Bulletin N�15 de Planete-Senegal.com

1- Infos du jour (aujourd'hui avec le Sud et le Soleil)
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des s�n�galiens (vous �tes bien des s�n�galiens non ?)
4- La m�t�o du jour (aujourd'hui Saint-Louis)
5- Infos diverses (p�tition et T�ria)
6- L'Association du Jour (Seine Maritime-S�n�gal Oriental)
7- Le site du jour (Histoire-G�o au S�n�gal)


1) Infos du Jour avec Sud et le SOLEIL
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/m�dias de www.planete-senegal.com)

1- LE NOUVEAU ROI DES FLOUPS EST SORTI DU BOIS SACRE
2- YOUSSOU NDOUR dans les R�gions
3- TAXIS Contre Clandos � Dakar
4- Lutte traditionnelle : un grand rendez-vous

5- Les d�claration du Premier Ministre et le programme �   venir

1- LE NOUVEAU ROI DES FLOUPS EST SORTI DU BOIS SACRE .
Le royaume d'Oussouye, en Basse Casamance, a renou� avec la tradition, en f�tant son nouveau roi Sibiloumbaye, d�sign� 16 ans apr�s la fin de r�gne de son pr�d�cesseur. Les 8 et 10 juillet courant, ce peuple a fait all�geance au souverain dont le bouyouch�ne, c'est-�-dire la premi�re rencontre avec les sujets a �t� l'occasion de grandes r�jouissances. Une soci�t� diola coh�rente a port� en triomphe le roi Sibiloumbaye, gardien et protecteur des valeurs culturelles et cultuelles ancestrales. S'il y a, au S�n�gal, une r�gion qu'on ne peut pas sillonner ces derniers temps sans une certaine appr�hension au d�part, c'est bien la Basse Casamance. Il faut dire, � la d�charge des voyageurs pour cette zone, qu'il faut bien du courage pour y entreprendre une randonn�e. Surtout quand l'on se souvient des batailles sanglantes entre nos militaires et les �l�ments du MFDC, autour des localit�s de Boukitingo, Ema�, Oussouye, Efok, Youtou. Des pages sombres � jamais tourn�es  En tout cas les observateurs disent que cette partie du S�n�gal n'a plus aujourd'hui cette mauvaise r�putation de  terre de feu . C'est aussi notre sentiment sur la Basse Casamance dont nous avons parcouru une partie, en partant des Iles Karabane. Apr�s avoir touch� terre � Elinkine, nous sommes orient�s. Notre destination se pr�cise. Nous voyageons � bord d'un taxi-brousse qui a fini de prendre le nombre de passagers autoris�s. Notre destination est amorc�e. Sur l'axe emprunt�, quelques Check-Points tenus par des soldats d�contract�s. Serpentant parmi les hauts arbres, la route est fortement d�grad�e. De petits villages se succ�dent. Les concessions sont presque toutes identiques, de m�me que les cases. En effet, c'est partout le grand espace sur lequel sont construites des cases rondes en argile (alors l� le journaliste est aveugle puisque les cases en Casamance sont TOUTES rectangulaires et en terre ! ) .
Il faut parcourir une vingtaine de kilom�tres qui semble une cinquantaine, du fait de l’�tat de la route, pour enfin d�couvrir une localit� diff�rente, par son visage urbanistique, des autres jusqu’ici travers�es :Oussouye. Cette ville de la Basse Casamance s’ouvre � nous comme un havre de paix et de s�curit� o� l’on se fait inviter de mani�re conviviale, sans craindre pour ses jours. Le peuple diola est hospitalier.
Des origines de ce peuple install� sur ces terres, l’on ne nous a pas dit grand chose. Ni d’o� il vient ni depuis quand il a habit� la r�gion. L’on sait toutefois que les Diolas du Kassa, leurs fr�res du Fogny et du Blouf, mais aussi les ethnies manjacks, mancagnes et balantes relevant globalement d’une culture homologue et vivant en symbiose depuis des temps imm�moriaux, sont “ des peuples monoth�istes dont la vie repose sur des lois et des normes sacr�es ”, fait savoir le Pr Christian Sina Diatta, un fils du terroir, enseignant la Physique � l’Universit� Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans Oussouye, le centre du royaume du m�me nom, l’on a d�couvert que la soci�t� diola est relativement complexe, fortement organis�e et minutieusement construite. Est-ce parce que le roi d’Oussouye y vit ? Et c’est justement pour cette premi�re rencontre entre le nouveau roi et son peuple que nous nous sommes rendus � Oussouye o� le “ souverain ” a la charge de pr�sider les c�r�monies de culte, mais aussi celle de soutenir tout membre de la communaut�.Le roi aujourd’hui d�sign�, c’est Olivier Diedhiou. Son nom de r�gne est Sibiloumbaye. Sa d�signation intervient 14 ans apr�s la disparition, en 1984, de son pr�d�cesseur le roi Sibacouyane Diabone. Intronis� en f�vrier dernier, le nouveau roi d’Oussouye est sorti samedi dernier du “ Bois sacr� ”, son antre mystique, pour saluer son peuple et en m�me temps recevoir les pr�sents de celui-ci. Une manifestation grandiose et �pique, � travers laquelle le royaume d’Oussouye a �tal� sa g�n�rosit� et d�voil� toute sa fiert�. Cette manifestation s’appelle le “ bouyouch�ne ”.

