Bulletin N�35 de Planete-Senegal.com
1- Infos du jour (aujourd'hui le Soleil, l'AFP et Walfadjiri) 2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof 3 - Les messages des s�n�galiens 4- La m�t�o du jour (aujourd'hui Cap Skirring) 5- Infos diverses (Maison � louer, Nouvelles et f�tes, l'agenda, ) 6- L'Association du Jour (APIS) 7- Le site du jour (La pêche selon Claude) 8 - Le chanteur du jour (Chorale de Casamance) 9- L'auteur du jour (Ousmane SEMBENE) |
Infos du Jour
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LUTTE : TYSON contre MOR FADAM
Lutte, le 8 juillet � Dakar : Tyson � Mor Fadam, la revanche de Banjul : L�organisateur du choc, un certain Luck qui s�est jusqu�ici illustr� � travers des affiches d� � espoirs � dans la Petite C�te, a peut-�tre raison de parler de � combat de la clarification �. Car, malgr� le verdict de l�arbitre Matar Diop favorable � Mohamed Ndao Tyson et les images-t�l� diffus�es derni�rement par la RTS, les avis sont toujours partag�s : pour certains, c�est Mor Fadam qui s��tait impos� le 7 octobre dernier � Banjul, en Gambie. N�emp�che, � officiellement �, la victoire est all�e � Tyson. Alors, combat de clarification ou revanche pour Fadam ? Peu importe apr�s tout, puisque les deux mastodontes ont accept� de se retrouver le 8 juillet prochain, � Dakar. � Les S�n�galais ne sont toujours pas fix�s ; il est bon qu�ils sachent � quoi s�en tenir �, a tout de m�me dit Luck, hier � nos confr�res de la t�l�vision nationale. Les deux lutteurs, eux, ont touch� depuis hier la moiti� des 10 millions de francs auxquels chacun a droit. D�ores et d�j�, on peut retenir que Mor Fadam est attendu, ce fameux 8 juillet, � 17 h 15 au stade et Tyson 15 mn apr�s. Du c�t� du CNG de lutte, on annonce que les dispositions seront prises afin d�assurer le bon d�roulement de ces retrouvailles de titans.
B.K. NDIAYE (Le Soleil)
Escroquerie : une histoire ordinaire
Son beau-p�re, un �djinn�, lui promet 7 milliards et l�escroque d�un demi-million :L�HISTOIRE QU�ABDOULAYE SAMB a racont�e au tribunal n�est pas seulement incroyable, mais tout simplement ahurissante. En effet, il n�est pas donn� � n�importe quel mortel d��pouser� une femme �djinn� (une f�e) et de voir, du coup, son compte bancaire se gonfler jusqu�� hauteur de 7 milliards de nos francs. C�est pourtant la grosse couleuvre que cet ancien chauffeur de la SOTRAC a aval�e. Et la simple na�vet� ne peut l�expliquer, encore moins la cupidit�.
Apr�s sa retraite, il vivait tranquillement entre ses quatre �pouses et ses enfants, dans son village de Yoff, ne s�occupant plus que de la vente des terrains de la famille. Il brassait donc r�guli�rement des millions et ses escrocs ont d� le savoir, sinon ils ne l�auraient pas cibl�. Et comme d�habitude, sa rencontre, avec ceux qui devaient faire son malheur, semblait due au hasard.
Ce jour-l�, Abdoulaye Samb prenait l�air frais devant sa maison, quand son cousin, Mame Mbaye Gu�ye, passa. Une femme �tait assise � l�avant de son v�hicule et il ne lui fit qu�un rapide signe de la main, avant de poursuivre son chemin. Quelques jours plus tard, il revit son cousin, mais faillit tomber � la renverse quand celui-ci lui apprit que la jeune femme, assise � ses c�t�s, l�autre jour, �tait une djinn. Il n�en revenait pas. Mais sachant que son cousin n�avait pas l�habitude de raconter des histoires, il finit par le croire. Et quand celui-ci lui d�clara encore que � Djinn� Ma�mouna � voulait le rencontrer, ce fut d�abord la curiosit� qui l�emporta.
FORTUNE FAMILIALE : � Ce fut un soir, a racont� Abdoulaye Samb. D�s son entr�e dans la chambre, elle m�a ordonn� d��teindre l��lectricit� pour n�allumer qu�une bougie. Elle s��tait couverte de la t�te aux pieds, et seul son visage �tait visible. Elle m�a confirm� qu�elle �tait une djinn�, et qu�il lui arrivait de rendre visite aux humains. Et cette fois, elle avait jet� son d�volu sur moi et voulait que je l��pouse. J��tais pris de court, mais je n�ai pu m�emp�cher de donner mon accord de principe � � Djinn� Ma�mouna� �
Cette derni�re prit donc cong� mais, deux jours apr�s, elle appela pour annoncer la visite de son futur beau-p�re, � Djinn� Satourine �. � son arriv�e, ce dernier �tait habill� � l�image de sa fille, c�est-�-dire que seul son visage restait visible. Il se r�jouit d�abord du fait que sa fille e�t port� son choix sur lui, avant de lui apprendre qu�en m�me temps que la main de celle-ci, il recevrait aussi la fortune familiale, soit la rondelette somme de� 7 milliards de nos francs.
Abdoulaye Samb croyait r�ver et ne voulut plus se r�veiller, mais dut bien revenir � la r�alit� quand � Djinn� Satourine � lui apprit qu�il y avait des pr�alables. En effet, �tant mortel, il ne pouvait pas convoler ainsi en justes noces, sans que des sacrifices ne fussent faits, sinon le m�nage risquerait d�en souffrir.
Il fallait, dans un premier temps, donner la somme de 65.000 francs destin�e � la belle-famille � djinn� �. Et Abdoulaye Samb mit la main � la poche sans rechigner. Puis ce fut encore celle de 200.000 francs qu�il remit � son �pouse, � Djinn� Ma�mouna �. Quelques jours apr�s, sa dulcin�e lui parla du sacrifice d�un taureau noir d�un co�t de 200.000 francs. Il commen�ait � trouver ces sacrifices ordonn�s � un rythme un peu trop pr�cipit�, et le doute commen�a � s�installer quand le chauffeur de � Djinn� Ma�mouna � lui apprit qu�apr�s chaque visite, il d�posait sa patronne � Yeumbeul. Or, cette derni�re lui avait d�clar� qu�elle habitait le village de Diamniadio.
SURPRISE ET Incr�dulit� : Il d�cida alors d�en parler � son fils qui le mit tout de suite en garde car des histoires de ce genre, il en entendait parler tous les jours. Et un ami lui donna la confirmation qu�il redoutait. Le couple � Djiin� Ma�mouna � et � Djinn� Satourine � �tait connu. Il s�agissait d�Oumou A�dara et de Mamadou Mbaye qui ont fait beaucoup de victimes dans la ville. Et la derni�re en date �tait le directeur financier d�une grosse soci�t� de la place, actuellement sous mandat de d�p�t, en attendant la fin de l�instruction de son affaire.
