Bulletin N�20 de Planete-Senegal.com

1- Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP )
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des s�n�galiens (vous �tes bien des s�n�galiens non ?)
4- La m�t�o du jour (aujourd'hui Matam)
5- Infos diverses (Nafi loue sa maison � Ngor, l'agenda, Africultures)
6- L'Association du Jour (Association Lille-S�n�gal)
7- Le site du jour (Samba Gal�s et Assane Gning)


1) Infos du Jour
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/m�dias de www.planete-senegal.com)

1- Gr�ve des chauffeurs de taxi  � Kaolack : le transport interurbain paralys� et des bless�s
2-FOCUS SUR LA COMMUNE D' OUSSOUYE : Un centre de sant� sans ambulance, une pharmacie.
3- Pikine : Les eaux pluviales dictent leur loi aux chauffeurs
4-Demain les Mollahs au S�n�gal (voir le d�bat dans le forum de S�n�galaisement.)?

1- Gr�ve des chauffeurs de taxi  � Kaolack : le transport interurbain paralys� et des bless�s
Une semaine apr�s avoir d�marr� � Kaolack, la gr�ve des chauffeurs de taxi semble s'�terniser. Mieux elle s'est g�n�ralis�e en gagnant le transport interurbain paralys� � Kaolack pendant tout le week-end. On se rappelle que c'est le lundi 14 Ao�t dernier que les chauffeurs de taxi de Kaolack ont commenc� � observer une gr�ve dite de protestation contre l'existence des v�los taxis. Une semaine apr�s, une solution n'a pas �t� trouv�e pour r�soudre le probl�me malgr� la m�diation engag�e aussi bien par les autorit�s que les dignitaires de la ville.
De la rencontre que les gr�vistes ont eue avec le gouverneur Souleymane Ly, aucune issue n'a �t� constat�e, sinon la d�cision prise par le gouverneur de r�unir aujourd'hui les techniciens pour se pencher sur la situation. En effet, pour le gouverneur, le probl�me des v�los taxis est devenu � Kaolack un v�ritable ph�nom�ne social, une activit� qui a connu un d�veloppement vertigineux sans que, pendant tout ce temps, aucune mesure conservatoire n'ait �t� prise pour r�glementer ou organiser. Il faudrait donc, selon M. Ly, lui laisser un peu de temps pour �tudier le ph�nom�ne et ma�triser tous ces contours.
Les chauffeurs de taxis, forts de l'appui des transporteurs et des syndicats, ne veulent toujours pas entendre parler de r�organisation encore moins de r�glementation. Selon Pape S�ye Niang, leur responsable, les autorit�s du pays n'ont qu'� choisir entre les v�hicules de transport urbain et interurbain ou les v�los taxis. Cela veut dire que les gr�vistes ne sont pas pr�ts � faire la moindre concession. D'ailleurs, la ville de Kaolack a connu un week-end pas comme les autres avec l'interdiction faite aux chauffeurs de transport interurbain de traverser la ville de Kaolack.
C'est dire que pour tous les voyageurs qui depuis samedi ont quitt� les r�gions de Ziguinchor, Kolda, Tambacounda ou les pays limitrophes pour se rendre � Dakar, le trajet s'est arr�t� � Kaolack. Beaucoup de ces voyageurs ont v�cu ici un calvaire, n'ayant aucune connaissance qui pourrait leur venir en aide. Abdoulaye Cissokho est de Tamba. "Dans un premier temps, les gr�vistes ont voulu nous faire descendre � Kaffrine. Il nous a fallu n�gocier avec le chauffeur pour venir jusqu'� Kahone. De l� nous avons fait 7 kilom�tres � pied pour rallier Kaolack. Dans cette ville, les gares routi�res sont toutes curieusement d�sertes d'o� l'impossibilit� de trouver un autre v�hicule pour continuer le voyage", nous a d�clar� M. Cissokho.
Il faut dire que beaucoup de gens en partance pour les autres r�gions se sont retrouv�s dans la m�me situation � Kaolack. En tout cas, pour l'heure, aucune solution ne semble avoir �t� trouv�e surtout apr�s la sortie, hier, de Pape S�ye Niang qui a appel� tous les syndicats de transport � poursuivre la gr�ve, surtout � ne laisser aucun v�hicule de transport en commun passer tant que les autorit�s n'auront pas interdit la circulation des v�los taxis � Kaolack.
Mamadou CISSE  (Le Soleil)

