Bulletin N�33 de Planete-Senegal.com

1-  Infos du jour (aujourd'hui le Soleil, l'AFP et Walfadjiri)
2 - Nouvelles de senegalaisement et des cours de wolof
3 - Les messages des s�n�galiens
4- La m�t�o du jour (aujourd'hui Tambacounda)
5- Infos diverses (Maison � louer,Nouvelles et f�tes, l'agenda, )
6- L'Association du Jour (AfricaLook)
7- Le site du jour (Le d�sert en deuche)
8 - Le chanteur du jour (E.H. Ndiaye)
9-  L'auteur du jour (Nafissatou Diallo)

 

Infos du Jour

(les articles entiers sont disponibles sur la page
Infos/m�dias de www.planete-senegal.com)

1 - M�decine traditionnelle ou arnaque ? (Extrait de Walfadjiri)
2- Une affaire de poulets ... au commissariat de Dakar! (Walfadjiri)
3-Coupure M�tissacana : Un communiqu� de Michel Mavros.
4-
ZIGUINCHOR : les march�s de la ville enfin r�habilit�s (extrait du Soleil)
5- Une femme Premier ministre: le S�n�gal se distingue encore une fois par Annie THOMAS (AFP)

 

1 - M�decine traditionnelle ou arnaque ? (Extrait de Walfadjiri)
Abdoulaye Niang se dit m�decin, sp�cialiste de l��pilepsie, et il a ouvert une �clinique� qui ne d�semplit pas. Il n�a aucun dipl�me de m�decine et le reconna�t, mais revendique une exp�rience acquise en Arabie Saoudite et traite ses malades avec des plantes m�decinales. Parce qu�il pratique ill�galement, l�Ordre des m�decins vient de saisir le ministre de tutelle et se r�serve le droit de porter plainte. L'Ordre des m�decins du S�n�gal est irrit� depuis qu'un certain Abdoulaye Niang s'est install� � Nord Foire avec la qualit� de �sp�cialiste de l'�pilepsie et de la st�rilit�, sans prendre l'attache de l'ordre ou des services du minist�re de la Sant�. �Nous avons saisi le directeur de cabinet du ministre de la Sant� et nous allons initier une correspondance en ce sens pour conna�tre la r�action officielle des autorit�s sanitaires. Ensuite, au vu de la r�ponse du chef du d�partement minist�riel, si on nous affirme que ce faux confr�re est un sc�l�rat, nous d�poserons plainte contre lui pour pratique ill�gale de la m�decine�, pr�cise le Professeur Gallo Diop, l'une des sommit�s en mati�re de traitement de l��pilepsie, que nous avons trouv�, avant-hier, � son cabinet � l'h�pital de Fann, en pr�sence du Professeur Momar Gu�ye, chef du d�partement de psychiatrie du m�me Chu, en r�union autour du sujet. A Nord Foire, ce sont les tableaux install�s le long de la route qui guident vers la �clinique� de l'��pileptologue�. Sur ces tableaux, on peut lire : �African medical Epilepsy� suivi de son num�ro de t�l�phone. Une inscription que l�on retrouve comme enseigne � la devanture d'un beau b�timent blanc. A la porte d'entr�e, une affiche aux malades et aux visiteurs �M�decin chef Abdoulaye Niang re�oit tous les jours jusqu'� 19 h�. Une fois sur place, c�est un homme barbu qui vous introduit aupr�s du ma�tre des lieux. Ce dernier, en pr�sence de son assistante qui est, par ailleurs, infirmi�re, nous conduit au cabinet de consultation o� l'on trouve, couch�e une malade secou�e de spasmes. �C'est depuis sa naissance qu'elle a connu cette maladie, que nous tentons de soigner�. Mais Abdoulaye Niang tiendra d�embl�e � remettre les pendules � l�heure : �Je ne suis pas un m�decin, mais un m�decin traditionnel. Je sais que pour pratiquer la m�decine, il faut faire des �tudes et avoir le doctorat d'Etat, ce qui n�cessite de profondes �tudes. Mais � Riad o� j'ai �t� pendant huit ans, je travaillais et pratiquais dans un h�pital militaire, �tablissement qui avait des m�decins allemands et am�ricains.� Il s'arr�te un moment et pr�cise, souriant : �D'ailleurs, j'�tais le responsable du pavillon de l'�pilepsie. Mais apr�s tant d'ann�es pass�es � l'�tranger, j�ai pens� rentrer pour servir notre pays, bien que des pays aient fait appel � nous et que des contrats nous soient propos�s.� Interpell� au sujet de l'ill�galit� de la pratique de la m�decine, M. Niang soutient que �des m�decins sont venus me voir pour m'apporter leur collaboration parce que nous devons nous entraider. La m�decine moderne ne peut rien contre cette maladie et en retour je suis pr�t � les rencontrer (l'Ordre des m�decins : Ndlr) pour leur apporter mon soutien pour �radiquer le mal � la source�. Dans sa �clinique� o� sont partout inscrits des versets du Coran, une salle est occup�e par trois demoiselles, habill�es en tchador, en train de cuire des potions de racines, � c�t� de deux gros cong�lateurs bourr�s d'�corces de plusieurs plantes m�dicinales. �Apr�s le traitement avec ces �corces, on prescrit des antibiotiques � nos malades pour leur traitement pour associer les deux m�decines�, pr�cise notre interlocuteur. En attendant la suite que donnera le ministre de la Sant� � l�interpellation de l�Ordre des m�decins, les malades continuent d'affluer en masse � l'office de ce tradipraticien malgr� les tarifs affich�s. Ici, pour les soins et consultations, il faut d�bourser entre 10 000 � 100 000 francs.

