Bulletin N�19 de Planete-Senegal.com
1- Infos du jour (aujourd'hui Sud, le Soleil, l'AFP ) |
1) Infos du Jour
(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/m�dias de www.planete-senegal.com)
1- ATTAQUE ARMEE A LINDIANE-(Ziguinchor) Trois morts et six bless�s
2-Guin�e Bissau : A la recherche des rebelles et des vaches vol�es
3- Tourisme 101 milliards de recettes la saison �coul�e
4-L'ombre pesante de la junte militaire
1- ATTAQUE ARMEE A LINDIANE-(Ziguinchor) Trois morts et six bless�s
Ziguinchor-Reportage- Les populations de Lindiane, un quartier de la p�riph�rie de Ziguinchor, ont re�u dimanche 13 ao�t 2000, vers les coups de 22 h, la visite surprise d’�l�ments suppos�s appartenir au Mouvement des Forces d�mocratiques de Casamance (Mfdc). Arm�s de kalachnikov, d’Ak 47 et d’Rpg 7, ils ont fait irruption dans le quartier, en d�valisant trois boutiques et un T�l�centre. Deux personnes parmi la population vont y perdre leur vie. Il s’agit de Mlle Madeleine Sambou, �g�e de moins de 20 ans et de Sana Ciss�, un notable du quartier Lindiane. Parmi les six bless�s, on d�nombre un agent du Groupement Mobile d’intervention (Gmi) touch� � la cheville. Les assaillants l’ont trouv� au "check point". Notre envoy� sp�cial a parcouru le quartier apr�s le passage des rebelles. La montre affiche 22 h. Les populations de Ziguinchor vaquent � leurs occupations. Un quartier comme N�ma Kadior grouille de monde. Subitement, des rafales de mitraillettes. La population est prise de panique. C’est le sauve-qui-peut. Chacun cherche un refuge, non sans avoir situ� la provenance des coups de fusil. Il s’agit de Lindiane, un quartier qui se trouve � la sortie de Ziguinchor, en allant vers Oussouye. Pour voir de pr�s ce qui se passe, nous affr�tons un taxi. Les clients ont augment� pour la circonstance. Sur la route et � chaque coin de rue. Mais les chauffeurs de taxi, avaient effac� de leurs destionations, celle de Lindiane. La pharmacie de N�ma qui fait face au quartier attaqu� �tait la ligne rouge. Notre taxi a tout de m�me pris le risque de la franchir apr�s qu’on ait insist�. Le quartier de Lindiane est d�sert. Les boutiques, les T�l�centres et autres commerces, ont baiss� pavillon. Les coups de rafale ont momentan�ment cess�. Cap sur l’h�pital r�gional qui se trouve � quelques encablures de ce quartier r�put� �tre un nid d’ins�curit�. Le spectacle ici est insoutenable. Les bless�s viennent d’�tre �vacu�s. L’�l�ment du Gmi est couch� sur un brancard. Son pied droit saigne en abondance. M�me le garrot qu’on lui a fait n’a pas pu arr�ter l’h�morragie. Il a l’os de la cheville trou� par des balles. A ses c�t�s, dans le couloir de l’h�pital, le deuxi�me bless�, gravement atteint � la jambe gauche, lutte contre la mort. Allong�e sur un brancard de l’ambulance, Madeleine Sambou, �g�e de moins de 20 ans, souffre �norm�ment. Sa jambe a �t� cribl�e de balles. Sa m�re qui l’a accompagn�e est encore sous le choc. Elle aussi est bless�e au tibia, en tentant de se sauver. Sous la v�randa de l’h�pital, elle fait des va et vients, tout en parlant en diola:. � Qu’est-ce que je vais devenir si Madeleine mourrait. C’est la seule fille que j’ai �. Parfois, s’�chappait de sa bouche un discours tout � fait inintelligible. Elle tente de voir sa fille mais les m�decins refusent. De temps en temps, elle pose des questions � un infirmier qui tra�ne dans le couloir. Ce dernier essaie de la rassurer. Nul ne peut la ma�triser. On l’a