Aussi, quand Oumou appela encore pour r�clamer un sacrifice de 150.000 francs, lui demanda-t-il tout simplement de venir. Et il avertit la police. Le soir, Oumou A�dara et Mamadou Mbaye, accompagn�s de l�incontournable chauffeur, El Hadj Ndiaye, arriv�rent. Mais les policiers �taient en retard, et Abdoulaye Samb leur expliqua que la personne qui devait lui apporter l�argent n��tait pas encore arriv�e.
Ils patient�rent quelques instants avant de d�cider d�aller � la plage pour faire des pri�res. Les policiers arriv�rent apr�s leur d�part, mais Abdoulaye Samb, qui avait le num�ro du portable de Mamadou Mbaye, l�appela. Mais quand ils revinrent, ils semblaient se douter de quelque chose et ne voulurent pas quitter leur v�hicule. Cela n�emp�chera pas les �l�ments de la division des Investigations criminelles de les �pingler.
Lors de ce proc�s, la surprise l�a disput� � l�incr�dulit�, d�aucuns se demandant comment Oumou A�dara, alias � Djinn� Ma�mouna �, a pu s�duire l�ancien chauffeur de la SOTRAC. Dans notre enfance, on nous apprenait que les � Djinn�s � �taient d�une beaut� indescriptible. Oumou A�dara, elle, n�a m�me pas de beaux restes, et son visage, boursoufl�, est couvert de taches noires. Sans doute, le r�sultat d�un � khessal � (d�pigmentation artificielle) qui a mal tourn�.
LIAISON SENTIMENTALE : L�affaire, elle l�a r�sum�e en quelques mots. Quand Mame Mbaye Gu�ye lui a pr�sent� Abdoulaye Samb, celui-ci tomba amoureux d�elle et ils eurent une liaison sentimentale. Quelque temps apr�s, elle lui parla de ses difficult�s pour relancer son commerce qu�elle avait abandonn�, et son amoureux lui avait alors pr�t� la somme de 465.000 francs. Ce n��tait pas plus compliqu� que cela, et tout ce que ce dernier a racont� n��tait que le fruit de son imagination.
Quid de Mamadou Mbaye alias � Djinn� Satourine � ? Selon ses d�clarations, Abdoulaye Samb, qui avait des probl�mes avec ses neveux au sujet de la vente des terrains familiaux, avait fait appel � lui par l�interm�diaire d�Oumou qui lui avait dit qu�il �tait un sp�cialiste du � listikhar � (pri�res divinatoires). Il lui avait alors remis la liste des noms de ses neveux et, dans l�affaire, il n�auraient gagn� qu�un petit billet de 500 francs.
Quant � El Hadj Ndiaye, le chauffeur de service, il se serait content� de les d�poser chez Abdoulaye Samb, avant de les ramener. Mais au garage, il n�est pas le seul chauffeur. Pourquoi �tait-il toujours choisi ? Du reste, une fois, Oumou A�dara l�avait envoy� r�cup�rer la somme de 100.000 francs aupr�s de la victime. On ne confie pas une telle mission � quelqu�un que l�on conna�t � peine�
C�est, en tout cas, l�avis de Me Yar� Fall, le conseil de la partie civile qui a estim� que l�on �tait devant un coup classique d�escroquerie. Pour lui, les escrocs avaient d�abord cibl� son client, et Oumou A�dara, pour pouvoir l�approcher, est pass�e par quelqu�un qui le connaissait, en l�occurrence le cousin. Ensuite, le beau-p�re djinn� est entr� dans la danse pour faire miroiter la perspective d�empocher 7 milliards. Et la partie civile est alors tomb�e dans le panneau pour se faire escroquer un demi-million de francs. Quant au chauffeur, El Hadj Ndiaye, sa complicit� ne faisait pas l�ombre d�un doute. Il �tait le chauffeur attitr� et, en dehors du transport, il se chargeait aussi des courses et les accompagnait m�me � la plage.
COMPLICITE ACTIVE : C�est aussi l�avis du procureur de la R�publique, Abdoulaye Diagne, qui a d�abord fait la gen�se de l�affaire, avant d�insister sur la personnalit� des pr�venus, la nature de l�infraction et les circonstances dans lesquelles celle-ci avait �t� commise. Et pour lui, il y a eu toute une mise en sc�ne orchestr�e par Oumou A�dara et Mamadou Mbaye, avant que la machine ne f�t mise en branle. Quant au chauffeur, El Hadj Ndiaye, il �tait au courant de tout et sa complicit� ne faisait pas de doute. Aussi, a-t-il requis un an d�emprisonnement ferme contre lui, et deux ans contre les autres.
Pour les avocats de la d�fense, Mes Moustapha Barry et Babacar Mbaye, constitu�s pour Oumou A�dara, la th�se de leur cliente restait plausible dans la mesure o� sa liaison avec Abdoulaye Samb a dur� de longs moments. Elle lui avait alors expliqu� ses probl�mes qu�il a r�gl�s. � La partie civile, a ajout� Me Barry, est un homme d�exp�rience et je ne peux pas comprendre qu�il ait pu marcher dans une telle escroquerie, si toujours, tel �tait le cas� �
Quant aux avocats de Mamadou Mbaye, Mes Moulaye Kane et Ousmane Faye, ils ont surtout insist� sur le r�le, mineur, de leur client, qui se serait content� de faire un � listikhar � � la partie civile. Tout le confirme dans le dossier et Abdoulaye Samb, lui-m�me, l�avait reconnu lors de l�enqu�te pr�liminaire, � la police. � A-t-il �t�, s�est demand� Me Kane, utilis� par Oumou A�dara � son insu ? A-t-il �t� inconsciemment son complice ? Autant de questions auxquelles le tribunal aura � r�pondre avant de pouvoir entrer en voie de condamnation� � De son c�t�, Me Faye a estim� que dans le dossier il y avait bon nombre de non dits, avant de s�en prendre vivement � la partie civile. Et ce fut, tout juste, s�il ne l�a pas trait� de repris de justice. Et pour lui, les deux seules constances de ce dossier �taient que la partie civile connaissait Oumou A�dara et qu�elle avait demand� un � listikhar � � son client. � Alors, s�est-il exclam�, pourquoi le classer comme co-auteur de l�escroquerie ? M�me le chauffeur a d�clar� ne l�avoir emmen� chez la partie civile que deux fois. On ne peut donc le condamner sur la base des seules d�clarations de cette derni�re� �
Le tribunal, qui a mis cette affaire en d�lib�r�, rendra sa d�cision aujourd�hui.