F�eries pour un acte de foi et d’all�geance
Samedi 8 juillet 2000. Il r�gne dans la commune d’Oussouye une animation inhabituelle. Beaucoup de personnes quittent leurs carr�s, charg�es de ballots, de r�cipients, ou poussant devant elles des porcs ou des ch�vres. Chacune, en cette matin�e, prend la direction de l’un des trois quartiers que sont Bat�fous, Djivante et Souleuk, lesquels doivent accueillir le nouveau roi d’Oussouye et lui remettre leurs pr�sents. Et personne ne veut manquer cette occasion inhabituelle. La date de cette f�te est fix�e bien � l’avance car l’on veut que le Kassa renoue avec le maximum de ses fils travaillant � Dakar,en Gambie ou en Guin�e-Bissau.
D�but de soir�e � Bat�fous, le premier quartier devant accueillir le roi…Une grande animation r�gne sur la place publique. “ La nuit pr�c�dente et la matin�e de ce jour ont �t� tr�s agit�es. Dans chaque famille, l’on a offert � manger et � boire, l’on a aussi chant� et dans� ”, nous dit Mbaye Sarr, un Thiessois �tabli ici depuis de longues ann�es. Dans un vacarme g�n�ral, les troupes folkloriques mettent la derni�re main � leurs costumes et leurs instruments. Tous ces pr�paratifs, nous dit notre interlocuteur, ont commenc� il y a d�j� plusieurs jours . “ Les va-et-vient ont dur� toute la nuit d’hier et la matin�e d’aujourd’hui entre les quartiers ”, ajoute Mbaye Sarr.
Bat�fous o� nous nous trouvons est au centre du royaume, donc dans le village d’Oussouye, aujourd’hui composante principale de la commune du m�me nom. Le soleil amorce sa descente vers le couchant. Sur une grand-place du quartier noire de monde le vacarme, pour quelques secondes, diminue d’intensit�. Les regards se tournent vers une trou�e dans la foule et dans laquelle viennent de s’encadrer le pr�fet du d�partement d’Oussouye, Joseph Ndour et sa d�l�gation, dont Mgr Augustin Sagna, �v�que �m�rite de Ziguinchor.
L’animation reprend de plus belle, apr�s l’arriv�e de ces autorit�s. Quelques membres du comit� d’organisation, pour la plupart des cadres du pays ayant troqu�, � l’occasion, le costume contre le pagne traditionnel diola, donnent des explications aux autorit�s pr�sentes.
Par moments, ils scrutent le “ Bois sacr� ” d’o� doit sortir le nouveau roi pour recevoir l’all�geance de son peuple. L�-bas, � l’�cart de la foule et des autorit�s, s’est form� un groupe d’hommes dont les attributs vestimentaires t�moignent de leur importance dans la soci�t� diola. Ce sont des pr�tres traditionnels ou des membres du grand conseil coutumier.
Bient�t deux hommes se d�tachent du groupe. Le premier s’adresse � une personne qui, depuis une maison jouxtant la grand-place, fait r�sonner, � l’aide d’une baguette, le “ kabissa ”, tronc d’arbre creux servant de tambour et dont le son s’entend � des kilom�tres � la ronde. Le deuxi�me fait signe � quelqu’un qui, avec un vieux fusil de traite, laisse partir un coup de feu. L’�cho de la d�tonation se r�percute dans tout Oussouye. La foule ne cesse de grossir car personne, dans Bat�fous, ne veut se faire raconter la premi�re sortie “ officielle ” du roi.
Le grand “ concert ” bat son plein. Et tout � coup surgit du “ Bois sacr� ”, le roi. Il est suivi de quelques hommes. Dans la foule montent la gamme des cris hyst�riques, les aboiements des cors, les percussions des joueurs de tam-tam, les d�monstrations de virtuosit� des paroliers…Une fantastique symphonie dont l’auditorium s’appelle Oussouye.
Le “ souverain ” du peuple d’Oussouye s’avance d’un �trange pas cadenc�, rythm� par des coups de feu, des sifflets et des sonnailles de la foule. Cette foule en d�lire vers laquelle marche le nouveau roi.
Il est grand de teint clair, est v�tu d’un grand boubou noir. Pieds nus, ch�chia rouge sur la t�te, un collier de perles rouges autour du cou, tenant un balai comme sceptre, il entre dans l’ar�ne et fait son tour d’honneur. Le nouveau roi est maintenant face � son peuple qui continue de pousser des hurlements, marquant ainsi son all�geance au “ souverain ”. C’est le moment choisi par d’aucuns pour vanter le royaume et ses diff�rents seigneurs, mais surtout pour amener les autres, notamment les jeunes, � rattraper les vertus des anc�tres, � �prouver leur m�moire par un prodigieux exercice devant permettre � chacun dans le groupe de se mouvoir � travers le pass� que l’on est en train de reconstituer � pr�sent.
A Bat�fous, la f�te est pleine, du fait des artistes et autres chor�graphes, de ces superbes jeunes filles avec, autour des reins, ces ceintures de perles que l’on appelle commun�ment “ dial-diali ”, mais aussi du fait de ces “ guerriers ” symbolisant l’arm�e royale et dont les pas de danse soul�vent la poussi�re qui se change en poudre orange dans le couchant. Spectacle simplement f�erique…
Etama, Kal�lame et Batadiak�ne dans la danse