invit� � s’asseoir, rien � faire. D’aucuns ont voulu lui donner � boire de l’eau fra�che pour qu’elle se calme. Refus. A 23h10mn, un char sur lequel est �crit � Castor � et une 4x4 arrivent en catastrophe dans l’enceinte de l’h�pital. Quelques �l�ments prennent position dans la cour de l’h�pital. Deux capitaines, accompagn�s de quatre �l�ments entrent dans le b�timent o� les deux bless�s sont admis, l’air press�. Le fusil � la main, ils font le tour des chambres � la recherche de leur �l�ment bless� par les rebelles. Ils fouillent partout. De couloir en couloir, ils parviennent � le trouver. Le bless� est dans le bloc op�ratoire. Le m�decin leur prie d’attendre. Visiblement, le temps leur est compt�. Ils repartent imm�diatement. Du couloir on entend les cris de l’�l�ment du Gmi bless�. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il souffre �norm�ment. Pendant qu’on attendait dans le couloir, un homme nous annonce, au d�tour d’une discussion, que la fille est d�c�d�e. � Je viens d’amener son corps � la morgue �, dit-il. Ce f�t alors la consternation. La consigne c’est de faire en sorte que la m�re de la fille d�c�d�e ne puisse pas �tre au courant. Nous redescendons. Les accompagnateurs de malades , certains travailleurs de l’h�pital et les journalistes, sont encore assis devant la porte d’entr�e, sous la v�randa. La maman de Madeleine Sambou est encore sous le choc. Mais elle n’a pas encore appris le d�c�s de sa fille. A un moment, par r�flexe, elle demande � l’un des infirmiers si sa fille est morte. � Non , elle est en train de recevoir des soins �, la rassure-t-on. Une autre bless�e vient de recevoir des soins. C’est la parente � Madeleine. Nous lui arracherons quelques mots. � Nous venions d’une c�r�monie de d�c�s d’un parent. Sur le chemin de retour, alors que nous �tions trois dans le taxi (Madeleine, sa m�re et moi), le chauffeur a entendu les rafales de mitraillettes. Pris de panique, il a frein� brusquement pour faire demi tour. C’est en ce moment qu’il a cogn� un arbre. Il n’a pas �teint les phares de la voiture. Les rebelles n’ont pas cherch� � comprendre ils ont cribl� de balles le taxi.". cela a �t� le sauve-qui – peut. ,Madeine a �t� atteinte � la jambe, elle ne pouvait plus bouger. Nous avons tent� de la tirer du taxi et les rebelles continuaient � tirer. Nous nous sommes donc �chapp�es, en cherchant un abris Je suis bless�e � la cheville, ma sœur elle, avait le tibia totalement d�chiquet� . Ne pouvant pas marcher, Madeleine a �t� port�e par sa m�re. Par chance ,nous avons vu une 504 pour l’�vacuer � l’h�pital �, confie-t-elle, en gardant son sang froid. Apr�s une br�ve accalmie, � 23h40mn, les tirs reprennent de plus belle.A 0h5mn , nous quittons l’h�pital pour le Centre-ville, qu’on appelle ici, � Escale �. Les taxis se font d�sirer, ins�curit� oblige. Le boulevard Ibou Diallo, � quelques encablures du "Comzone", les militaires arm�s jusqu’aux dents veillent au grain. Deux check point o� l’on proc�de � des fouilles syst�matiques. Nos cartes de presse ont d� nous sauver. La ville est d�serte. N�anmoins, quelques noctambules vaquent encore � leurs occupations comme si de rien n'�tait. � Nous sommes maintenant vaccin�s � Ziguinchor. Il y a des attaques plus graves que celle-ci. Des obus sont tomb�s en plein cœur de la ville �, confie un confr�re qui ajoute : � Vous voyez les conditions dans lesquelles nous travaillons. Nous avons affaire � une gu�rilla. C’est le danger en permanence �.
