Bulletin N�29 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui le Soleil )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des s�n�galiens
4- La m�t�o du jour (aujourd'hui St-Louis)
5- Infos diverses (Maison � louer,Nouvelles et f�tes, l'agenda, )
6- L'Association du Jour ()
7- Le site du jour (R�sidence la Tolosa)
8 - Le chanteur du jour (aujourd'hui Daara J)
9-  L'auteur du jour (aujourd'hui Abdoulaye SADJI)

 

 


Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/m�dias de www.planete-senegal.com)

1 - S�n�galais d'Italie : Tumultes de l'int�gration (Le Soleil)
2-
Enl�vement d'un Libanais � Kaolack (Le Soleil)
3- "M�fiez-vous des m�dias", un article sous forme de mise en garde que nous envoie Nicole
4- 7550 bacheliers aux portes de l'universit�
5- L'anacardier (cajou) fait recette � Sokone
6- Un vent d'espoir sur Saint-Louis (Le Soleil)

1 - S�n�galais d'Italie : Tumultes de l'int�gration (Le Soleil)
Venu assister la semaine derni�re � l'inauguration de l'Institut d'Assistance sociale aux Travailleurs s�n�galais et italiens, notre compatriote, Abdou Faye, qui est le responsable du Bureau des Droits des Etrangers de la Conf�d�ration G�n�rale des Travailleurs Italiens de la r�gion de Frioul-Venetie-Julienne, nous a rendu visite avant son retour en Italie, pour nous confier les probl�mes auxquels les S�n�galais sont confront�s dans ce pays d'accueil. Estim�s au 31 d�cembre 1999, � 37500 �migr�s en situation r�guli�re et environ 20.000 dans la clandestinit�, les S�n�galais y font face � des difficult�s telles que l'obtention d'un logement, d'un travail qualifi�, etc. Compar� � la France, a-t-il dit, l'Italie a un plus grand nombre d'analphab�te parmi les �migr�s et ils ne sont pas port�s, note M. Faye, vers des �tudes de formation en vue d'am�liorer leur situation. "C'est pourquoi, a-t-il fait remarquer, certains de nos compatriotes sont oblig�s de faire des travaux les plus harassants". "En Italie, reconna�t notre compatriote, la demande de travail des �migr�s n'est pas encore concurrentielle par rapport aux besoins locaux". Ce qui fait, a-t-il indiqu�, qu'il y a une forte demande de travail des �migr�s. Pour M. Faye, il y a aussi le fait que les Occidentaux, avec un certain niveau de vie, ne veulent pas faire certains travaux manuels. Il a �galement pr�cis� que beaucoup de S�n�galais vivant en Italie ignorent les lois de pays, parce que ne ma�trisant pas leur langue. "C'est pourquoi notre syndicat tente de d�velopper des politiques d'int�gration pour les travailleurs �trangers, afin de les assister sur le plan administratif et de les encadrer".
Il a aussi fait remarquer qu'avec la loi italienne N� 335 de 1995, il est permis � un �migr�, qui veut rentrer d�finitivement dans son pays, de b�n�ficier de ses cotisations sociales durant toute sa carri�re en Italie". Avant cette loi, les �migr�s ne pouvaient pr�tendre � celles-ci. Selon lui, l'Italie est en train de se conformer � la politique communautaire en mati�re d'immigration. "Avec la derni�re loi italienne du 6 mars 1998, pr�cise-t-il, on note une nette progression". Pour M. Faye, la politique actuelle du gouvernement italien a fortement diminu� les entr�es clandestines en 1999. Cela tourne, a-t-il indiqu�, � plus de la moiti� ( 45%). " Pour nous, cet aspect de la gestion de l'immigration est satisfaisante du fait que la demande de travailleurs �trangers est tr�s forte actuellement", pr�cisant par ailleurs que malgr� le quota de 63.000 visas d'entr�e accord�s cette ann�e, ce nombre de suffit pas. Dans la r�gion de Frioul-Venetie-Julienne, les 1250 autorisations accord�es n'ont pas suffi. C'est pourquoi, le gouvernement a d�cid� de l'allonger encore de 800 � 1000 autres autorisations. M. Faye a, enfin, fait savoir que les S�n�galais de cette r�gion se sont constitu�s en associations et ont eu � organiser, depuis la cr�ation de ce mouvement, des journ�es culturelles dont la derni�re �tait d�di�e au cin�aste, feu Djibril Diop Mambety.

Pape S�dikh MBODJE

2- Enl�vement d'un Libanais � Kaolack (Le Soleil)
La communaut� libanaise de Kaolack est encore sous le choc depuis la nouvelle tomb�e, avant-hier en d�but d'apr�s-midi, de la disparition, pour le moins myst�rieuse, d'un des leurs, Hany Ze�dane. Sa famille, inqui�te, s'est alors mise � sa recherche jusqu'� ce qu'un coup de fil vienne l'informer de la triste r�alit�. La voix myst�rieuse disait ceci : "nous avons enlev� Hany Ze�dane et r�clamons 5 millions de francs. Les conditions d�taill�es de la remise de la somme vous seront transmises par t�l�phone au prochain coup de fil". C'�tait hier, 24 heures apr�s l'enl�vement, mais depuis lors, pas de coup de fil, pas de nouvelles des ravisseurs. La famille, lasse d'attendre, ne cache pas sa tristesse et son d�sarroi. Hany Ze�dane, environ la quarantaine, est un concessionnaire de la SOBOA qui tient boutique dans le quartier de L�ona. Dimanche, vers 12 heures, il quitte le magasin, laissant sur place son assistant pour se rendre chez lui. Ne le voyant pas jusqu'� 14 heures, sa famille envoie quelqu'un le chercher � son lieu de travail. Mais, entre le magasin et le domicile, Hany avait disparu. Sa famille t�l�phona un peu partout, chez les amis et connaissances, sans r�sultat jusqu'au fameux coup de fil qui, cependant, n'a pas eu de suite, en tout cas jusqu'� hier, en d�but de soir�e. La police a l�ch� ses �l�ments derri�re cette affaire. Mais, aussi bien le commissaire, Mafall Ndiaye, que l'officier de police judiciaire, Sylla, n'ont rien voulu dire mot lorsque nous sommes all�s les voir, hier nuit. Une affaire � suivre.
Mamadou CISSE