En cet apr�s-midi du lundi i0 juillet dernier, les quartiers Etama, Kal�lame et Batadiak�ne vibrent. A l’image de Bat�fous, Djivante et Souleuk, il y a deux jours, ils sont dans l’all�gresse. Le roi Sibiloumbaye est leur h�te de quelques heures. Les fils du Kassa qui, pour une raison ou une autre, n’avaient pas pris part au premier acte du “ bouyouch�ne ”, peuvent aujourd’hui se rattraper. Ils sont plusieurs centaines de personnes � se retrouver au quartier Etama pour, � leur tour donc,  “ accueillir le roi et lui rendre l’hommage d� � son rang ”. D�j�, � 13 H 30 mn, la place publique est noire de monde.
Danseurs, paroliers et autres instrumentistes, v�tus du pagne traditionnel diola ou de tuniques constell�es de miroirs ou bard�es de ceintures de perles multicolores tiennent le peuple d’Oussouye en haleine, galvanisent son �nergie, r�arment sa conscience et le mobilisent pour faire honneur au roi, encore retranch� dans le “ Bois sacr� ”. Comme lors de la premi�re sortie du roi Sibiloumbaye, le “ kabissa ” retentit. Le m�me c�r�monial est en train d’�tre reconduit. Avec, en plus, une salve de  coups de…fusils. Etama, Kal�lame et Batadiak�ne qui sont de tour pour la r�ception du roi d’Oussouye veulent surtout faire les choses en grand.
Et quand Sibiloumbaye appara�t � son peuple, celui-ci ne peut plus se tenir. Hommes, femmes, gar�ons et filles s’y mettent � fond. Tous naturellement port�s � gonfler d’images fortes ce cadre qu’est cette partie d’Oussouye o� le roi est re�u. Talentueux et habiles, dans leur art respectif, danseurs, paroliers et instrumentistes entra�nant un peuple participant ont de quoi inspirer po�tes et narrateurs.
A Etama, comme plus tard � Kal�lame et � Batadiak�ne, les populations ont v�cu des moments forts, en compagnie de leur roi. Partout dans ces quartiers, la journ�e touche � sa fin. Mais les chants et les danses vont continuer pendant une bonne partie de la nuit. Car il reste encore des victuailles, de la bi�re, des chants � entonner et des danses � ex�cuter. Derni�re nuit de f�te avant la visite du roi Sibiloumbaye aux autres territoires du royaume, � partir de la fin de cet hivernage.

M�moire d’un royaume
 Selon le Pr Christian Sina Diatta, les territoires du royaume d’Oussouye comprennent les 16 villages d’Analufay, une r�gion s’�tendant de Diak�ne � Djivante et de Niambalang � Diant�ne. Aussi le royaume �tend-il son influence sur Esulalu, dans le Blouf. Il est compl�t� par d’autres territoires sur une partie de la Guin�e-Bissau et au-del� de Diak�ne vers Kabrousse. C’est ce que nous indique le Pr Sina Diatta.
Le centre du royaume d’Oussouye, si l’on en croit notre interlocuteur, est le village d’Oussouye, aujourd’hui composante principale de la commune du m�me nom. Le roi y habite. Des souverains qui s’y sont succ�d�, l’on ne conna�t que les plus r�cents : Sibilouyane Di�dhiou, Sihangh�bil Sambou, Sibacouyane Diabone. Ce dernier, dont le r�gne a pris fin en 1984, n’a eu de successeur que le 21 f�vrier 2000.  “ Ici la succession d’un roi d�funt n’ob�it � aucune automaticit�. Une certaine mystique d�termine l’av�nement de telle ou telle autre personne � la t�te du royaume, apr�s bien s�r la manifestation, chez elle, de signes per�us par elle-m�me et par les seuls initi�s, en l’occurrence les pr�tres traditionnels ”, fait savoir Christian Sina Diatta.
Mais l’exp�rience r�cente montre que le roi sort g�n�ralement de l’une des trois familles Diabone, Di�dhiou et Sambou. Et cette fois-ci, c’est un Di�dhiou qui a �t� d�sign�. Son ancien pr�nom, Olivier, est rang� aux oubliettes. En effet, nul ne doit plus l’appeler ainsi. Il est d�sormais pr�nomm� Sibiloumbaye. Le peuple d’Oussouye lui a fait all�geance, le samedi 8 juillet. Esp�ces, aliments, b�tail …avaient constitu� les dons remis au roi, qui � son tour, devait tout retourner � ses “ sujets ” pour servir dans la pr�paration des repas et autres mets � proposer aux populations et aux invit�s venus de partout. Une illustration parfaite de la communaut� des biens en pays diola.
La quarantaine, le nouveau roi d’Oussouye a fait des �tudes secondaires jusqu’en classe de 3e. Il �tait, jusqu’� sa d�signation, agent de sant� au dispensaire de sa ville.  “ Il arr�te de travailler. Le peuple va le servir ”, nous dit Christian Sina Diatta. “ Il sera riche. Mais une richesse qui profitera � toute la communaut� ”, ajoute notre interlocuteur. En effet, dans le royaume d’Oussouye, des rizi�res seront collectivement exploit�es et des dons pr�lev�s un peu partout, au nom de Sibiloumbaye, dont l’une des plus importantes fonctions est de r�soudre les besoins nutritionnels de ses “ sujets ”.
Mais cette activit� essentielle du pouvoir traditionnel pourra-t-elle toujours se perp�tuer ? En tout cas l’Etat et ses d�membrements, principalement les collectivit�s locales, doivent, dans un souci d’apaisement, repenser leurs actuelles techniques d’am�nagement du territoire en Casamance. Celles-ci, comme nous l’ont dit nos interlocuteurs, sont en inad�quation avec la perception des Diolas de la gestion fonci�re. D’ailleurs le pouvoir traditionnel a, depuis un certain temps, saisi les autorit�s administratives et municipales sur un litige ” foncier l’opposant � un exploitant commercial qui aurait construit un bar-dancing sur les terres o� sont pr�vus le palais et les greniers du roi.  “ Le gouverneur de la r�gion, le pr�fet du d�partement d’Oussouye et le maire de la commune ont rencontr� le conseil coutumier et re�u plusieurs correspondances du pouvoir traditionnel �voquant l’occupation, par un tiers, de ces terres sacr�es. Ils n’ont rien fait pour amener l’occupant � lib�rer le terrain ”, a dit un notable qui a pr�f�r� garder l’anonymat.
La r�alisation d’un plan directeur d’urbanisme qui permettra de d�gager, une fois pour toutes, les diff�rents sites que le pouvoir traditionnel s’est r�serv�s depuis longtemps, est tout � fait indiqu� pour pr�venir des “ litiges ” fonciers du genre. Et alors le roi pourra tranquillement continuer de mener ses fonctions sociales, comme celle consistant � r�soudre les besoins nutritionnels de son peuple, mais aussi d’officier, en toute qui�tude, selon le culte ancestral � toutes les circonstances liturgiques du calendrier sacr�, lequel s’�tale de la fin d’un hivernage � celle d’un autre.
Les actes qui jalonnent l’ann�e sont principalement le jubil� des enfants ou “ kul� ” et celui du roi. Cette f�te du “ souverain ” dure six jours et comprend des s�ances de lutte, les journ�es des talents, de la bonne cuisine…. “ A toutes ces occasions, la seule pr�sence du roi suffit pour assurer le service d’ordre. Par un seul mouvement de balai, il fait respecter sa volont�, laquelle est imm�diatement ex�cut�e par le peuple pr�sent ”, fait savoir Christian Sina Diatta.
Le roi, aim� et adul�, disposera, comme ses pr�d�cesseurs, de son palais que va lui construire le peuple. En attendant les travaux communautaires qui feront surgir de terre la nouvelle demeure royale, Sibiloumbaye passera le plus clair de son temps dans le “ Bois sacr� ”, m�me avec la mise � disposition d’un palais. Autel vivant, il doit rallier l’homme � Dieu et surtout maintenir son peuple dans cette croyance qui veut que l’homme diola naisse, grandisse, �volue et se r�alise au sein de son ensemble qui l’enrichit et qu’il doit aussi enrichir. Toute personne qui dans le royaume est hors de cette logique n’est pas fils de Diolas.