2- Une affaire de poulets ... au commissariat de Dakar!
Deux employ�s de l'h�tel Novotel de Dakar ont �t� arr�t�s lundi dernier et d�f�r�s au parquet sous l'accusation de vol qualifi� � l'employeur portant sur 6,6 tonnes de poulets estim�es � dix millions de francs Cfa. Ibrahima Dieng, chef du service de l'�conomat, et son adjoint, Fouad Bengeloune, ont �t� inculp�s � l'issue d'une enqu�te diligent�e par l'adjudant chef Maguette B�ye, Le nouveau commandant de la brigade de Thiong, et men�e par le mar�chal des logis Mamadou Kandji. Le modus operandi des inculp�s consistait � commander une quantit� sup�rieure de poulets � celle de la consommation journali�re de l'h�tel Novotel, estim�e � 200 kilogrammes. Une fois les commandes r�ceptionn�es, ils les portaient en comptabilit�, les consignant dans l'ordinateur par un code secret connu d'eux seuls. Puis, ils mettaient � la disposition du chef cuisinier, Ibrahima Dione, ses 200 kilogrammes de poulets. Le reliquat de la commande prenait ensuite le chemin du march� Sandaga ou d'un autre h�tel de la place o� il �tait vendu et empoch� par les deux comp�res. Et vogue la gal�re ! Le stratag�me �tait tellement bien fait que la comptabilit� centrale ne vit au d�but que du feu. Elle s'apercevra par la suite de l'exag�ration des commandes, mais incapable de s'expliquer cette anomalie, elle ne put rien faire. Ou si car, le bouc �missaire fut trouv� en la personne du chef cuisinier qui... fut licenci�. En pure perte : les grosses commandes ne cessaient de pleuvoir.