MASS DIACK (Le Soleil)
Les politiciens avouent avoir d�tourn� de l'argent
ABDOULAYE DIACK FAIT SON ENTR�E :"J'ai d�tourn� de l'argent et je l'ai partag� avec les kaolackois"
"Je peux dire que j'ai du m�rite. Je ne dispose d'aucun compte � l'ext�rieur. Les inspecteurs de la Dic (Division des investigations criminelles dans le cadre des audits, ndlr) ont v�rifi� partout sans trouver quelque chose sur moi. Mais, � vrai dire, je ne peux pas dire que je n'ai pas d�tourn�. <<saathie naa>> (j'ai vol� Ndlr). Mais tout ce que j'ai vol�, je l'ai partag� avec les Kaolackois. Dieu seul nous est t�moin".
Abdoulaye Diack, tour � tour, directeur de la R�gie des transports du S�n�gal (Rts), ministre de l'information, d�put� maire de Kaolack, premier questeur � l'assembl�e nationale, pr�sident du conseil r�gional et enfin pr�sident du S�nat vient de faire une entr�e fracassante dans la campagne �lectorale. On l'attendait depuis le d�marrage de la campagne �lectorale. Il n'a finalement fait son entr�e que dix jours apr�s au cours d'un meeting tenu lundi 16 avril au quartier M�dina Sam devant le domicile de l'ex-d�put� socialiste Alioune Ndiaye qui l'a suivi au Parti d�mocratique s�n�galais (Pds) la formation de Me Abdoulaye Wade.
D�cid�ment en verve l'ex-responsable socialiste poursuit : "on ne peut pas rester 40 ans au pouvoir sans faire de "Ndiaxoum" (de sombres affaires, ndlr). Ils nous tympanisent en faisant croire qu'ils sont tous propres. Ils sont aussi malpropres que les plus malpropres des malpropres. Rien ne m'a �chapp� depuis le pr�sident Senghor".
Abdoulaye Diack s'est, tout au long de son discours, attaqu� � "ceux qui d�pensent de l'argent � tour de bras, ach�tent des v�hicules construisent de routes alors qu'ils ne repr�sentent rien." Et de s'interroger : "O� ont-ils pu trouver cet argent sinon que par le d�tournement ? Si de simples citoyens parviennent � avoir de l'argent � distribuer, pourquoi le pr�sident n'en aurait pas?". Sans citer nomm�ment ses adversaires, les allusions de l'ex-responsable socialiste de la r�gion de Kaolack n'en sont pas moins claires. "On laisse des gens parler et ils croient qu'ils d�tiennent le monopole de la v�rit�, alors qu'ils ont d�tourn� de l'argent et sont impliqu�s dans de sombres affaires. Le pr�sident Wade ne dit rien et ils veulent maintenant lui disputer la majorit�. Si j'�tais � la place du pr�sident Abdoulaye Wade, je les aurai tous mis en prison", ass�ne Abdoulaye Diack, entour� des trois candidats de la "Coalition Sopi", Khalifa Niasse, Daouda Faye "Vava" et Mor Maty Sarr ainsi que du responsables local de la Ligue d�mocratique/Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt) Mapath� B� et du conseiller sp�cial et porte-parole du Chef de l'Etat, Souleymane Ndiaye.
"Abdoulaye Wade est rest� pendant une ann�e seulement au pouvoir et on lui demande ce qu'il a fait pour le pays. Alors que ceux qui le disent sont rest�s 40 ans au pouvoir et n'ont rien fait", poursuit Abdoulaye Diack. Il ajoute avoir beaucoup jou� sur la d�cision du pr�sident Senghor d'accepter en 1974, la cr�ation du Pds. "Le pr�sident Senghor m'a demand� mon avis alors que nous nous trouvions en Guin�e Conakry. Je lui ai dit d'accepter puisque ce n'�tait qu'un Parti de contribution. Mais connaissant Me Abdoulaye Wade, j'�tais certain qu'il n'allait pas s'arr�ter � un Parti de contribution". Et de se dire convaincu que "le S�n�gal vient d'avoir son pr�sident en la personne de Abdoulaye Wade."
Le meeting pr�sid� par Abdoulaye Diack rev�t un double aspect. Il consacre l'implication effective de l'ex-pr�sident du S�nat dans le comit� �lectoral d�partemental de la "Coalition Sopi" dont il s'�tait d�tourn� depuis les investitures, en m�me temps qu'il lui balise le terrain du quartier religieux de M�dina Baye, bastion de l'Alliance des forces de progr�s (Afp).
Babacar DIONE (Sud Quotidien)
D�put� chanteur : L'ex-d�put� socialiste, Alioune Ndiaye, qui a accueilli le meeting de la "Coalition Sopi" pr�sid� par Abdoulaye Diack �tait un chanteur religieux hors pair. Les Kaolackois qui l'ont, � plusieurs occasions, suivi chanter les louanges du Proph�te Mohamed (PSL) et du premier khalife g�n�ral des Niass�nes Baye Ibrahima Niasse, disent qu'ils avait une tr�s belle voix. Seulement, depuis quelques ann�es, la politique a pris le dessus sur... les chants religieux en on doute qu'il ait bien pu garder ses qualit�s d'artiste. Alioune Ndiaye occupait, en effet, simultan�ment les fonctions de vice-pr�sident du Conseil r�gional, de vice-pr�sident � l'Assembl�e nationale et �tait �galement adjoint au maire de la commune de kaolack, Ibrahima B�ye.
Chasseur de prime : C'est ainsi qu'on surnomme, � Kaolack, les animateurs qui parcourent les meetings pour se remplir les poches. K. L. griot de "fonction" fait partie du lot. Alors qu'elle a re�u, des mains du responsable local de l'Alliance des forces de progr�s (Afp) Serigne Mamoune Niasse, lors d'un meeting, un billet pour se rendre en p�lerinage au lieu Saint de la Mecque, K. L. a fait une r�apparition � l'occasion du meeting pr�sid�, dans la soir�e du lundi 16 avril dernier, par Abdoulaye Diack, au quartier M�dina Sam. L� aussi, elle a pu recevoir de nombreux responsables qui ont assist� � la manifestation, beaucoup de billets de banque.
Dialgati : Les manifestations pr�sid�es par Serigne Mamoune Niasse rev�tent, tr�s souvent, un caract�re religieux. C'est ainsi qu'� l'occasion d'un de ses nombreux meetings, un dahira a initi� des chants religieux dont la rythmique sonnait mbalax. Les batteurs de sabars qui �taient �galement de la partie ont jug� bon d'accompagner les chants. Un cocktail de sonorit�s explosif pour les militantes qui se sont alors lev�es et dans le "Dialgati".
Qui disait que la religion et la politique ne vont pas de pair ?
Rassembl�s par B. DIONE (Sud)
Casamance : Cort�ge politique braqu� et accident de la route...
L�GISLATIVES EN CASAMANCE : Le cort�ge de Robert Sagna braqu� dans le Bandial, celui de la coalition de "Sopi" heurte le v�hicule des reporters de sud et s'en va.