L’exemple diola de lutte contre la pauvret�
Par ses œuvres sociales et sa dimension culturelle, le royaume d’Oussouye m�riterait, � bien des �gards, une consid�ration particuli�re. C’est du moins la conviction de ses ressortissants install�s un peu partout au S�n�gal et dans le monde, et qui ont saisi l’occasion offerte par la premi�re sortie “ officielle ” du roi Sibiloumbaye pour �voquer des probl�mes de soci�t� et le d�veloppement endog�ne.
Ils estiment, dans un document, que les œuvres sociales men�es ici constituent un mod�le de lutte contre la pauvret� et doivent servir de point d’appui pour la formulation de politiques nouvelles du d�veloppement, dans le d�partement d’Oussouye et en Casamance, de mani�re plus g�n�rale.
Dans le royaume, font-ils savoir, l’�nergie de la force de travail est en partie d�pens�e par le groupe social dans son ensemble pour faire prosp�rer le bien commun et le bonheur de tous. Il en r�sulte une absence de mendicit� d�shonorante. Ici, l’on constate que le pauvre donne le meilleur de lui-m�me, selon ses talents. Ainsi, la paresse est fortement rejet�e dans la soci�t� diola.
“ Ne pourrait-on pas fonder la soci�t� moderne sur la base d’une culture aussi originale que celle-l� ? ”, s’interroge-t-on dans le document. Le choix reste � faire. En tout cas, ils s’�l�vent contre le fait de “ plaquer aux terroirs locaux des solutions connues ailleurs, et dans l’ignorance des r�alit�s culturelles du pays b�n�ficiaire ”. Selon les auteurs du document, les Diolas ont mis au point un syst�me de vie partag�e et solidaire �vitant au pauvre d’�tre identifi� comme tel et permettant de pr�server sa dignit�. Aussi, pensent-ils que “ le creuset culturel et cultuel des Diolas constitue une base encore peu exploit�e dans la formulation des strat�gies de d�veloppement local ou endog�ne ”.
Les auteurs du document soulignent en outre que “ l’�radication de la pauvret� ne saurait aboutir au transfert servile de solutions toutes faites d’une soci�t� � une autre ”. Leur conviction est qu’� la soci�t� diola s’appliqueront des solutions sp�cifiques. Et, esp�rent-ils, les nouvelles initiatives de d�veloppement local sauront partir des racines culturelles des royaumes ancestraux diolas.
A l’heure de la globalisation du d�veloppement, le document souligne que “ l’attention doit �tre port�e sur les identit�s culturelles pour �viter l’�volution unidimensionnelle de l’humanit� ”. C’est l� que les concepts de d�veloppement local et de d�veloppement endog�ne deviennent fondamentaux � l’analyse de ces fils    d’Oussouye qui font savoir que “ des succ�s �clatants de ces concepts sont � l’heure actuelle enregistr�s en Europe et en Asie (…) alors qu’en Afrique l’�quation du d�veloppement n’a pas encore de solution en r�sonance avec la soci�t�. ”
Aux courants de pens�e tendant � ignorer les cultures ancestrales dans l’�laboration des strat�gies du d�veloppement de l’Afrique et � cette dynamique socio-administrative contribuant � leur effacement dans l’environnement modernis� de nos soci�t�s ouest-africaines francophones, les enfants d’Oussouye r�torquent : “ ces cultures apparaissent comme des composantes plus riches qu’elles ont l’air de l’�tre, pour un dialogue des cultures, et comme potentiel du d�veloppement endog�ne et du d�veloppement local ”.
Les auteurs de ce document, pour la plupart des intellectuels, sont convaincus que l’on ne pourra pas associer le sens du sacr�, de la solidarit� populaire, de l’assistance au pauvre hors des valeurs culturelles et religieuses ancestrales. S’insurgeant contre la rel�gation dont les cultures locales ont fait l’objet dans l’univers d’une Afrique pourtant tr�s riche en valeurs, ils affirment que “  le d�veloppement de leur terroir ne sera enclench� de mani�re positive et remarquable que sur la base du support culturel et religieux local ”.