NUIT BLANCHE A LINDIANE . Les autorit�s militaires ont fait le lundi 14 ao�t, lendemain de l’attaque, le tour du quartier pour recenser le nombre de boutiques et de t�l�centres pill�s. Les rebelles ont fait usage de kalachnikov, d’Rpg 7, d’Ak 47. Les �tuis de ces balles sont encore visibles sur le lieu de l’attaque. Trois boutiques et un t�l�centre ont �t� d�valis�s. Nous avons pu trouver un t�moin sur les lieux qui a �chapp� � la mort. � Ils m’ont trouv� en train de vendre des sandwiches et m’ont somm� de leur offrir de l’eau. J’ai r�pondu que je n’en ai pas. Alors ils ont braqu� leurs fusils sur moi et m’ont conduit � un coin qui se trouve dans la cour de notre maison. Je n’ai pas rechign�. Lorsqu’ils se sont d�salt�r�s, ils ont d�valis� le t�l�centre en emportant la recette journali�re qui s’�l�ve � 9400 f Cfa. L’un d’eux ma tenu par le bras lorsque les militaires ont �t� alert�s. Il est mont� sur l’arbre tout en tenant mon bras. Il ne voulait pas me l�cher. Finalement, je suis parvenu � m’�chapper. Ils parlaient cr�ole et fran�ais et disaient : � Y en a marre. L’ind�pendance ou la mort. Plus de n�gociations maintenant �. Ils portaient des tenues militaires avec un foulard rouge sur la t�te. Ils avaient des chaussures en plastique. Leurus visages imbib�s de liquide noir, �taient m�connaissables. On voyait � peine leurs yeux. Ils ressemblaient plut�t � des monstres. Ce sont tous des jeunes �, confie –t-il sous le couvert de l’anonymat. La boutique d’� c�t� a �t� attaqu�e. Le boutiquier a �t� malmen� de m�me que les clients qui s’y trouvaient. Une fille a eu la malchance d’�tre l� au m�me moment. Elle a �t� gifl�e par les rebelles. Mais c’est le vieux Sana Ciss� qui aura moins de chance. Il a �t� tu� � bout portant alors qu’il revenait de la boutique. A son domicile, � Lindiane, c’est la consternation. Les femmes et les hommes pleurent � chaudes l’armes. Son fils, Isma�la Ciss�, a pouss� des sanglots alors qu’il �tait en train de nous raconter la sc�ne. Le climat est insoutenable. Sur le chemin du retour, on fait un d�tour chez le boutiquier qui a �t� d�valis�. Il revenait de l’h�pital. � Ils m’ont battu apr�s avoir pill� ma boutique. Ils ont pris une somme de 250 000 FCFA, ma moto toute neuve qui n’a m�me pas fait un mois. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont vid� un sac de riz pour y mettre leur butin. Ce n’est pas tout, ils ont d�truit mon cong�lateur �, raconte-t-il. B.M.
LINDIANE, L’ ETERNEL RETOUR Les rebelles n’en sont pas � leur premi�re attaque � Lindiane. Selon les t�moignages recueillis sur place, le mois d' ao�t constitue leur mois f�tiche pour commettre ce genre d’exactions. � En 1998, c’est le 14 ao�t qu’ils ont attaqu� le quartier. L’ann�e derni�re, c’est la tr�ve. En 2000, c’est la date du 13 ao�t qu’ils ont choisi. L’ann�e prochaine, �e sera le 15 ou le 12 ao�t �, souligne un habitant de Lindiane. Dans ce quartier, des personnes sont soup�onn�es d’�tre des rebelles. � Seulement, on se m�fie de d�noncer les gens, m�me si c’est av�r�. En d�non�ant, il arrive que les forces de l’ordre se retournent contre toi. Si ce n’est pas le cas, la personne d�nonc�e r�gle ton compte en informant les rebelles. Dans tous les cas, tu n’as pas des chances de s’en sortir. Voil� la raison pour laquelle les gens se m�fient �, explique une habitante.