O� nous m�nera cette campagne �lectorale ? Surtout en Casamance o� hier, mardi 17 avril, la d�l�gation de l'ancien ministre d'Etat, Robert Sagna, maire de Ziguinchor, a fait l'objet d'un braquage dans les �les du Bandial. Bilan : deux v�hicules emport�s avec leurs chauffeurs et tous les membres de la d�l�gation d�pouill�s de leur argent, y compris le ministre, selon nos confr�res.
Dans la m�me journ�e et presque au m�me moment, alors que le cort�ge de la coalition "Sopi" revenait d'Oussouye, un v�hicule de la s�curit� pr�sidentielle (encore !) percute violemment celui des reporters de Sud quotidien et de Sud Fm, Bakary Domingo Man� et Ibrahima Gassama, � hauteur du pont de Niambalang. Si leur v�hicule a �t� compl�tement broy�, ils en sont sortis indemnes. Mais le plus grave, c'est que le cort�ge de la coalition Sopi ne s'est pas arr�t� pour porter secours � nos confr�res.
Seul le d�put� Laye Diop Diatta, apr�s quelques m�tres, a fait demi-tour et secouru nos confr�res qu'il a ramen�s � Ziguinchor. C'est au niveau de ce pont, situ� sur la route d'Oussouye, qu'ont eu lieu tous les braquages de ces derniers mois. C'est � Brin, le village natal de Robert Sagna, situ� � 10 km de Ziguinchor qu'ils ont trouv� les malheureux en train de rendre compte de leur aventure aux militaires bas�s l�. Nous y reviendrons.
Demba NDIAYE (avec Bakary Domingo MANE) pour Sud Quotidien
Un village du S�n�gal : DIAKHAO
PATRIMOINE DE DIAKHAO : L�histoire � ciel ouvert
" Chaque m�tre carr� de Diakhao est un site historique � qui sait l�entendre" : la phrase du vieux Mary Ngom, directeur d��cole mais surtout communicateur traditionnel et secr�taire g�n�ral de l�Association culturelle " Yaa Maak " (regroupant les saltigu�s, les communicateurs traditionnels et de mani�re g�n�rale, les traditionalistes s�r�res d�ici ou de la Diaspora) veut tout dire pour l��tranger qui d�barque � Diakhao, � 23 km de Fatick. Au d�part de la capitale r�gionale ce jour � 10 heures 15 minutes, on a emprunt� une vieille 404 b�ch�e brinquebalante qui ne paie pas de mine. En fait, pour aller � Diakhao c�est un probl�me, pour en sortir, c�est une autre �quation. C�est pourquoi il faut choisir le jeudi, jour de louma, pour entreprendre le voyage. Il y a des v�hicules qui transportent les forains. La route est poussi�reuse et parfois sablonneuse. Des pistes qui quadrillent des terres br�l�es par le sel et le soleil. Seul un habitu� de ces endroits, peut retrouver son chemin. Apr�s deux arr�ts dus aux caprices du moteur fatigu� de notre v�hicule, nous sommes dans la ville dont l�histoire est � ciel ouvert. Il suffit de se baisser pour en ramasser un morceau. C�est ce que nous avons fait en allant directement � l��cole Bour� Ngom, construite pour la premi�re fois en 1888 mais dont l�actuel site date de 1930. L��tablissement est dirig� par Mary Ngom, friand d�histoire et aimant aussi la dire aux �trangers de passage � Diakhao, la derni�re capitale du royaume du Sine qui en a connu plusieurs, " contrairement au Saloum, au Baol, au Cayor, au Djoloff qui n�avaient qu�une seule capitale ", nous dit notre interlocuteur. Il explique que cette entit� du Sine est " la fin de l�Odyss�e des Gu�lewar partis du Cabou et dont le premier point de chute a �t� Miss�ne ". Se m�fiant des dates en mati�re d�histoire africaine, Mary Ngom situe ces faits au 14 �me si�cle.
Avec un brin de nostalgie dans la voix, il rappelle que " le Bour Sine Coumba Ndoff�ne a �t� remarqu� par sa mise au cours d�une rencontre avec l�autorit� coloniale ". Diakhao un foyer culturel, un mus�e vivant qui, avec un peu d�investissement, deviendra une destin�e pris�e ? le communicateur traditionnel qu�est Mary Ngom n�en doute pas une seconde.
Au palais royal, se trouvent encore les cimeti�res des rois " morts de maladie ", naturellement, dira-t-on. " Les Bour (rois) qui sont morts sur le champ d�honneur, y sont enterr�s. C�est ainsi que guid�s par la princesse Khady Diouf, une des filles de Mah�cor Diouf n� en 1924 et d�c�d� en 1969, il nous a �t� donn� de voir les tombes de ce dernier Roi intronis� selon les rites par le Diaraf, devenu chef de canton , avec l�arriv�e des colons. Am�nag� en caveau, dont ne peut apercevoir l�int�rieur qu�� travers des barreaux de la porte, on peut voir les c�l�bres " Jung Jung " (tam-tam royaux) originellement sertis d�or que Pinet Laprade aurait vendu � Coumba Ndoff�ne Famack. Autres tombes, celles de Diogo Gnilane Yand� Bouna Diouf n� en 1443 et mort en 1461, celle de Coumba Ndoff�ne Diouf Fandeb (1897-1924 ) celle de Ama Diouf Gnilane Diouf (1814-1848) et aussi celle de Lat Souck Faniame Faye (1688-1698). Un gros baobab encore visible aujourd�hui a pouss� � son chevet d�s sa mort. Quant au second baobab qui avait pouss� � ses pieds, il est tomb�, nous a-t-on dit. Le b�timent qu �occupe aujourd�hui la princesse Khady Diouf, � quelques pas de l� date de 1959. Il a �t� construit par Mah�cor son p�re. Les murs de cette demeure sont tapiss�s de photos retra�ant des tranches de cette histoire.
Justrement, pour en revenir � l�histoire, Mary Ngom nous apprend que le Sine avait une Constitution, un gouvernement central et un gouvernement d�centralis� : " Autour du Roi, il y ayait le Grand Diaraf qui l�intronise et le Farba. C�est pour que les g�n�rations futures ne perdent pas la trace de cette histoire que l�Association Yaa Maak (litt�ralement, " yaye bou maak ", la m�re de tous) a �t� cr��e en 1991" pour sauver la tradition s�r�re (la langue et les m�urs) en prise avec des civilisations arabes et toubab ".
Ici on c�l�bre toujours le " Khoy des saltigu�s ", c�r�monie de pr�diction et de pri�re pour qu�il y ait une bonne r�colte, pour �viter aux populations les mauvais sorts etc ". " On ne pr�tend pas forcer la main du bon Dieu mais seulement le prier ", explique Mary Ngom qui ne manque pas de dire la fiert� des S�r�res d��tre l�un des peuples africains � avoir un nom de Dieu dans leur langue : Rog est le nom de Dieu chez les S�r�res et Mohamed son proph�te devient Amath.