Cheikh Aliou Ammath (Le SOLEIL)

2- YOUSSOU NDOUR dans les R�gions

Revoil� Youssou Ndour ! Le "roi du mbalakh" renoue avec le public s�n�galais apr�s une longue tourn�e qui, depuis le mois dernier, l'a men� aux quatre coins du monde pour la promotion de son dernier disque "Joko". Et pour sa rentr�e musicale, il a choisi de jouer d'abord dans les r�gions. Le 8 ao�t prochain, lui et son "Super Etoile" se produiront au stade Lamine Gu�ye de Kaolack avant de remettre �a quatre jours plus tard (le 12) au Quai des Arts de Saint-Louis. Ils boucleront la premi�re partie de cette tourn�e nationale le 14 ao�t au stade Demba Diop de Dakar. Le public qui a bien accueilli sa derni�re cassette "Rew mi" attendait avec impatience la premi�re sortie de You apr�s sa randonn�e internationale.
Cette tourn�e d�di�e � la jeunesse est soutenue par le minist�re de la Culture et de la Communication. Elle participe, selon le directeur de cabinet de ce d�partement, � la d�centralisation de l'action culturelle en favorisant l'acc�s des populations aux cr�ateurs et � leurs œuvres". Les dates de la deuxi�me partie de la tourn�e ne nous ont pas �t� communiqu�es.
Pour ceux qui partent visiter les R�gions dans les jours qui viennent notez bien ces dates.

3- TAXIS Contre Clandos � Dakar

CHEIKH NDIAYE TERANGA, RESPONSABLE DES TAXIS
"Nous allons surseoir � notre gr�ve si..."

"Nous sommes pr�ts � renoncer � notre gr�ve ,� condition que les autorit�s mettent de l'ordre dans notre milieu", d�clare Cheikh Ndiaye T�ranga, Secr�taire g�n�ral du syndicat de l'Union nationale des groupements des transporteurs et chauffeurs propri�taires du S�n�gal. En effet, Selon lui, "la concurrence d�loyale dont les chauffeurs et propri�taires de taxis sont victimes de la part des clandos leur cause un pr�judice incommensurable". Cheikh Ndiaye T�ranga fait remarquer que "les taximen �prouvent actuellement toutes les difficult�s du monde pour r�unir le versement journalier que r�clament leurs patrons". "Il arrive m�me qu'un chauffeur ne puisse pas verser la moiti� de la somme que lui r�clame son patron", fulmine-t-il. Et de pointer un doigt accusateur vers "les clandos qui b�n�ficient de la complicit� indirecte des autorit�s". Le Secr�taire g�n�ral du syndicat de l'Union nationale des groupements des transporteurs et chauffeurs propri�taires du S�n�gal r�v�le ,en effet, que les clandos ne se cachent plus pour transporter les usagers. Pour preuve, il cite des endroits o� les clandos ont presque institu� des arr�ts � eux Il s'agit principalement des arr�ts de bus situ�s au niveau de la Place de l'Ind�pendance � son angle avec l'avenue Albert Sarrault, au niveau de la Poste de Ponty et de tous les autres arr�ts que la Sotrac ne d�servent plus. "Ce qui nous r�volte le plus c'est que ce ne sont pas seulement les petits v�hicules qui nous concurrencent, les minicars ont fait �galement leur apparition", se d�sole-t-il.
Pour �viter un bras de fer inutile et pr�judiciable pour les usagers, Cheikh Ndiaye propose la suppression pure et simple des compteurs. "Que les autorit�s nous laissent fixer un tarif forfaitaire de 250 F Cfa par personne modul� ,selon la destination," indique-t-il. Selon lui, "l'�tat peut faire ainsi, d'une pierre deux coups: l�galiser cette pratique et att�nuer l'effet n�gatif de la concurrence des clandos".
Dans leur strat�gie de lutte pour la suppression des clandos � Dakar et la r�habilitation des taxis, les transporteurs ont mis en place une strat�gie. Ainsi souligne Cheikh Ndiaye T�ranga, "si rien n'est fait � l'issue de la gr�ve du 31 juillet prochain, nous ne payerons plus de droit de stationnement. Ensuite nous allons supprimer les compteurs qui ne sont plus utilis�s car le "Waxal�" a �t� �rig� en r�gle".
Isma�la SARRE (SUD�

 4- Lutte traditionnelle : un grand rendez-vous

LUTTE - DRAPEAU DU MAIRE DE DAKAR, DIMANCHE A IBA MAR DIOP

Ibou Diop sous la menace du " Petit serpent "
La lutte avec frappe reprend ses droits, quelques semaines apr�s l’affrontement entre Zale L� de l’�curie de Fass et Ibou Ndaffa de l’�curie S�r�re. Paradoxalement —ou �tonnamment—, les adversaires de demain, dimanche 23 juillet, pour le compte de la premi�re �dition du " Drapeau du maire de Dakar ", ce sont deux lutteurs issus des m�mes �curies qui vont s’expliquer, en l’occurrence Mback� alias " Liiru Kaan " (le petit serpent) et un autre Ibou, Diop celui-l�. Cette affiche, les amateurs de lutte la doivent � " Tiger Production ", la structure fond�e par Moustapha Gu�ye, chef de file de l’�curie de Fass.
Si tout le monde est unanime pour reconna�tre que Ibou Diop est l’un des meilleurs lutteurs de sa g�n�ration, comme en t�moigne sa belle empoignade avec Balla B�ye n�2 —m�me s’il avait �t� battu � l’usure—, force est de reconna�tre que le poulain de Manga 2 a grandement besoin de victoire, lui qui n’en a pas obtenu depuis au moins deux ans. Face � " Liiru Jaan ", qui court �galement derri�re une victoire qui semble le fuir depuis son passage � l’�curie du Plateau, il est permis de croire que le lutteur s�r�re mettra le paquet pour mieux se positionner dans la perspective d’une succession du " Roi des ar�nes ", Manga 2.
Vainqueur du " Drapeau du chef de l’�tat " en 1995 (lutte traditionnelle), Ibou Diop a r�ellement tard� � d�coller, confin� qu’il fut dans un r�le de second, du fait de la forte concurrence qui r�gne dans l’�curie S�r�re due aux nombreux champions en herbe. Malgr� tout, Ibou Diop a eu plusieurs fois la possibilit� de s’imposer parmi les meilleurs " espoirs ". C’est d’abord face � Balla B�ye n�2, qui venait de prendre le meilleur sur Zale L�, que le lutteur S�r�re a eu l’occasion de s’illustrer, mais l’issue du combat ne lui fut pas favorable. Ibou Diop s’est ensuite rachet� aux d�pens de Modou Pouye n�2, non sans avoir subi un Knock out. Ce fut ensuite le KO parfait, inflig� par Ndiaga Diop, avant qu’il ne soit frustr� d’une victoire face � Matar S�ne dit " Rock Mbalax ".
Mback�, pour sa part, avait bien port� son surnom de " Liiru Jaan " � ses d�buts dans l’ar�ne. Apr�s avoir plan� sur les " Mbapattes " (s�ances nocturnes de lutte sans frappe), le jeune champion a fait ses premiers pas au sein de l’�curie de la M�dina que dirige Toubabour Diop, avant de s’�riger en t�te de file au sein de l’�curie du Plateau. C’est seulement en 1999 que " Liiru Jaan " a rejoint la grande �cole de Fass o� il effectue sa premi�re sortie. Auparavant, il avait �t� battu par Pape Ciss�, le frangin de Balla B�ye n�2 et Bounama Diom dit " Rasta ". Ce combat est donc celui de la r�habilitation pour tous les deux.
Quant � l’issue du combat, les avis des sp�cialistes sont tr�s divergents. Les uns, qui souligne la petite taille de Ibou Diop, pensent qu’il sera lourdement d�savantag� face au grand gabarit de son adversaire. D’autres pensent cependant qu’il sera plus facile pour le S�r�re de percer la garde du Fassois et peut-�tre de r�ussir un ramassage des jambes, sa sp�cialit�. Mais attention � la frappe, car Mback� est un bagarreur imp�nitent, tandis que Ibou Diop a d�j� subi deux KO.
La manifestation sera pr�sid�e par Mamadou Diop, le s�nateur-maire de Dakar, qui aura le plaisir de remettre le drapeau dont il est le parrain au vainqueur du jour.
Serigne Mour DIOP (SUD)

5- Les d�claration du Premier Ministre et le programme �  venir

 JEUNESSE, COMMUNICATION, FEMMES, FORCES DE SECURITE, PAUVRETE ET INONDATIONS.
Ce que propose Niasse

Jeunesse :
multiplier par cent le niveau du fonds national de promotion de la jeunesse, porter les 10 millions de fcfa � 1 milliard pour l'exercice 2000. Ce montant sera doubl� l'ann�e prochaine, passant � 2 milliards. Faciliter l'insertion des jeunes par la convention Etat-Patronat d�j� sign�e et par le d�marrage effectif du projet " Asc-emploi" d'un montant de 1,5 milliard de fcfa.
* Renforcement des moyens du service civique national et cr�ation d'un corps de volontaires s�n�galais � l'Etranger. Renforcement et consolidation du programme d'assainissement des communes (food for work) pour atteindre l'objectif de 10.000 volontaires employ�s par ce programme.
* D�signation d'un correspondant pour les jeunes dans chaque service administratif. Ce dernier devra syst�matiquement prendre en compte les jeunes dans ses programmes. Invitation des collectivit�s locales � en faire de m�me.

Femmes :
* Augmentation des dotations du fonds d'action de la femme et des fonds destin�s au financement des groupements f�minins.
*Syst�matisation de l'approche dans tous les programmes.

Pauvret� :
*R�duction de moiti� l'incidence de la pauvret� des m�nages d'ici l'an 2010.
* Dotation de 15 milliards au projet de lutte contre la pauvret� des femmes.
* Mise en place d'un fonds national de solidarit�.
*Extension du projet de nutrition communautaire aux zones rurales.

Retrait�s : D�centralisation d�s 2001 du paiement des allocations de retraite.

Handicap�s : Mise en place de quotas de handicap�s au niveau du recrutement.