3-Coupure M�tissacana : Un communiqu� de Michel Mavros.
"Le service Internet du Metissacana est r�tabli. Metissacana n'est pas le seul fournisseur d'acc�s coup� ou touch� et il s'agit bien d'un probl�me global de ce secteur. Depuis les d�buts de l'Internet au S�n�gal, Metissacana et les autres fournisseurs d'acc�s internet affirment que la bande passante fournie par la Sonatel est exorbitante et r�clament un statut sp�cifique, sans concurrence d�loyale et les prot�geant du monopole. La Sonatel rencontre encore quelques probl�mes techniques relatifs � la fourniture de haut d�bit. Le test effectu� au Metissacana en janvier 2001 �tait pr�vu pour 2 m�gabit et les techniciens de la Sonatel dans l' incapacit� d'atteindre ce d�bit se sont contente de 1 m�gabit. Les traces de routage ne d�passent en r�alit� pas 512 kbs. Le d�veloppement d'entreprise du Metissacana stagne pour cause de bande passante satur�e. Pourtant Metissacana continue comme au premier jour, il y a 5 ans, � investir dans une meilleur qualit� de service aupr�s de ses abonnes. La priorit� est la fourniture d'acc�s aux abonnes sur l'ensemble du pays et le d�veloppement d'applications de teleservices. La strat�gie commerciale de la Sonatel entra�ne une asphyxie des fournisseurs d'acc�s qui se retrouvent tous aujourd'hui avec des probl�mes except�e leur filiale (Sentoo, filiale Internet de la Sonatel). Malgr� les diff�rentes baisses pratiqu�es par la Sonatel sous la pression, la bande passante reste encore 5 fois plus ch�re qu'en Europe. La Sonatel n' int�gre pas � ses recettes Internet le chiffre d'affaire t�l�phonique g�n�r� par les abonnes des fournisseurs d'acc�s. A lui seul Metissacana g�n�re 30 000 000 FCFA par mois de trafic t�l�phonique au seul b�n�fice de la Sonatel, soit l'�quivalent de ses cr�ances � son �gard. Des mesures simples et imm�diates permettraient de cr�er un statut des fournisseurs d'acc�s au S�n�gal et de prot�ger les int�r�ts des usagers. Des mesures facilement concevables pour France Telecom, actionnaire principal de la Sonatel, qui les appliquent d�j� hors du continent :
- un tarif pr�f�rentiel de communication t�l�phonique sp�cifique aux internautes 
- un tarif pr�f�rentiel de bande passante sp�cifique aux fournisseurs d'acc�s 
- un d�gr�vement de la facture de bande passante d'un pourcentage du trafic t�l�phonique g�n�r� par les fournisseurs d'acc�s quand les internautes appellent leur serveur c'est gr�ce a cette mesure que se d�veloppent en Europe les offre d' abonnements gratuits 
- une instance de m�diation
Ces propositions r�pondent au d�veloppement du secteur et aux int�r�ts de la Sonatel quand Metissacana consid�re pour son activit� propre avoir un potentiel de 100 000 abonnes alors que le nombre d'abonnes au S�n�gal, tous fournisseurs confondus, ne d�passe pas 10 000..
Nous invitons la Sonatel, les autorit�s du pays et les fournisseurs d'acc�s � se r�unir".
Cordialement.
Michel Mavros michel@metissacana.sn  

4- ZIGUINCHOR : les march�s de la ville enfin r�habilit�s (extrait du Soleil)
Inauguration du march� Escale et de la berge de Boudody : investissement de 470 millions de francs � Ziguinchor LE MARCHE ESCALE et la berge de Boudody dont la r�alisation a co�t� � la municipalit� de Ziguinchor 470 Millions de FCFA, ont �t� inaugur�s jeudi matin par le maire de la ville, Robert Sagna. C'�tait en pr�sence du gouverneur de la r�gion, du pr�fet, des pr�sidents des Chambres de Commerce et de m�tiers, ainsi que des autorit�s religieuses, coutumi�res, militaires et civiles. Il y avait naturellement les membres du Conseil municipal, plusieurs autres personnalit�s politiques et une importante frange de la population locale. Robert Sagna a saisi l'occasion pour d'abord rendre hommage � ceux qui ont permis la construction de ce march�, en faisant allusion aux partenaires au d�veloppement parmi lesquels, l'Union Europ�enne et notamment l'Agence Fran�aise de d�veloppement. Le maire de la ville de Ziguinchor a tenu � leur dire un grand merci pour � nous avoir accompagn� dans nos efforts de mise en place des infrastructures collectives au profit du d�veloppement �conomique et social. Depuis l�adduction d�eau jusqu�� l'�lectrification en passant par la voirie, les infrastructures de sant�, de p�che, de transformation des produits halieutiques et de commercialisation comme ce march� escale que nous inaugurons aujourd'hui, ces partenaires ont toujours �t� pr�sents �. M. Sagna a poursuivi, en r�affirmant que � notre ambition demeure la m�me : faire de Ziguinchor une ville o� il fait bon vivre et la plus belle des capitales r�gionales. Je crois aujourd'hui, nous pouvons �tre fiers de dire qu'apr�s Dakar, Ziguinchor vient en t�te de toutes les capitales r�gionales �. Il a ajout� en appelant les uns et les autres de continuer � travailler dans l'unit�, la concorde et l'entente. � en croire le maire de la ville de Ziguinchor, les infrastructures sociales r�alis�es par la municipalit� le sont pour tout le monde ; � sans distinction d'opinion politique, d ethnie, de religion. Car Ziguinchor est un mod�le et un exemple de cosmopolitisme accompli. La confraternit�, la coh�sion, l'entente doivent �tre notre leitmotiv permanent. M. Robert Sagna a ensuite soulign� avec force que � nous ne pourrons jamais avancer si nous n'avons pas la paix. Nous devons prier et agir pour la paix. Il a ainsi dit que chacun l� o� il se trouve doit travailler pour la paix, � afin que la Casamance retrouve sa s�r�nit�. Le Pr�sident de la r�publique et le gouvernement font ce qu'ils peuvent. Mais vous aussi populations, vous devez faire ce que vous pouvez. Et c'est ensemble que nous devons construire la Casamance r�concili�e avec elle-m�me �
Moussa SADIO