2-FOCUS SUR LA COMMUNE D' OUSSOUYE : Un centre de sant� sans ambulance, une pharmacie...
La commune d'Oussouye est loin d'�tre bien lotie sur le plan sanitaire. Avec ses six mille habitants, elle est dot�e d'un centre de sant� et d'une pharmacie. La seule ambulance qui �tait affect�e � la commune n'est plus fonctionnelle. Et cette derni�re ne dispose ni de commissariat de Police, ni de camp militaire. Elle doit se contenter d'un poste de commandement cr�� � la suite du d�clenchement de la crise casaman�aise. Ce chef lieu de d�partement en l'absence de station d'essence est r�duit � vendre ce liquide dans des bidons.
Ce qui frappe le visiteur qui d�barque pour la premi�re fois dans la commune d'Ousssouye c'est son �tat d'urbanisation. La ville ressemble plut�t � un gros village qui n'a pas encore achev� sa mutation. C'est l'impression qu'on a d�s qu'on s'approche de la commune, chef-lieu de d�partement. Aucun panneau ou enseigne lumineux ne pr�vient le passager non habitu� des lieux qu'il est aux portes d'une ville.
Le march� de la commune qui se trouve de l'autre c�t� de la route bitum�e grouille de monde. Commer�ants, vendeurs et �taliers se disputent les clients. Le poisson frais, les l�gumes,l'huile de palme, font partie des produits les plus usit�s . Les vendeurs de friperie occupent les cantines qui se trouvent � l'entr�e du march�. Au moment de notre passage un groupe de femmes s'occupe de la propret� du march�. Un tour dans la ville nous conforte dans l'id�e que la commune d'Oussouye n'a pas encore r�ussi sa mutation. Une ville en mal d'infrastructures qui donne le sentiment que la commune qui compte environ plus de six mille habitants est oubli�e par les autorit�s gouvernementales. Certains habitants ne cachent pas leur d�ception. Pour eux Oussouye n'enregistre aucun changement. "Il est rest� le m�me Oussouye de l' ind�pendances � nos jours. Faites un tour dans la ville et vous verrez que je ne raconte pas des histoires. Le visage qu'offre Oussouye est indigne d'une commune", se plaint M. Sagna. La commune d'Oussouye est vieille aujourd'hui de 40 ans. Elle a �t� cr��e, selon le maire Opa Diatta, en 1960.
Un manque criard d'infrastructures : C'est un truisme que de dire que la commune d'Oussouye souffre d'un manque d'infrastructures. Dans le domaine de l'�ducation, Oussouye n'a qu'un seul lyc�e, un coll�ge, trois �coles primaires dont une priv�e et une maternelle. Le maire d'Oussouye se f�licite de la qualit� des enseignements dispens�s dans ce lyc�e. "Il occupe une bonne place au niveau de la r�gion de Ziguinchor. Il s'est class� second, l'ann�e derni�re � l'issue des examens du Baccalaur�at", souligne Opa Diatta. Sur la plan de la sant� Oussouye n'est pas mieux loti. La commune n'a qu'un Centre de sant� qui comprend une maternit�. Ses habitants et ceux des localit�s environnantes s'approvisionnent dans la seule pharmacie que compte la commune. Une pharmacie en case situ�e non loin du march�, � quelques encablures de la pr�fecture. Il y a une petite pharmacie dans l'enceinte du Centre de sant� o� l'on vend certains m�dicaments de l'Initiative de Bamako (Ib) comme de la chloroquine, du parac�tamole etc. La seule maternit� de la commune o� les femmes viennent subir les consultations pr�natales ou accoucher , est dans un piteux �tat. "La toiture est en mauvais �tat. Les poutrelles peuvent � tout moment c�der et ce serait la catastrophe", affirme Mme Emilie Faty Diatta, la responsable du Centre de Planification. Elle ignore comme ses coll�gues l'ann�e de la construction de cette maternit� bien qu'elle y travaille depuis 1978. Les visites pr�natales sont faites � la maternit� faute d'un centre de Protection maternelle et infantile (Pmi). Le Centre de sant� d'Oussouye souffre d'un manque de p�diatrie. Le Centre de planification n'est pas beaucoup fr�quent�. Mme Emilie Faty Sagna trouve deux explications � cela. La premi�re est li�e � l'exode des jeunes filles, la deuxi�me au climat d'ins�curit� dans la r�gion.
La commune d'Oussouye n'a ni commissariat de Police, ni camp militaire. Il y a juste un poste de commandement install� � la suite du d�clenchement de la crise casaman�aise. Elle vient de b�n�ficier, cette ann�e 2000, d'un Tribunal d�partemental. Cependant la commune a un poste de gendarmerie, une Maison d'arr�t, un service d'�levage. Mais les difficult�s rencontr�es par les autorit�s sanitaires m�ritent qu'on s'y attarde.
Centre de sant� sans ambulance, absence de cabinet dentaire : Depuis la cr�ation du Centre de sant� les infrastructures sanitaires n'ont pas �t� renouvel�es. Si bien que la plupart d'entre elles, selon le Dr Moustapha Ciss�, le m�decin du district, ne sont plus adapt�es. Le Centre a re�u � sa cr�ation trois v�hicules dont une ambulance. Celle-ci n'est plus fonctionnelle. Elle est vieille de plus de 10 ans. "Quand nous avons une urgence nous nous adressons aux autres services de l'Etat pour avoir un v�hicule. Parfois m�me les particuliers nous pr�tent leur voiture pour �vacuer un malade � Ziguinchor", souligne le m�decin. La 4x4, v�hicule de liaison, est transform�e en ambulance. Seulement les conditions d'�vacuation des patients n'est pas des meilleures puisque le malade est souvent en mauvaise posture. Le centre de sant� n'a pas non plus de cabinet dentaire. Pourtant la commune de Vorey, en France, a offert deux fauteuils dentaires. Il ne manque qu'un dentiste. Pour Dr Moustapha Ciss�, � d�faut d'un dentiste, les autorit�s sanitaires peuvent leur envoyer un technicien sup�rieur. En attendant l'ouverture de ce cabinet dentaire les populations de la commune et des villages environnants sont donc contraints de se rendre � l'h�pital r�gional de Ziguinchor.
Dans ce d�partement d'Oussouye les malades se d�placent souvent � pied ou dans le meilleur des cas, � v�lo pour se rendre vers les Centres ou cases de sant�.
En cette p�riode hivernale c'est la paludisme est tr�s fr�quent, surtout le neuropaludisme. Selon Dr Moustapha Ciss�, le Pr Brasseur, un m�decin fran�ais, a fait des �tudes dans la localit� de Moulomp sur le paludisme. Ses �tudes ont r�v�l� une r�sistance � 60% in vitro � la chloroquine.La difficult� rencontr�e par les autorit�s m�dicales d'Oussouye est li�e � l'inaccessibilit� de certaines zones. C'est le cas par exemple des �les Kachouane, Winday, Sifoka etc. En cas d'urgence par exemple l'ambulance ne peut �vacuer les malades � cause des difficult�s d'acc�s. Le m�decin de district a demand�, dans le plan d'op�ration de 1998, aux autorit�s minist�rielles la r�habilitation des postes de sant� de Kabrousse, de Djimb�ring, de Cagnoute, de Diak�ne Wolof etc. En plus de la r�habilitation, il y a le manque de personnel. Les postes de sant� de Kagnout, Diak�ne Wolof, de Youtou etc n'ont pas d'infirmiers. Les femmes de ces localit�s sont donc oblig�es, pendant la campagne de vaccination, de venir jusqu'au pont de Niambalang o� une �quipe m�dicale les attend.
En effet, au-del� de la difficult� d'acc�s dans certaines localit�s, il y a l'ins�curit� qui a contraint de nombreuses populations � vider leur village. C'est aujourd'hui le cas de la communaut� rurale de Santhiaba Manjacque qui comprend les villages de Djirack, d'Efock etc.
On vend de l'essence dans des bidons : ce qui est frappant et accr�dite la th�se selon laquelle la commune d'Oussouye est la plus pauvre du S�n�gal, c'est l'absence de stations d'essence. Les chauffeurs de car, de taxi ou les rares particuliers se ravitaillent � l'aide de bidon. "Il existait une station Total ici � Oussouye. Le g�rant a pr�f�r� fermer boutique parce que �a ne faisait pas son affaire", souligne le maire Opa Diatta. A d�faut de station d'essence des particuliers vont � Ziguinchor s'en procurer pour ensuite la revendre aux clients.
On comprend que dans une commune qui manque jusqu'� la station d'essence qu'il ne puisse pas y avoir des emplois pour les jeunes. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'obtention d'un emploi devient le r�ve de milliers de jeunes qui r�vent de fonder un jour un foyer. C'est parce que l'horizon est bouch� que ces jeunes n'ont d'autres solutions que d'emprunter le chemin de l'exil. La r�ponse du maire Opa Diatta nous a quelque peu surpris lorsque nous lui avons demand� si la commune � une politique de cr�ation d'emploi des jeunes. Pour lui, l'Etat ayant montrant ses limites en la mati�re, il ne voit pas comment sa commune peut en cr�er. Comme pour d�montrer les efforts consentis par sa commune, Opa Diatta a parl� avec fiert� des 6 agents qu'emploie sa structure. Leur salaire, selon lui, varie entre 60 et 80. 000 Fcfa. L'Ag�tip qui s'occupe de la propret� de ville a engag� des volontaires (5 gar�ons et 5 filles). Les hommes s'occupent pendant cette p�riode hivernale de curage des caniveaux,et les femmes de la propret� de la ville. La mairie contribue pour 10% de la masse salariale vers�e � ces volontaires. Ces derniers sont aussi pay�s en nature (riz, lait ect). Avec les 10 bagues d'ordures et le seul tracteur, la mairie, selon Opa Diatta, a r�gl� la question de la propret� dans la commune. Les habitudes des diolas authentiques en sont pour quelque chose. "Le Oussouye traditionnel conserve ses ordures pour la jach�re dans les champs. Certains vont m�me jusqu'� acheter les ordures pour enrichir les sols", explique l'�dile.
Les populations interdites de payer l'imp�t : La commune attend toujours le fonds de concours pour l'ann�e en cours. Un fonds qui s'�l�ve � 4,9 millions de Fcfa. La mairie est donc oblig�e de rouler sur fonds propres ce qui constitue un s�rieux handicap. La recette annuelle de la commune s'�l�ve � 14 millions de Fcfa. Ces recettes sont tir�es, entre autres, du march�. Pour augmenter ces recettes la mairie demande � l'Etat de lui construire des souks. Les seuls qui existent appartiennent � des particuliers.
Mais le manque � gagner que la mairie ressent le plus est le refus des populations des payer l'imp�t MF4. "Cet imp�t ne se paie plus depuis le d�clenchement de la crise casaman�aise. Les rebelles avaient donn� l'ordre aux populations de ne pas s'acquitter de leur imp�t", souligne Opa Diatta. La mairie qui ne peut nullement les contraindre a cependant un moyen de les dissuader. "Lorsqu'un p�re de famille vient chercher les papiers de son enfant pour l'obtention par exemple d'une bourse, je lui fais comprendre que ce n'est pas possible. Nous avons un probl�me d'imprim�s parce que les gens ne s'acquittent pas de leur imp�t. Etant mis devant le fait accompli , il est donc contraint de payer l'imp�t pour permettre � son enfant d'avoir la pi�ce sollicit�e"; fait remarquer le maire.
La mystique pour lutter contre la r�bellion : Le d�partement d'Oussouye est r�put� dangereux du fait des exactions souvent commises par des �l�ments suppos�s appartenir au Mouvement des forces d�mocratiques de casamance (Mfdc). La ville d'Oussouye semble �tre �pargn�e par les attaques des rebelles. Selon Opa Diatta les raisons sont � chercher dans la mystique. "Pour attaquer Oussouye la nuit, il faut se lever de bonne heure. Les rebelles l'ont tent� un jour sans succ�s. Ils se sont arr�t�s � la porte de la ville. Ils se sont bagarr�s entre eux avant de s'enfuir. C'est le c�t� mystique", explique le maire de la commune.
Il se raconte aussi que les rebelles ont une fois pos� des mines que les enfants ont ramass�es. Ces engins n'ont pas explos� bien que les enfants jouaient avec.
Bacary Domingo MANE (Le Soleil)

