaye Wade. La promesse donnée par le chef de l'Etat de restituer à la vieille cité " sa personnalité, sa dignité, afin d'en faire une ville nouvelle et moderne avec un arrière-pays " cadre bien avec les attentes d'Almamy Matheuw Fall, président de cette Convention que nous avons rencontré samedi dernier, à Ndiolofène. " Nous voulions faire de Saint-Louis une destination véritablement culturelle, une ville à redécouvrir aux plans touristique et historique ", rappelle M. Fall. Cette ambition se heurtait à des problèmes d'une cité qui postulait au rang de pôle de développement. 200 000 âmes, selon Almamy Matheux Fall, y vivent dans une superficie de moins de 5 hectares dans un delta " sans activités industrielles marquantes ", selon sa propre expression. D'où ce diagnostic sans complaisance fait devant le chef de l'Etat dans une audience vite transformée en séance de travail. " Nous sommes dans une zone inondable qui souffre d'un manque criard d'infrastructures, lié à un défaut d'assainissement ; la ville ne dispose pas d'un système performant d'évacuation des eaux usées ; le chômage des jeunes y est endémique ; notre environnement est fragilisé. Notre ville doit rester la cité prestigieuse qu'elle a toujours été en refusant d'être abandonnée à elle-même pour subir la fatalité de " ville morte " à laquelle on voudrait la condamner, alors qu'elle est la capitale du Nord ", soutient M. Fall. Il préconise des mesures contre les agressions des écosystèmes " fragiles et instables ". " Les terres, plus basses que le niveau de la mer avec l'émergence d'îles et de bandes de terre exondée, les crues intempestives du fleuve Sénégal et les raz-de-marée cycliques sur les côtes sablonneuses de l'océan : ces agressions ont toujours justifié la maintenance et le renforcement des ouvrages de protection ". Dans ce chapitre, on peut loger la question des inondations à propos de laquelle des mesures pratiques sont annoncées par Almamy Matheuw Fall de la part du président de la République et " allant du remblaiement des quartiers inondés à l'assainissement ". Tous les projets d'assainissement déjà existants pourraient être revus en vue d'endiguer davantage et de draguer le fleuve, de rehausser les quais et d'installer différentes stations de pompage. M. Fall souligne que le président Wade a été très sensible à leurs problèmes relatés ci-dessus, tout en faisant état de sa " saint-louisianité ", son passage à l'école Duvall. La Convention lui a soumis un certain nombre de mesures pour valoriser les immenses potentialités économiques de cette région. " Il nous paraît urgent aussi de mettre l'accent sur des mesures visant à stimuler la production halieutique et agricole, sur la restauration et la modernisation de la production animale, l'organisation des circuits de la commercialisation des produits agricoles, la promotion des industries de conservation, de transformation et des structures de stockage. Aussi la réalisation de certaines infrastructures s'avère-t-elle nécessaire : un port de pêche fonctionnel, des marchés bien approvisionnés, des gares routière et ferroviaire " dignes de cette cité ", la redynamisation du domaine industriel et l'extension de l'aéroport. " Nous avons toujours insisté sur les potentialités économiques de la région qui pourrait développer une économie locale à partir d'activités de croissance. Me Wade a été très sensible à la nécessité de redynamiser le port, de maîtriser la barre, la remontée de la langue salée de d'œuvrer pour l'extension des infrastructures aéroportuaires ", se réjouit M. Fall. Pour lui, " le chef de l'Etat a une vision globale du développement de la région qui passe nécessairement par la relance de l'agriculture, l'intégration agro-sylvo-pastorale, la promotion de l'horticulture et de maraîchage, de l'industrie, de l'internationalisation de l'aéroport de Bango ". Au sortir de cette audience, il est confiant : " Nos contacts avec les services techniques de l'Etat nous ont redonné espoir. Nous osons dire que la prise de décision, pour la mise en œuvre de projets d'urgence de développement à Saint-Louis, est imminente ", souligne Almamy Matheuw Fall. Il en est de même en ce qui concerne la question des vieux bâtiments de la cité. " Saint-Louis a son charme qu'elle doit aux quartiers Nord et Sud et aux anciens bâtiments de Sor et de la Langue de Barbarie. Mais, nous avons constaté que la majeure partie de ces vieilles bâtisses qui appartiennent à l'Etat ou à ses démembrements, tombent en ruines ", rappelle M. Fall. Il annonce que le président de la République a demandé à ses collaborateurs de recenser, dans les meilleurs délais, ces bâtiments. " À cette opération, seront associés les architectes. Ceci pour pouvoir mieux restituer à Saint-Louis son lustre d'antan et passer immédiatement aux actions de développement. Le responsable du patrimoine bâti logé à la présidence a été avisé de cette directive ferme du chef de l'Etat ". Le problème des bâtiments privés a été aussi évoqué en relation avec les conflits de succession. La Convention s'engage à la recherche de solutions en vue de revaloriser ce patrimoine. Almamy Fall précise que la démarche de la Convention des Saint-Louisiens s'inscrit dans le cadre d'une " fonction citoyenne et républicaine " à jouer. " Nous ne lions pas notre appui à une majorité politique. Nous soutenons les institutions et les hommes qui les animent ", a-t-il ajouté pour confirmer l'orientation apolitique de son mouvement. Concernant, la municipalité de Saint-Louis, il dit que son combat consiste à faire accepter les listes indépendantes d'abord et de créer des emplois pour les jeunes. En ce sens, il salue le rôle incontournable de l'Agence de développement communal (Adc) dans la reconstruction de la vieille cité.
Mbagnick DIAGNE


Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut à tous les sénégaliens. Nangènedef  Cette lettre d'information est envoyée aujourd'hui à 3927 personnes à travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Beaucoup de nouvelles pages ont vu le jour sur Planete-Senegal.com. N'hésiter pas à fouiller pour trouver l'info tant recherchée.

Patrick et Michèle CLEMENT nous transmettent cet avis de recherche :
"Nous entretenons des relations depuis plusieurs années avec un jeune africain réfugié. Nous l'avons fait sortir de son pays toujours en guerre civile à ce jour. En 1998, il s'installait comme coiffeur à la gare routière de Ziguinchor. En 1999 il partait à Bissau en Guinée pour ouvrir une boutique spécialisée dans le Batik qu'il fabrique lui-même.
Depuis janvier 2000, où nous l'avons rencontré pour la dernière fois à Ziguinchor, nous sommes sans nouvelle de sa part.
Il s'appelle Émile CONTE. Âgé d'une vingtaine d'années, il est de corpulence assez forte Sa boutique se situe face à la Poste de Bissau, devant une maison coloniale désaffectée. Occasionnellement, il continue de couper les cheveux et va régulièrement à Banjul s'approvisionner en tissus et colorants. Il était avec une américaine du nom de Lise Jhonson.
Nous cherchons une personne allant à Bissau ou y résidant pour obtenir des informations aussi minimes soient-elles.
Nous vous remercions d'avance pour la moindre information à son sujet,
Patrick et Michèle CLEMENT
patclement@nordnet.fr

Vous pouvez retrouver cet avis de recherche AVEC LA PHOTO D'EMILE sur Planete-Senegal.com à la page suivante : www.planete-senegal.com/avisrecherche.html

Pour ceux qui ont choisi d'avoir leur e-mail sur Senegalaisement, une page de démarrage que vous aurez à chaque démarrage d'Internet explorer est dispo à l'adresse suivante : www.planete-senegal.com/demarrage.html   
A bientôt sur planete-senegal.com et n'hésitez pas à participer à ce bulletin ou à m'envoyer des petits mails sympa 

Christian COSTEAUX

Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail énorme. En période de pointe je reçoit près de 100 mails du monde entier dans la journée rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel à photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Je suis un piètre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera évidemment marqué sur la photo. Un bon moyen de partager vos expérience ! Merci d'avance. Christian


Les messages des senegaliens

(disponible également sur le nouveau forum de
planete-senegal.com à www.planete-senegal.com/forum/) :

ABENE FESTIVALO 2000/2001
     LE PARC DE LA CULTURE CASAMANÇAISE
THEATRE ­ MUSIQUE ­ DANSE ­ SPORT AFRICAINE

LE PROGRAMME :Le Festival d'Abéné

29-12-2000        21 h Ballet Casa di Mansa
                    22 h Troupe Naomi de Hillol
                    23 h Bal Afro Disco
30-12-2000        21 h Ballet Tableau Feraille
                    22 h Troupe Théâtrale de Bandjikaki
                    23 h Bal Afro Disco
31-12-2000        21 h Forêt Sacré de Ziguinchor
                    22 h Keno Diatta
                    23 h Grand Bal Annuel
 01-01-2001       21 h Bakine
                    22 h Samba Bory
                    23 h Bal Afro Disco
 02-01-2001      21 h Ballet Mama Africa
                   22 h Groupe Peul
                   23 h Bal Afro Disco
 03-01-2001      21 h Aibory Groupe de Percussion
                   22 h Troupe Théâtrale Djina Bantang
                   23 h Bal Afro Disco
04-01-2001       21 h Cora de Diali Thibo et Diali Mousso
                   22 h Bouly Diawara
                   23 h Ballet Bitiniba
 05-01-2001       21 h  Koumpo Kolomba
 06-01-2001       21 h Grand show de l¹Orchestre Ucas
 29 décembre 2000 ­ 06 janvier 2001 :
                     10 h ­ 12 h : Cours de danse, percussion, batik,
                  peinture ou sculpture des masques Africains
30, 31 décembre 2000, 1, 3, 4, 5, 6 Janvier 2001 :
                     16 h ­ 18 h : Football
2 janvier 2001  16 h ­ 18 h : Lutte traditionelle