5- Une femme Premier ministre: le S�n�gal se distingue encore une fois par Annie THOMAS (AFP)
DAKAR, 7 mars (AFP) - Le S�n�gal, qui a connu en 2000 une alternance politique sans bavure, se distingue encore une fois par sa maturit� puisqu'une femme, Mame Madior Boye, vient d'y �tre nomm�e Premier ministre, m�me si c'est seulement pour deux mois. C'est la troisi�me fois en Afrique qu'une femme devient chef du gouvernement, dans des r�gimes o� l'essentiel du pouvoir revient toutefois au pr�sident de la R�publique. Agathe Uwilingiyimana, nomm�e Premier ministre du Rwanda le 17 juillet 1993, avait �t� tu�e au premier jour du g�nocide, le 7 avril 1994. Sylvie Kinigi, choisie le 10 juillet 1993 pour diriger le gouvernement du Burundi, avait quitt� ce poste en f�vrier 1994, quelques mois apr�s la mort du pr�sident burundais. Les circonstances ne sont �videmment pas comparables. Mais Mme Boye devra elle aussi tenter de mettre du baume sur des querelles, non pas ethniques, mais politiciennes, in�vitables avant les �lections l�gislatives anticip�es pr�vues le 29 avril. Magistrate nomm�e ministre de la Justice en avril 2000, lors de l'accession au pouvoir du pr�sident Abdoulaye Wade, Mme Boye a remplac� samedi dernier Moustapha Niasse, le Premier ministre limog� par le chef de l'Etat pour cause de divergences devenues trop criantes. Sans �tiquette politique, r�put�e int�gre, pieuse et s�rieuse, Mme Boye a accept� "modestement" le fardeau, qu'elle va porter en plus de son minist�re de la Justice. "Nous allons nous atteler � faire de notre mieux avec une �quipe soud�e et solidaire", a-t-elle d�clar� d�s sa nomination, en consid�rant le choix du pr�sident Wade comme "une marque de confiance � l'�gard de la femme et de la soci�t� civile" � laquelle elle appartient. La nomination de Mme Boye a �t� salu�e par les organisations f�ministes comme un grand pas en avant, la reconnaissance que les femmes ne devaient pas �tre maintenues � des fonctions subalternes. Pass� les r�actions machistes dont l'Afrique n'a pas l'apanage, beaucoup d'hommes pensent aussi d'ailleurs que Mme Boye remplira sans doute correctement sa t�che, dans un pays o� les femmes sont loin d'�tre des �tres faibles et effac�s. D'autres organisations, telles la Raddho (Rassemblement pour la d�fense des droits de l'Homme), se sont f�licit� de la nomination de Mme Boye, mais pour esp�rer qu'elle ne sera pas l� "juste pour exp�dier les affaires courantes" jusqu'aux �lections. C'est un risque, le pr�sident Wade lui-m�me ayant bien pr�cis� d�s samedi dernier qu'il choisirait apr�s les l�gislatives un Premier ministre issu de la majorit�, et que la vie de Mme Boye n'en serait pas boulevers�e pour autant puisqu'elle aurait encore son portefeuille de Garde des Sceaux. Les piques de l'opposition ne se sont pas fait attendre, qualifiant Mme Boye de "figurante", face � un pr�sident de la R�publique tout puissant, de "Premier ministre alibi" ou, plus simplement "int�rimaire". Certains ont m�me compar� son cas � celui d'Edith Cresson, nomm�e Premier ministre par l'ancien pr�sident fran�ais Fran�ois Mitterrand, dont le choix s'�tait av�r� peu judicieux au vu des r�sultats des �lections qui avaient suivi. Quoi qu'il en soit, m�me certains d�tracteurs du pr�sident Wade ne peuvent s'emp�cher de trouver le chef de l'Etat assez habile d'avoir nomm� une femme Premier ministre. Il flatte incontestablement l'�lectorat f�minin (qui repr�sente plus de 50% des �lecteurs), peaufine son image progressiste et place son pays sous les feux de l'actualit�, juste avant la journ�e internationale des femmes, le 8 mars.