3- "M�fiez-vous des m�dias", un article sous forme de mise en garde que nous envoie Nicole
MEFIEZ VOUS DES MEDIAS

Une  m�saventure est arriv�e � l’H�tel l’Oasis de Saint Louis :
Un journal sans grande envergure, mais touchant quand m�me une partie de la population, le POPulaire de Dakar s’est permis d’�crire le 8 de ce mois,  sans prendre connaissances des faits r�els aupr�s de la police afin d’y v�rifier les sources comme l’a toujours demand� aux m�dias, notre Pr�sident Abdoulaye WADE, un article concernant un vol qui s’est pass� � Saint Louis, fin ao�t 2000.
Cet article discr�dite aux yeux des s�n�galais mais �galement des �trangers non seulement l’H�tel l’Oasis o� soi-disant une descente de police a eu lieu, mais surtout nuit dangereusement � la r�putation du barman de l’H�tel, que le journaliste accuse de s’�tre empar� des 12 millions du vol, bien sur ce n’est pas son nom Cheikh qui est cit� mais celui-ci pourrait �tre un surnom de Babacar le fameux voleur.   L’H�tel se trouve � 100 m du lieu o� s’est pass� le vol et N’A RIEN A VOIR AVEC CETTE AVENTURE.  Le voleur est un habitu� des � petits bars de banabanas � le long de la plage, bars tr�s mal fr�quent�s et  install�s illicitement sur la plage, cause de beaucoup d’ennuis pour la Langue de Barbarie, vols, drogues, etc…
Malgr� une lettre de demande de d�menti dans le POP, mais surtout d’excuses publiques vis-�-vis du barman, la Direction de ce journal sans scrupule n’a pas daign� r�pondre aux  nombreux rappels.
Depuis, cette lettre de plainte a �t� envoy�e � toute la presse s�n�galaise, mais aussi aux autorit�s de Saint-Louis, � Monsieur le Pr�sident Wade, aux Ministres de la Communication et du Tourisme et une plainte d�pos�e aupr�s de Monsieur le  Procureur de Saint-Louis.
Plusieurs fois on me dit � laisse tomber �, cela va te fatiguer, il n’y a pas de justice au S�n�gal, tu es toubab, tu n’arriveras � rien.
Je VEUX seulement arriver � des excuses, � montrer � la population s�n�galaise que les m�dias n’ont pas tous les droits et que le respect des personnes est une chose pr�cieuse que cela soit pour les S�n�galais ou les � toubabs". Il y a une loi et une justice que l’on soit noir  ou blanc, pour moi cela a toujours �t� la m�me… et je suis s�re que quoique l’on en dit, au S�n�gal aussi cela est de rigueur. J’ose l’esp�rer.
J’ai investi ma vie au S�n�gal pas depuis longtemps, mais j’ai eu le temps � d’y perdre la moiti� de celle-ci � mon fils de 19 ans y �tant d�c�d� il y a deux ans.
Je consid�re le S�n�gal comme mon pays et n’admettrai en aucun cas que qui que ce soit attaque ma r�putation et celle de mes employ�s.   Je demande le RESPECT, c’est tout.
NE BAISSEZ PAS LES BRAS � chaque fois qu’un probl�me vous a �t� pos�, REAGISSEZ, si vous �tes dans votre droit, VOUS SEREZ ENTENDU…
A bient�t pour le � happy end �  de cette affaire, inch Allah…
Nicole 