3- Pikine : Les eaux pluviales dictent leur loi aux chauffeurs
Pikine, croisement route des Niayes Tally Icotaf. Le lieu est plus connu sous l'appellation de "Texaco", du nom d'une station d'essence. Des "cars rapides" aux "Ndiaga Ndiaye" en passant par les voitures particuli�res, un embouteillage monstre donne du fil � retordre aux automobilistes. "La cause de cet embouteillage est � chercher dans l'indiscipline des chauffeurs", l�che un client d'un car rapide tout en sueur. "L'indiscipline des chauffeurs" serait un �piph�nom�ne. Car, en r�alit�, des eaux pluviales stagnant sur la route des Niayes, sur plus d'une centaine de m�tres du tron�on compris entre Tally Boubess et Icotaf, obligent les passagers et chauffeurs � emprunter des circuits d�tourn�s. Qu'ils viennent de Thiaroye, ou veuillent s'y rendre, ou de Tally Boumack, l'avenue Icotaf et ses ruelles contigu�s se r�v�lent indispensables pour continuer la route.
Quelques gar�onnets jouent au football devant les flaques d'eau, d'autres p�dalent leurs v�los. Une odeur naus�abonde se d�gage des eaux. Depuis les premi�res pluies, c'est une mare puante qui s'impose aux riverains et aux voyageurs. Les rares v�hicules qui osent braver cette barri�re dress�e par l'eau entre Tally Icotaf et Boubess sur la route des Niayes tombent en panne au milieu de la mare. Ils s'embourbent dans l'�paisse couche gluante ou, tout simplement, la m�canique l�che. Pourtant, l'endroit, souvent d�fonc�, a �t� retap� au b�ton ces derni�res ann�es. Mais les eaux de pluies l'envahissent car il constitue une cuvette de Tally Icotaf et Boubess.
A quelques m�tres de ce lieu interdit � la circulation, une autre flaque d'eau devant le march� Sandika pollue les environs. L�, les vendeurs de fruits �talent diverses marchandises juste � la limite des eaux. Jetant du coup la suspicion sur la "consommabilit�" des fruits divers. Et, pourtant, les femmes d�taillantes continuent de s'approvisionner dans ce c�l�bre march� de fruits. Comme si de rien n'�tait.
Ainsi, ces flaques d'eau ne posent de d�sagr�ments qu'aux seuls riverains. Les automobilistes sont les principaux usagers de cet axe � en p�tir. La situation leur est rendue plus difficile par le fait que des jeunes du R�seau des organisations populaires (RESOPOP), dans le souci d'�pargner les populations de la Cit� P�pini�re les affres du d�guerpissement, tentent d'arr�ter, par la mise en place de sacs ensabl�s, le ruissellement des eaux sur trois ruelles sur Tally Boubess, situ�es � un niveau plus �lev�. Dans d'autres rues, ce sont les habitants eux-m�mes qui ont pris le soin de barrer la route aux automobilistes. "Nous avons mis ces gravats et pierres pour d�courager les chauffeurs afin de pr�venir les accidents. Nous sommes en p�riode de vacances et nous ne pouvons surveiller continuellement les enfants qui jouent, la plupart du temps, dans les rues. Les chauffeurs roulent � grande vitesse dans les rues", se justifie un habitant.
L'avenue El Hadj Malick Sy, ex-Icotaf, devenue voie oblig�e, a la cadence lente. Le rythme de passage des voitures se fait au pas de cam�l�on. Il devient m�me difficile de traverser cette avenue. Aux heures de pointe, l'embouteillage s'�tale pratiquement sur tout le long de l'avenue.
De gros porteurs, transportant des marchandises pour le march� Sandika, font �galement partie du d�cor. Sur les trottoirs ou l�g�rement sur la chauss�e, avec des immatriculations guin�enne, gambienne et s�n�galaise, ces camions contribuent � la densification du flux. Sans oublier les arr�ts impromptus des cars "rapides" et "Ndiaga Ndiaye" � la recherche d'�ventuels clients, dictant du coup leur loi aux autres chauffeurs.
Ibrahima Khaliloullah NDIAYE