Bacary Domingo MANE (Sud)
2-Guin�e Bissau : A la recherche des rebelles et des vaches vol�es
Entass�s dans deux pick-ups, les 27 membres de la "commission mixte" s�n�galo-bissau-guin�enne charg�e de restituer aux villageois s�n�galais leurs biens vol�s par des "bandes arm�es", sillonnent le nord de la Guin�e-Bissau, � la recherche des vaches, ch�vres et chevaux disparus. A pied d'oeuvre depuis le 9 ao�t, ils n'avaient retrouv� dimanche qu'une vache et sept chevaux, ont-ils indiqu� � l'AFP � Farim, petite ville du nord de la Guin�e-Bissau, � 20 km du S�n�gal. Le mois dernier, les villageois s�n�galais avaient ferm� la fronti�re et impos� un blocus � la Guin�e-Bissau, pour protester contre les pillages commis par des hommes en armes venus du petit pays voisin. Ces voleurs de b�tail sont suppos�s �tre des rebelles ind�pendantistes de Casamance (sud du S�n�gal), accus�s d'utiliser le territoire bissau-guin�en comme base de repli. Le 5 ao�t, dans le village s�n�galais de Salik�gn�, des d�l�gations des deux pays ont conclu un accord, selon lequel une "commission mixte" allait rechercher les b�tes vol�es afin de les restituer le cas �ch�ant � leurs propri�taires. Des 27 membres de la commission, 14 sont s�n�galais et 13 bissau-guin�ens, explique son coordinateur, l'inspecteur de police judiciaire bissau-guin�en Quinto Santos. Sur les 14 S�n�galais, 8 sont des �leveurs qui ont vu partir un beau matin plusieurs dizaines de leurs vaches, "escort�es" par des hommes en treillis qui ont pris le chemin de la fronti�re, pr�cise Aliou Bald�, qui dirigeait le "comit� de vigilance" mis en place par les villageois de Salik�gn�. "Nous avons pass� au peigne fin plus d'un millier de t�tes de b�tail, et nous allons continuer", souligne Quinto Santos. "Il y a de la bonne volont� du c�t� de la Guin�e-Bissau. Ils tiennent � nous aider", confirme-t-on dans la d�l�gation s�n�galaise. "Mais on peut craindre qu'avec le tapage qui a �t� fait autour de cette op�ration, les voleurs aient abattu nos vaches ou les aient revendues avant notre arriv�e", disent les fermiers. La vache retrouv�e �tait d'ailleurs d�j� � l'abattoir. "Elle est de notre troupeau, j'en suis s�r, elle en porte la marque", d�clare Abdoulaye Embalo. "Une sur 210 qui nous ont �t� vol�es, ce n'est pas beaucoup". "Les 7 chevaux retrouv�s, c'est une autre histoire, une vengeance entre villageois, qui n'a rien � voir avec les bandes arm�es", souligne Aliou Bald�. Quant � ces rebelles de Casamance, la d�l�gation s�n�galaise ne les a pas vus. "Tout le monde sait qu'ils sont l�. Mais quand on demande o�, on refuse de nous r�pondre", disent les S�n�galais, log�s le temps de leur mission dans la maison du gouverneur, � Farim. Non loin de l�, attendant le bac pour traverser le Rio Farim et reprendre la route de la capitale bissau-guin�enne, un officier du renseignement r�pond volontiers aux journalistes. "Le chef d'�tat-major nous a demand� de venir v�rifier des informations selon lesquelles les rebelles casaman�ais avaient un camp non loin d'ici", explique-t-il. "On nous a dit: si c'est vrai, trouvez-les et liquidez-les". "Mais c'est faux, il n'y a pas de camp. Nous l'avons cherch�, nous ne l'avons pas trouv�", assure-t-il. Pour lui, le probl�me est r�gl�, il rentre � Bissau. Le pr�sident bissau-guin�en, Kumba Yala, doit se rendre jeudi � Dakar pour y rencontrer son homologue s�n�galais Abdoulaye Wade. La Casamance et la situation � la fronti�re seront les principaux sujets abord�s. (AFP)