Des Nouvelles de Planete-Senegal.com

Bienvenus � tous pour ce nouveau bulletin Planete-Senegal.com. L'info � la une : Le chat du M�tissacana est � nouveau disponible (voir la page chatroom) de Planete-Senegal.com. Bonne nouvelle donc pour les inconditionnels du Chat en direct.
Si vous avez lu l'article concernant le M�tissacana (ci-dessus), vous comprendrez les difficult�s croissantes que connaissent les concurrents de la Sonatel qui est � la fois g�rant des acc�s internet, service "public" et concurrent dans la course � l'internet. 
COMME D'HABITUDE : N'HESITEZ PAS A PARTICIPER au prochain Bulletin (liens, sites, articles, annonces, pub, messages persos, etc...) 

Rappel :"Le journal du Pays casaman�ais" est sorti et disponible ici en t�l�chargement. Il donne une version diff�rente du discours du gouvernement s�n�galais de ces 30 derni�res ann�es.

>>>>>Pour les germanophones, un nouveau site pr�sente des voyages. On en reparlera dans un prochain bulletin. En attendant vous pouvez le visiter http://www.afrikai.de (100% en allemand pour le moment)

Un autre document disponible sur Planete-Senegal.com en r�ponse aux nombreuses demandes (et apr�s �a on va dire que je ne vous �coute pas....) : Le dossier complet de demande visa pour la France pour les citoyens S�n�galais (prix, formulaire officiel, pi�ces demand�es, conseils etc...) : TELECHARGER au format ZIP
Plusieurs pages ont �t� mises � jour sur le site. Notamment la page formalit�, agriculture, Casamance, St-Louis, transports, immatriculation consulaire, etc... N'h�sitez pas � venir visiter les nombreuses pages de Planete-Senegal.com qui vous attendent avec impatience. Il en est de m�me pour le forum.
Quant au forum cette semaine c'est limite "agence matrimoniale" :-) Je crois que je vais �tre oblig� de faire une rubrique sp�ciale "rencontre" !
A noter �galement pour ceux qui s'int�ressent aux langues : la pr�cieuse contribution de Christophe BAUDOIN qui nous propose son lexique Peulhs-Fran�ais sur Planete-Senegal.com (voir la page ethnie ou se servir du moteur de recherche).
 

A bient�t sur planete-senegal.com et n'h�sitez pas � participer � ce bulletin ou � m'envoyer des petits mails sympa 
Pour ceux qui voudrait m'aider : TOUTES LES BONNES VOLONTES SONT LES BIENVENUES car c'est un travail �norme. En p�riode de pointe je re�oit pr�s de 100 mails du monde entier dans la journ�e rien que pour Planete-Senegal.com !
Appel � photo (ter)! Je manque beaucoup de photos sur le S�n�gal, la Gambie et la Guin�e-Bissau. Je suis un pi�tre photographe mais surtout je ne prends plus de photos dans ces trois pays depuis que j'y suis chez moi. Tous ceux qui aurait la gentillesse de m'envoyer leur photos (y'a pas de mauvaises photos ou de mauvais sujets !) sur ces trois pays (je suis en train de faire guinee-bissau.net et gambiennement.com, non non je ne blague pas !) peuvent me les envoyer (au format jpg, maximum 150Ko la photo). Leur nom sera �videmment marqu� sur la photo. Un bon moyen de partager vos exp�rience ! Merci d'avance. Christian