4- 7550 bacheliers aux portes de l'universit�
La rentr�e universitaire est pr�vue pour la premi�re semaine du mois prochain. Les inscriptions, premi�re �tape avant le d�marrage des cours, ont d�but�, mais elles se d�roulent timidement. Cette ann�e, 7550 nouveaux bacheliers cherchent � entrer � l'universit� de Dakar. C'est l� l'ensemble des demandes d'admission transmises � l'universit� par la Direction de l'Enseignement sup�rieur. Toutes les Facult�s, � l'exception de celles de Droit et de Sciences n'ont pas encore publi� leurs listes. En Droit, 449 nouveaux bacheliers ont �t� pour le moment orient�s alors que 906 le seront en fac de sciences.
Depuis la matin�e d�j�, c'�tait un va-et-vient incessant � l'int�rieur de l'agence comptable de l'universit�. 10 heures 30, et �a continue toujours. Ce passage est presque un rituel pour les �tudiants, oblig�s qu'ils sont, avant de s'inscrire, de remplir un certain nombre de formalit�s administratives et …financi�res. Comme ces droits d'inscription � verser, et qui �taient fix�s pour les nationaux � 4800 francs depuis plusieurs ann�es. Cette ann�e, la somme a �t� major�e jusqu'� 5000 francs. Ce qui a attir� l'attention des premiers �tudiants � s'�tre inscrits. C'est tout juste une majoration de 200 francs qui n'a heureusement pas chauff� les esprits. Mais qui a surpris pas mal d'entre eux. Comme ceux que nous avons rencontr�s hier, lors de notre passage. Un groupe de filles sort de l'Agence comptable avec de salaces commentaires, surprises qu'elles sont de ne pas recevoir " la monnaie de leur coupure de banque de 5000francs fa pour la plupart ". " 160 ou 200 francs, ce sont juste des �conomies de bouts de chandelle ", laisse entendre l'une d'elles. Cette " augmentation " n'a pas �chapp� � la vigilance des �tudiants d'une mani�re g�n�rale qui, le t�l�phone arabe aidant, ont inform� beaucoup de leurs camarades. Et la nouvelle de se r�pandre un peu partout dans le campus… Du c�t� du Rectorat, les assurances sont venues de M. Alioune Badara Diagne, le secr�taire g�n�ral de l'universit�. Il invoque d'abord la volont� de r�gler un probl�me pratique. " On donne 5000 francs, et l'on ne r�clame pas de monnaie ou l'on donne 10.000 francs et l'on r�clame 5000 francs ". Voil� r�sum�e la d�cision des autorit�s universitaires sur ce que certains �tudiants appellent la " hausse " des droits d'inscription. Ce qu'il faut comprendre selon Alioune Badara Diagne, c'est que ce reliquat de 200 francs sera revers� aux amicales des Facult�s. Pour lui, cette d�cision du recteur entre dans le cadre global de la politique qu'il m�ne depuis sa prise de fonction. " Vous vous souvenez que le recteur, depuis sa prise de fonction, il y a deux ans avait estim� que les droits d'inscription ne devraient plus �tre partag�s entre le rectorat et les Facult�s. Sa volont� est de se d�partir de certains avantages octroy�s au rectorat. Pour lui, l'argent des droits d'inscription va aller aux Facult�s, comme cette somme de 200 francs ", explique le secr�taire g�n�ral. Qui souligne fortement que les amicales des Facult�s vont souverainement d�cider de l'affectation de ces sommes. Selon toujours M. Diagne, cette ristourne sera pour les �tudiants, " et uniquement pour eux. Elle sera calcul�e en fonction du nombre d'�tudiants qu'il y a dans chaque Facult�. Cela veut dire que la Facult� qui a le plus d'�tudiants recevra la plus importante somme ". Le point des orientations n'�tait pas complet au niveau de certaines Facult�s jusqu'� hier, au moment de notre passage. Cette ann�e, 7550 dossiers de demande d'admission ont �t� re�us, indique Alioune Badara Diagne, le secr�taire g�n�ral. Tous ces dossiers ont �t� ventil�s avant le 10 octobre dans les Facult�s. Mais, toutes les Facult�s n'ont pas affich� leurs listes jusqu'� hier. En facult� des sciences juridiques et politiques, ils sont 449 nouveaux bacheliers � figurer sur les listes comme nous le confirmera une de nos sources contact�e aupr�s du cabinet. Selon notre interlocuteur qui refuse de donner le nombre exact de demandes d'admission, il ne s'agit que d'une premi�re liste. Pour lui, il y aura � coup s�r une seconde liste qui sera constitu�e des bacheliers qui avaient comme seconde option la fili�re sciences juridiques. Sur cette premi�re liste, il faut signaler que les " bacheliers qui ont r�pondu � nos crit�res (�tre bon en fran�ais et en philo) ont �t� privil�gi�s ", explique notre interlocuteur. Les nouveaux bacheliers qui esp�raient �tudier en fac des sciences seront certainement plus chanceux. Ici, personne n'est laiss�e en rade. Sur 908 demandes, tout le monde a �t� re�u, indique le doyen Libasse Diop. Il pr�cise toutefois que les deux tiers viendront s'inscrire. Car, certains seraient partis � l'�tranger. Dans tous les cas, il y aura une seconde liste. Sur cette liste, seront pris en charge les �tudiants qui viendront de l'�tranger et les nationaux qui viendraient de m�decine.
Sadibou MARONE