3- Tourisme 101 milliards de recettes la saison �coul�e
Plus de 100 milliards de nos francs, c'est le montant global des recettes que notre pays a enregistr�es lors de la saison touristique �coul�e. La r�v�lation est du ministre du Tourisme, Ndiawar Tour�, qui a pass� le week-end (11 au 13 ao�t 2000) � Ndangane Sambou, dans l'arrondissement de Fatick, dans le cadre du Programme "D�couvertes touristiques" que le personnel de son minist�re a bien voulu initier � l'endroit de leurs enfants, en cette p�riode des grandes vacances. Ceux-l� m�me, plus d'une soixantaine qui ont �t� vraiment s�duits par le paysage de la zone. Un avant-go�t d'une prochaine d�couverte des profondeurs des �les du Saloum qui font la beaut� de la destination Sine-Saloum et du S�n�gal. Notre pays a connu, la saison 1998/1999, des arriv�es de plus de 500.000 touristes, selon le conseiller de presse du ministre. Et si l'on consid�re que la d�pense journali�re touristique est estim�e � pr�s de 70.000 francs, on peut donc se frotter les mains. C'est donc dire que ces recettes constituent un record consid�rable. Et le S�n�gal peut s'estimer heureux puisque, depuis 1993, les recettes touristiques ne cessent de s'accro�tre. Celles de l'ann�e pr�c�dente �taient d'environ 80 milliards, selon les informations fournies par le conseiller de presse. Ainsi, le compte satellite que le d�partement du Tourisme va mettre en place incessamment nous permettra, selon le ministre du Tourisme, "de voir la part du secteur touristique dans le budget national s�n�galais". Pour le ministre, le tourisme constitue une source importante de rentr�e de devises pour notre pays, apr�s la p�che. Et des efforts importants ont �t� faits en mati�re d'investissement dans ce seul secteur. Donc, ces acquis doivent �tre consolid�s et am�lior�s pour rendre le tourisme plus performant. C'est l'objectif que s'est fix� le nouveau gouvernement de l'alternance, fait-il remarquer. Notons que la rencontre "D�couvertes touristiques", a �t� initi�e en collaboration avec la Radio T�l�vision S�n�galaise qui, pour la circonstance, a d�centralis� trois de ses �missions � Ndangane Sambou, Kalmalagana et Ngonal de Kader Diokhan�, ainsi que le Journal parl� de 13 heures du samedi qui sera, finalement, diffus� en diff�r� � cause des perturbations du r�seau t�l�phonique que conna�t la zone depuis quelque temps, sans doute � cause des pluies d'hivernage. (Le Soleil)
4-L'ombre pesante de la junte militaire
Des bureaux de la pr�sidence, le chef de l'Etat bissau-guin�en Kumba Yala, �lu en janvier dernier, peut voir sur la fa�ade du b�timent d'en face une enseigne qui indique: "Cabinet du commandant supr�me de la junte militaire. Co-pr�sident". C'est l� le probl�me, qui inqui�te les bailleurs de fonds et ajoute � la confusion de la situation. La Guin�e-Bissau a un gouvernement civil issu d'�lections d�mocratiques, mais la junte militaire qui a renvers� en mai 1999 le pr�sident Joao Bernardo Vieira ne donne pas l'impression de vouloir lui donner carte blanche pour g�rer le pays. "La junte n'existe plus", a affirm� � l'AFP le pr�sident Yala. "Comment cela serait-il possible, un co-pr�sident, alors qu'il y a eu les �lections?" "Pour que la junte soit dissoute, il faudrait une annonce officielle, une date. Or, le pouvoir n'a jamais dit qu'elle n'existait plus", remarque de son c�t� le commandant Fod� Gassama, membre de cette junte et chef de la d�fense anti-a�rienne