4-Demain les Mollahs au S�n�gal (voir le d�bat dans le forum de S�n�galaisement.)?
Article de Sud Quotidien.
Marche contre la t�l�vision : Jamra a lapid� les images "obsc�nes"
" RTS, tu d�molis ta soci�t� ". C'est un des cris d'alarme que voulaient faire entendre les membres de l'Ong Jamra samedi dernier lors d'une marche � travers les rues du centre-ville. Le slogan est repris sur des pancartes et banderoles que brandissent les manifestants contre "la diffusion d'images obsc�nes � la t�l�vision".
Il est 10 heures mais c'est encore le calme plat. Manifestants et policiers se regardent en chiens de fa�ence. Des femmes voil�es plac�es derri�re un kiosque de PMU des Ch�ques Postaux se lancent dans une discussion passionn�e sur l'�tat de d�gradation des mœurs dans le pays.
11 heures. C'est le branle bas. Une procession de cars "Ndiaga Ndiaye" (cars populaires de transport en commun) d�bouche de l'avenue Peytavin. La foule est en liesse. De partout fuse le m�me cri, "Al Ahou Akbar" (Dieu est grand). Sur des banderoles on peut lire : " la femme comme objet de plaisir, non ! " Le m�me �cho dans les propos de Latif Gu�ye, le pr�sident de Jamra : " Nous luttons contre la diffusion de certaines sc�nes os�es � la t�l�vision � des heures de grande �coute. Nous avons le droit de ne pas �tre agress�s dans nos maisons ", nous confie-t-il. Et bien �videmment, cela ne repr�sente qu'une des pr�occupations des manifestants qui voient dans certaines �missions telles que "Harmattan", "Oscars des vacances" et la diffusion des concours de beaut� (Miss S�n�gal et Diongoma), des "facteurs de perversion et de d�gradation de mœurs".
Les plus jeunes manifestants n'h�sitent pas � accuser l'animateur Aziz Samb en brandissant des pancartes sur lesquelles est inscrit : "Aziz Samb tu es dangereux !" Latif Gu�ye, lui, pr�cise que c'est une marche populaire et ces jeunes ont le droit de d�signer leur coupable. "Quant � moi je n'attaque personne, je lutte contre des ph�nom�nes globaux ".
Un avis que ne partage pas Ch�rif Soumar�, agent municipal, qui r�agit en tant que spectateur de la sc�ne. "Sinc�rement les probl�mes d'int�grisme, on n'en a pas besoin au S�n�gal. Voyez les cas du Nigeria et de la C�te d'Ivoire qui sont min�s par des probl�mes religieux et ethniques ". Les autres remarques que nous avons recueillies ne sont pas �galement tendres envers les manifestants. Ahmet Diallo, lui, est venu vers l'�quipe de reportage de la T�l�vision nationale pour donner son point de vue : "On ne peut pas accuser la RTS. Les gens ont la libert� de voir ce qu'ils veulent. S'ils ne sont pas satisfaits de ces images, ils n'ont qu'� fermer les yeux. Le gouvernement de l'alternance doit s'occuper des grands projets de d�veloppement. En plus, ce genre de manifestation ne repr�sente, en d�finitive, qu'un fonds de commerce pour certains activistes".
Mais Latif Gu�ye, lui, ne l'entend pas de cette oreille et revient � la charge en demandant aux autorit�s de supprimer les cha�nes de t�l�vision RTL9 et Canal Plus Horizons, mais aussi de surveiller les plages qui sont "des lieux de d�bauche". Il pr�cise qu'il est soutenu dans son combat par les onze associations du Collectif de l'association Islamique, du Raddho, de partis politiques… Cependant, il n'a pas voulu se prononcer sur l'absence du ministre de la Culture et de la Communication qui devait le recevoir � l'issue de la marche.
"Lutter contre la pornographie, la d�gradation de l'image de la femme, les �missions d�biles", tels sont les objectifs de Mamadou Ndiaye, membre d'une association Islamique. "Je soutiens Latif Gu�ye, parce qu'il se bat pour une noble cause ". Des propos approuv�s par Serigne Diakhat�, un passant : " Ils ont le droit de manifester leur m�contentement, c'est une question de sant� morale pour nos enfants ". Co�ncidence hilarante : tandis que les manifestants battent le macadam, des vendeurs de journaux d�ambulent tranquillement sur l'avenue Peytavin en leur proposant un quotidien qui affiche � sa "Une" une photo prise dans une bo�te de nuit et montrant des jeunes femmes dans des positions plus que suggestives. A quand la prochaine croisade ?
Mariama SYLLA (stagiaire)