5- L'anacardier (cajou) fait recette � Sokone
L'arbre s'appelle anacardier. On le consid�re pour beaucoup comme une esp�ce "tr�s bizarre ".Bizarre en ce sens que de l'avis de certaines personnes que nous avons interrog�es � Sokone, " tout est utile en lui". D'abord, la pomme, la noix ensuite les racines, les feuilles et m�me le tronc. Surtout au plan m�dicinal.
Dans la zone de Sokone, celle du Niombato en g�n�ral, l'exploitation de cet arbre a connu un d�veloppement tr�s rapide. L'implantation du Projet anacardier s�n�galo-allemand (PASA) � Sokone en 1981 a beaucoup favoris� un int�ressement � grande �chelle par les populations � l'agro-foresterie � travers l'anacardier. Mais l'arbre en soi a exist� dans cette zone depuis les ann�es 1946-1947, selon le maire Abdoulaye Mbaye. Et la plupart de ces arbres y sont toujours malgr� la s�cheresse qui a s�vi dans notre pays. Aujourd'hui, malgr� le bouclage de la derni�re phase du projet en 1994 et qui avait pour vocation de vulgariser la plantation de cet arbre, l'activit� est devenue maintenant une aubaine pour les paysans de la zone. Les r�sultats qui �taient attendus de ce projet ont port� leurs fruits. Dans le temps, les paysans exploitaient des hectares d'arachide, fait remarquer un exploitant selon qui la vente des productions d'arachide �tait toujours al�atoire, compte tenu de la faiblesse et n'arrivait pas � satisfaire les charges familiales d'une mani�re effective. Maintenant, avec deux � trois pieds d'anacardier, un paysan peut b�n�ficier de recettes de produit de vente des pommes et noix qui doublent facilement celles qu'il pouvait avoir sur les r�coltes d'un champ de 3 � 4 ha d'arachide. Ce qui a suscit� un engouement certain au niveau des paysans de toute la zone du d�partement de Foundiougne, de Passy jusqu'� Karang, en passant par Sokone, Toubacouta, etc. o� s'�tendent plusieurs hectares de plantations d'anacardier. Dans le Niombato, l'anacardier est appel� " l'arbre du pauvre ". Jadis, les paysans aux revenus faibles ont vu leur cadre de vie changer. Ils ont transform� leurs habitations, acquis du mat�riel, for� des puits, le tout couronn� par une stabilit� de leurs familles. Puisque, selon le maire de la ville de Sokone, Abdoulaye Mbaye, " ces producteurs gagnent maintenant des centaines de milliers, voire des millions de francs pendant la campagne de production des anacardiers ". Cela du fait que plusieurs soci�t�s int�ress�es par la noix d'acajou injectent chaque campagne, des millions de francs pour son achat. Au d�but du projet anacardier s�n�galo-allemand, le kilo de noix co�tait moins de 100 francs CFA. En 1998, il est pass� � 300 francs CFA et cette ann�e, la noix est vendue � 400 F le kilogramme. Le maire de Sokone d'ajouter qu'� coup s�r, " le prix attendu atteindra 500 frs alors que l'arachide est vendue � moins de 200 frs le kg ". C'est pourquoi, on a not� cet engouement des masses paysannes � s'investir dans l'anacardier. Les statistiques foresti�res �valuent � plus de 3000 ha les plantations champ�tres depuis lors, et l'on assiste � un encadrement des paysans et des groupements de producteurs dans la fili�re. On peut noter la naissance de la F�d�ration des Groupements d'Int�r�t Economique (GIE) de Planteurs d'anacarde en 1998 compos�e de paysans, planteurs, groupements f�minins et transformatrices de la noix d'acajou. L'objectif vis� � travers cette f�d�ration �tait de promouvoir l'anacardier dans la zone d'intervention du PASA. Et � l'�poque, pr�s de 1500 parcelles ont �t� emblav�es pour une production de plus de 1000 tonnes de noix. Une production qui ne cesse de s'accro�tre d'ann�e en ann�e. Mais il faut dire cependant que malgr� cette donn�e, aucune structure de coordination des activit�s n'a vu le jour. Les principaux acteurs m�nent leurs propres activit�s, surtout dans l'achat et la commercialisation des produits. " Ce sont en g�n�ral des particuliers ", comme nous l'indique Th�ophile Faye, g�rant de la Caisse d'�pargne et de cr�dit de Sokone, ouverte par l'Entente des Groupements associ�s de Toubacouta (EGAT). Par exemple, Amad Ndimbalane qui s'investit pour son propre compte dans l'achat des noix, a pu commercialiser cette ann�e pr�s de 500 tonnes de noix. Comme du reste aussi, cette Camerounaise qui s'est octroy�e plus de 150 tonnes, nous dit Th�ophile Faye. A un moment donn�, souligne-t-il, l'EGAT avait voulu se lancer dans la fili�re de l'anacarde, avec � l'id�e d'organiser les paysans pour qu'ils soient des actionnaires dans la Soci�t� de D�veloppement et d'Exploitation des Noix d'Anacardier (SODINAS) qui avait �t� ouverte pour appuyer le d�veloppement de l'arboriculture fruiti�re dans la zone. " Mais, les recherches effectu�es apr�s, nous ont permis de constater que les machines ne tournaient plus au niveau de l'usine pour pouvoir assurer la production du march� actuel ", note Th�ophile Faye. Il ajoute que " cela devait n�cessiter le renouvellement des mat�riaux que nos moyens ne permettent pas. Nous avons donc pens� au montage de petites unit�s de transformation qui pourraient aider les paysans � transformer et � commercialiser le produit dans la zone, sinon au niveau local, ou bien d'avoir un produit fini avant de le transporter dans le march� international ", ajoute-t-il. Ils sont actuellement � la recherche de bailleurs de fonds pour pouvoir concr�tiser l'id�e qui est d'ailleurs tr�s g�niale dans la perspective de la r�ouverture de l'usine de la SODINAS. Une pr�occupation majeure de la mairie, selon le maire Abdoulaye Maye, qui pr�conise de soumettre aux partenaires de la Dordogne avec qui la commune de Sokone entretient des relations de partenariat. " Cette dol�ance est d'autant plus d'actualit� que la mati�re existe dans la zone. Des Guin�ens des Bissau, des Gambiens pour ne citer que ceux-l�, viennent jusqu'� Sokone se procurer la denr�e. La r�ouverture de la SODINAS qui employait, � l'�poque, 100 personnes, va cr�er de nouveaux emplois et constituerait aussi un atout majeur pour le d�veloppement de la r�gion de Fatick, en g�n�ral ".
Le GIE " Liguey Diarignou " s'investit dans la transformation
Le groupement d'int�r�t �conomique (GIE) "Liguey Diarignou" de Sokone s'active dans la transformation de la noix d'acajou. Avec sa trentaine de membres, il a �t� cr��, il y a un an. La pr�sidente, Binta Diagne Mbengue, a exprim� sa satisfaction d'avoir fait le choix de cette activit�. " Nous sommes parties du fait que la production de l'anacardier avait suscit� un certain engouement ici dans la zone de Sokone. Et le constat �tait que des gens venaient se procurer de la noix en quantit� pour aller revendre le produit ailleurs. Nous avons dit donc pourquoi ne pas nous lancer dans la fili�re ". Il s'agit donc pour le groupe de femmes " Liguey Diarignou " d'acheter la noix, de la transformer avant la commercialisation. " Apr�s la grillade des noix, nous les mettons en sachets de 250 gr que nous vendons � nos partenaires � 1500 frs CFA le sachet. Le kilogramme co�te 6000 frs CFA ", nous dit la pr�sidente du groupement. Un cr�neau qui marche tr�s fort en ce moment � Sokone m�me. Comme elle nous le fait remarquer, des probl�mes de qualit� des noix se posent souvent par un manque d'exp�rience des transformatrices. Ce qui a valu � la pr�sidente du groupement Binta Diagne Mbengue de participer en 1999 � un s�minaire de recyclage pour la s�lection des noix qui avaient organis� � Dakar, des Am�ricains qui s'int�ressent � la fili�re de l'anacarde. Avec ce capital exp�rience, les femmes du groupement "Liguey Diarignou" de Sokone ont trouv� des partenaires bas�s � Dakar qui viennent leur acheter leurs produits. Par exemple, nous dit la pr�sidente Binta Diagne Mbengue, "nous sommes en contact avec Mme Souglo Acasene qui g�re une mini-entreprise � Dakar et nous, �galement, sommes en pourparlers avec des partenaires fran�ais".
De multiples avanc�es
Les avantages de l'anacardier sont multiples et vari�s. L'impact �conomique est certain. A partir de la noix, on peut tirer des produits comme l'amande commun�ment appel�e " ndamarasse ", que les femmes aiment vendre un peu partout dans les march�s apr�s grillade. Et cela en grande quantit� que ce soit individuellement ou au niveau des groupements de femmes. Ceci leur permet de r�gler leurs besoins et de ne pas trop d�pendre des hommes. Des amandes, l'huile et le "tiga-d�gu�" m�me peuvent y �tre extraits de la m�me mani�re qu'on transforme l'arachide. Avec les pommes d'anacarde que consomment les populations, certains producteurs nourrissent leur b�tail. Il s'y ajoute que les parcelles d'anacardier constituent de v�ritables r�serves fourrag�res, tr�s convoit�es, surtout pendant les dures p�riodes de l'ann�e. Des charretiers quittant leurs lointains villages � la recherche de foin profitent beaucoup dans ces parcelles gratuitement. Aussi dans la zone, on nous raconte que la campagne de production donne l'occasion aussi � la cr�ation d'emplois saisonniers (sourga) qui s'occupent de cueillettes surtout. Du bois de chauffe peut aussi �tre obtenu de cet arbre. Au plan m�dicinal, l'�corce du tronc mis dans l'eau est tr�s efficace contre la fatigue ou la dysenterie. Autres avantages constat�s par les planteurs et producteurs d'anacardier. C'est surtout la possibilit� de planter tout autour des parcelles, d'autres esp�ces comme le jujubier, le tabanani (plante pouragh�re), les eucalyptus sans oublier aussi les cultures des sp�culations agricoles (mil, arachide, etc) en p�riode hivernale. Les moyens sont limit�s, il est vrai, mais la plupart des producteurs rencontr�s � Sokone notent avec satisfaction la r�alisation de plusieurs hectares de plantations chaque ann�e. La saison 2000 a vu le reboisement dans la zone, tr�s propice � la culture de l'anacardier de 91 ha, selon Lamine Sambou le chef de secteur des Eaux et For�ts de Foundiougne.
M. SAGNE