Infos diverses

=�galement � Saly, pourquoi ne pas se faire un petit plaisir. Mieux qu'une r�sidence secondaire dans le Berry, votre beau-fr�re, vos enfants, amis et s�urs pourront se bagarreront pour en profiter : Il s'agit d'une case compos�e au rdc d'une chambre d'une sdb, et d'une cuisine, et d'une tr�s grande mezzanine � l'�tage. il y a un jardin enti�rement clos, plant�, arbor�, avec une terrasse couverte. la maison � �t� enti�rement r�nov�e, elle est vendue enti�rement meubl�e et �quip�e, pr�te � y habiter (linge, drap, vaisselle ect etc) elle est �quip�e d'une alarme, et de la TV. Situ�e au milieu d'un lotissement r�put� de la station de Saly, au milieu d'un parc, jouissant de la plus belle piscine de la station, et disposant d'une piscine priv�e. Son prix: 350.000 ff documentation, photos, et vid�o sur demande au 06.09.23.67.02 (France) ou e.mail Cavalaire.diffusion@wanadoo.fr (photos dans la page Saly de Planete-Senegal.com)

= R�sidence Tolosa : 600 balles la semaine � Saly ? Mais si c'est possible ! L'�quipe sympa vous accueille d'abord sur le site http://gietolosa.free.fr . Sans contexte le meilleur-rapport qualit�-prix de la zone. Et si finalement vous vous offriez un p'tit s�jour sympa et pas trop cher au S�n�gal ? 

Une tr�s bonne affaire � Saly,  � 100m de la plage Maison avec petit jardin ,Type F1 mezzanine (56 m�), permettant de loger 4 personnes (lit + divan) En 2001 : 1370FFau lieu de 1950FF la semaine  T�l�phonez � Agn�s au T�l : 06 16 94 01 61 ou au 01 48 32 50 32. Site avec photos : http://fabc.free.fr/salylocation   / e-mail : agnes_guinefolleau@yahoo.fr

= Yves, qui nous a envoy� de belles photos pr�sentes sur Planete-Senegal.com loue sa maison � Saly. Vous pouvez voir de belles photos et des renseignements sur son site plein de bonne humeur. http://www.multimania.com/bs172606
Vous pouvez �galement lui t�l�phoner en Belgique au (0032) 712 18267 ou au (0032) 756 00 333.

Cette rubrique vous est consacr�e. Si vous avez un message � passer n'h�sitez pas � me le communiquer (qu'il soit de nature personnelle, commerciale, associative etc...)


L'association du jour

AfricaLook
http://www.chez.com/africalook/
 

Un projet, un voyage, des souvenirs et des photos plein la t�te. 9 jeunes atteint d'un handicap ont r�alis� un voyage � th�me sur la mode. Le S�n�gal �tait le pays id�al. Un compte-rendu jour par jour du voyage. Ne manquez pas de regarder les articles sur la mendicit�, la circulation � Dakar (dur dur :-), la vie des handicap�s au S�n�gal, etc... Super int�ressants.

Nous sommes un groupe de 9 adolescents handicap�s moteurs qui avons imagin� et organis� un projet de voyage au S�n�gal sur le th�me de la mode, projet que nous avons appel� Africalook.
Notre groupe est compos� de 2 filles (M'Bour� et Khouediedjie) et de 7 gar�ons (Fran�ois, Fr�d�ric, Yohann, Benjamin, Jamel, Gr�gory, David). Nous sommes �g�s de 16 � 19 ans.

Visitez �galement la page association de www.planete-senegal.com
Si vous-m�me dirigez une association culturelle ou humanitaire travaillant avec le S�n�gal, n'h�sitez pas � m'envoyer un petit mail !


Le site du jour

Le DAKAR EN 2CV ! 

Comme vous avez pu le voir depuis quelques jours sur la page d'accueil de Planete-Senegal.com, ce site me pla�t. Bien construit, bien illustr�e, il retrace avec plein de bonne humeur le parcours Nancy-Dakar dun couple en 2CV. Un site indispensable pour ceux qui veulent tenter l'exp�rience (en 2CV ou en Nissan Patrol !)
http://dakar.deuche.free.fr/

Un extrait : 
"Notre deuche ne connaissait que l'hiver de l'Est � Nancy en Lorraine. Pas moins de 230 000 km, sur du bitume, entre Verdun, Liverdun. Au printemps, le verdict tombe : Elle ne passera pas le contr�le technique.