Des projets, Yaa Maak en a : " Nous cheminons dans la culture mais nous poursuivons aussi le d�veloppement, notamment par l�embouche bovine, le mara�chage pour retenir les jeunes. L�association veut aussi faire conna�tre d�autres sites historiques et touristiques, notamment " � Tioupane, le dernier si�ge des reines, dans un quartier � l�ouest de Diakhao, Ndoffane Nomad, � un peu plus de 2 kilom�tre de Diakhao. Cette autre ancienne capitale o� se trouve la tombe de Coumba Ndoff�ne Famak qui a vaincu Maba Diakhou B� ".
Moussa DIARRA (Sud Quotidien)
SOS POUR L�ECOLE DE DIAKHAO : L��cole Bour� Ngom de Diakhao, qui pourrait �tre un site historique, parce que construite pour la premi�re fois en 1888 ne paie pas de mine aujourd�hui. Son emplacement actuel date de 1930 mais elle en connu plusieurs avec des p�riodes de ruptures dues aux guerres mondiales " lorsque la France n�avait pas les moyens de s�occuper de ses colonies ". Sa derni�re couche de peinture date de l��poque o� " Abdou Diouf gouverneur de Kaolack avait initi� un projet de reconstruction des b�timents coloniaux " , d�clare son directeur, Mary Ngom. "Notre probl�me aujourd�hui est la r�habilitation de cette �cole qui est sans gardien, sans concierge, sans suppl�ant ", dit-il.
Douze classes qui accueillent entre 700 et 800 �l�ves " avant qu�il n�y ait une �cole II " dont la moiti� sont des filles, � Bour� Ngom, " le taux de r�ussite approche les ambitions nationales : 30 pour cent pour l�entr�e en sixi�me, 50 pour cent pour le Certificat d��tude primaire �l�mentaire (Cepe) ", avance le directeur.
En fait, affirme-t-il, " l�essentiel pour notre part a �t� fait. Nous avons envoy� les correspondances � qui de droit pour la r�habilitation du b�timent ". Pour avoir, " le 7 juillet 1994, fait une contribution dans le quotidien national " Le Soleil " intitul� " Pour la d�concentration des Ces ", Mary Ngom d�clare avoir �t� � l�origine de cette mesure nationale qui a d�sengorg� l��cole Bour� Ngom par la construction d�une �cole II. Sa prochaine satisfaction sera certainement la r�habilitation de son �cole qui a form� tant de cadres de la r�gion.
M. DIARRA
VELOS-TAXIS : La bonne exp�rience de Kaolack appliqu�e � Kaffrine
La ville de Kaffrine s�essaie aux v�los taxis :L'APPRENTISSAGE qui a d�marr� il y a de cela un an avec l'apparition des premiers v�los taxis � Kaffrine, a �t� tr�s dur avec son cort�ge d'accidents et autres d�convenues. Aujourd'hui, gr�ce � la vigilance des forces de s�curit�, nous a-t-on dit, tout est rentr� dans l'ordre, les pandores veillant au grain pour pr�venir les d�rives v�cues sous d'autres cieux pour ne pas dire � Kaolack, la capitale des v�los taxis o� le ph�nom�ne a vu le jour il y a un demi-si�cle Comme � Kaolack, l'activit� dans la ville Kaffrine r�pond d'abord � un besoin r�el d'emploi. Le vaste et puissant d�partement de Kaffrine qui chaque ann�e produit le quart de la production nationale en mati�re d'arachide et de c�r�ales se trouve sevr� de toute unit� industrielle et m�me d'entreprises capables d'absorber une partie de la jeunesse d�s�uvr�e.
C'est en tout cas l�, le constat fait par le jeune Abass Ly qui, avec feu Bathie Ndao, ont �t� � l'origine des v�los taxis � Kaffrine. Des pionniers qui s'en glorifient, satisfaits d'avoir au moins permis � une centaine de jeunes Kaffrinois de trouver des occupations. Abass Ly qui a eu cette id�e g�niale raconte. J'�tais militaire dans l'arm�e s�n�galaise. � ma lib�ration, je me suis reconverti en commer�ant au march� de Kaffrine. Comme la cantine que j'occupais �tait en sous-traitance, mes b�n�fices n'�taient gu�re importantes. En plus � chaque fois, j��tais oblig� de d�m�nager pour ne pas subir les caprices des propri�taires de cantines. C'est ainsi que j'ai finalement opt� pour le v�lo taxi �tant s�r qu'en dehors de l'argent que j'allais gagner, il y'avait l'opportunit� de cr�er des emplois et de r�soudre des probl�mes de d�placement des Kaffrinois.
Cependant, le jeune Abass Ly a d� faire face � beaucoup de difficult�s au d'�part. � J'ai eu d'abord � faire face � la furie de l'association des conducteurs de cal�ches qui a fait des r�clamations � la mairie o� j'ai �t� convoqu�, puis � la brigade de gendarmerie o� le commandant de brigade a �t� tr�s compr�hensif. Car pour nous, il s'agissait plus de s�occuper que de se livrer � des actes de vagabondages. Mais j'avoue que les d�buts ont �t� difficiles puisque parfois j "�tais oblig� de travailler en cachette �. Au point de vue gain, Abass souligne qu'au d�but, les recettes journali�res entre 4500 et 5000 francs en moyenne �taient int�ressantes. Mais par la suite le nombre des v�los taxis s'est accru, ce qui fait que les jeunes gagnent entre 2500 et 3000 francs jour. �Mais ce qui reste important, c'est le recul de la d�linquance et la possibilit� offerte aux jeunes de la ville de s'occuper sainement � a-t-il d�clar�.
En outre, la pr�sence de ce moyen de d�placement dans la capitale du Ndoucoumane r�gle un probl�me de transport. � Tout le monde sait que les capitales d�partementales de la r�gion de Kaolack connaissent de s�rieux probl�mes de transport urbain avec l'inexistence de taxis. Ce qui est valable � Nioro, l'est ici � Kaffrine. Pas un seul v�hicule servant pour le transport urbain. Il n'y a que les cal�ches avec tout ce que ce moyen de transport comporte comme d�convenues �, d�clare Abass. Selon lui, les v�los taxis desservent les villages les plus recul�s du Ndoucoumane moyennant des sommes qui varient selon les distances, mais qui sont, sommes toutes, raisonnables. Sans compter les petits d�placements dans la cit�. Comme � Kaolack, le prix de la location est initialement fix� � 100 francs. Il peut cependant augmenter si vous voulez vous rendre dans l'un des quartiers �loign�s de Kaffrine.
L�, le conducteur vous r�clame entre 150 et 200 Francs. Abdoulaye Fall qui quitte chaque matin le quartier de P�ye Mbamba pour la gare routi�re trouve lui que l'existence des v�los taxis � Kaffrine r�gle beaucoup de probl�mes de d�placement. � Je ne suis plus oblig� de taper des kilom�tres � pied pour me rendre � mon lieu de travail ou d'attendre vainement une cal�che qui ne vient jamais. Les v�los taxis vous transportent rapidement et sans grand dommage � votre lieu de travail moyennant une pi�ce de 100 Francs �. C'est l� en tout cas l'avis de beaucoup de Kaffrinois, exception faite de cette demoiselle qui regrettera toute sa vie durant, le jour o� elle s'est fait une f�lure � la jambe droite. Les v�los taxis font d�sormais partie du d�cor d�j� pittoresque de Kaffrine, approuv�s par les uns d�cri�s par les autres, mais ne laissent personne indiff�rent.