6- Un vent d'espoir sur Saint-Louis (Le Soleil)
Des perspectives r�jouissantes se pr�sentent pour la ville de Saint-Louis � la suite de l'audience accord�e � la Convention des Saint-Louisiens par le pr�sident de la R�publique, Me Abdoulaye Wade. La promesse donn�e par le chef de l'Etat de restituer � la vieille cit� " sa personnalit�, sa dignit�, afin d'en faire une ville nouvelle et moderne avec un arri�re-pays " cadre bien avec les attentes d'Almamy Matheuw Fall, pr�sident de cette Convention que nous avons rencontr� samedi dernier, � Ndiolof�ne. " Nous voulions faire de Saint-Louis une destination v�ritablement culturelle, une ville � red�couvrir aux plans touristique et historique ", rappelle M. Fall. Cette ambition se heurtait � des probl�mes d'une cit� qui postulait au rang de p�le de d�veloppement. 200 000 �mes, selon Almamy Matheux Fall, y vivent dans une superficie de moins de 5 hectares dans un delta " sans activit�s industrielles marquantes ", selon sa propre expression. D'o� ce diagnostic sans complaisance fait devant le chef de l'Etat dans une audience vite transform�e en s�ance de travail. " Nous sommes dans une zone inondable qui souffre d'un manque criard d'infrastructures, li� � un d�faut d'assainissement ; la ville ne dispose pas d'un syst�me performant d'�vacuation des eaux us�es ; le ch�mage des jeunes y est end�mique ; notre environnement est fragilis�. Notre ville doit rester la cit� prestigieuse qu'elle a toujours �t� en refusant d'�tre abandonn�e � elle-m�me pour subir la fatalit� de " ville morte " � laquelle on voudrait la condamner, alors qu'elle est la capitale du Nord ", soutient M. Fall. Il pr�conise des mesures contre les agressions des �cosyst�mes " fragiles et instables ". " Les terres, plus basses que le niveau de la mer avec l'�mergence d'�les et de bandes de terre exond�e, les crues intempestives du fleuve S�n�gal et les raz-de-mar�e cycliques sur les c�tes sablonneuses de l'oc�an : ces agressions ont toujours justifi� la maintenance et le renforcement des ouvrages de protection ". Dans ce chapitre, on peut loger la question des inondations � propos de laquelle des mesures pratiques sont annonc�es par Almamy Matheuw Fall de la part du pr�sident de la R�publique et " allant du remblaiement des quartiers inond�s � l'assainissement ". Tous les projets d'assainissement d�j� existants pourraient �tre revus en vue d'endiguer davantage et de draguer le fleuve, de rehausser les quais et d'installer diff�rentes stations de pompage. M. Fall souligne que le pr�sident Wade a �t� tr�s sensible � leurs probl�mes relat�s ci-dessus, tout en faisant �tat de sa " saint-louisianit� ", son passage � l'�cole Duvall. La Convention lui a soumis un certain nombre de mesures pour valoriser les immenses potentialit�s �conomiques de cette r�gion. " Il nous para�t urgent aussi de mettre l'accent sur des mesures visant � stimuler la production halieutique et agricole, sur la restauration et la modernisation de la production animale, l'organisation des circuits de la commercialisation des produits agricoles, la promotion des industries de conservation, de transformation et des structures de stockage. Aussi la r�alisation de certaines infrastructures s'av�re-t-elle n�cessaire : un port de p�che fonctionnel, des march�s bien approvisionn�s, des gares routi�re et ferroviaire " dignes de cette cit� ", la redynamisation du domaine industriel et l'extension de l'a�roport. " Nous avons toujours insist� sur les potentialit�s �conomiques de la r�gion qui pourrait d�velopper une �conomie locale � partir d'activit�s de croissance. Me Wade a �t� tr�s sensible � la n�cessit� de redynamiser le port, de ma�triser la barre, la remont�e de la langue sal�e de d'œuvrer pour l'extension des infrastructures a�roportuaires ", se r�jouit M. Fall. Pour lui, " le chef de l'Etat a une vision globale du d�veloppement de la r�gion qui passe n�cessairement par la relance de l'agriculture, l'int�gration agro-sylvo-pastorale, la promotion de l'horticulture et de mara�chage, de l'industrie, de l'internationalisation de l'a�roport de Bango ". Au sortir de cette audience, il est confiant : " Nos contacts avec les services techniques de l'Etat nous ont redonn� espoir. Nous osons dire que la prise de d�cision, pour la mise en œuvre de projets d'urgence de d�veloppement � Saint-Louis, est imminente ", souligne Almamy Matheuw Fall. Il en est de m�me en ce qui concerne la question des vieux b�timents de la cit�. " Saint-Louis a son charme qu'elle doit aux quartiers Nord et Sud et aux anciens b�timents de Sor et de la Langue de Barbarie. Mais, nous avons constat� que la majeure partie de ces vieilles b�tisses qui appartiennent � l'Etat ou � ses d�membrements, tombent en ruines ", rappelle M. Fall. Il annonce que le pr�sident de la R�publique a demand� � ses collaborateurs de recenser, dans les meilleurs d�lais, ces b�timents. " � cette op�ration, seront associ�s les architectes. Ceci pour pouvoir mieux restituer � Saint-Louis son lustre d'antan et passer imm�diatement aux actions de d�veloppement. Le responsable du patrimoine b�ti log� � la pr�sidence a �t� avis� de cette directive ferme du chef de l'Etat ". Le probl�me des b�timents priv�s a �t� aussi �voqu� en relation avec les conflits de succession. La Convention s'engage � la recherche de solutions en vue de revaloriser ce patrimoine. Almamy Fall pr�cise que la d�marche de la Convention des Saint-Louisiens s'inscrit dans le cadre d'une " fonction citoyenne et r�publicaine " � jouer. " Nous ne lions pas notre appui � une majorit� politique. Nous soutenons les institutions et les hommes qui les animent ", a-t-il ajout� pour confirmer l'orientation apolitique de son mouvement. Concernant, la municipalit� de Saint-Louis, il dit que son combat consiste � faire accepter les listes ind�pendantes d'abord et de cr�er des emplois pour les jeunes. En ce sens, il salue le r�le incontournable de l'Agence de d�veloppement communal (Adc) dans la reconstruction de la vieille cit�.
Mbagnick DIAGNE


Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut � tous les s�n�galiens. Nang�nedef  Cette lettre d'information est envoy�e aujourd'hui � 3927 personnes � travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Beaucoup de nouvelles pages ont vu le jour sur Planete-Senegal.com. N'h�siter pas � fouiller pour trouver l'info tant recherch�e.

Patrick et Mich�le CLEMENT nous transmettent cet avis de recherche :
"Nous entretenons des relations depuis plusieurs ann�es avec un jeune africain r�fugi�. Nous l'avons fait sortir de son pays toujours en guerre civile � ce jour. En 1998, il s'installait comme coiffeur � la gare routi�re de Ziguinchor. En 1999 il partait � Bissau en Guin�e pour ouvrir une boutique sp�cialis�e dans le Batik qu'il fabrique lui-m�me.
Depuis janvier 2000, o� nous l'avons rencontr� pour la derni�re fois � Ziguinchor, nous sommes sans nouvelle de sa part.
Il s'appelle �mile CONTE. �g� d'une vingtaine d'ann�es, il est de corpulence assez forte Sa boutique se situe face � la Poste de Bissau, devant une maison coloniale d�saffect�e. Occasionnellement, il continue de couper les cheveux et va r�guli�rement � Banjul s'approvisionner en tissus et colorants. Il �tait avec une am�ricaine du nom de Lise Jhonson.
Nous cherchons une personne allant � Bissau ou y r�sidant pour obtenir des informations aussi minimes soient-elles.
Nous vous remercions d'avance pour la moindre information � son sujet,
Patrick et Mich�le CLEMENT
patclement@nordnet.fr

Vous pouvez retrouver cet avis de recherche AVEC LA PHOTO D'EMILE sur Planete-Senegal.com � la page suivante : www.planete-senegal.com/avisrecherche.html

Pour ceux qui ont choisi d'avoir leur e-mail sur Senegalaisement, une page de d�marrage que vous aurez � chaque d�marrage d'Internet explorer est dispo � l'adresse suivante : www.planete-senegal.com/demarrage.html   
A bient�t sur planete-senegal.com et n'h�sitez pas � participer � ce bulletin ou � m'envoyer des petits mails sympa 