de Guin�e-Bissau. Le "co-pr�sident" du temps du gouvernement de transition (mai 99-janvier 2000) est le g�n�ral Ansumane Man�, 60 ans, ancien combattant de la guerre de lib�ration men�e de 1963 � 1973 contre les Portugais, ancien chef d'�tat-major, fier, patriote et influent, que certains diplomates verraient bien maintenant dans les habits d'un "m�diateur de la r�publique". Le pr�sident Yala, ancien opposant, �lu alors qu'il n'avait pas le soutien des militaires, ne semble pas contre, m�me s'il n'envisage pas de lui donner ce titre. "Le g�n�ral peut contribuer, avec le gouvernement, � r�soudre des probl�mes, avec l'arm�e et la soci�t� civile", estime-t-il. "Il peut aider � restructurer, r�organiser l'arm�e", souligne le pr�sident, en notant qu'il fait aussi partie d'une commission charg�e du probl�me de la Casamance, r�gion du sud du S�n�gal en proie � une r�bellion ind�pendantiste dont certains chefs b�n�ficient de la protection notoire du g�n�ral Man�. Pour la premi�re fois, un "statut" de l'arm�e a pris la forme d'une loi, adopt�e le 8 ao�t par l'Assembl�e nationale, qui stipule que "le chef de l'Etat est le chef supr�me des forces arm�es". Cette loi, souligne le commandant Gassama, pr�cise les devoirs des militaires, mais aussi leurs droits. "Ils ont par exemple le droit d'�tre correctement pay�s et de vivre dans des casernes d�centes. Le pouvoir doit conna�tre ces droits", insiste-t-il, ajoutant qu'il y a parfois des "frictions" sur ce point. Pour la premi�re fois aussi, une commission va effectuer un recensement en vue de la d�mobilisation des militaires en surnombre, �pineux probl�me de ce petit pays de 1,1 million d'habitants. Avant la guerre de 98-99, l'arm�e ne comptait qu'environ 6.000 soldats, effectif qui serait pass� � 15.000 durant le conflit. "Notre probl�me, c'est notre patriotisme. Nous avons une tr�s grande capacit� de mobilisation d�s lors que notre patrie est menac�e", explique le commandant Gassama. "Il n'y a pas de friction majeure entre les autorit�s civiles et l'arm�e", assure-t-il, en rappelant que l'arm�e "a permis qu'il y ait des �lections" et "a donn� le pouvoir aux civils". "Ils ont quatre ans pour faire leurs preuves. S'il n'y a pas de d�rapage, il n'y aura pas de probl�me", estime l'officier, avant d'assurer que "le d�rapage ne viendra pas de l'arm�e". (AFP)
2) Des Nouvelles de Planete-Senegal.com
Salut � tous les s�n�galiens. Nang�nedef Cette lettre d'information est envoy�e aujourd'hui � 3445 personnes � travers le monde ! Bienvenue aux nouveaux inscrits qui sont CHAQUE JOUR un peu plus nombreux et du monde entier.
Alors que beaucoup rentrent d'un long week-end (y compris moi ! ), la chaleur en Europe et les pluies au S�n�gal emp�chent les doigt de trop taper sur le clavier. Merci beaucoup a ceux qui ont particp� au site en envoyant leur photos. Je pense particuli�rement � Cheikh Ndiaye, � Marion et � son mari, � Yves le virtuose du Kodak, et aux autres... Plusieurs mises � jour de page vont avoir lieu cette semaine. Durant mes 5 jours d'absence je n'ai pas pu consulter mes mails (� cause de ton ordinateur Marion !) et j'ai eu la surprise de voir des adresses du S�n�gal en Europe. Continuez donc � envoyer toutes les adresses de boutiques (artisanat, musique) et de restaurants du monde entier qui font conn�itre la culture du S�n�gal et de la Casamance. La rentr�e avance � grand pas et vous pourrez voir encore plus de nouveaut� dans deux ou trois semaines.