Le m�me article paru dans le Soleil
"Images obsc�nes"... La t�l�vision s�n�galaise est-elle devenue un instrument satanique de perversion et de corruption des moeurs? L'organisation non gouvernementale (Ong) islamique "Jamra" n'est pas loin de le penser puisqu'elle avait appel�, ce week-end, ses membres et sympathisants � manifester pour d�noncer les "images obsc�nes" qui, selon elle, envahissent l'�cran de notre ch�re t�l�. Et pour mieux se faire comprendre, le responsable moral de "Jamra", Abdoulatif Gu�ye, s'est fait inviter samedi 19 ao�t sur les ondes de "Walfadjri Fm" pour expliciter, pendant une heure d'horloge, ses revendications. "Jamra" pose un d�bat l�gitime mais son discours a des contours si �lastiques qu'on a du mal � adh�rer � tout son argumentaire. Il faut d'abord recentrer le d�bat. A moins d'�tre un anarchiste ind�crottable et un libertaire ind�boulonnable, il est difficile de ne pas �tre d'accord avec "Jamra" sur la n�cessit� de "nettoyer" les films programm�s au niveau de la t�l�vision publique s�n�galaise. Pour peu qu'on connaisse les r�alit�s culturelles, sociologiques et religieuses du pays, on peut deviner que la majorit� des S�n�galais adh�rent � la revendication de "Jamra" de voir les films programm�s par la Rts expurg�s de leurs sc�nes de nudit�, d'amour et de violence gratuite. Des sc�nes qui tr�s souvent heurtent les sensibilit�s quand on sait que dans les familles s�n�galaises, il n'est pas rare de voir au moins quatre g�n�rations se retrouver dans le salon pour suivre les programmes de la t�l� : les grands parents, les parents, les enfants, les petits enfants... A l'instar de ce qui se fait au Maroc ou en Alg�rie, pourquoi ne pas alors "nettoyer" les films qui passent � la t�l�vision, pour les rendre consommables sans dommage au niveau des familles, sans pour autant porter atteinte � la qualit� artistique des productions incrimin�es, ni tomber dans une pudibonderie fade. Dans ce cadre, la proposition de Abdoulatif Gu�ye d'instituer une "Commission de visionnage" des dits films, comprenant des membres repr�sentatifs des diff�rents segments de la soci�t�, semble pertinente. Mais attention : "Jamra" s'en prend � la t�l� s�n�galaise en oubliant que la plupart des films "os�s" qu'on peut regarder aujourd'hui sont programm�s par Tv5, Cfi et, surtout, Rtl9. C'est dire que la Rts a beau "corriger" ses films, tous les S�n�galais disposant d'antennes Mmds, pourront toujours acc�der � ces fameuses images "immorales" sans difficult�. A l'heure d'Internet et de la parabole, "Jamra" m�nerait-elle alors un combat d'arri�re garde? Non, car m�me dans les pays d�velopp�s, les t�l�visions de service public ou non crypt�es, sont, en la mati�re, soumises � des conditions draconiennes pour notamment pr�server les enfants : pas de porno crue, obligation d'afficher un signal pour alerter les parents qui ont alors tout loisir de "zapper" ou d'inciter les enfants � faire dodo quand des films os�s sont au menu, etc... Ces restrictions n'�pargnent que les cha�nes � p�age. Difficile par exemple de reprocher � Canal + et incidemment � Canal Horizons, de servir des films os�s � ses abonn�s. L� o� le discours de "Jamra" reste cependant flou, c'est quand dans la foul�e de sa d�nonciation des images obsc�nes, elle s'en prend � l'organisation des concours de Miss, � l'�mission r�cr�ative "Oscar des Vacances", � la diffusion de certaines s�ries qui selon Latif Gu�ye incitent au d�vergondage : "Marimar", "Berverly Hills", "Dallas"... Et pour ne rien laisser au hasard, Latif Gu�ye va jusqu'� sugg�rer d'arr�ter les activit�s de Tourisme qui selon lui, sont source de toutes sortes de d�viances :"l'homosexualit�, la p�dophilie, la zoophilie..." "On dit que le tourisme a rapport� au S�n�gal 170 milliards de recettes. Mais il a aussi rapport� 170 milliards de d�viances", d�clare ainsi avec assurance Abdoulatif Gu�ye sur les ondes de "Wal Fadjri Fm". Comme on le voit, le pr�sident de "Jamra" m�ne un combat qui d�passe le simple enjeu de pr�server une certaine morale dans l'audiovisuel public s�n�galais. D'o�, toute l'ambigu�t� de sa d�marche... Ousmane NIANG