MAMADOU CISSE (Le Soleil)
Planete-Senegal.com
Bonjours à tous ! 100 000 visiteurs en 22 mois ! Chaque jour, un peu plus de visiteurs viennent sur Planete-Senegal.com ! Vous êtes de milliers aujourd'hui à lire ce bulletin ! Merci de vos critiques, de votre participation et de votre soutien. Le dernier bulletin a été envoyé en catastrophe car très en retard par rapport à la date prévue ! (moi aussi je pars en vacances de temps en temps !)
Tout d'abord, un petit point sur la pétition contre le Consulat de France
à Dakar. Je reçoit encore très (trop) régulièrement
des e-mail de Français, de Sénégalais et de couples mixtes
qui ont d'énorme problèmes. Vous avez été des centaines
à signer cette pétition. Des comportements scandaleux du Consul
en personne envers de candidats au départ (Artistes, étudiants,
mariés, touristes etc...) me pousse une nouvelle fois à faire
appel à vous. En effet, le nombre de signataire de la pétition
est désormais assez important pour avertir la presse et le Ministère
des Affaires étrangères de ce qui se passe à Dakar. Un
petit coup de pétition ne vous fera donc aucun mal. Vous pouvez la signer
en cliquant ici. La page
a récemment été mise à jour avec les anciens signataires
qui avaient disparus du fait d'une piraterie que je n'ai hélas pas pu
identifier....
Une polémique est née, il y a peu sur la présence sur Sénégalaisement.com de lien vers une Association de jeunes Indépendantistes Casamançais. Je pense qu'il serait clair d'expliquer pourquoi. Depuis de nombreuses années, les morts se multiplient en Casamance. Ceci bien avant l'Indépendance. La France coloniale dans ses archives a toujours considéré cette province comme "insoumise". Les Français n'y étaient que tolérés. Celà n'a d'ailleurs rien à voir avec la haine ou le racisme. Bien au contraire, le Casamançais est tolérant et accueillant. Ceux qui connaissent la Casamance et les Casamançais eux-même le savent. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'encourage tout le monde à aller en Casamance puisque j'estime qu'il n'y a aucun danger pour les Européens. Le système traditionnel et plus généralement la mentalité casamançaise est celle d'hommes libres qui ne supportent pas (à juste titre) d'être oppressés et contrôlés par des étrangers, qu'ils soient Français ou Sénégalais. La Casamance traditionnelle est d'ailleurs un modèle de démocratie dans le monde puisque jamais le pouvoir n'a été donné à un gouvernement ou à un "roi" régional. L'organisation casamançaise tournait autour du village qui avait son "roi" qui lui même avait un pouvoir plus que limité. Sans rentrer dans les détails on peut facilement comprendre ici le problème casamançais. Le MFDC, mouvement indépendantiste, combat depuis des années pour obtenir la reconnaissance du peuple casamançais comme le peuple Kosovar ou le peuple Timorais le fait. Des familles entières de Casamançais ont été massacrées depuis des années par l'armée Sénégalaise. L'armée Sénégalaise, je tiens à le souligner n'est pas le peuple sénégalais qui montre au monde depuis toujours qu'il est l'un des plus diplomates et des plus pacifistes au monde. Il y a des morts des 2 côtés certes. Des innocents, la plupart du temps et ce n'est pas à des gouvernement étrangers d'aller régler cette affaire interne au Sénégal. Celà n'empêche pas de donner son avis comme le demande l'intelligence de chacun. Ce que j'exprime sur la question Casamance n'est qu'un avis personnel. Et cet avis personnel se résume d'une part à la paix et d'autre part à l'Indépendance de la Casamance trop longtemps opprimée, d'abord par le gouvernement portugais, ensuite par le gouvernement français et maintenant par le gouvernement Sénégalais. J'insiste sur le fait qu'il s'agit de gouvernement et non d'individus puisque tout le monde le sait, il n'y a aucun conflit ethnique (ce mot est hélas devenu péjoratif) au Sénégal. Toutes les libertés sont bafouées en Casamance (liberté de mouvement, d'expression, d'instrcuction, etc...) et tous les Casamançais en sont victimes qu'ils soient Diola, Manjaques, Wolof, Toucouleur, etc... Quand les gouvernements échouent, c'est aux peuples de pousser à la paix. Que la Casamance obtiennent ce que le Sénégal a obtenu de la France : une indépendance dans la paix. C'est mon avis et je respecte celui des autres puisque c'est avec le dialogue qu'on pourrait arriver à un règlement rapide du problème.
Ci-dessous un message Makhtar Niang qui est contre tout dialogie mais que je publie dans mon constant souci de ne censurer personne :
Monsieur, le webmaster,( c'est dommage que je ne connaisse pas votre nom.Peut-être etes vous M. COSTEAUX? Vous n'êtes pas comme vous dites neutre dans cette affaire, vous prenez fait et acte pour le MFDC. Comment êtes vous sur que les populations de Casamance sont pour l'indépendance. Vous ne connaissez rien au dossier (C'est faux, je le connais de A à Z Makhar puisque j'ai des tonnes de dossiers et des vidéos,), si vous cherchez de la pub, vous l'aurez. Je n'arrêterai pas de combattre comme vous. Que savez de l'histoire duSénégal, pour dire que la Casamance ne fait pas partie du Sénégal? Oserez-vous faire un site sur la France et y mettre un lien vers le site de Indépendantistes Corses? Je vis ici et travaille en Belgique depuis 7 ans et je suis de tres pres tout ce qui se passe dans mon pays. Je connais des personnes qui ont profité du problème de la rébellion pour se dire " réfugiés" ici en Europe afin
d'obtenir un titre de séjour. Monsieur , vous un indépendiste actif, et nous les patriotes , nous vous combattrons, comme nous combattrons vos amis vautrés dans leurs villas en Europe. Vous parlez de villages bombardés par l'armée et vous occultez le massacre des civils par les éléments incontromés du MFDC. Bien à vous et VIVE LE SENEGAL UN ET INDIVISIBLE
Pour finir un petit message personnel : en mettant à jour la liste des signataires de la pétition, j'ai vu qu'un certain DAVY RAGON de Lyon l'avait signé. Si tu es inscrit à ce bulletin, pourrais tu me contacter ? Je pense qu'on est amis d'enfance si tu a été jadis (:-) à l'école Saint-François Xavier (la Xavière) de Lyon.
Rappel : "Le journal du Pays casaman�ais" est sorti et disponible ici en t�l�chargement. Il donne une version diff�rente du discours du gouvernement s�n�galais de ces 30 derni�res ann�es. La liberté d'expression et de la presse doit subsister malgrè les ennemis de la démocratie.