Bienvenue à Abéné

Situé au Nord-Ouest de la Casamance au Sud du Sénégal, et en bordure de l¹Océan Atlantique, le village d¹Abéné est composé de plusieurs ethnies en majorité paysannes qui s¹entrecroisent pour former une seule entité.
Sa position géographique et sa diversité culturelle font de lui un site fréquenté par beaucoup de touristes venant du monde entier.
Pour perpétuer et mettre en valeur ces opportunités, la jeunesse unie d¹Abéné dont l¹objectif est de créer un parc de la culture Casamançaise, organise annuellement un festival de théâtre, musique et danse Africaine, afin de participer activement au dévéloppement socioculturel et économique de la région sud du Sénégal.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, soyez donc les bienvenus au Festival d¹Abéné, pour découvrir à travers le théâtre, la danse et le son des tam-tams la Casamance au clair de la lune.
Boulwakh dara alla baraka

Le comité d¹organisation du festival:
Bernard Diatta, Alassane Djiba Konta, Tombon Sonko et Seny Souané
Association Sportive, Culturelle et Economique des Jeunes d¹Abéné


Adresse : Comité d¹organisation du Festival, B.P. 82, Diouloulou,
Dept. Bignona, Rég. Ziguinchor, Sénégal
Téléphone (221) 936 95 42 Fax (221) 936 95 25

>>>Tohe et son amie, deux Anglais, recherchent des correspondants du Sénégal de plus de 25 ans pour discuter du pays, chater en direct etc... Vous pouvez le contacter sur son E-mail :
DOYLED43@aol.com


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Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoyée à plus de 3000 internautes!
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La Météo

Venez découvrir la météo
de nouvelles villes (Cap Skirring, Dakar, Diourbel, Kaolack, Kédougou,
Kolda, Linguere, Matam, Podor, St-Louis, Tambacounda, Ziguinchor )

Aujourd'hui St-Louis

Mis à jour: à 12:00 GMT le 24 Octobre 2000
observé à Saint-Louis, Senegal
Les températures84° F / 29° C
Index de chaleur84° F / 29° C
Humidité42%
Point de saturation59° F / 15° C
VentNE à 12 mph / 19.3 km/h
Pression29.88 pouce / 1012 hPa
Conditions météoInconnu
Lever du soleil07:00 AM (GMT)
Coucher du soleil06:39 PM (GMT)
Lever de la lune04:20 AM (GMT)
Coucher de la lune04:59 PM (GMT)

Visitez également la météo en direct complète des plus grandes villes du Sénégal sur
la page météo de www.planete-senegal.com


Infos diverses

= Corinne DERIOT, dont les cruciverbistes ont eu l'occasion de faire les mots croisés sur Planete-Senegal.com,   nous propose son Quizz Africain sur Afrique Education:
www.afriqueeducation.com  (Cliquez sur "mots croisés" à côté de NEW en haut de la page d'accueil.)

= Les Amis de Baback : Notre Assemblée Générale aura lieu le samedi 21 octobre 2000 à la Salle des Fêtes de La Croix Blanche à 14 heures 30 "prrrrrécizément". Tout le monde est invité à y participer. On y parlera, entre autres sujets, de tous les sujets dont on a pas l'habitude de parler.

Une très bonne affaire à Saly,  à 100m de la plage Maison avec petit jardin ,Type F1 mezzanine (56 m²), permettant de loger 4 personnes (lit + divan) Jusqu’au 20/12/2000 : 1170FFau lieu de 1950FF la semaine  Téléphonez à Agnès au Tél : 06 16 94 01 61 Site avec photos : http://fabc.free.fr/salylocation   / e-mail : agnes_guinefolleau@yahoo.fr  

= Yves, qui nous a envoyé de belles photos présentes sur Planete-Senegal.com loue sa maison à Saly. Vous pouvez voir de belles photos et des renseignements sur son site pleinde bonne humeur. http://www.multimania.com/bs172606
Vous pouvez également lui téléphoner en Belgique au (0032) 712 18267 ou au (0032) 756 00 333. .

=A l'occasion de sa tournée européenne, iSENEGAL ouvre une page spéciale Youssou N'Dour à l'adresse suivante : http://isenegal.free.fr/youssou.htm  

Cette rubrique vous est consacrée. Si vous avez un message à passer n'hésitez pas à me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'association du jour

Pas d'association du jour pour ce bulletin ! Envoyez-moi vos suggestions !