Christian COSTEAUX

Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel � photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la Gambie et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment marqu� sur la photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance. Christian


Les messages des senegaliens

(disponible �galement sur le nouveau forum de
planete-senegal.com � www.planete-senegal.com/forum/) :

ABENE FESTIVALO 2000/2001
     LE PARC DE LA CULTURE CASAMAN�AISE
THEATRE � MUSIQUE � DANSE � SPORT AFRICAINE

LE PROGRAMME :Le Festival d'Ab�n�

29-12-2000        21 h Ballet Casa di Mansa
                    22 h Troupe Naomi de Hillol
                    23 h Bal Afro Disco
30-12-2000        21 h Ballet Tableau Feraille
                    22 h Troupe Th��trale de Bandjikaki
                    23 h Bal Afro Disco
31-12-2000        21 h For�t Sacr� de Ziguinchor
                    22 h Keno Diatta
                    23 h Grand Bal Annuel
 01-01-2001       21 h Bakine
                    22 h Samba Bory
                    23 h Bal Afro Disco
 02-01-2001      21 h Ballet Mama Africa
                   22 h Groupe Peul
                   23 h Bal Afro Disco
 03-01-2001      21 h Aibory Groupe de Percussion
                   22 h Troupe Th��trale Djina Bantang
                   23 h Bal Afro Disco
04-01-2001       21 h Cora de Diali Thibo et Diali Mousso
                   22 h Bouly Diawara
                   23 h Ballet Bitiniba
 05-01-2001       21 h  Koumpo Kolomba
 06-01-2001       21 h Grand show de l�Orchestre Ucas
 29 d�cembre 2000 � 06 janvier 2001 :
                     10 h � 12 h : Cours de danse, percussion, batik,
                  peinture ou sculpture des masques Africains
30, 31 d�cembre 2000, 1, 3, 4, 5, 6 Janvier 2001 :
                     16 h � 18 h : Football
2 janvier 2001  16 h � 18 h : Lutte traditionelle

Bienvenue � Ab�n�

Situ� au Nord-Ouest de la Casamance au Sud du S�n�gal, et en bordure de l�Oc�an Atlantique, le village d�Ab�n� est compos� de plusieurs ethnies en majorit� paysannes qui s�entrecroisent pour former une seule entit�.
Sa position g�ographique et sa diversit� culturelle font de lui un site fr�quent� par beaucoup de touristes venant du monde entier.
Pour perp�tuer et mettre en valeur ces opportunit�s, la jeunesse unie d�Ab�n� dont l�objectif est de cr�er un parc de la culture Casaman�aise, organise annuellement un festival de th��tre, musique et danse Africaine, afin de participer activement au d�v�loppement socioculturel et �conomique de la r�gion sud du S�n�gal.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, soyez donc les bienvenus au Festival d�Ab�n�, pour d�couvrir � travers le th��tre, la danse et le son des tam-tams la Casamance au clair de la lune.
Boulwakh dara alla baraka

Le comit� d�organisation du festival:
Bernard Diatta, Alassane Djiba Konta, Tombon Sonko et Seny Souan�
Association Sportive, Culturelle et Economique des Jeunes d�Ab�n�


Adresse : Comit� d�organisation du Festival, B.P. 82, Diouloulou,
Dept. Bignona, R�g. Ziguinchor, S�n�gal
T�l�phone (221) 936 95 42 Fax (221) 936 95 25

>>>Tohe et son amie, deux Anglais, recherchent des correspondants du S�n�gal de plus de 25 ans pour discuter du pays, chater en direct etc... Vous pouvez le contacter sur son E-mail :
DOYLED43@aol.com


Foncez donc vite sur le Forum pour r�alimenter la page et r�pondre � ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoy�e � plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


La M�t�o

Venez d�couvrir la m�t�o
de nouvelles villes (Cap Skirring, Dakar, Diourbel, Kaolack, K�dougou,
Kolda, Linguere, Matam, Podor, St-Louis, Tambacounda, Ziguinchor )

Aujourd'hui St-Louis

Mis � jour: � 12:00 GMT le 24 Octobre 2000
observ� � Saint-Louis, Senegal
Les temp�ratures84� F / 29� C
Index de chaleur84� F / 29� C
Humidit�42%
Point de saturation59� F / 15� C
VentNE12 mph / 19.3 km/h
Pression29.88 pouce / 1012 hPa
Conditions m�t�oInconnu
Lever du soleil07:00 AM (GMT)
Coucher du soleil06:39 PM (GMT)
Lever de la lune04:20 AM (GMT)
Coucher de la lune04:59 PM (GMT)

Visitez �galement la m�t�o en direct compl�te des plus grandes villes du S�n�gal sur
la page m�t�o de www.planete-senegal.com


Infos diverses

= Corinne DERIOT, dont les cruciverbistes ont eu l'occasion de faire les mots crois�s sur Planete-Senegal.com,   nous propose son Quizz Africain sur Afrique Education:
www.afriqueeducation.com  (Cliquez sur "mots crois�s" � c�t� de NEW en haut de la page d'accueil.)

= Les Amis de Baback : Notre Assembl�e G�n�rale aura lieu le samedi 21 octobre 2000 � la Salle des F�tes de La Croix Blanche � 14 heures 30 "prrrrr�ciz�ment". Tout le monde est invit� � y participer. On y parlera, entre autres sujets, de tous les sujets dont on a pas l'habitude de parler.