Communication :
* Acc�l�ration de la mise en place l'Agence de r�gulation des t�l�communication.
* S�lection d'un troisi�me op�rateur cellulaire, apr�s Aliz� et Sentel.
* Facilitation de l'acc�s � internet.
* Acc�l�ration de la mise en place d'un syst�me national d'information et de communication administrative avec sites dans les minist�res et agences publiques.
* Mise en place au technopole de Dakar d'un incubateur intelligent pour le d�veloppement de services � haute valeur ajout�e qui sera mise en place des jeunes promoteurs dans le g�nie logiciel et l'int�gration des syst�mes mat�riels.
* Cr�ation d'une deuxi�me cha�ne de t�l�vision publique � vocation culturelle et �ducative et promotion de cha�nes priv�es de t�l�vision.
*Appui en termes de formation et d'�quipement de la presse.
*Renforcement du Haut conseil de l'audiovisuel ( Hca)
* Construction d'une maison des archives moderne.

Forces de s�curit� :
* Un programme sp�cial de renforcement et de rajeunissement des effectifs, de dotation en �quipements, de formation,... de l'Arm�e, la police, la gendarmerie et les services de la protection civile.
* Paiement r�gulier des droits des hommes de troupe, attention particuli�re aux grands bless�s en op�rations ainsi que celle des veuves ou orphelins .
* Mise en place d'un office militaire de logement avant le 31 d�cembre.

Inondation :
* Mise en place d'un programme test � Saint-Louis pour l'hivernage de cette ann�e et des actions de pr�vention pour les autres villes et villages menac�s.
* Une enveloppe sp�ciale de 150 millions d�gag�e en vue de la r�installation d�finitive � Tar�dji des populations de Donaye.

Bassirou SOW (Sud)


2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com et des cours de wolof :

Salut � tous les s�n�galiens. Nang�nedef  Cette lettre d'information est envoy�e aujourd'hui � 3381 personnes � travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier. Les trois derniers inscrits l'illustrent bien : Diapoo de Belgique, Marianne d'Italie et Awa de France !
C'est l'�t�, c'est les vacances et le nouveau Forum ( www.planete-senegal.com/forum/   )semble bien mort ces derniers temps puisque personne ne vient y mettre sa plume. Mais cel� reviendra � la rentr�e Inch'Allah ! Quand � la page VOTE elle a d�j� re�u quelques suffrages !
Comme vous avez d� le lire, un grand article du Soleil concernant le Roi d'Oussouye. Le dernier Roi , non fantoche, du S�n�gal est bel et bien Casaman�ais. Profitons-en pour rappeler que la situation en Casamance n'est toujours pas r�gl�e m�me si les risques pour les touristes sont inexistants. Les atteintes aux droits   de l'homme par l'arm�e s�n�galaise sont plus que jamais d�nonc�es par Amnesty International. Beaucoup de Casaman�ais se sentent opprim�s et la circulation en Casamance des hommes et des biens est entrav�e par le gouvernement S�n�galais (plusieurs heures pour faire quelques kilom�tres � cause des checkpoint de l'arm�e). L'histoire coloniale a rattach� la Casamance au S�n�gal. C'est manifestement une erreur que devrait r�gler rapidement le nouveau Pr�sident. Les Casaman�ais sont bons. La Casamance est belle. A bon entendeur...
Pour finir, je fais un appel � photo ! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la Gambie et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment marqu� sur la photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance. Christian (h� au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)

A bient�t sur planete-senegal.com et n'h�sitez pas � participer � ce bulletin ou � m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Je lance �galement un appel � tous les amateurs du S�n�gal de Paris et de la R�gion Parisienne : je suis en train de pr�parer un c�d�rom interactif HYPER-COMPLET sur le S�n�gal et j'aimerais qu'il soit pr�t pour mi-octobre. Si certains veulent participer � ce c�d�rom, ils peuvent appeler au 06 19 77 14 20 (en France).


3) Les messages des senegaliens
(disponible �galement sur le nouveau forum de

planete-senegal.com � www.planete-senegal.com/forum/) :

de la part de Numa Noel
numa.noel@wanadoo.fr

salut
felicitation pour votre site qui est tres complet.
jai un ami qui part au senegal le 12 aout et je cherche un vol pour dakar au depart de marseille a cette date retour 28 29 aout.
Pouvez vous m orienterv
Merci bcp

de la part de Patou
Message :
Bonjour,
Super le site, bravo pour les informations du S�n�gal, c'est sympa !
Voil� qui connait le groupe Wakh-j  Un groupe de rap m�dinois, si quelqu'un poss�de des informations sur eux, ou leur adresse e-mail, se serait gentil de me communiquer tout cela, merci beaucoup.
Et bonne continuation � tout le monde
Ba benen !!!!

Foncer donc vite sur le nouveau Forum pour r�alimenter la page.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info publi� � plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


4) La M�t�o : Aujourd'hui Saint-Louis

 

Mis � jour: 01:00 PM GMT le 23 juillet , 2000
observ� � Saint-Louis, Senegal

Les temp�ratures 30� C
Index de chaleur 35� C
Humidit� 71%
Point de saturation 24� C
Vent Nord � 17.7 km/h
Pression 1013 hPa
Conditions m�t�o G�n�ralement nuageux
Visibilit� 15 Kilom�tres
Lever du soleil 06:45 AM (GMT)
Coucher du soleil 07:40 PM (GMT)
Lever de la lune Nuit sans lever de la lune
Coucher de la lune 12:20 PM (GMT)

Visitez �galement la m�t�o en direct compl�te des plus grandes villes du S�n�gal sur
la page m�t�o de www.planete-senegal.com


5) Infos diverses

Souvenez vous que la p�tition contre le Consulat de France � Dakar est toujours d'actualit�. Les messages et plaintes se multiplient. En voici 2 ::