2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Salut � tous les s�n�galiens. Nang�nedef  Cette lettre d'information est envoy�e aujourd'hui � 3511 personnes � travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
CA Y EST ! Les malchanceux  qui avaient vu leurs cours de Wolof interrompus ont pu recevoir la nouvelle mouture avec les nouvelles fonctions. N�anmoins j'aimerais dire que certains m'ont beaucoup d��u. Ils cliquent sur le lien "D�sinscrivez-vous" marqu� NOIR SUR BLANC pour m'envoyer un mail pour me dire ensuite que c'est une erreur. Je m'en sortirais jamais :-) !!! Vous verrez au fur et � mesure que les nouveaut�s sont nombreuses dans le cours comme pour le site Senegalaisement !!!
Concernant les articles de ce bulletin, un d�bat est engag�  sur l'int�grisme en progression au S�n�gal. Est-ce vraiment dangereux. Comment le ressentent les S�n�galais musulmans ? Les chr�tiens ? Quel est l'avenir de ces mouvements fondamentalistes ? Quelle est la cause de cette r�volte ? Pour donner votre avis, poser vos questions, aller dans le forum de Planete-Senegal.com � la rubrique "Questions et �changes sur la soci�t� et l'�conomie".
Concernant les v�los-taxis de Kaolack, la situation montre bien les sympt�mes de la crise. Des jeunes d�brouillards, voir m�me des gosses ont trouv� l'id�e de gagner un vrai salaire en d�veloppant une activit� jusque l� inconnue : le v�lo-taxi. Dans le contexte d'un Kaolack pollu� est d�bordant d'automobile la situation devenait intol�rable. Pourtant l'initiative est salutaire. L'investissement d'un v�lo est � la port�e de tout le monde et devant le ch�mage omnipr�sent l'id�e est ing�nieuse. De plus les taxis traditionnels sont de plus en plus chers � cause notamment de l'augmantation du prix du carburant. Les plus d�munis ont avec le v�lo-taxi la possibilit� de se d�placer en ville � moindre co�t. Pr�cisons tout de m�me sans vouloir entrer dans la pol�mique que la plupart des taxis n'appartiennent pas � leur chauffeur mais � des Marabouts. Qui est donc le plus g�n� ? Je salue personnellement le courage et la force de travail de ces gosses qui ram�ne quotiennement � la maison de quoi mieux manger et s'acheter ces petits plus qui rendent la vie agr�able.