Une tr�s bonne affaire � Saly,  � 100m de la plage Maison avec petit jardin ,Type F1 mezzanine (56 m�), permettant de loger 4 personnes (lit + divan) Jusqu’au 20/12/2000 : 1170FFau lieu de 1950FF la semaine  T�l�phonez � Agn�s au T�l : 06 16 94 01 61 Site avec photos : http://fabc.free.fr/salylocation   / e-mail : agnes_guinefolleau@yahoo.fr  

= Yves, qui nous a envoy� de belles photos pr�sentes sur Planete-Senegal.com loue sa maison � Saly. Vous pouvez voir de belles photos et des renseignements sur son site pleinde bonne humeur. http://www.multimania.com/bs172606
Vous pouvez �galement lui t�l�phoner en Belgique au (0032) 712 18267 ou au (0032) 756 00 333. .

=A l'occasion de sa tourn�e europ�enne, iSENEGAL ouvre une page sp�ciale Youssou N'Dour � l'adresse suivante : http://isenegal.free.fr/youssou.htm  

Cette rubrique vous est consacr�e. Si vous avez un message � passer n'h�sitez pas � me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'association du jour

Pas d'association du jour pour ce bulletin ! Envoyez-moi vos suggestions !

Visitez �galement la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

R�sidence la Tolosa
http://gietolosa.free.fr

Christian Tessarotto nous invite � d�couvrir la R�sidence Tolasa � Saly. Les prix sont tr�s concurrentiels pour la zone. Id�al pour passer des vacances � prix ... s�n�galais ! C'est � Saly Niakh-Niakhral, � 100 m�tres de la plage. Les prix parlent d'eux-m�mes :   60200CFA la semaine pour 4 personne ou 8600CFA/jour pour un week-end de deux jours (id�al pour ceux qui travaillent � Dakar).

La r�sidence peut accueillir 24 personnes.  Vous pouvez aller voir le site � l'adresse suivante : http://gietolosa.free.fr

Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer vos textes et photos qui seront
transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

Daara J : Extrait d'un article du quotidien le Soleil : "Mettons nous au travail", tel est le th�me choisi, cette ann�e, par le groupe de rap Daara-J. Un appel que les trois "posses", Fada Fredy, Lord Aladji Man et Ndongo D lancent � tous les S�n�galais sans exception. Les rappeurs en ont fait l'annonce, mardi apr�s midi, lors de la conf�rence de presse de lancement de leur nouvelle cassette titr�e "Exodus" dont la sortie est pr�vue demain. Cet opus comporte huit titres teint�s de sonorit�s ragga, soul et rap. Un style que le groupe affectionne particuli�rement depuis son premier album. Dans la nouvelle cassette de Daara-J, on retrouve de nouveaux morceaux tels que "Sign up", "Maag Daan" et "Ghetto" tir�s de compilations r�alis�es avec des groupes europ�ens. Le titre-phare, "Exodus", est une reprise d'une chanson d'Edith Piaf, mais les rappeurs y ont mis leur feeling et des sonorit�s wolof. "Nous croyons au rap, � l'impact qu'il peut avoir sur la soci�t�", explique Ndongo D. Des causes comme la paix, la justice et l'�quit� constituent les th�mes d�velopp�s dans cet album. Un album qui a vu le jour apr�s une longue tourn�e en Europe qui avait men� le groupe en France, en Belgique, en Espagne, etc. Cette tourn�e a permis au groupe de participer � la douzi�me �dition de l'Africa Festival de W�rzburg (Allemagne) avec des artistes comme Youssou Ndour, Hugh Masekela, Le Go de Kot�ba, Andy Brown…, mais aussi de signer, en mars dernier, un contrat de deux ans avec le label BMG pour la sortie de deux disques. "C'est une grande opportunit� pour Daara-J, cela prouve que le rap s�n�galais gagne du terrain".
D�couvrez les albums de Daara J et �coutez des extraits de leurs chansons en direct dans la page Daara J de l'Encyclop�die de la musique S�n�galaise de Planete-Senegal.com. Vous pouvez �couter ci-dessous les 20 morceaux de l'album "Xalima"

Xalima

Retrouvez �galement tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclop�die de la musique S�n�galaise" de Planete-Senegal.com


L'�crivain du jour

Abdoulaye SADJI : N� en 1910 � Rufisque, r�gion du Cap-Vert, au S�n�gal. Etudes coraniques jusqu'� l'�ge de 11 ans, puis �tudes primaires et �tudes secondaires au Lyc�e Faidherbe � Saint-louis et � l'�cole normale William Ponty, d'o� il sortit avec le titre d'instituteur en 1929. Enseignant dans la brousse, puis � Rufisque et � Dakar. Apr�s des premiers articles dans "Pr�sence Africaine", et dans "Bingo", il travailla en 1954 pour le compte de la radio de l'Aof. En 1959, il devint Inspecteur Primaire et occupa ce poste jusqu'� sa mort.

BIOGRAPHIE D'ABDOULAYE SADJI d'Amadou Booker et W.SADJI
MAIMOUNA: Une princesse, Lingu�re en Wolof. Promise � un musulman traditionnaliste, beaucoup plus vieux qu'elle, elle va tomber amoureuse d'un jeune dakarois. Le drame arrive tr�s vite. Le livre est tr�s dur, l'histoire est superbe et c'est le meilleur livre s�n�galais que j'ai lu ! Si vous d�sirez d�couvrir la mentalit� S�n�galaise dans ce qu'elle peut avoir de meilleur et de pire, c'est ce livre qu'il faut lire !
TOUNKA
CE QUE DIT LA MUSIQUE AFRICAINE (A PARTIR DE 11 ANS)
NINI

Retrouvez �galement tous les auteurs et leurs livres sur la page "Litt�rature du S�n�gal" de Planete-Senegal.com


www.planete-senegal.com
bulletin 29 / octobre  2000


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