Concernant les nouvelles de Casamance, une discussion s'impose. Les professionnels du tourisme en Casamance seraient en droit de s'inqui�ter du fait que j'informe dans ce bulletin des �v�nements graves qui recommencent � s'y d�rouler. Dans ma nouvelle page Ziguinchor, je parle justement du quartier de Lindiane, comme d'un secteur peu s�r. L'actualit� le confirme. Plusieurs questions se posent alors. Faut-il occulter les accrochages pour rassurer d'�ventuels visiteurs. Je ne pense personnelement pas car Planete-Senegal.com se veut objectif. Ce site n'est pas un office du Tourisme du S�n�gal mais un outils pour bien le visiter, le comprendre, l'�tudier. N�anmoins je le r�p�te, c'est le votre. Pensez-vous qu'il faille ne parler de la Casamance que pour ses f�tes ? J'essaye de ne faire aucune censure bien que cel� me tente beaucoup de remplacer � chaque article le mot rebelle par le mot plus juste ind�pendantiste.
A bient�t sur planete-senegal.com et n'h�sitez pas � participer � ce bulletin
ou � m'envoyer des petits mails sympa
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Je lance �galement un appel � tous les amateurs du S�n�gal de Paris et de la R�gion Parisienne : je suis en train de pr�parer un c�d�rom interactif HYPER-COMPLET sur le S�n�gal et j'aimerais qu'il soit pr�t pour mi-octobre. Si certains veulent participer � ce c�d�rom, ils peuvent appeler au 06 19 77 14 20 (en France).
Appel � photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la Gambie
et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne prends
plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui
aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos
ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net
et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au
format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment marqu� sur la
photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance. Christian (h�
au fait Marion, quand m'envoies-tu tes photos de Casamance ?)
3) Les messages des senegaliens
(disponible �galement sur le nouveau forum de
planete-senegal.com � www.planete-senegal.com/forum/) :
Par toubab le dimanche 13 ao�t 2000 - 18h26: |
je connais bien via-via car je m'arrete la chaque fois que j'arrive � Dakar. C'est tenu par des belges,Sam et Lies tres sympa.
le cadre est tres simple et la cuisine correcte.Sur demande,ils viennent te chercher � l'aeroport.
voici leur adresse pour + d'infos
viavia@metissacana.sn
Par toubab le dimanche 13 ao�t 2000 - 18h11: |
� choisir, je suis completement de l'avis de john.
l'hotel oasis surpasse les 2 autres grace � la gentillesse de la patronne Nicole dans un cadre tres familial.
je te le recommande car cela fait deux ann�es consecutives que j'y met les pieds et je ne suis pas le seul.
Par Ga�l le mercredi 16 ao�t 2000 - 10h07: |
Je pense aller � K�dougou avant le 15 octobre. En effet j'y suis all� il y a 5 ans mais h�las trop peu longtemps. Quelqu'un pourrait-il me conseiller sur un h�tel ou un campement du coin ?
Foncez donc vite sur le nouveau Forum pour r�alimenter la page et r�pondre � ces messages.