Un autre document disponible sur Planete-Senegal.com en r�ponse aux nombreuses demandes (et apr�s �a on va dire que je ne vous �coute pas....) : Le dossier complet de demande visa pour la France pour les citoyens S�n�galais (prix, formulaire officiel, pi�ces demand�es, conseils etc...) : TELECHARGER au format ZIP
A bient�t sur planete-senegal.com et n'h�sitez pas � participer � ce bulletin
ou � m'envoyer des petits mails sympa
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel � photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la
Gambie et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne
prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous
ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises
photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire
guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent
me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment
marqu� sur la photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance.
Christian
Messages des Senegaliens.
(disponible �galement sur le nouveau forum de
planete-senegal.com � www.planete-senegal.com/forum/) :
MESSAGE SPECIAL de notre chère Nicole de Saint-Louis |
La CELLULE ECOLE MILIEU (C.E.M.) Cheikh Touré de Guet Ndar - Saint Louis,
est à la recherche d'un truand, un escroc, un chasseur de primes, *
nommé CIRIA dit ALIA FALL
Au mois d'août 2000, un groupe de jeunes scouts belges lui avait remis deux millions de francs CFA (2.000.000CFA) ou 120.000 BEF = pour la construction d'une Salle Polyvalente au sein de
l'ÉCOLE CHEIKH TOURÉ.
Notre "bonhomme" bien reçu dans le milieu des pêcheurs avec tous les honneurs (hébergement, visites touristiques, réception chez les notables du quartier, le Maire de la ville...) a remis à la C.E.M. une tranche de cinq cents mille francs (500.000CFA) et l'autre de quatre cent quarante mille francs (440.000CFA) et a disparu avec le reste du financement, c'est-à-dire un million soixante mille de francs (1.060.000CFA).
MÉFIEZ - VOUS
MÉFIEZ - VOUS
MEFIEZ - VOUS
de ce ALIA FALL (sénégalais résidant à Bruxelles depuis une dizaine d'années) qui dirige une association fictive dénomée "LE DJOLOF" siégeant au
33 Rue de Soignies, à 1000 Bruxelles, Belgique
E-mail : ledjolof@hotmail.com et aussi falalia@hotmail.com
Tél. portable : 00.32.477841433
BBB. : 310-1063570-51
EN CAS DE DECOUVERTE VEUILLEZ CONTACTER LE :
nicooasissl@arc.sn
MERCI.....
La Cellule Ecole Milieu de Guet Ndar
Saint Louis du Senegal.
Merci de faire suivre aux relations sénégalaises, aux restaurants sénégalais de Bruxelles et autres que cela pourrait intéresser (ONG, écoles, projets quelconques sur le Sénégal, Agences de voyages, commerçants, administrations ou autres, afin de les empêcher de perdre de l'argent en faisant confiance à l'un deux!!!!! pour aider son pays!!!
Par Hervé le dimanche 14 avril 2001 - 10h58: |
Bonjour,
Je suis un ancien du pays, j'ai quitté Dakar en 1981.
J'y ai un ami qui s'appelle Cheikhou Camara.
Il habitait il y a peu de temps encore, voire toujours, à coté de l'hopital Principal, près du baobab qui est au milieu de la route qui mène à la petite corniche.
Je l'ai eu au téléphone en 1998, avant la mort de son employeur, Frédéric Chignara, qui avait un magasin de moto.
Depuis, plus rien !!
J'aimerais le retrouver .
Merci de l'aide qui vous pourriez m'apporter.
Hervé BAUDERE
herve.baudere@wanadoo.fr
Par Emma le lundi 26 f�vrier 2001 - 16h23: |
J'aimerai conna�tre tes bons plans pour partir pas cher au S�n�gal, au niveau de l'avion car je ne trouve rien � moins de 3000F et j'ai moins de 25 ans et toujours �tudiante. Pense � moi car je pr�pare un voyage pour mai. Merci
Par JBSENE le samedi 10 mars 2001 - 13h00: |
Salut a tous, je m'associe aux commentaires et a la lutte pour le regroupement des conjoints, car j'en suis meme vivtime en ce moment. Ma femme est venue me rendre visite a Montpellier avec notre enfant de 2 ans, avec une visa court sejour. Depuis, je cherche le moyen de prolonger legalement sa presence a mes cotes, mais je n'y suis toujours pas arrive. L'Administration ne veut pas me faire beneficier du droit de regroupement des conjoints, sous pretexte que je suis etudiant. Si vous avez des idees, suggestions, etc, elles sont bienvenues. Courage a tous ceux et celles qui vivent des situations similaires.
JB SENE, Montpellier.
Par Emma le lundi 26 f�vrier 2001 - 16h35: |
Je suis partie il y a un mois au S�n�gal. Ca a �t� la r�v�lation de ma vie. J'ai tout aim�, les gens, la cuisine, l'accueil, la g�n�rosit�. J'ai rencontr� Augustin, mon Prince charmant et je veux aller vivre l�-bas pour faire ma vie avec. Je retourne le voir au mois de mai et j'aimerai trouver des contacts l�-bas pour pouvoir travailler. Je suis dans le commerce. Travailler dans un h�tel �a me plairait bien.
Si vous avez des contacts ou si vous connaissez quelqu'un qui pourrait m'aider par n'importe quel moyen, n'h�sitez pas. C'est vraiment dur de savoir que l'homme de notre vie est si loin. Les journ�es sont bien longues parfois.
J'attend vos t�moignages et un peu d'aide si vous trouvez. Merci � tous.
Emma
Par 3 Lyc�ens girondins le lundi 26 f�vrier 2001 - 11h16: |
Bonjour, Nous aimerions entrer en contact avec des africains francophones pour essayer de conna�tre un peu la vie sur ce continent(au S�n�gal en particulier). On voudrait faire un site internet sur ce sujet. Pourriez vous nous indiquer des adresses internet de villages africains ou de personnes pouvant nous renseigner sur ce sujet. D'avance merci.