-Bonjour,
Je suis fran�aise et je suis avec un s�n�galais depuis 2 ans.
L'ann�e derni�re, il a obtenu un visa (apr�s multiples discutions avec l'ambassade)pour 1 mois. Son s�jour s'est tr�s bien pass� et il est rentr� dans son pays � la date fix� sur son visa, comme pr�vu.
Cette ann�e, sa demande a �t� rejet� (son dossier est duement compl�t�, il n'a aucun soucis avec la justice) :
Motif du service des visas : "parce qu'on a pas envie de te le donner." !!!!???!!!
A aucun moment nous avons pens� que cela �chouerait ! Il pensait arriv� le 13 juillet et assist� au feux d'artifice, � la f�te de bienvenue que nous lui avions r�serv�e, voir la Tour Eiffel illumin�e... Des d�tails mais pour 2 coeurs amoureux comptent �norm�ment ! Pourriez-vous me conseiller ou me recommander ? Nous ne souhaitons pas nous marier tout de suite et encore moins pour des histoires de papier !! Je vous remercie beaucoup pour votre r�ponse.>  A bient�t.
Corinne

-Mari� depuis l'ann�e derni�re a une Senegalaise, je confirme les carences du Consulat de France.
Des lois existent, mais le Consulat garde le droit regalien de les appliquer selon ses fantasmes (par exemple sur ce qui concerne les visas long sejour).
Je ne critiquerai pas le Consul qui est une personne respectable et raisonnable mais plutot la clique de petits fonctionnaires qui gravitent autour.
J'evoque 2 ou 3 choses qui m'ont le plus choquees: - Non respect des Senegalais(es) qui ne sont consideres que comme des menteurs et qui attendent des heures au soleil avant d'avoir le droit de rencontrer une des Eminences du Consulat - Non respect des Francais (et le service public ???). - diffamation, insultes - Mauvaise volonte permanente - etc. Bref, rien que du classique...
La question est: que faire? Il est evident que ce comportement est revelateur d'une volonte politique de la part de la France afin de decourager l'immigration. Resultat : tout le monde en paie les consequences.
Stephane.

Un appel d'un S�n�galien qui part dans quelques jours �u S�n�gal :

L'association se nomme TERIA Internationale : T�ria est un mot mandingue qui signifie amiti� ( �galement titre d'une chanson des Toure Kounda). La zone actuelle cibl�e est Rufisque, quartier "Castors". 2 � 3 fois par an je me rends sur place et am�ne v�tements,mat�riel scolaire et m�dicaments au dispensaire du quartier.
En avril, nous avons cl�tur� l'�cole, pos� un portail, et mis en place un jardin potager � l'int�rieur de l'�cole.
Notre prochaine action serait d'envoyer un container qui est d�j� pr�t (mat�riel m�dical, chirurgical, scolaire, v�tements, machines � coudre ...) Je me bats actuellement pour d'une part trouver le financement, ( je fais appel � toute personne voulant participer � cette op�ration ),d'autre part tirer les prix au plus juste. J'esp�re qu'il pourra partir avant la fin de l'ann�e.
Ensuite nous avons le projet de remettre en �tat un b�timent colonial pour y faire une biblioth�que scolaire ouverte sur le quartier, et une garderie jeunes enfants.( projet 2001)
Il y a aussi 50 enfants et ados qui ne sont pas scolaris� et mendient dans les rues de la ville. Il faut les reloger au pus vite, construire des salles de classes pour les plus jeunes et ateliers professionnels pour les plus �g�s. Ce qui demandera beaucoup de temps et d'argent.
Actuellement, nous sommes trop peu dans l'association et je cherche des bonnes �mes. La cotisation est de 50 F par an, le si�ge social se situe 115 route de Watten 59630 Saint Pierre-Brouck. Voil� quelques renseignements en attendant que le site soit d�finitivement cr��, j'esp�re trouver le temps pour cela ! A bient�t -

Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm


 6) L'association du jour : Seine Maritime - S�n�gal Oriental

Association pour la promotion des jeunes de GOULOUMBOU, FARABA, DIALACOTO, TAMBACOUNDA & les groupements villageois & groupements d'associations, GIE de la r�gion du SENEGAL ORIENTAL

Objectifs :
D�velopper des activit�s aux pays;
Freiner l'immigration;
Favoriser les �changes culturels en Europe;
Collaborer avec les autorit�s repr�sentatives.

But :
Le but de l'Association est de cr�er et d�velopper au S�n�gal Oriental un espace qui permettra de dynamiser la r�gion et d'autre part de freiner les flux migratoires gr�ce � la mise en place de nombreux centres d'int�r�ts.
amadou.diawara@laposte.net
http://www.services.havre.cci.fr/vitrine/toutes/245.asp

Visitez �galement la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !


7) Le site du jour : Histoire-G�o au S�n�gal
http://www.home.ch/~spaw3754/senegal-lien.htm

Un site tr�s complet sur le S�n�gal (et l'Afrique plus g�n�ralement) qui a n�cessit� un long travail. Je vous sert juste le menu pour vous donner faim :

Si vous �tes int�r�ss� par l'histoire ancienne du S�n�gal jusqu'aux �lections de 1983, envoyez moi un e-mail et je vous enverrai ces fichiers en format HTML : Contactez-moi
LE SENEGAL EN UN CLIN D'OEIL
LE SENEGAL DE 1982 A 1997
LE SENEGAL DANS LA PRESSE INTERNATIONALE
GEOPOLITIQUE DU SENEGAL
ANALYSE ECONOMIQUE DES QUATRE  DERNIERES ANNEES
LE SENEGAL DANS LA PRESSE AFRICAINE

Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (soumawaye@metissacana.sn )vos textes et photos qui seront
transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.


www.planete-senegal.com
bulletin 15  juillet 2000

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