Les meilleurs messages paraissent dans cette lettre d'info envoy�e � plus de 3000 internautes!
www.planete-senegal.com/forum/
4) La M�t�o :
Aujourd'hui Ziguinchor
Mis � jour: 09:00 AM GMT le 16 ao�t, 2000
observ� � Ziguinchor, S�n�gal
Les temp�ratures 26� C
Index de chaleur 28� C
Humidit� 83%
Point de saturation 23� C
Vent Calme
Pression 29.88 pouce / 1012 hPa
Conditions m�t�o Inconnu
Lever du soleil 06:53 AM (GMT)
Coucher du soleil 07:25 PM (GMT)
Lever de la lune 08:35 PM (GMT)
Coucher de la lune 07:50 AM (GMT)
Visitez �galement la m�t�o en direct compl�te des plus grandes villes du S�n�gal sur
la page m�t�o de www.planete-senegal.com
5) Infos diverses
Allez voir d'urgence le Calendrier de S�n�galaisement.com. Cette semaine plein de choses � savoir sur le S�n�gal : Des films au Cin�ma � Paris, des programmes et des concerts � la t�l� et en Province, des f�tes au S�n�gal.
Cette rubrique vous est consacr�e. Si vous avez un message � passer n'h�sitez pas � me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)
Participez au concours du site Africultures en soumettant vos proverbes africains :
http://www.africultures.com/jeux/proverbes/proverbes.htm
6) L'association du jour :
Ch’Ti Teranga !
http://lille.webcity.fr/article.asp?id=6655&keyword=%5Ba%E0%E2%5Dss%5Bo%F4%5D%5B%E7c%5D%5Bi%EE%5D%5Ba%E0%E2%5Dt%5Bi%EE%5D%5Bo%F4%5Dn
A Wazemmes, il arrive parfois que les tambours du S�n�gal se mettent � chanter... Non vous ne r�vez pas, gr�ce � une petite association, l’Afrique est l�...
Les projets d’aide au d�veloppement sont souvent p�rilleux quand ils ne sont pas pr�c�d�s d’une r�flexion culturelle. Ch’Ti Teranga le sait et c’est justement sur les �changes culturels qu’elle a d�cid� de mener son action.
Puisque les Africains ont d�j� une culture de mise en commun, l’id�e est venue de d�velopper une maison de quartier � Diamagu�ne, un des quartiers de St Louis du S�n�gal.
Pour le moment, le b�timent est en r�fection mais un premier voyage est pr�vu pour le mois de juillet. Parrain� par la maison de quartier de Wazemmes, le projet est d’installer � Diamagu�ne toute la magie d’Internet. Quoi de mieux pour communiquer � plus de 5000 km de distance !
Ch’Ti Teranga pr�pare �galement un reportage vid�o sur l’association et la vie lilloise afin que les petits S�n�galais d�couvrent nos us et nos coutumes... Le reportage est pr�vu en sens inverse, alors ouvrez grand vos �coutilles sur les expos � venir !
Association CH’TI TERANGA, 7/1 rue des Sarrazins 59000 Lille
T�l. / Fax : 03 20 30 03 78
Visitez �galement la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !
7) Le site du jour :
Bienvenue au S�n�gal
http://www.multimania.com/bs172606/
Des oublis sont impardonnables. J'ai d�couvert il y a d�j� un bon moment un site sympathique sur le S�n�gal. Et dans la jungle qui caract�rise mes favoris, j'ai perdu Bienvenue Au S�n�gal. L'erreur est r�par�e. La page d'accueil annonce la couleur : "Si tu veux venir au S�n�gal en vacances... Tu vas d�couvrir un pays chaleureux ou le soleil est aussi dans nos coeurs! ". Les photos sont rares et superbes. Le ton personnalis� tranche avec les sites m�diocres et d�shumanis� des nouvelles productions du genre ausenegal.com ! Les rubriques sympa vous guideront d'infos en infos et le tout superbement illustr�. C'est donc un site que vous mettrez certainement dans vos favoris ! Yves vous fera appr�cier le S�n�gal et on a plus qu'� esp�rer que son prochain voyage arrive vite afin qu'il nous en fasse profiter !
http://www.multimania.com/bs172606/
Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail (soumawaye@metissacana.sn )vos textes et photos qui seront
transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.
www.planete-senegal.com
bulletin 19 ao�t 2000