Une seule solution : fuir la modernit� et le parc automobile flambant neuf de l'hexagone. Le soleil et les racines s�n�gauloises de Virginie nous font pointer Dakar comme ultime destination. Morte en France, notre 2CV sera ressuscit�e entre les mains des carrossiers Dakarois. Avec un obstacle, le d�sert !"

Si vous avez fait un site parlant du S�n�gal, et voulez le voir para�tre dans cette rubrique, n'h�sitez pas et envoyez moi un mail. Si vous n'�tes pas un webmaster chevronn� (!) et voulez voir votre exp�rience publi�e sur le web, vous pouvez m'envoyer par mail vos textes et photos qui seront transform�s en page web sur le serveur planete-senegal.com.


Le chanteur du jour

El Hadj Ndiaye : dans la m�me veine que Baaba Maal ou Cheikh L�, E.H. Ndiaye m�lange avec brio la musique s�n�galaise et les rythmes plus internationaux. Ecoutez des extraits en cliquants sur les pistes de l'album Thiaroye ci-dessous.

Thiaroye

Retrouvez �galement tous les chanteurs et leur discographie sur la page "Encyclop�die de la musique S�n�galaise" de Planete-Senegal.com


L'�crivain du jour

   Nafissatou Niang DIALLO : Nafissatou Niang Diallo est n�e en 1941 � Dakar. Elle a exerc� les professions de sage-femme et de pu�ricultrice. Ayant perdu sa m�re � l'�ge d'un an et demi, c'est sa grand-m�re paternelle, Mame, qui s'occupe d'elle pendant son enfance. Son p�re, Samba Assane, �tait agent voyer de la municipalit� de Dakar. A 7 ans Nafissatou Diallo entre � l'�cole primaire du Champ de Courses, � 13 ans elle commence le coll�ge moderne de Jeunes Filles de Dakar, � 16 ans elle s'inscrit au lyc�e Van Vollenhoven et � 18 � l'�cole des sages-femmes d'�tat. A 23 ans, elle quitte le S�n�gal pour deux ans afin de poursuivre ses �tudes � Toulouse. Elle �pouse Mambaye Diallo en 1961. M�re de six enfants, elle travaille dans le domaine de la sant� pendant douze ans, au service de la S�curit� Sociale. Nafissatou Diallo est d�c�d�e en 1982.
  http://www.arts.uwa.edu.au/AFLIT/DialloNafissatou.html

LE FORT MAUDIT :Coassement des crapauds, stridulation des cigales, ululement des chouettes, ricanement des hy�nes, voix des djin, autant de mal�fices qui, du fond de la brousse, montaient avec la nuit. Il faisait froid. Le vent geignait dans les branches. Le soleil, peu � peu, disparaissait � l'horizon. Le cr�puscule avan�ait � pas lents, enveloppant progressivement le roc d'un grand manteau noir. Ils dormaient, nus, sales, d�guenill�s, entass�s comme des moutons dans un enclos. Puant la mis�re, ils baignaient dans une odeur ent�tante de pourriture; leur sommeil, une tr�ve �ph�m�re qui, bient�t, prendrait fin avec le premier chant du coq. Thiane ne dormait pas. Pas encore. Assise au pied du grand baobab du Fort, les yeux grands ouverts dans l'obscurit�, elle fixait le paysage tourment� des roches brunes. Elle fixait les toits de chaume, la v�g�tation presque inexistante dans un d�cor de fin du monde. Elle fixait l'horizon de t�n�bres aussi imp�n�trable que les murs d'une prison. 
AWA LA PETITE MARCHANDE
"-Awa, me disait ma m�re : le muezzin a chant�. Pr�pare les paniers de poissons, nous allons � la plage des p�cheurs. Ma m�re �tait marchande de poissons comme l'avaient �t� ma grand-m�re et la m�re de celle-ci. J'avais neuf ans. J'�tais inscrite depuis deux ans � l'�cole communale des filles du quartier de Diokoul � Rufisque, petite ville du S�n�gal, situ�e � une trentaine de kilom�tres de Dakar, la capitale."
De Til�ne au Plateau, une enfance dakaroise, autobiographie (N.E.A 1975)
La princesse de Tiali, roman (N.E.A. 1987)

Retrouvez �galement tous les auteurs et leurs livres sur la page "Litt�rature du S�n�gal" de Planete-Senegal.com


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bulletin 33
/ mars 2001

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