A bient�t sur planete-senegal.com et n'h�sitez pas � participer � ce bulletin ou � m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel � photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la Gambie et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer � webmaster@planete-senegal.com (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment marqu� sur la photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance. Christian (h� au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)


3) Les messages des senegaliens
(disponible �galement sur le nouveau forum de

planete-senegal.com � www.planete-senegal.com/forum/) :

Par Dominique le lundi 21 ao�t 2000 - 16h51:

Je suis pr�sidente d'une association humanitaire T�ria Interbnationale. L'an prochain j'envisage de partir 2 mois (juillet, a�ut) pour construire des b�timents. Ton aide serait bienvenue. N'aie crainte il y aurait de la place pour le tourisme , je connais maintenant pas mal le S�n�gal, dispose de la voiture, du chauffeur guide en m�me temps, c'est un ami tr�s fid�le, et ce ne sera pas le 4 �toiles mais le logement parmi la population. Si cel� te dis bienvenue, je peux t'envoyer les projets.

Par V�ro3106 le dimanche 20 ao�t 2000 - 12h01:

Salut Fred,
Je ne voudrais pas te d�courager mais �a risque d'�tre presque impossible pour qu'elle puisse obtenir un visa : le consulat de France � Dakar est extr�mement s�v�re. Pour que �a ait une chance de marcher en visa touristique, il faut qu'elle travaille (au S�n�gal) et que les papiers qu'elle produira prouvent qu'elle rentrera... Il faut aussi qu'elle pr�sente des ch�ques de voyage pour une valeur de 100FRF par jour de s�jour pr�vu. Il faudra aussi que tu lui envoies une attestation d'accueil que te d�livrera la mairie de ton domicile : pour �a contacte ta mairie car les papiers demand�s peuvent varier suivant les communes. sache enfin que si le Consulat refuse le visa, on ne lui dira pas pourquoi : le refus de visa fait partie des rares actes administratifs qui n'ont pas � �tre motiv�s.
Pour ma part, je vais bient�t me marier avec un s�n�galais et il n'a jamais pu avoir de visa touristique pour venir me voir malgr� des kilos de papiers et justificatifs en tout genre...
Je sais que c'est injuste mais c'est ainsi : nous, Fran�ais, on peut aller sans probl�mes au S�n�gal mais la r�ciproque n'est pas vraie.
Bon courage et � +
V�ro

Par Dominique le lundi 21 ao�t 2000 - 16h41:

Je confirme ce que dit V�ro. J'ai voulu d�poser un visa pour un S�n�galais, tous les papiers y �taient, en plus je suis pr�sidente d'une asso humanitaire T�ria Internationale, dont il est membre actif, il devait venir pour l'assembl�e g�n�rale et formation au sein de l'asso. Rien n'y a fait, les statuts ont �t� fournis, les r�f�rences (consul du s�n�gal � Lille, Maire de Rufisque etc) jointes, n�gatif. Il n'a pas d'emploi actuellement donc impossible de passer le barrage : cel� m'a �t� signifi� par l'ambassadeur du S�n�gal en personne que je viens de rencontrer � Dakar ces jours-ci. Bon courage quand m�me, moi je ne d�sesp�re pas. Inch'Allah !

Par Jean-Jacques le samedi 19 ao�t 2000 - 08h27:

A K�dougou, je suis all� en mai 2000 au campement N'diao apr�s avoir pris les recommandations d'autres voyageurs amoureux du S�n�gal.
Je le trouve bien, accueil, cuisine et prix sympas. Tenu par des s�n�galais il est aussi bien fr�quent� par des touristes que par des s�n�galais. Je l'ai trouv� agr�able et j'y passerai encore une fois en Novembre apr�s un tour dans le Niokolo !