Visitez également la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-même dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le Sénégal, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

Résidence la Tolosa
http://gietolosa.free.fr

Christian Tessarotto nous invite é découvrir la Résidence Tolasa à Saly. Les prix sont très concurrentiels pour la zone. Idéal pour passer des vacances à prix ... sénégalais ! C'est à Saly Niakh-Niakhral, à 100 mètres de la plage. Les prix parlent d'eux-mêmes :   60200CFA la semaine pour 4 personne ou 8600CFA/jour pour un week-end de deux jours (idéal pour ceux qui travaillent à Dakar).

La résidence peut accueillir 24 personnes.  Vous pouvez aller voir le site à l'adresse suivante : http://gietolosa.free.fr

Si vous avez fait un site parlant du Sénégal, et voulez le voir paraître dans cette rubrique, n'hésitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'êtes pas un webmaster chevronné (!) et voulez voir votre expérience publiée sur le web, vous pouvez m'envoyer vos textes et photos qui seront
transformés en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

Daara J : Extrait d'un article du quotidien le Soleil : "Mettons nous au travail", tel est le thème choisi, cette année, par le groupe de rap Daara-J. Un appel que les trois "posses", Fada Fredy, Lord Aladji Man et Ndongo D lancent à tous les Sénégalais sans exception. Les rappeurs en ont fait l'annonce, mardi après midi, lors de la conférence de presse de lancement de leur nouvelle cassette titrée "Exodus" dont la sortie est prévue demain. Cet opus comporte huit titres teintés de sonorités ragga, soul et rap. Un style que le groupe affectionne particulièrement depuis son premier album. Dans la nouvelle cassette de Daara-J, on retrouve de nouveaux morceaux tels que "Sign up", "Maag Daan" et "Ghetto" tirés de compilations réalisées avec des groupes européens. Le titre-phare, "Exodus", est une reprise d'une chanson d'Edith Piaf, mais les rappeurs y ont mis leur feeling et des sonorités wolof. "Nous croyons au rap, à l'impact qu'il peut avoir sur la société", explique Ndongo D. Des causes comme la paix, la justice et l'équité constituent les thèmes développés dans cet album. Un album qui a vu le jour après une longue tournée en Europe qui avait mené le groupe en France, en Belgique, en Espagne, etc. Cette tournée a permis au groupe de participer à la douzième édition de l'Africa Festival de Würzburg (Allemagne) avec des artistes comme Youssou Ndour, Hugh Masekela, Le Go de Kotéba, Andy Brown…, mais aussi de signer, en mars dernier, un contrat de deux ans avec le label BMG pour la sortie de deux disques. "C'est une grande opportunité pour Daara-J, cela prouve que le rap sénégalais gagne du terrain".
Découvrez les albums de Daara J et écoutez des extraits de leurs chansons en direct dans la page Daara J de l'Encyclopédie de la musique Sénégalaise de Planete-Senegal.com. Vous pouvez écouter ci-dessous les 20 morceaux de l'album "Xalima"

Xalima

Retrouvez également tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclopédie de la musique Sénégalaise" de Planete-Senegal.com


L'écrivain du jour

Abdoulaye SADJI : Né en 1910 à Rufisque, région du Cap-Vert, au Sénégal. Etudes coraniques jusqu'à l'âge de 11 ans, puis études primaires et études secondaires au Lycée Faidherbe à Saint-louis et à l'école normale William Ponty, d'où il sortit avec le titre d'instituteur en 1929. Enseignant dans la brousse, puis à Rufisque et à Dakar. Après des premiers articles dans "Présence Africaine", et dans "Bingo", il travailla en 1954 pour le compte de la radio de l'Aof. En 1959, il devint Inspecteur Primaire et occupa ce poste jusqu'à sa mort.

BIOGRAPHIE D'ABDOULAYE SADJI d'Amadou Booker et W.SADJI
MAIMOUNA: Une princesse, Linguère en Wolof. Promise à un musulman traditionnaliste, beaucoup plus vieux qu'elle, elle va tomber amoureuse d'un jeune dakarois. Le drame arrive très vite. Le livre est très dur, l'histoire est superbe et c'est le meilleur livre sénégalais que j'ai lu ! Si vous désirez découvrir la mentalité Sénégalaise dans ce qu'elle peut avoir de meilleur et de pire, c'est ce livre qu'il faut lire !
TOUNKA
CE QUE DIT LA MUSIQUE AFRICAINE (A PARTIR DE 11 ANS)
NINI

Retrouvez également tous les auteurs et leurs livres sur la page "Littérature du Sénégal" de Planete-Senegal.com


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bulletin 29 / octobre  2000


Hit-Parade