Guillaume, Corentin et No�l
Foncez donc vite sur le Forum pour r�-alimenter la page et r�pondre � ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoy�e � plus de 5000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/
La M�t�o
Venez d�couvrir la m�t�o
de nouvelles villes (Cap Skirring, Dakar, Diourbel, Kaolack, K�dougou,
Kolda, Linguere, Matam, Podor, St-Louis, Tambacounda, Ziguinchor )
Aujourd'hui Cap Skirring
Mis � jour: 06:00 (heure locale) le 19 avril 2001 observ� � Cap Skirring | |
Les temp�ratures | 78� F / 24� C |
Index de chaleur | 79� F / 25� C |
Humidit� | 78% |
Point de saturation | 21� C |
Vent | NO � 25.5 km/h |
Pression | 1010 hPa |
Conditions m�t�o | Clair |
Visibilit� | 5 Miles / 8 Kilom�tres |
Lever du soleil | 06:50 (heure locale) |
Coucher du soleil | 3:30 (heure locale) |
Lever de la lune | 15:24 (heure locale) |
Coucher de la lune | Nuit sans coucher de la lune |
Visitez �galement la m�t�o en direct compl�te des plus grandes villes du S�n�gal sur
la page m�t�o de www.planete-senegal.com
Infos diverses
=Nous en reparlons dans Planete-Senegal.com mais déjà vous pouvez aller visiter le site de cette entreprise qui enfin décentralise l'économie en allant s'installer à Thiès. Le Baobab, cette arbre si riche peut enfin être exploité industriellement grâce à ses fruits. www.baobabfruitco.com
=ATTENTION : grande soirée sénégalaise le samedi 12 mai à 20 heures
- mini-concert avec les enfants
- spectacle des élèves de Jules M'bengue
- concert avec le groupe "TERANGA" de Jules M'bengue et "DUNYAKAN" de n'faly Kouyate (djembé, sabar, kora,danseuses,...)
Lieu : salle Maalbeek, rue du cornet, 97 à 1040 Bruxelles
prix :300 francs belges (1 verre de bissap gratuit)
renseignements: m.bengue@infonie.be
=�galement � Saly, pourquoi ne pas se faire un petit plaisir. Mieux qu'une r�sidence secondaire dans le Berry, votre beau-fr�re, vos enfants, amis et s�urs pourront se bagarreront pour en profiter : Il s'agit d'une case compos�e au rdc d'une chambre d'une sdb, et d'une cuisine, et d'une tr�s grande mezzanine � l'�tage. il y a un jardin enti�rement clos, plant�, arbor�, avec une terrasse couverte. la maison � �t� enti�rement r�nov�e, elle est vendue enti�rement meubl�e et �quip�e, pr�te � y habiter (linge, drap, vaisselle ect etc) elle est �quip�e d'une alarme, et de la TV. Situ�e au milieu d'un lotissement r�put� de la station de Saly, au milieu d'un parc, jouissant de la plus belle piscine de la station, et disposant d'une piscine priv�e. Son prix: 350.000 ff documentation, photos, et vid�o sur demande au 06.09.23.67.02 (France) ou e.mail Cavalaire.diffusion@wanadoo.fr (photos dans la page Saly de Planete-Senegal.com)
= R�sidence Tolosa : 600 balles la semaine � Saly ? Mais si c'est possible ! L'�quipe sympa vous accueille d'abord sur le site http://gietolosa.free.fr . Sans contexte le meilleur-rapport qualit�-prix de la zone. Et si finalement vous vous offriez un p'tit s�jour sympa et pas trop cher au S�n�gal ?
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= Yves, qui nous a envoy� de belles photos pr�sentes sur Planete-Senegal.com loue sa maison � Saly. Vous pouvez voir de belles photos et des renseignements sur son site plein de bonne humeur. http://www.multimania.com/bs172606
Vous pouvez �galement lui t�l�phoner en Belgique au (0032) 712 18267 ou au (0032) 756 00 333.
Cette rubrique vous est consacr�e. Si vous avez un message � passer n'h�sitez pas � me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)
L'Asso du jour
L'APIS:
http://perso.wanadoo.fr/a.p.i.s
APIS : Tout le monde connais le paludisme qui fait chaque année des millions de morts dans le monde. Un deuxième parasite fait des ravages au Sénégal : la Bilharziose. Des villages entier sont infesté par ce parasite qui se cache insidieusement dans l'élément qui nous est vital et qui est si rare au Sénégal : l'EAU ! l'APIS, à travers de nombreuses campagnes de dépistage et de traitement tente depuis 10 ans de faire reculer la maladie, en particulier chez les enfants les plus touchés. Au delà de l'aspect associatif, le site vous montrera ce qu'est cette parasitose à travers des documents, des explications détaillées, des photos et des comptes-rendus des missions précédentes. Un site d'information indispensable pour comprendre qu'éradiquer aujourd'hui l'intégralité des foyers de Bilharziose permettrait de se débarasser, au moins pour un certain temps de ce dangereux parasite. Visiter le site le l'APIS.
Visitez �galement la page "Associations" de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !
Le site du jour
La Pêche au Sénégal selon Claude Cherrier La côte sénégalaise est une des plus riche du monde question poissons (en nombre et en espèces). Claude nous propose aujourd'hui de découvrir son nouveau site consacré à la pêche. De belles photos en perspective pour les nombreux amateurs de pêche. Dorades, carpes, etc... pour le plus grand plaisir des pêcheurs ... et des gourmets. |
Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (webmaster@planete-senegal.com) vos textes et photos qui seront transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.
Le chanteur du jour
Chorale de Casamance : Toute la force du chant Diola dans ces chorales catholiques de Casamance. Au-del� de l'aspect religieux c'est l'�me de Casamance qui ressort lorsqu'on �coute toutes ces chansons.
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Retrouvez �galement tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclop�die de la musique S�n�galaise" de Planete-Senegal.com
L'�crivain du jour
Ousmane SEMBENE : Ce Casamançais né en 1923 à ZIguinchor est surtout connu dans l'art où il excelle : le cinéma. Ce grand cinéaste est en effet l'auteur de nombreux films rentrés dans l'anthologie du cinéma sénégalais. Mais son travail de scénariste s'accompagne d'un grand travail d'écriture. Parmis ses chefs-d'oeuvres en roman figure les Bouts de bois de Dieu.
LES BOUTS DE BOIS DE DIEU : Dans un récit bouleversant et puisé aux sources d'un vécu authentique, ce livre raconte des destins croisés de femmes africaines prises dans des relations monogamiques " modernes " ou polygamiques " traditionnelles ". Intellectuelle, " évoluée " sans vraiment être heureuse de l'être, malgré de grandes illusions initiales, la Narratrice-Personnage devient la 28e épouse d'un marabout dont elle s'était d'abord prise d'amitié et qui habite un village quelque part dans le centre du Sénégal. Mariage qui ne sera rompu que par la mort de ce dernier. A travers la quête éperdue du personnage central pour retrouver une identité reconstruite, apaisée et réconciliée avec elle-même, il y a pour la première fois une réflexion lucide et sans complaisance sur le féminisme. Beaucoup de préjugés, d'opinions reçues sur la condition des femmes africaines sont bousculés, disséqués sans pitié. Dans ce chemin de sable dont l'auteur nous invite à suivre la trace, il y a une réflexion paradoxale et courageuse, sur les traditions africaines, sur la polygamie, sur la monogamie, l'aliénation, la séduction, la vie et la mort. Qu'il soit ravi où offusqué, aucun lecteur ne sort intact de cette lecture. Hamidou Dia
Retrouvez �galement tous les auteurs et leurs livres sur la page "Litt�rature du S�n�gal" de Planete-Senegal.com
www.planete-senegal.com
bulletin 35/ avril 2001