Par Saliou le vendredi 18 ao�t 2000 - 13h52:

Tout le monde sait que les Marabouts des diff�rentes confr�ries ont un certain pouvoir (y compris politique) au S�n�gal. Trouvez vous cel� dangereux ou souhaitable ?

Foncez donc vite sur le nouveau Forum pour r�alimenter la page et r�pondre � ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoy�e � plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/


4) La M�t�o :
Aujourd'hui Matam

Mis � jour: 19:00 h GMT le 21 ao�t 2000
observ� � Matam, S�n�gal

Les temp�ratures 87� F / 31� C
Index de chaleur 96� F / 35� C
Humidit� 66%
Point de saturation 76� F / 24� C
Vent Calme Pression 29.89 pouce / 1012 hPa
Conditions m�t�o Partiellement nuageux
Visibilit� 6 Miles / 10 Kilom�tres
Lever du soleil 06:39 AM (GMT)
Coucher du soleil 07:13 PM (GMT)
Lever de la lune 11:48 PM (GMT)
Coucher de la lune 11:49 AM (GMT)

Visitez �galement la m�t�o en direct compl�te des plus grandes villes du S�n�gal sur
la page m�t�o de www.planete-senegal.com


5) Infos diverses

-Une super occasion pour NGOR : la belle Nafie loue sa maison meubl�e de Ngor aux visiteurs en s�jour au S�n�gal. Situ�e � 50 m�tres de la plage de Ngor et � 250m�tres de la plage des Almadies, la maison est situ�e en bordure du village. Les meubles sont confortables. La maison est neuve et le jardin arbor�e et fleuri est id�al pour le bronzing ou les d�ner au frais le soir. Id�al pour une semaine, 15 jours ou un mois, elle est libre d�s aujourd'hui ! Il y a deux chambres meubl�es (+ une non meubl�e), un vaste salon , des sanitaires complets. Le prix est int�ressant pour une maison meubl�e � Dakar : 2500FF par mois, 1500FF pour 15 jours et 1000F pour une semaine. Pour un couple avec des enfants ou deux couples qui partent passer un mois tranquille sous les tropiques. A noter : le m�nage et le nettoyage du linge est compris dans le prix.   Pour pas grand-chose de plus vous pourrez avoir le thieb � domicile. Dans le village de Ngor vous avez un distributeur de billet (Carte Visa), des night-clubs , des restos sympa et des maquis non moins agr�ables.  Les personnes int�ress�es peuvent t�l�phoner � Nafie au 06 11 73 08 19 (France) jusqu'� 23heures le soir.

-Allez voir d'urgence le Calendrier de S�n�galaisement.com. Cette semaine plein de choses � savoir sur le S�n�gal : Des films au Cin�ma � Paris, des programmes et des concerts � la t�l� et en Province,   des f�tes au S�n�gal.

-Olivier nous avait pr�sent� dans le site du jour d'un pr�c�dent bulletin son site sur l'histoire et la politique de l'Afrique et du S�n�gal. Il nous informe aujourd'hui du changement d'adresse de ses pages tr�s int�ressantes. D�sormais vous pourrez consulter le site � l'adresse suivante : http://www.afriquepluriel.ch

Cette rubrique vous est consacr�e. Si vous avez un message � passer n'h�sitez pas � me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)

Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm


 6) L'association du jour :
Partenariat Lille Saint-Louis du S�n�gal

Une association de d�veloppement...
http://www.fraternet.org/partenariatlsl/index2.html

Le Partenariat Lille-Saint Louis du S�n�gal est une Association agissant essentiellement dans le cadre de la Coop�ration D�centralis�e entre d'une part, Lille et la R�gion Nord-Pas de Calais et le D�partement du Nord et d'autre part, Saint-Louis et sa R�gion.

Visitez �galement la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !


7) Le site du jour : deux sites culturels aujourd'hui !
Samba Gal�s
http://www.samba.cardiff.mcmail.com/samba.htm

Une simple home-page sur le groupe Samba Gales, en Anglais h�las. Ce groupe s'inspire des Sabars S�n�galais. Vous pourrez �couter des extraits en .wav et en RealAudio. Voici deux extraits que vous pouvez �couter � partir d'ici pour vous faire une id�e.
Morceau 1 extrait du CD (RealAudio)
Morceau 4, extrait N�1 (RealAudio)


Assane Gning
Artiste autodidacte, peintre et illustrateur
http://www.isea.qc.ca/africa/dakar/bio/Assane_fr.html

A Dakar, en 1979, il fonde un atelier de d�coration de v�hicules de transport, � la gare routi�re de Colobane, un atelier de formation fr�quent� encore aujourd'hui par des enfants de 8 � 12 ans. Ses oeuvres ont �t� pr�sent�es au S�n�gal comme � l'�tranger (France, Espagne, Italie, Belgique) et, depuis 1990, il participe r�guli�rement � Dak'art, la Biennale des Arts contemporains africains. Vous pourrez d�couvrir sur ce site le projet "Petit Pagne" auquel il a particip�.

Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (soumawaye@metissacana.sn )vos textes et photos qui seront
transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.


 

www.planete-senegal.com
bulletin 20 / ao�t 2000


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